
Le président Macron en campagne municipale ne renonce devant rien et tente de se faire passer pour un champion de la défense de la nature… et ce n’est pas gagné.
Après le handicap l’écologie
Une visite de la Mer de Glace pour se faire passer pour un écolo. Le président Emmanuel Macron était en déplacement jeudi du côté de Chamonix en Haute Savoie pour distiller quelques annonces superficielles en matière de protection de l’environnement.
Après s’être attelé brièvement à la question du handicap, le chef d’Etat en campagne, amateur des plans com’ et autres algorithmes s’attaque donc à ce qu’il perçoit comme un autre segment de marché électoral : l’écologie.




Quand le président algérien réclame à la France dès excuses pour son passé colonial, les libéraux au pouvoir à Paris ne se sentent pas concernés. Ils renvoient cette page de notre histoire à la droite, au prétexte que l'invasion de l'Algérie eut lieu sous le règne du très réactionnaire Charles X. Ils ont bien tort.
D’abord un petit rappel utile : l’Alternative pour l’Allemagne (Alternative für Deutschland, AfD) est le premier parti d’opposition au Bundestag, la chambre basse du parlement fédéral allemand, face à la grande coalition gouvernementale réunissant la CDU-CSU (la fausse droite libérale-libertaire héritière de la démocratie chrétienne) et le SPD (la fausse gauche libérale-libertaire héritière de la démocratie sociale). Créé en 2013, le parti modérément conservateur et modérément souverainiste AfD est aujourd’hui représenté au parlement de chacun des seize Länder. En ex-Allemagne de l’Est, il a été le parti recueillant le plus de votes en 2019, année où il y a eu trois élections régionales : en Saxe, au Brandebourg et en Thuringe. Officiellement, la CDU dirigée par Angela Merkel et, depuis décembre 2018, par Annegret Kramp-Karrenbauer, l’actuelle ministre de la Défense, a toujours refusé toute alliance avec l’AfD, un parti qui subit en Allemagne l’équivalent du très mal nommé « front républicain » visant le RN en France.