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  • Qu’est-ce que la métapolitique ?

    métapolitique
    À l'occasion d'une entrevue accordée à la revue des Amis de Jean Mabire, Alain de Benoist revient sur les origines et le sens de la notion de « métapolitique », centrale dans l'activité de la Nouvelle Droite dont il est la figure tutélaire. Un concept souvent évoqué sans être toujours parfaitement compris, d'où le grand intérêt d'une telle clarification qui est aussi un retour sur un parcours de pensée.

    LES AMIS DE JEAN MABIREQuand avez-vous découvert la métapolitique ? Le thème vous était-il déjà familier ? Quelle en est aujourd’hui votre conception ?

    ALAIN DE BENOIST : J’ai probablement rencontré le terme pour la première fois dans la seconde moitié des années 1960, mais j’ai oublié dans quelles circonstances. A cette époque, je ne connaissais pas le livre, d’ailleurs très contestable, publié en 1941 à New York par Peter Viereck sous le titre Metapolitics, pour qualifier la culture allemande post-romantique dans une perspective critique. Je n’avais pas lu non plus le livre d’Anthony James Gregor, An Introduction to Metapolitics, paru en 1971. Et bien sûr j’ignorais complètement que c’est au XVIIe siècle que le mot a été employé pour la première fois, en l’occurrence dans un manuscrit intitulé Metapolitica, hoc est tractatus de republica philosophice considerata, aujourd’hui conservé aux Archives historiques du diocèse de Vigevano, près de Pavie, dont l’auteur était le mathématicien et philosophe catholique espagnol Juan Caramuel y Lobkowitz, né à Madrid en 1606.

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  • Mauvaise nouvelle pour l’UE en Slovaquie, bonne nouvelle pour l’Europe

    Mauvaise nouvelle pour l’UE en Slovaquie, bonne nouvelle pour l’Europe

    L’allié du gouvernement Peter Pellegrini a remporté, samedi 6 avril, l’élection présidentielle en Slovaquie, face au diplomate pro-européen Ivan Korcok. Fort de 53,20% des voix, Peter Pellegrini a déclaré :

    “C’est une grande satisfaction (…) Je veux être un président qui défendra les intérêts nationaux de la Slovaquie”.

    L’invasion de l’Ukraine par la Russie a été un des éléments clés de la campagne, notamment depuis que le Premier ministre Robert Fico, allié du nouveau président, a remis en cause la souveraineté de Kiev et appelé à la paix avec Moscou. En place depuis octobre, l’actuel gouvernement composé du parti Smer-SD de Robert Fico, du parti Hlas-SD de Peter Pellegrini et du petit parti de droite SNS, a également interrompu son aide militaire à l’Ukraine.

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  • Quels scénarios pour l’armée française dans le conflit ukrainien ?

    Emmanuel Macron souhaite envoyer des troupes françaises en Ukraine. Mais la France dispose de peu d’options, constate le quotidien suisse Neue Zürcher qui a cité quatre scénarios possibles.

    La France ne peut participer au conflit en Ukraine qu’à une «échelle limitée», a annoncé le quotidien suisse Neue Zürcher Zeitung. Deux divisions terrestres de 20 000 soldats chacune sont mobilisables. Avec cette armée «en miniature», les options sont limitées :

     déployer le contingent au nord de Kiev «afin de prévenir une invasion depuis la Biélorussie», l’armée ukrainienne pourrait alors transférer certaines de ses unités sur les fronts Est et Sud ;

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  • EN MARCHE VERS LE CHAOS

    You are currently viewing L’éditorial de François Marcilhac

    L’éditorial de François Marcilhac

    La logique toxique des institutions républicaines est décuplée lorsque celui qui préside aux destinées du pays est un personnage à l’ego démesuré, imprévisible, déconnecté des exigences nationales et internationales, sûr de sa supériorité intellectuelle mais incapable de distinguer le rêve de la réalité. Comme le dit l’Ecclésiaste : « Malheur à toi, pays dont le roi est un enfant ». Un tel pays est en marche vers le chaos, d’autant plus sûrement si la situation est explosive et que l’enfant en question a la possibilité constitutionnelle de jouer avec les allumettes.

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  • A la vraie source de l’hyperviolence des « jeunes »

    « Les réseaux sociaux, les réseaux sociaux, vous dis-je ». Le sociologue en chambre est pareil au médecin de Molière. Les diagnostics des Diafoirus contemporains sur l’hyperviolence des « jeunes » se réduisent à des couplets qui évitent la source des maux. Les dévots paresseux se contentent de réciter le « Faire nation », à mesure que celle-ci se délite. A entendre les commentaires dominants, l’inhumanité dont font preuve des adolescents enragés – à Viry-Châtillon, ils ont tué Shamseddine (15 ans) à coups de pied dans la tête et, à Montpellier, ils se sont acharnés sur Samara, 13 ans, placée un temps dans le coma – refléterait le visage de la société. Elle serait malade d’une décivilisation. L’internet en serait le symptôme mimétique. Cette grille de lecture simplette n’est pas seulement celle des diplômés en sciences sociales et en écoles de journalisme.

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  • « La France en faillite ? Pas tant que vous aurez de l’épargne ! ». L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, chers impertinents,

    3 100 milliards d’euros c’est la dette de l’Etat. Considérable me direz-vous et vous avez bien raison. C’est énorme. Mais est-ce grave ?

    Bien évidemment que c’est grave et cela ne peut pas durer éternellement. Mais parfois, même si ce n’est pas éternel, c’est long !

    Et cela peut durer plus longtemps que ce que l’on pense tous ou que ce que l’on peut anticiper.

    La France risque-t-elle la faillite ?

    Bien évidemment qu’elle risque la faillite.

    En réalité la France est déjà en faillite.

    Nous dépensons depuis 1974 c’est-à-dire depuis 50 ans, largement plus que ce que « nous gagnons ». Et pourtant la dette continue de tourner !

    Les marchés continuent à nous financer.

    Alors… la question est pourquoi les marchés continuent à prêter à la France alors que nous gérons comme des pieds ? Enfin pas nous, nos « Mozart » de la finance.

    La réponse est simple et tient essentiellement à deux raisons.

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  • Contrairement à la promesse du gouvernement, il n’y aura pas de réforme de l’AME

    Contrairement à la promesse du gouvernement, il n’y aura pas de réforme de l’AME

    Vu sur Le Salon Beige

    Seulement des ajustements mineurs. Les étrangers en situation irrégulière du monde entier pourront continuer à se faire soigner gratuitement en France. Nous attendons la réaction de LR, qui avait exigé contre son vote de la loi immigration permettant essentiellement la régularisation de 10 000 clandestins en plus chaque année (et donc d’environ 50 000 étrangers grâce au regroupement familial)…

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  • Elections Européennes 2024. RN, AfD….Assimilation versus Remigration

    Ces dernières semaines, une confrontation entre le RN et l’AfD a secoué la sphère politique de la droite européenne sur fond de politique migratoire. Pour rappel, le RN et l’AfD siègent dans le même groupe européen, Identité et Démocratie (ID), et sont donc censés être des alliés. Cette controverse trouve ses racines dans la politique allemande : en effet, plusieurs dirigeants de l’AfD et de l’aile droite de la CDU se sont réunis à Potsdam avec le militant identitaire Martin Sellner pour discuter d’un projet de “Remigration”. Marine Le Pen, au lieu de corriger le problème en interne, a choisi de surréagir, se présentant comme farouchement opposée à l’idée de remigration. De ce fait, Marine Le Pen a demandé des éclaircissements par écrit à l’AfD. Le parti allemand a donné une réponse, d’abord par l’intermédiaire de Maximilian Krah, tête de liste pour les élections européennes, puis par l’intermédiaire d’Alice Weidel, codirigeante du parti. Au cœur de ce débat, il y a deux lignes qui s’affrontent. Une ligne « assimilationniste », incarnée par le RN, et une ligne identitaire, incarnée par l’AfD. La réalité derrière les étiquettes « assimilationniste » et « remigrationiste » est complexe. La remigration est plus globale, plus ancrée dans la réalité et ne s’oppose pas sur le principe de l’assimilation. C’est ce que nous allons développer.

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  • Finances publiques : la flûte enchantée

    On ne sait pas s’il faut en rire ou en pleurer. Ce dimanche, dans une interview donnée à La Tribune Dimanche, Thomas Cazenave, ministre délégué aux Comptes publics, annonce que l’État a vendu, en 2023, 645 biens immobiliers. Une liste à la Prévert dont notre État a le secret, entre une ancienne école d'architecture à Nanterre et un centre de vacances à Saint-Raphaël en passant par un immeuble du ministère de la Culture à Paris. Bien. Le produit de cette vente a rapporté – accrochez-vous – 280 millions d’euros à l’État. Très bien. Très content de lui, le ministre annonce même que cette bonne nouvelle l’est d’autant plus que cette démarche est vertueuse « pour la planète ». C’est le petit plus qui fait la différence, vous voyez. Avant, on parlait de petit geste commercial ; maintenant, le petit geste doit être « éco-responsable ».

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  • Les massacres de Katyn, les mensonges communistes russe et français dans toutes leurs horreurs

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    Michel Festivi 

    Début avril 1940, il y a quatre-vingt-quatre ans, les communistes soviétiques commencèrent, sur ordre, les massacres de masse à Katyn ou dans d’autres lieux des environs. Ces hécatombes feront près de 22 000 victimes, exactement 21 857 prisonniers, du côté de Smolensk à 50 km de la Biélorussie. Les soviétiques profiteront ainsi des pactes Hitler/Staline d’août et septembre 1939, qui leur avaient permis de se faire octroyer par les nazis la moitié nord de la Pologne, les pays Baltes, la Bessarabie et la Bucovine du Nord.

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