On doit évidemment regretter le peu d'écho médiatique, à Paris, de cette réunion du Conseil européen qui vient de se tenir à Bruxelles. Le Monde par exemple en avait préempté une future condamnation de la Pologne, au nom des prétendues valeurs chères aux lobbys pro LGBT et pro immigration.
Or, il semble bien, à la lecture des conclusions n°15 à 24, adoptés par les 27 chefs d'État au soir du 22 octobre, que ce soit, en fait l'inverse qui s'est produit. Résumons-les : ce sont bien la Biélorussie et la Turquie qui ont fait l'objet d'un clair avertissement contre leur chantage migratoire, et s'agissant de Recep Tayyip Erdogan d'une dénonciations des provocations qu'il exerce en Méditerranée orientale en particulier contre les intérêts énergétiques de l'Europe.
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