A ce point, c’est de la bêtise : Valérie Hayer ne voit rien des mutations historiques de la France. La tête de liste Renaissance aux européennes porte le déni du réel à son apex. Elle fait de la mauvaise foi et du mensonge les deux piliers de la politique du chef de l’Etat. La méthode, exaspérante, est celle des faussaires. Lundi soir sur Cnews, confrontée à Marion Maréchal, la candidate macroniste a lancé ceci, parmi d’autres aplombs saugrenus : « Aujourd’hui, on a 7% d’étrangers en France. En 1930 on en avait 5%. Il est où le grand remplacement ? ». Donc, pour Hayer, la France homogène d’il y a un siècle reste peu ou prou semblable à celle d’aujourd’hui. Pour elle, l’accès bradé et massif à la nationalité – qui explique ce nombre stable des étrangers dans la statistique – n’a aucune incidence sur la physionomie de la nation et son unité.
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Enquête russe sur l’attentat du Crocus : Ukraine, Hunter Biden, des noms qui reviennent
La Russie déclare enquêter sur de hauts responsables américains et de l’OTAN pour « financement du terrorisme ». Notamment Burisma Holdings, liée à Hunter Biden, fait l’objet d’une fait l’objet d’une enquête pour financement d’actes terroristes.
La Russie ouvre une enquête contre des responsables américains et d’autres pays occidentaux pour financement du terrorisme
Les enquêteurs russes ont établi que les fonds reçus par l’intermédiaire d’organisations commerciales, telles que la société pétrolière et gazière Burisma Holdings opérant en Ukraine, ont été utilisés pour commettre des actes terroristes en Russie et à l’étranger, notamment celui contre le Crocus.
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Effondrement de l’Ukraine et Zelensky : les médias crachent le morceau !
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Le coût de l’immigration
C’est le sujet par excellence que nos politiques ne veulent pas aborder. A l’heure où le sieur Bruno Le Maire – et nous avec, cela va sans dire – se retrouve avec une dette colossale à combler, s’intéresser à la masse d’argent consacrée aux immigrés – dont l’évaluation n’est pas mince à 45 Mds€ - permettrait de faire quelques économies sans tomber pour autant sous la coupe d’un pseudo racisme exacerbé.
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« Le Mozart a parlé. « Nous n’avons pas un problème de dépenses excessives mais un problème de moindres recettes » et donc ? ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Ce qui est bien avec les actualités de l’ORTF c’est que chaque jour elles me permettent d’alimenter mon bonheur ineffable.
Cela fait maintenant 15 ans que je chronique la situation économique de notre bas monde et si cela n’était pas si grave pour tant de gens à qui je pense à chaque fois que j’écris mes lignes quotidiennes nous pourrions en rire vraiment de bon cœur.
Aujourd’hui l’information essentielle c’est que Macron a parlé.
Et quand j’ai écrit ces mots c’est ce passage de Forest Gump qui m’est revenu immédiatement à l’esprit.
« Silence il va nous dire quelque chose ».
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Général Pinatel : «Nous avons une bonne armée, mais elle n’est pas prête à faire la guerre en Ukraine»
par Paolo Garoscio
Entretien avec le Général Jean-Bernard Pinatel.
Quel est vraiment l’état de la Défense française aujourd’hui ?
Il faut tout d’abord commencer par un aspect qui est le point fort et le socle de notre défense depuis sa création : notre force nucléaire stratégique dont la mission est de dissuader tout agresseur potentiel de s’en prendre à nos intérêts vitaux notamment par une attaque directe de notre territoire. Il est important de bien comprendre cela : le risque nucléaire est un risque tellement important qu’il assure pleinement son rôle dissuasif. J’ai personnellement assisté, en tant que chargé de la sécurité des essais nucléaires dans le Pacifique en 1971-73, à cinq tirs aériens d’une puissance à peu près équivalente à Hiroshima. Je peux vous assurer que même à 6 miles du point zéro, l’effet est terrifiant. Et si Poutine, mis en difficulté, utilisait une arme nucléaire sur le champ de bataille la guerre s’arrêterait immédiatement. C’est pour cela que Biden dès le 24 février 2021 a donné à son staff et au Pentagone la consigne suivante : «pour s’assurer que l’Ukraine ne soit pas vaincue et que l’Amérique ne soit pas entraînée dans une confrontation avec la Russie».1.
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Macron champion international de l’impopularité, loin devant Biden
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Achenheim (67) : une collégienne de 13 ans frappée dans le bus par 4 autres jeunes musulmans lui reprochant de ne pas respecter le ramadan
La veille de l’Aïd-el-Fitr, fête marquant la fin du ramadan, une adolescente de 13 ans a été prise à partie par quatre mineurs à Achenheim (Bas-Rhin). Dans un bus en direction de son collège, elle est approchée par d’autres élèves de son établissement scolaire, lui reprochant de ne pas respecter le jeûne imposé par le Ramadan. À la sortie du bus, la victime, d’origine maghrébine, est frappée, selon nos informations, d’après une source judiciaire. L’adolescente a été légèrement blessée, son visage présentant des rougeurs.
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Dans les premiers jours de la Deuxième Guerre Mondiale, la Grande-Bretagne et la France projetèrent de bombarder la Russie…
… Ce qui aurait sans doute définitivement changé le cours de la guerre.
Par Michael Peck
L’Allemagne nazie fut largement vaincue par l’URSS – mais pas uniquement par elle. Mais si l’Allemagne nazie et l’Union Soviétique avaient été des alliées plutôt que des ennemies ? Et si l’Amérique, la Grande-Bretagne et leurs alliés avaient dû affronter l’immense Armée rouge soutenue par les prouesses militaires et la sophistication technologique de la Luftwaffe, des Panzers et des U-Boots ?
Cette vision apocalyptique d’un nouvel Âge des ténèbres a bien failli arriver. Au début de la Seconde Guerre Mondiale, la Grande-Bretagne et la France projetèrent de bombarder les champs pétroliers russes dans le but de gêner Hitler. Mais la conséquence aurait probablement été de l’aider à gagner la guerre.
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L’Europe, le Royaume-Uni et l’héritage du Brexit : Entretien avec David Frost
David Frost, Lord Frost of Allenton, est un ancien diplomate, fonctionnaire et homme politique britannique qui a été ministre d’État en 2021 au Cabinet Office du Royaume-Uni. Parmi ses nombreuses fonctions, Frost a été ambassadeur au Danemark et conseiller spécial du ministre des Affaires étrangères Boris Johnson dans le gouvernement de Theresa May. Lorsque Boris Johnson est devenu premier ministre en 2019, M. Frost est devenu négociateur en chef pour la sortie de l’UE, puis conseiller de Boris Johnson pour l’Europe. En septembre 2020, M. Frost a été élevé à la Chambre des Lords en tant que pair à vie. Il est devenu ministre d’État et membre à part entière du cabinet en mars 2021, mais a démissionné du gouvernement en décembre de la même année en raison de la politique de verrouillage. Cet entretien a été réalisé à Londres le 19 mars 2024.
Cet entretien est paru dans l’édition du printemps 2024 de The European Conservative, numéro 30:52-55. Nous l’avons traduit pour vous.