
Une emmanche actuelle avec l’Algérie et ce sont de nombreux narratifs liés à cette immigration qui se trouvent mis au jour. Comment expliquer cette profusion d’OQTF algériens, dangereux, dont la France souhaite se débarrasser ? Par ricochet, la question évidente est : y-a-t-il d’autres gens, issus d’autres immigrations, dont la France a souhaité se débarrasser un jour ? Non, évidemment. L’histoire de l’immigration heureuse est battue en brèche à l’évidence, car au-delà de ces OQTF, c’est toute une histoire qui est un mensonge depuis environ quatre décennies commencées en 1983, avec la marche des Beurs. Souvenons-nous : Durant l’été 1983, des affrontements opposent policiers et jeunes dans le quartier des Minguettes à Vénissieux. Pendant les affrontements, Toumi Djaïdja, le jeune président de l’association SOS Avenir Minguettes, est grièvement blessé par un policier et transporté d’urgence à l’hôpital. L’homme est sous le coup, depuis 1982, d’une inculpation pour le braquage d’un supermarché à Saint-Étienne…