Ce 18 mars, on a appris un certain nombre de décisions, venues d'en haut, impératives, péremptoires et détaillées. Elles étaient prises, dans un domaine de moins en moins certain, qui devrait relever du conseil raisonnable et du sens des responsabilités de chacun, mais non du décret autoritaire.
L'État central prétendait prendre des dispositions différenciées selon les régions. Or, avec les intéressés, il n'en a manifestement pas négocié les modalités. Le président de la Normandie, par exemple, a nettement protesté contre le caractère arbitraire de celles-ci. Il indiquait les avoir apprises en écoutant le Premier ministre à la télévision.