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En cuisine... la guerre est aussi culturelle !
Par Périco Légasse
Anonçant la rétrogradation de trois à deux étoiles du restaurant Paul Bocuse, en ouverture de sa matinale sur RTL vendredi 17 janvier 2020, notre confrère Yves Calvi, peu connu pour ses outrances, lâchait à l’antenne la phrase culte de Michel Audiard : « Les cons, ça ose tout ». Il ne pouvait mieux dire pour commenter l’aberrante et absurde décision du Guide Michelin. Aberrante, car s’il est un socle sur lequel s’appuie la restauration pour établir un code de valeurs quant aux types de prestations, aux genres culinaires et à l’éthique professionnelle actuellement en vigueur dans l’hôtellerie française, c’est bien le restaurant de Paul Bocuse, à Collonges-au-Mont-d’Or. Socle dont Michelin s’est toujours prévalu, voire inspiré, pour se maintenir comme la référence quasi officielle du mercato hôtelier. Une complicité tacite impliquant un classement particulier pour le temple lyonnais le jour où le grand prêtre viendrait à disparaître.
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150 quartiers tenus par les islamistes : qu’est-ce que Macron cache aux français ?
Pour l’analyste politique Frédéric Saint Clair, la volonté de l’exécutif de cacher l’existence d’un rapport sur les quartiers tenus par les islamistes en France témoigne une fois encore, s’il en était besoin, de l’incapacité de l’État à répondre à la menace communautariste.
En raison de l’énorme bourde commise par Emmanuel Macron qui, dans l’avion, au retour d’Israël, avait jugé bon de gloser sur d’éventuelles similarités politiques entre Shoah et guerre d’Algérie, ou de réaffirmer la qualification de « crime contre l’humanité » de la colonisation — ce qui avait notamment conduit l’historien Jean Sévilla à tancer le Président : « Il n’y connaît rien, et il n’y comprend rien » — on en aurait presque oublié un dossier paru la semaine précédente dans le JDD et consacré à un rapport émanant de la DGSI dans lequel sont cartographiés quelque 150 quartiers « tenus » par les islamistes : « Un document classé secret-défense, qui n’a pas été divulgué, à l’exception de l’Intérieur, même aux ministres intéressés. Lesquels se voient présenter le document oralement par un fonctionnaire assermenté, tant le sujet est sensible… »
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Politique Magazine n°188 de Février 2020
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La dernière impératrice
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Ambiance de fin de règne à LREM
3 députés LREM viennent de quitter le groupe (Frédérique Lardet, Paula Forteza et Valerie Petit) et 2 autres sont exclus (Sabine Thillaye et Cédric Villani). Sabine Thillaye était en conflit avec sa famille politique parce qu’elle refusait de céder sa place à la tête de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée. Dans un communiqué, Sabine Thillaye dénonce son exclusion du groupe LaREM.
« Une décision dictée par une logique d’appareil (qui) tourne le dos aux idéaux du mouvement et aux respects des institutions. »
De son côté Paula Forteza explique :
Depuis la rentrée 2019, nous sommes nombreux, au sein de la majorité, à attendre l’Acte II. Je suis de celles et de ceux qui espéraient un tournant social et écologique. Malheureusement, nous assistons à la politisation de sujets qui attisent les divisions — je pense notamment aux débats sur l’immigration –, alors que les priorités des français sont toutes autres, en ce qui concerne l’environnement, la démocratie, et la lutte contre les inégalités.
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Voulons nous véritablement gagner ? Alors devenons sérieux
C'est l’un des drames majeurs de notre mouvance la plupart des sympathisants et des militants "consomment" en quelque sorte leur militantisme. Leur engagement manque de profondeur, de sérieux, de conviction et il s'apparente souvent à un grand jeu de rôle. Ils militent comme on va au spectacle, en dilettante. À un point tel que qu’on peut légitimement se demander s'ils ont véritablement envie de gagner.
Il est vrai que les idées dites d'extrême-droite sont par définition élitistes, aristocratiques, nietzschéennes, évoliennes, même si elles sont au service exclusif de la communauté populaire. Or, la plupart des militants censés porter ces Idées-là sont les purs produits, eux aussi, de la société de consommation et du spectacle dont ils ont bien du mal à s'affranchir. Ils sont bien souvent, comme la masse Informe qui compose le peuple français, pourris par l'hédonisme, Le matérialisme, l'esprit de jouissance, l'Individualisme, l'embourgeoisement et le cerveau embrumé par le discours véhiculé par l'Éducation nationale, les médias, l'Église... On peut même penser que La victoire de nos Idées les dérangeraient eux aussi, tant il est vrai que les gens n'aiment pas beaucoup que l'on tente de les tirer vers le haut quand Ils sont tellement bien (du moins le croient-ils) vautrés dans le fumier du monde moderne.
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Élections régionales en Italie, c’est avant tout la victoire du parti identitaire, Fratelli d’Italia
Ce dimanche, c’était jour d’élections régionales dans certaines régions d’Italie.
Les médias mainstream font leurs choux gras en annonçant la défaite de La Ligue de Matteo Salvini dans le bastion rouge qu’est l’Emilie-Romagne depuis la fin de la seconde Guerre Mondiale et oublient de noter la victoire écrasante de la coalition de droite en Calabre : avec 55%,4% des voix la coalition de Salvini gagne 21% depuis 2014 et écrase une gauche à 30% et qui en faisait 61% en 2014, preuve de sa dégringolade .
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Trois couleurs de terrorisme
On doit évidemment, d'abord, s'entendre sur les mots. Celui de terrorisme était employé par la presse parisienne au temps de l'occupation pour désigner la résistance. Un quart de siècle plus tard, dans les années 1970, on accolait toujours ce mot à celui de palestinien. Depuis les accords d'Oslo de 1993 et quel que soit l'avenir promis au plan de paix et à la carte des deux États twittés ce 28 janvier par Donald Trump, cette assimilation automatique n'existe plus dans le langage quotidien.
Le vocabulaire évolue, les goûts et les couleurs aussi. Pendant longtemps on a, par exemple, associé à l'islam son étendard vert : aujourd'hui on attribue cette couleur aux écologistes. Idem pour le bleu que l'on considère désormais comme la douce nuance préférée des Français, alors que dans les guerres de l'ouest elle désigne les cruels jacobins et plus généralement ces républicains qui s'employaient à noyer dans la Loire les Vendéens et les Nantais, à massacrer les Lyonnais, à guillotiner les royalistes, etc.
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UN SYMPATHIQUE ARTICLE SUR SYNTHÈSE NATIONALE PUBLIÉ DANS "PRÉSENT" D'AUJOURD'HUI
Lu dans le quotidien Présent daté du mercredi 29 janvier 2020, un agréable article signé Jean-Claude Rolinat sur le livre Pour une Synthèse nationale de Roland Hélie cliquez ici
Pour une Synthèse nationale :
Dans tous les milieux de ce qu’il est convenu d’appeler « la droite nationale », dans la plupart des manifestations de la « droite hors les murs », on croise sa silhouette arrondie, allant de stand en stand, prenant la parole ici ou là, animant émissions et interviews sur la web radio, Radio Libertés par exemple. Roland Hélie, infatigable militant ayant gardé l’enthousiasme de sa jeunesse malgré ses 60 ans dépassés, nous fait penser à un débonnaire Falstaff diffusant la bonne parole. Hélie ? « C’est un moine-soldat » diront certains, car le bonhomme ne perd pas l’espoir de voir, un jour, ses idées, « nos » idées mijotées dans nos cercles de pensée, finalement triompher. Que l’on nous permette de douter de la justesse du qualificatif de « moine » lorsque l’on côtoie, à table, l’ami Roland….