Bel aveu de la part de l’ex-chef de la gendarmerie du Val-d’Oise, au premier jour du procès des émeutes allogènes qui avaient – dans les communes de Persan et Beaumont-sur-Oise (à une trentaine de kilomètres de Paris) – suivi la mort d’Adama Traoré (délinquant africain mort lors d’une interpellation).
Sur les trois nuits d’émeutes, du 19 au 23 juillet 2016, « c’est un bilan assez lourd : une centaine de coups de feu sur les forces de l’ordre, 35 blessés dont 13 par arme à feu, des dizaines d’incendies et surtout une population traumatisée », énumère devant le tribunal le général T., colonel commandant du groupement de gendarmerie du Val-d’Oise à l’époque des faits.