À la fin du mois d’avril, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté une loi qui, si elle est mise en œuvre, permettra à Joe Biden (ou à tout autre candidat qui viendra chauffer son siège) de confisquer les avoirs gelés de l’État russe et de les remettre au régime de Kiev. Ces avoirs représentent environ 7 à 8 milliards de dollars, ce qui est loin d’être suffisant pour acheter à chacun des nombreux hommes de main de Zelensky un appartement avec vue sur la mer à Miami, mais leur confiscation créerait un très mauvais précédent. Auparavant, les seuls cas où les avoirs d’un autre État pouvaient être confisqués étaient les cas de capitulation de cet État à la suite de la perte d’une guerre. Mais les États-Unis et le reste de l’OTAN nient farouchement être en guerre avec la Russie (une guerre par procuration qui utilise les Ukrainiens comme chair à canon – peut-être – ce mot « procuration » faisant la différence entre la vie et la mort pour l’Occident).