Mercredi, à l’Assemblée, Élisabeth Borne prononçait son discours de politique générale : le chef du gouvernement veut commencer à réduire la dette en 2026 et revenir à un déficit public sous la barre des 3 % du PIB, c’est-à-dire dans les conditions imposées par Bruxelles, en 2027. Élisabeth Borne s’est cependant bien gardée d’évoquer une cure d’austérité. Comme le commente Guillaume Tabard dans Le Figaro (7/7/2022), « sous l’appel à la rigueur budgétaire, la liste des dépenses nouvelles est abondante et celle des économies, vierge ».
Pourtant, la liste des dépenses publiques liées à l’immigration est bien longue, sur-étoffée par une mauvaise gestion des comptes en la matière.
Un exemple ? Les dépenses liées à la santé des étrangers en France, irréguliers ou non.