
Il règne, ce mercredi 4 mai, une certaine animation autour de la petite salle 601, au fond de l’immense Tribunal de Paris flambant neuf, porte de Clichy. Quelques gendarmes, des caméras, des jeunes en jean, tee shirts et baskets accompagnés d’avocats trainent et discutent assis en tailleurs sur le sol. Un gendarme barre la porte. La pièce dans laquelle comparaissent les black blocs et autres destructeurs du 1er mai, en marge de la traditionnelle manifestation, ne désemplit pas depuis la veille. Les places sont rares pour les journalistes alors que les débats de l’après-midi reprennent vers 14 heures. On attend le témoignage de celle qui a agressé un pompier et dont les images ont fait le tour des réseaux sociaux. Ainsi que des casseurs présumés, captés par les gendarmes et policiers le jour de la manifestation.





