
Il y a un siècle, « on » avait déjà raté les masques et « on » nous expliquait que ce n’était pas utile, et même dangereux, n’est-ce pas, M. Salomon ? Puis « on » s’est trouvé à court de blouses et de charlottes pour les soignants. Puis « on » a découvert qu’on n’avait pas assez de respirateurs, qu’on n’avait pas assez de lits, qu’on n’avait pas assez de monde pour s’occuper des malades. Puis, « on » nous a refait le coup de la pénurie, mais avec les tests, cette fois. Puis le calme est revenu tandis qu’« on » nous annonçait l’arrivée prochaine de la deuxième vague. A-t-« on » mis cette embellie à profit pour créer des places à l’hôpital ? Il ne semble pas. C’est le monde à l’envers : on esquinte la vie des Français pour sauver l’hôpital ! C’est l’hôpital qui doit sauver les gens, pas l’inverse !