LA FAUTE
En cherchant à interdire coup sur coup deux commémorations traditionnelles de l’Action française, celle de la Toussaint et celle du 11 novembre 1940, le gouvernement d’Emmanuel Macron a commis une faute gravissime. On se rappelle qu’au printemps dernier, ce même gouvernement avait déjà voulu interdire deux autres manifestations de l’Action française autour de la fête nationale de Jeanne d’Arc : notre colloque du samedi et notre défilé traditionnel du dimanche. La justice administrative avait alors suspendu ces deux interdictions. Malheureusement, elle ne le fit pas pour la Toussaint : il est vrai que nous fûmes prévenus au dernier moment, ce qui nous interdit d’agir efficacement en référé. Nous pensions que Nunez, sur l’ordre de Darmanin, ferait de même pour notre commémoration du 11 novembre 1940 : sommée par nous le jeudi, la préfecture nous a prévenus le vendredi, à savoir la veille. De nouveau, la justice administrative a défendu les deux libertés constitutionnelles de manifestation et d’expression que voulait, de nouveau, bafouer le gouvernement.