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anti-national - Page 1062

  • La guerre civile, vraiment ?

    La guerre civile, vraiment ? Le premier mai 2013, Jean-Christophe Cambadélis, député PS de Paris, a dénoncé, sur BFMTV, le projet de Marine Le Pen, "un programme de guerre civile, d'abaissement de la France". "Avec sa politique totalement négative qui nous amènerait à la sortie de l'euro, à ramener les immigrés à la frontières, à réduire massivement la fonction publique, c'est la guerre civile", a-t-il précisé.
    L'ancien premier ministre de Sarkozy, François Fillon, en a remis une couche, puisqu'il considère, contrairement à son ancien patron, « que le FN est en dehors des limites du pacte républicain tel qu['il] le considère.»
    Ces derniers mois, l'évocation de 1789, du 6 février 34, voire d'un anti-mais 68, a nourri les plumes des commentateurs en peine de traduire en termes clairs les phénomènes de contestations multiples qui ont agité la rue contre le gouvernement Hollande, des « anti-mariages pour tous » aux protestations sociales contre les réformes libérales contraires aux traditions de gauche.
    Une rhétorique tapageuse a envahi les ondes et les écrans, comme si l'on ne pouvait exister médiatiquement que par la parodie langagière du carnage. On a entendu Frijide Barjot, l'égérie de la croisade contre le mariage gay, politicienne en diable et nouveau Machiavel du ruisseau, promettre du sang. « En France, ça va être la guerre civile , Monsieur le Président ! », prédit-elle. Christine Boutin, qu'on a vu groggy dans le caniveau à la suite d'une charge policière – tempête, après la validation, le 12 avril, à mains levées, de cette fameuse loi : « Les colères multiples et grandissantes du peuple de France » annonceraient une « guerre civile ». Et, réincarnation de Jehanne, de clamer un mot d'ordre plein de promesses guerrières : « Tous à Paris le 26 mai ! » Il faut amener sa kalachnikov, Christine ?
    Mais ces pétroleuses n'ont rien inventé. Maxime Tandonnet, par exemple, le 19 janvier, sur Atlantico, s'interrogeait : « Guerre civile ? Le grondement sourd de la révolte des Français contre la trahison des élites ». Philippe Simmonot, sur Nouvelles de France, le 9 mars 2013, titrait son article : « François Hollande et la nouvelle guerre civile ». Guillaume Larrivé, député UMP de l'Yonne, le 14 mars, mettait en garde : « L'impuissance d'une classe politique perdue dans des querelles subalternes nourrit la désespérance des Français, qui pourrait déboucher sur le pire ».
    Mais quelques mois auparavant, le 5 novembre 2012, sur Boulevard Voltaire, Roberd Ménard n'intitulait-il pas son article : « Vers la Guerre civile » ? Eric Dechavanne, le 28 avril 2012, pendant la campagne électorale, se demandait si, par antisarkozysme, « la presse de gauche ne [cherchait] à créer une guerre civile ». Et en juillet 2010, lors des émeutes de Grenoble, Eric Zemmour, Elisabeth Levy, le Front national, n'ont-ils pas vu dans ces tensions communautaires, durant lesquelles on a tiré avec des armes de guerre sur les policiers, les prémices d'une guerre civile ? On se demanda alors, comme plus tard à Marseille, gangrenée par les gangs, s'il ne serait pas judicieux de faire intervenir l'armée.
    La France va-t-elle sombrer dans les affres d'une guerre interne, dont on sait qu'il n'en est pas de pire conflit, de plus haineux, et de plus sanglant ? Faut-il faire la part de l'esbroufe et de la manipulation, voire de la sottise ?
    S'il est vrai que la mémoire historique française, volontiers enivrée de mots, embuée d'idéologie et versant à l'occasion dans la mystique et le fanatisme, présente les luttes politiques comme des affaires eschatologiques, des duels entre le Bien et le Mal, et que l'on a toujours eu du mal, malgré une fraternité revendiquée, à nous aimer nous-mêmes, il semblait bien que la modernité eût atténué, par l'amollissement des mœurs et la domestication par la consommation, les velléités de sauvagerie militante.
    Et c'est bien au fond ce qui est advenu depuis les années cinquante. Le nombre des morts, jusqu'à cette parodie de révolution que fut mai 68, en atteste l'évolution : le combat politique est parvenu, sinon au consensus, du moins à un vide étonnant, aussi efficace qu'un soporifique puissant. On ne se tue plus, parce qu'on n'en a plus ni l'envie, ni la force. Et encore faudrait-il, dans ce cas, imaginer sa propre mort, ce que nos contemporains ne font plus qu'avec horreur et dégoût. La Guerre civile exige plus de sang dans les veines.
    La rhétorique sans-culotte, communarde ou cagoularde, putschiste ou blanquiste, les coups de menton dignes de camelots ou d'anarcho-syndicalistes attendant le Grand Soir, ou la prise du parlement, ou une immense ratonnade, ne sont à prendre que pour ce qu'ils valent. Le plus intéressant est, en l'absence de tout sérieux militaire (combien de divisions ? quelles armes ? sous quel drapeau ? quel programme ? quels chefs ? etc.), de se demander à quoi ils servent.
    Les plus virulents dans l'usage de ces diatribes vengeresses, ce sont les partisans de la « Reconquista » contre l' « invasion » islamiste. On frise-là l'hystérie pure et simple. Puisons au hasard quelques citation d'un article paru sur le site de Riposte laïque. Je n'ai pas pris la peine d'en faire connaître l'auteur, tous les texte de cette maison cybernétique de disjonctés se valant, et se répétant ad nauseam.
    Dans cet article, donc (qu'il est facile de retrouver), fort long, et dont j'ai tronqué certains passages dont la truculence (involontaire) aurait mérité d'être partagée par tous, on a le mérite de mettre les points sur les i (comme islam), et il faut loué la ferveur furieuse avec laquelle tout cela est asséné (Heureux les simples d'esprit!).
    Ainsi prédit-on : « Seule une révolution populaire peut encore sauver la France d’une islamisation fatale. » Fichtre ! Voilà qui est clair, et l'auteur ne nous cache pas la situation tragique (« fatale») dans laquelle nous nous trouvons.
    Les arguments de l'auteur de ce brûlot ne peuvent, évidemment, qu'anéantir tout contradicteur : après avoir invoqué Jules Ferry, qui se targuait de civiliser les « races inférieures » (autrement dit, en « langage politiquement correct » - et l'on a là tout l'enfumage propagandiste d'un Occident conquérant ! - :  « Les civilisations avancées (notamment sur les droits de l’homme) ont le droit et le devoir d’amener à leur niveau d’évolution celles qui sont en retard. ») (dixit), il nous livre une concaténation impressionnante (à la manière d'Obertone), et pour tout dire assommante : « la construction de mosquées et leur inauguration officielle par le ministre socialiste de l’intérieur », « la construction d’un Institut des Cultures d’Islam (doublon de l’Institut du Monde Arabe déjà existant) par la mairie socialiste de Paris », « la célébration officielle de l’Aïd également par la mairie socialiste de Paris », « la rupture du jeûne par des ministres socialistes du gouvernement Hollande », « les forces de l’ordre désavouées lorsqu’elles sont agressées par des musulmans (émeute pour une niqabée à Marseille il y a quelques jours) », etc., « l’islam, idéologie guerrière et criminogène » (!), « aimant la mort comme nous aimons la vie » (dixit!), « homophobe, antisémite, sexiste, pédophile et esclavagiste, idolâtre (la Pierre Noire de la Qaâba), sectaire (apostasie punie de mort) et totalitaire, cruelle envers les animaux (abattage rituel halal, maltraitance des chiens…), cruelle envers les humains (égorgements, lapidations, mains coupées, mutilations sexuelles…), par conséquent barbare, barbare dans son texte fondateur le Coran, barbare dans les recueils de la Sunna (Hadiths et autres) », « Mahomet, assassin, violeur, pédophile, voleur de caravanes, rétrograde sur tous les plans, en retard de 1400 ans sur les avancées sociales et humanistes de notre civilisation ». On appréciera la finesse et la pertinence de ces élucubrations de fous, mais on se dit qu'on ne fait pas un tueur avec du raffinement (hormis sans doute dans l'art d'occire).
    D'où la conséquence : « Seul un soulèvement populaire, voire une révolution, pourrait, aux yeux de certains, nous permettre de sauvegarder nos acquis républicains ».
    Stratégiquement, sous quelle forme cette « révolution » peut-elle s'effectuer ?
    « Le réseau informel qui relie les résistants […] pourrait permettre une action commune imprévisible ». « Un réseau informel s’est établi, une sorte de maquis virtuel de résistants, sans leader, échappant à tout contrôle ». « Il suffirait peut-être d’un mot d’ordre relayé instantanément par Internet à tous ces résistants pour les entraîner dans des actions simultanées pour une Reconquista du pays, et en premier lieu pour renverser le pouvoir collaborateur en place ».
    On aura noté la référence terminologique à la Résistance, usurpation significative de la confusion idéologique présente (par exemple un Sarkozy rendant hommage au maquis du Vercors, lui qui a contribué au démantèlement, avec son successeur, du programme social du Conseil National de la Résistance), ainsi que l'imitation (volontaire?) du fameux pamphlet « L'insurrection qui vient ».
    Usurpation parce que, si la racaille de banlieue est loin d'être une « chance pour la France », on en conviendra, et que l'immigration a grevé l'économie française et déséquilibré ses relations sociales et culturelles, il s'en faut de beaucoup que les musulmans et leurs associations aient quelque ressemblance avec les troupes de SS et la Gestapo ! Il faut vraiment être de mauvaise foi pour prétendre que les troubles de quartier et les trafics nauséabonds rappellent les « heures sombres de notre Histoire », et que Christine Tasin, Notre Dame des égouts, a l'envergure et la grandeur, sinon l'intelligence, d'un Charles de Gaulle, pour ne parler que du plus prestigieux des résistants au pétainisme, mouvement avec lequel Riposte laïque a probablement davantage d'accointances !
    Mais des « faits divers » aussi « significatifs » que la révolte contre la présence de Roms sont aussi invoqués, par exemple par Robert Ménard, dans son article du 5 novembre, pour annoncer les prémices de la guerre civile (à Marseille, dans la cité des Créneaux, des heurts entre cette communauté et des résidents maghrébins excédés, et dans les rues de Hellemme, en banlieue de Lille, la révolte des habitants contre un maire trop complaisant...).
    Guerre civile, ou guerre ethnique, donc ?
    La libanisation se profilerait. Les références à notre passé deviendraient alors obsolètes, et nous tendrions alors vers un état qui se généralise sous le signe du « choc des civilisations », réalité sans doute envisageable, si les représentants de la « diversité » étaient, dans leur ensemble, autre chose que des aspirants à la consommation de masse, comme tout français de souche américanisé, et que la racaille banlieusarde, loin d'être islamisée, n'était pas adepte d'une sous-culture importée de Nouillorque, comme la sous-culture bobo nous vient de Los Angeles.
    Un autre facteur de « Guerre civile », beaucoup plus convaincant, est souligné : la crise, la paupérisation progressive du peuple, la précarisation des personnes, et, parallèlement, la perte d'identité d'un peuple ancien, européen, chrétien, de tradition gréco-latine, l'abandon, par les élites, de la souveraineté de la Nation, de son indépendance, de sa puissance, au profit des multinationales, de la finance apatride, et de l'hyper puissance américaine.
    Indéniablement, s'il faut chercher la genèse du malaise qui réduit les Français à la « désespérance », il est sans doute nécessaire de la trouver dans ce traumatisme, souvent inconscient, qui traduit le contrecoup d'une chute dans les abîmes de l'oubli historique, « destinal », et le déshonneur de l'asservissement et de la vassalisation.
    Car la guerre existe, elle est bien là, dans la vie publique, mais aussi dans notre vie quotidienne, et jusque dans nos consciences et nos cœurs. Les Français ne le savent pas, mais ils éprouvent cette guerre, comme les mélancoliques, les « déprimés », comme l'on dit, subissent dans leur corps et leur esprit, les douleurs de leur existence, ou de l'anéantissement de celle-ci.
    A l'échelle nationale, c'est bien là notre fatalité. Il ne sert de rien de chercher pathétiquement un bouc émissaire à notre chagrin, à notre auto-destruction. S'en prendre aux immigrés, fantasmer sur l'islam (qu'on connaît mal), s'engluer les méninges dans les écumes de haine et de mépris, ne nous sortiront pas d'un pas de notre malheur. La France, héritière de l'humanisme antique et de la générosité catholique, et, admettons, de la Révolution, ne saurait, sans se renier, verser dans le ressentiment et la lâcheté. C'est là le véritable esprit de la Résistance.
    Mais peut-être au fond ces stratégies d'affrontement ne visent-elle qu'une chose : tout en éludant les vraies causes de la désintégration (libérale), elles servent à jeter les bases d'un Etat sécuritaire démagogique, manipulant les masses, et assurant le maintien et l'omnipotence de ceux qui veulent, in fine, universaliser le règne de la marchandise (confondu avec une certaine laïcité) et instaurer, en Occident, dans un premier temps, un Etat transnational, « humaniste », capable de rétablir l' « ordre », comme le shérif, Manuel Valls hypertrophié, dans un village du Far West, où les habitants ont la fâcheuse habitude de s'étriper. La rhétorique de la Guerre civile aura, dans cette optique, été d'un utile secours...

    Claude Bourrinet http://www.voxnr.com/

  • Le Vlaams Belang rejette la proposition de loi visant à poursuivre l’islamophobie

    Le Vlaams Belang rejette la proposition de loi visant à poursuivre l’islamophobie

    BRUXELLES (via le site de Lionel Baland) - Le Vlaams Belang (VB) rejette la proposition de loi visant à poursuivre l’islamophobie. Le VB entend défendre la liberté d’expression et affirme le fait que le terme « islamophobie » est conçu afin de pouvoir poursuivre toute critique de l’islam. Ensuite, il estime que l’islamophobie est un fait démocratique de résistance face à une religion totalitaire.

    Le Vlaams Belang dénonce le comportement des socialistes, tant néerlandophones que francophones, qui, par pur électoralisme, sont de plus en plus alliés à l’islam. Filip Dewinter parle même d’« islamo-socialisme ». Selon lui, l’islamophobie n’existe pas au sens littéral du terme : « Le fait d’avoir une peur irrationnelle de l’islam », car il n’est pas irrationnel mais acceptable et justifié d’avoir peur de l’islam, une religion totalitaire, théocratique, à  l’attitude discriminante envers le femmes et violente.

    Le Vlaams Belang rappelle enfin que que cette proposition de loi tend à réduire la liberté d’expression. De plus, reprécise le VB,celui qui se sent blessé ou heurté dans ses croyances religieuses peut déposer plainte sur base de la législation actuelle.

    Crédit photo : DR http://fr.novopress.info

  • Valls est-il le nouveau maquereau des Femen ?

     

    On peut se poser la question après la lamentable provocation de ces prostitués, ce dimanche matin à Paris.
    Juste après que le Renouveau français ait terminé son hommage devant la statue de Sainte Jeanne d’Arc et avant que d’autres ne prennent le relais, les quelques « militantes » (en réalité salariées) « féministes » (en réalité capitalistes et libertaires) ont déployé seins nus une banderole du haut de l’hôtel Regina, avec un slogan débile en anglais (!).

    Ce qui est le plus lamentable dans cette affaire, c’est que tout le monde était au courant de ce projet, depuis la veille au soir, mais que la police d’une part n’a pas voulu l’empêcher, et d’autre part a protégé les prostituées des manifestants nationalistes mécontents (matraques et jets de gaz lacrymogène à l’appui), et elles ont ainsi pu rester un bon moment perchées sur leur balcon.

    A quoi joue la police ?!
    La collusion entre elle et ces activistes stipendiées ne fait maintenant aucun doute.
    Seront-elles poursuivies pour les divers délits dont elles se sont rendues coupables ce matin (trouble à l’ordre public, atteinte à la pudeur, etc.) ? Gageons que non.
    Devront-elles rembourser l’intervention des pompiers venus les déloger avec leur échelle ? Gageons que non.

    Le milliardaire mondialiste Soros, soupçonné de financer les Femen, a-t-il le bras assez long pour diriger la préfecture de police ?

    Précisons par ailleurs que la sécurité de l’hôtel Regina s’est aussi opposée aux nationalistes (voulant les livrer à la police) et a protégé les Femen.

    Hotel Regina : 01 42 60 31 10.

    http://www.contre-info.com/

  • Jihadistes ou brigadistes ?

     

    [Tribune libre] Les ministres de l’Intérieur français, Manuel VALS, et belge, Joëlle MILQUET, s’étonnent et s’offusquent que des volontaires musulmans, issus des « banlieues » puissent s’engager dans les rébellions en Lybie, en Syrie ou au Mali aux côtés des mercenaires payés, entraînés et armés par l’Arabie Saoudite et le Qatar.

    Quoi de plus normal puisque depuis plusieurs années les gouvernements européens ont aidé à la déstabilisation de l’Irak, de l’Afghanistan, de l’Egypte, de la Tunisie ou de la Lybie hier, et aujourd’hui de la Syrie.

    Les complices de la parodie de procès de Saddam Hussein ayant conduit à sa pendaison, les commanditaires de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, les responsables de l’échec afghan, de l’éviction de Moubarak et de Ben Ali, ceux qui exigent la peau de Bachar-el-Assad, refusent maintenant que des milliers de maghrébins inassimilables puissent rallier les sunnites au Proche-Orient, au Maghreb ou ailleurs en Afrique.

    Pourquoi reprocher à ces volontaires d’aller défendre leurs convictions ou leur idéal pour une cause qui leur a été présentée comme indispensable à l’instauration de la « démocratie » ?

    Pourquoi critiquer ces « jeunes » et condamner leur engagement, alors que dans le même temps les médias, aux ordres du gouvernement, dénoncent en permanence ces « dictatures » à abattre ?

    Les donneurs de leçons de la mafia socialaud-libéro-écolo-humaniste feraient bien de se taire et balayer devant leur porte. Durant la guerre d’Espagne (1936-1939) des dizaines de milliers d’européens ont rejoint les Brigades Internationales au prétexte d’instaurer, les armes à la main, le communisme (chanté et adulé par Dolorès Ibarruri la « Pasionaria ») contre la volonté de la majorité du peuple espagnol. Ces brigadistes du marxisme mondialiste ont toujours et partout été montrés en exemple, tout au long de la seconde moitié du XXème siècle, par les charlatans de la démocrasse.

    Il est donc naturel, logique et compréhensible que le combat pour défendre le domaine de l’Islam soit aujourd’hui alimenté par des volontaires – janissaires du 21ème siècle – nourris et lobotomisés par ceux qui durant des décennies ont saboté et vilipendé les valeurs séculaires qui ont fait la grandeur de l’Europe.

    Mais le déclin de notre civilisation et la décadence de notre culture conduisent une partie des immigrants à se tourner vers d’autres horizons. C’est pourquoi le boomerang droit de l’hommiste et la culture de l’excuse se retournent contre les saltimbanques de la Pensée Unique, du Politiquement Correct et du Melting-Pot à tous les étages !

    Et quand Carla DEL PONTE, membre de la Commission de Recherche de l’ONU sur les violations des Droits de l’Homme, confirme maintenant que les rebelles de l’ASL et les katibas salafistes utilisent la torture, commettent d’innombrables viols envers les civils et font usage de gaz sarin pour assassiner la population, il est grand temps d’ouvrir les yeux, de changer de discours et de tout mettre en œuvre pour sauver le soldat BACHAR ! ! !

    Pieter KERSTENS http://www.contre-info.com/

  • Violation des droits de l'homme : la France de François Hollande comparable à la Biélorussie de Loukachenko

    Manif pour tous : le Conseil de l’Europe saisi pour les violences policières

    Une question écrite dénonçant une « répression croissante » a été adressée par un élu italien au Comité des ministres.

    Il est plutôt habitué à dénoncer les violences policières dans les républiques du Caucase… Voilà que le Conseil de l’Europe se penche sur la « répression croissante » contre les opposants au mariage gay en France ! Le Comité des ministres de cet organisme siégeant à Strasbourg vient d’être saisi par l’Italien Luca Volontè, président du groupe PPE à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, d’une question écrite mettant en cause la gestion, par le gouvernement français, des manifestations contre la loi Taubira.

    « Le mouvement social de défense de la famille qui anime actuellement la France, écrit Luca Volontè, fait l’objet d’une répression croissante et inquiétante, inacceptable de la part d’un État membre du Conseil de l’Europe ». « Ainsi, lors de la manifestation du 24 mars 2013, poursuit-il, de nombreuses personnes dont de très jeunes enfants, des femmes et des personnes âgées ont été violentées par les forces de l’ordre. Régulièrement, des passants dans la rue sont arrêtés et verbalisés seulement en raison du port d’un vêtement à l’effigie du mouvement. » « Quelles mesures, demande le parlementaire, le comité des ministres entend-il prendre pour engager le gouvernement français à mettre un terme à cette violence ? » Le Comité des ministres, qui regroupe les ambassadeurs des 47 États membres du Conseil de l’Europe et exerce notamment un rôle de surveillance du respect par ces États de la démocratie, des droits de l’homme et de l’État de droit, devrait répondre avant la fin du mois.

    Le gouvernement français sait maintenant qu’il est observé ( Luca Volontè (PPE) )

    Mais si jamais la réponse n’était « pas satisfaisante », prévient l’Italien, il ne s’en tiendrait pas là. « Les abus de pouvoirs de ces dernières semaines seraient une nouvelle raison d’insister, indique-t-il. Rendez-vous compte qu’une femme handicapée a été battue à Caen par la police ! Ce sont des violations des droits de l’homme comme on en voit en Ukraine ou en Biélorussie ! Si l’on veut être crédible en défendant les droits de l’homme, on ne peut pas accepter que l’un de nos membres ne les respecte pas… »

    Directeur de l’European Center for Law and Justice, une ONG chrétienne accréditée auprès du Parlement européen et des Nations unies, Gregor Puppinck fera lui aussi un suivi. « On envisage, explique-t-il, de soumettre un mémoire en soutien à cette question écrite. » En attendant, Luca Volontè continue d’accumuler « de nombreux témoignages, vidéos et photos », enrichis « malheureusement presque quotidiennement ».

     « Le gouvernement français sait maintenant qu’il est observé et aura à se justifier !, lance-t-il. S’il ose continuer, je rassemblerai facilement de nombreux collègues derrière moi pour déposer, pourquoi pas, une proposition de résolution. »

    Le Figaro  http://www.actionfrancaise.net

  • Du discrédit de la Commission européenne archive 1999

    Pour la cinquième fois, la Commission européenne échappe à la censure du très timide Parlement européen. Un scandale qui intervient après l'euphorie des milieux financiers et de la modification honteuse de la Constitution qui prive la France de sa souveraineté. D'un côté on abandonne le franc, de l'autre le contrôle de l'immigration au profit d'une bureaucratie impliquée dans l'affairisme et soupçonnée de corruption.
    Les eurocrates de Bruxelles, qui prétendent gouverner les nations, sont discrédités et jamais les parlementaires européens n'ont manifesté une telle défiance. Certes, ils n'ont pas été jusqu'au bout, mais ceux qui prétendent régenter les autres se retrouvent contrôlés par un comité d'experts... Comme quoi on trouve toujours plus bureaucrate que soi.
    La Commission européenne se trouve hiérarchiquement juste au dessous du Conseil européen, organe de décision représentant les nations, et qui donne des directives préparées par ladite Commission. Elle est la cheville ouvrière et décisionnaire de l'Europe mondialiste.
    Elle est composée de vingt commissaires désignés par leurs gouvernements respectifs, des fromages souvent lots de consolation comme le prouve la présence, pour la France, de l'ancien et calamiteux Premier ministre socialiste, Edith Cresson qui, rejetée de Paris, aurait dû se faire oublier à Bruxelles. On a du mal à croire que l'apparition de son nom au cœur du scandale en compagnie de l'Espagnol Manuel Marin, est due à la seule méchanceté des médias allemands comme elle le prétend.
    Ce que l'on reproche à Manuel Marin et ses semblables, et dont il ne devra pas rendre compte - sauf si le comité d'experts que Jacques Santer, le président discrédité de la Commission, a dû accepter pour sauver son organisme, en décidait autrement - c'est tout de même une fraude gigantesque à l'aide humanitaire... C'est dans ce domaine que les fraudes sont les plus évidentes, pas les seules, mais les plus choquantes, ont été trouvées. Les crédits sont tellement multipliés que le personnel en place, débordé, fait appel à des consultants extérieurs, à des sociétés écrans. On connaît le processus. On agit dans l'urgence et, au passage, on se sert un peu dans la caisse, toujours pour la bonne cause, on établit des contrats bidon, des aides exagérées avec fausses factures à l'appui. Pour cent fois moins, le moindre petit maire qui fait tailler son jardin par un employé municipal se retrouverait en prison. Les fraudeurs de l'eurocratie, eux, doivent se sentir comme certains jeunes délinquants en banlieue : intouchables. Sauf que Santer et la Commission sont discrédités et sous tutelle. La Commission de Bruxelles termine son mandat sur un constat d'échec et dans un climat délétère, son action eurocratique s'en trouve paralysée.
    De ce scandale peut sortir un bien. À quinze jours de l'euphorie et en plein abandon de la souveraineté française, l'Europe est ramenée à ce qu'elle est : une construction sans âme et sans peuple, régie par des fonctionnaires vivant dans l'affairisme et risquant à chaque instant de devenir de super-Tapie en super-Carignon. Si ce n'est déjà fait...
    National Hebdo du 28 janvier au 3 février 1999

  • L'immigration « nécessaire » : BRUXELLES REVIENT À LA CHARGE

    La Commission européenne revient à la charge sur le thème de l'immigration nécessaire.  Mais elle a dû mettre de l'eau dans son vin, car nombre d'Etats refusent de la suivre. Y compris, curieusement, la France...

    Au début de l'année, la Commission avait publié un « livre vert » dans lequel elle appelait à une relance de l'immigration en Europe, rendue nécessaire selon elle par le déclin démographique (considéré comme inéluctable), et donnait diverses pistes pour mettre ce projet en œuvre. Le livre vert fut généralement accueilli dans un silence gêné par des gouvernements qui veulent bien se soumettre aux instances européennes, mais sont confrontés à une opinion publique jugeant qu'il y a trop d'immigration, et non pas assez.
    Près d'un an a passé, et la Commission européenne remet son ouvrage sur le métier. Après avoir établi les principes et le diagnostic dans son livre vert, elle présente son programme de développement de l'immigration économique, censé résulter de la "consultation" des Etats sur le livre vert. D'ici 2009, elle proposera pas moins de quatre directives en ce sens.
    Cela dit, ces directives ont une portée très limitée, car elles concernent les conditions d'entrée et de séjour de catégories très précises de travailleurs (personnes hautement qualifiées, saisonniers, salariés transférés au sein de leur entreprise, stagiaires rémunérés).
    Autrement dit, la montagne accouche d'une souris. La raison en est que ces directives doivent être adoptées à l'unanimité, et que plusieurs gouvernements sont ouvertement ou secrètement hostiles à l'ouverture des frontières de leur pays à un surcroît de main d'œuvre immigrée. Sur ce plan, l'Allemagne de Schroeder a joué un rôle considérable. C'est en effet grâce à l'Allemagne que les directives sur l'immigration doivent être prises à l'unanimité. Le traité d'Amsterdam stipulait que dans un délai de cinq ans toutes les politiques d'immigration seraient du domaine communautaire. C'était l'abandon essentiel de souveraineté nationale que comportait ce traité. Mais au bout des cinq ans, à savoir fin 2004, l'Allemagne a catégoriquement refusé que la politique d'immigration légale puisse être définie à la majorité. Seule la lutte contre l'immigration illégale est désormais communautaire. A savoir nulle, bien entendu, et empêchant les gouvernements de prendre les mesures adéquates, s'ils en avaient l'intention.
    Quant à l'Allemagne de Merkel, elle vient d'annoncer sa volonté de remplacer 10 % des travailleurs agricoles saisonniers étrangers par des chômeurs allemands. Ce qui est diamétralement contraire à l'un des projets de directive ...

    Ce n'est pas une priorité, murmure la France
    Fort curieusement, l'un des gouvernements qui ont réduit comme peau de chagrin les velléités de la Commission européenne est celui... de la France. En effet, dans sa réponse, très confidentielle, à la consultation de Bruxelles, la France a fait valoir que, pour elle, « le recours à une main d'œuvre immigrée n'est pas actuellement une priorité ». C'était une fin de non-recevoir. Polie et diplomatique, mais claire. A quoi s'ajoutait cette précision : « L'effet concret des différents dispositifs d'immigration régulière sur les flux d'immigration clandestine n'a pas été démontré à ce jour. » C'était là un rejet sans ambiguïté de l'argument infantile (repris aujourd'hui dans le projet de la Commission) selon lequel une ouverture organisée des frontières à l'immigration légale supprimerait une bonne part de l'immigration clandestine.
    On ne peut que constater la flagrante contradiction entre la réponse de la France à Bruxelles et les propos de Villepin et Sarkozy sur "l'immigration choisie", venus directement du livre vert de la Commission. II y a là un double jeu qui laisse perplexe.
    Quoi qu'il en soit, l'immigration légale, non pas de travail, mais de peuplement (par le regroupement familial) se poursuit de plus belle, et l'immigration clandestine continue de déferler...
    Yves Daoudal National Hebdo du 12 au 18 janvier 2009

  • Israël bombarde la Syrie dans un assourdissant silence médiatique

    Pour une fois, je citerai Le Figaro, qui est à peu près le seul journal à en parler.

    Même (et surtout) le podcast de France Inter retire les paroles "imprudentes" du journaliste qui évoquait ce sujet brûlant dans les titres ce matin à 7h (si on compile les 4 articles entre 7h et 7h30, on s'aperçoit qu'il manque 2 minutes et 33 secondes : celles qui correspondaient à cette annonce).

    Ce qui s'appelle de l'auto-censure, au minimum, car je pense que des directives sont tombées avant que le sujet ne puisse être développé.

    En fait, il n'y a à ma connaissance aucun écho à cette info, nulle part, en dehors du Figaro et de quelques discrets media alternatifs..

    On nous parle comme d'habitude de sujets sans grande importance, mais sur ce sujet capital, motus et bouche cousue.

    C'est pourtant d'une importance majeure, un pas vers la guerre israélo-syrienne, en prélude à la guerre israélo-iranienne et donc à un conflit généralisé.

    Ainsi, des avions israéliens ont pu bombarder la Syrie, survoler le palais présidentiel, ce qui est un acte guerre caractérisé, sans attirer l'attention de nos journalistes, à part ici (citation) :

    Syrie : un troisième raid israélien passé sous silence

    Par Georges Malbrunot le 6 mai 2013

    Outre les deux raids menés le week-end dernier, un premier bombardement de l’aviation israélienne en Syrie est en revanche resté sous silence aussi bien à Tel Aviv qu'à Damas. Il eut lieu la nuit du samedi 27 au dimanche 28 avril, nous ont affirmé plusieurs sources diplomatiques et militaires. 

    Après avoir frappé leur cible dans la banlieue de Damas, les avions de combat israéliens ont ensuite survolé le palais présidentiel de Bachar el-Assad dans la capitale syrienne, selon un diplomate qui suit de près la crise syrienne. Comme ils l’avaient fait en 2007 lorsque l’aviation israélienne avait détruit un site nucléaire syrien dans le désert à l’est du pays.
    (http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2013/05/syrie-un-troisiemeraid-
    israel.html )
     
    Et il faut féliciter Georges Malbrunot, un des rares à avoir le courage d'en parler, puisque apparemment il en faut pour proclamer la vérité.        
    En fait, il s'agit bien de provocations israéliennes : devant l'impuissance des insurgés (une bande de mercenaires voyous surarmés par le Qatar avec l'appui marqué des USA et d'Israël) à renverser le gouvernement syrien, l'état israélien, tout en cachant ses provocations par la mainmise qu'il a sur toute la presse, tente de provoquer une riposte syrienne, qui aurait, elle, toute la publicité qui convient. Mais le pouvoir syrien se garde bien de marcher dans la combine, et n'offre aucun prétexte aux appétits guerriers de Tel-Aviv, préférant en appeler aux instances internationales pour faire cesser l'agression (sans grand écho d'ailleurs, car il y a longtemps que l'ONU a choisi son camp). Obama, pour sa part, semble bien embêté, et semble craindre qu'Isrël ne lui force la main, ce en quoi il n'a pas tort :  http://www.lefigaro.fr/international/2013/05/06/01003-20130506ARTFIG00791-barack-obama-tente-de-calmerlejeu.php                                                                          
     
    Extrait : "Devant la crainte d'une contagion régionale, Washington résiste aux pressions pour intervenir dans le conflit. Avec la stupéfiante affirmation de Carla Del Ponte, selon laquelle l'utilisation de gaz sarin en Syrie pourrait avoir été le fait des rebelles et non du régime d'Assad, la confusion redouble à Washington sur la marche à suivre, même si la Maison-Blanche s'est dite hier « hautement sceptique » sur l'hypothèse d'une utilisation d'armes chimiques par les insurgés, pointant du doigt le pouvoir. Dans le brouillard de la guerre syrienne, l'appel à la prudence d'Obama s'en trouve renforcé, lui permettant de gagner du temps."             
     
    L'ONU a par ailleurs immédiatement réagi aux propos de Carla Del Ponte pour en minimiser l'importance, parce qu'évidemment c'est la version "armes chimiques gouvernementales syriennes" qui doit prévaloir....Il faut retenir de tout cela qu'il ne faut pas compter sur nos média aux ordres pour nous tenir informés d'autre chose que des âneries et des choses sans importance, et que les événements les plus dramatiques, avant-coureurs d'un conflit mondial, nous sont soigneusement cachés. 
  • Paradoxes printaniers par Georges FELTIN-TRACOL

     

    Madame, Mademoiselle, Monsieur, Chers Amis et Lecteurs du site,

     

    • Le Cercle Eurasia organise une conférence consacrée à « La voie eurasiste » avec les interventions d’Alexandre Douguine, « L’eurasisme hier et aujourd’hui », et d’Alain de Benoist, « L’eurasisme contre le libéralisme », le samedi 25 mai à partir de 16 h 00, 4, place Saint-Germain, Salle Lumière, 75006 Paris (7 €; 5 € pour les étudiants et les chômeurs).

     

    • Le même jour, à Lyon, à 14 h 00, Tomislav Sunic fera une conférence sur « L’occidentalisme contre l’Europe » à l’invitation du G.U.D. – Lyon et d’Europe Identité. P.A.F. : 3 € et pour les informations et l’inscription obligatoire :

     

    CONFERENCE.SUNIC@YAHOO.FR

     

    • Nous vous rappelons la parution aux « Bouquins de Synthèse nationale » du nouvel essai de Georges Feltin-Tracol, Bardèche et l’Europe. Son combat pour une Europe « nationale, libérée et indépendante », 2013, 18 € + 3 €. À commander au :

     

    http://synthesenationale.hautetfort.com/media/00/02/2350097485.pdf

     

    • Le 10 mai dernier, de 21 h 00 à 23 h 00, Georges Feltin-Tracol était l’invité de M. P.G.L. sur « Méridien Zéro » afin de parler des « Enfants terribles de la Grande Europe : Viktor Orban – Alexandre Loukachenko ». L’émission peut être écoutée à la demande sur le site de M.Z.

     

    Très bonne écoute !

     

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    Quel paradoxe ce printemps 2013 ! De fraîches températures avec parfois encore de la neige fin avril et une pluie abondante. Mais oublions ces mauvaises conditions météorologiques et attachons-nous plutôt à percevoir les incidences politiques de la loi Taubira sur le « mariage » homosexuel. Copieux paradoxes d’ailleurs !

     

    Le premier, lexical, touche au « mariage » homosexuel qui devient selon les méthodes éprouvées de la novlangue un « mariage pour tous ». Grossier mensonge ! En effet, tout le monde souhaite-t-il convoler en justes noces ? Les enquêtes sociologiques démontrent au contraire une proportion croissante de célibataires jamais mariés ou plus ou moins récemment divorcés. L’expression fallacieuse propagée par les médiats signifierait la fin des ultimes discriminations. Or il persiste des ségrégations durables dans le droit hexagonal, ce qui témoigne finalement de la mentalité rétrograde des gouvernants. Voté en avril 2006 (article 144 du Code civil) au nom d’un féminisme exacerbé, l’âge légal du mariage est passé à 18 ans pour les filles au lieu de 15 ans. Et puis, le mariage demeure une dualité, y compris avec des personnes de même sexe. On est déjà en droit d’imaginer dans quelques années la revendication du « mariage avec tous »… Des inégalités indubitables demeurent donc dans la loi avec l’assentiment tacite de Christiane Taubira et de Najat Vallaud-Belkacem.

     

    Conscient de l’existence de ces restrictions, le facétieux député Ligue du Sud du Vaucluse, Jacques Bompard, avait ironiquement déposé quelques amendements provocateurs tendant à prendre en compte toutes les situations conjugales possibles et imaginables. Il les avait retirés avant leur discussion, mais il faut se souvenir que l’un aurait permis le mariage pour et avec les mineurs, qu’un autre, « pour supprimer toute forme de discrimination, […] conviendrait [d’étendre le mariage] à toutes les formes de famille, sans distinction de sexe, d’orientation sexuelle, d’origine, de nombre, d’âge ou de lien de parenté » et qu’un troisième légaliserait la polygamie puisqu’il faut « étendre à toutes formes de couples et à toutes formes d’amour la possibilité de contracter mariage (1) ». Sur ce dernier point, la polygamie est loin d’être une incongruité socio-historique, surtout si elle se présente en polygynie (un homme et plusieurs femmes). La question du « mariage » gay secoue aussi les États-Unis. Des groupes inattendus suivent avec un grand intérêt le débat. Entrepreneur dans l’Utah, Joe Darger est un mormon fondamentaliste. À l’encontre du mormonisme officiel qui l’a interdit, il vit avec trois femmes et a eu vingt-cinq enfants. Il approuve qu’Obama soit favorable au « mariage » homosexuel, car s’il est adopté, « alors on pourra se battre encore un peu plus pour rétablir la polygamie. Après tout, ce ne sont que deux modes de vie différents et le gouvernement ne devrait pas nous dicter ce que l’on peut faire dans nos chambres à coucher (2) ».

     

    La polygynie serait un excellent moyen de relancer la démographie autochtone à la condition impérative que seules les familles de racines européennes bénéficient de l’exclusivité des allocations familiales. Bien entendu, socialistes et droitards restent hostiles à cette solution jugée trop « patriarcale ».

     

    Le deuxième paradoxe se rapporte aux nombreuses manifestations. Vivant dans leur bulle ouatée, journalistes et politiciens ont été surpris par l’ampleur gigantesque de l’opposition au « mariage » homo en dépit de leurs vaines tentatives de falsifier la participation. Lancé au départ par une « fille de pub » assez loufoque, plus habituée des boîtes de nuit que des tribunes publiques, le mouvement a été largement soutenu, relayé, financé par des laïcs, des paroisses et des diocèses de l’Église catholique. Le Système a vu surgir sur les boulevards des grandes villes une vague de jeunes gens calmes et déterminés. Les enfants spirituels de Jean-Paul II et de Benoît XVI venaient de se dresser contre un péril majeur d’ordre moral aux répercussions sociologiques profondes. Cette incroyable mobilisation se prolongera-t-elle ? Arrivera-t-elle à mobiliser avec une ardeur identique la révision prochaine des lois bio-éthiques et/ou la légalisation de l’euthanasie (qui sera bientôt considéré par le Régime comme le meilleur moyen de régler les retraites) ? Parviendra-t-elle à contester la réforme inique du quotidien familial et la fin de l’universalité des prestations familiales ? On le souhaite.

     

    Le paradoxe tient ici à la défense du mariage dit traditionnel qui est, en réalité, une union laïcisée. En septembre 1791, l’Assemblée nationale constituante n’en fait plus l’un des sept sacrements du catholicisme (et de l’Orthodoxie) mais un « contrat civil ». Ainsi des centaines de milliers de manifestants ont-ils défendu un acquis de la Révolution française… Cela confirme que, loin d’être des réactionnaires acharnés, ce ne sont que des conservateurs. N’en déplaise à certains qui voudraient abroger la loi Taubira, celle-ci demeurera et, dans quelques décennies, les mêmes défendront la « normalité homoconjugale » contre la reconnaissance polyconjugale. En revanche s’imposera une évidente transgression éthique à la législation de la Ripoublique hexagonale pour ceux qui voudraient convoler en ignorant sciemment la loi du 8 avril 1802 qui contraint à se marier civilement avant de passer devant un religieux. L’insoumission débute toujours par de petits détails qui, répétés des milliers de fois, troublent enfin le pseudo-ordre public…

     

    Assisterait-on à une effervescence populaire similaire sur d’autres sujets comme le droit de vote des étrangers ? Probablement pas, car, sur ce thème, l’Église donne des gages au Régime. Dans le diocèse de Lyon du cardinal Barbarin, très en pointe contre la loi Taubira, les Roms sont hébergés dans les locaux de l’évêché et sont aidés par des ecclésiastiques. La Conférence des évêques de France vient de se donner comme nouveau président Georges Pontier, l’archevêque de Marseille, qui n’a jamais caché sa position en faveur de l’immigration, y compris clandestine (3). Pour l’Église conciliaire, l’identité ethnique n’est pas une priorité.

     

    Le troisième paradoxe révèle la naïveté et l’attitude impolitique des responsables de cette lame de fond populaire. Il est symbolique que sa fondatrice se surnomme Frigide Barjot. Pour la circonstance, la folie a laissé la place à la frigidité politique d’une égérie médiagogue (4) qui, au lieu de franchir le Rubicon, a préféré complaire aux médiats dominants et camper sur la berge.

     

    Avec une telle masse et un vibrant désir d’action, des conducteurs avisés de foules auraient pu transformer ce légitime mécontentement en menées déstabilisatrices pour le Pouvoir. Au contraire, la « Déjantée des Bisounours » a exprimé sa complicité objective avec le Système en appelant à la délation, à la dénonciation et même à l’incarcération des manifestants les plus organisés, les plus actifs et les plus déterminés. Virginie Merle (épouse Tellenne) aurait pu être une remarquable pétroleuse anti-gouvernementale. Elle n’est qu’une petite dame patronnesse effrayée par la moindre incorrection à la bien-pensance. Il lui a manqué le sens de l’opportunité historique, la saisie du Kairos. Avec de pareils personnages, la Ripoublique peut dormir tranquille.

     

    La quatrième et dernière invraisemblance porte sur la récupération éhontée de la « Manif pour tous » par la pitoyable U.M.P. Voulant se refaire une unité facile après la pantalonnade de l’élection de son président en novembre 2012, ce parti sécuritaire-mondialiste soutient les manifestants alors que, d’après des sources bien informées, Frigide Barjot aurait voté lors du second tour des deux dernières présidentielles contre Nicolas Sarközy. Bientôt, Jean-François Copé lui offrira une sinécure électorale soit dans un arrondissement parisien ou lyonnais, soit au Parlement européen. La compromission avec l’U.M.P. a provoqué une scission et la constitution du Printemps français animé par Béatrice Bourges. Cette politisation partisane a néanmoins révélé de vives contradictions inhérentes. Maints manifestants dénoncent le « mariage » inverti, l’homoparentalité, la P.M.A. (procréation médicalement assistée) et la G.P.A. (gestation pour autrui). Ils perçoivent dans cette dernière une marchandisation du corps humain. En s’opposant à l’idéologie déclinante de Mai 68, « Veilleurs » et autres protestataires pacifiques récusent le libéralisme sociétal propagé par la société politicienne. Une minorité élargit ce rejet et récuse le libéralisme dans sa version économique. Le Printemps français « est la première insurrection pacifique de la France d’en bas contre la pensée unique d’une oligarchie politique, financière et médiatique. [… Ce mouvement représente] tout ce que le pouvoir actuel, asservi à l’hédonisme ultra-individualiste et à l’idolâtrie des marchés boursiers, ne comprend plus (5) ». Cette affirmation va à l’encontre des incantations du néo-conservateur occidentaliste Ivan Rioufol qui s’enthousiasme un peu vite de la « droitisation de la jeunesse, victime des déconstructeurs “ progressistes ”. […] Les jeunes Européens se disent certes fidèles à la famille, au couple, à la propriété, mais ils soutiennent aussi l’initiative privée, le libre marché, la globalisation. Conservateurs et libéraux, ils sont une aubaine pour la France (6) ». Est-ce certain ? Ce propagandiste sarköziste perd la mémoire, le pauvre !, car l’U.M.P., en la personne de Luc Chatel, ministre de l’Ignorance hexagonale, a introduit dans l’enseignement l’aberrante théorie du genre et qu’en 2007, son champion venu de Neuilly envisageait le « mariage » homosexuel…

     

    Ceux qui manifestent dans les rues n’ont pas l’intention de déserter leur pays pour mener une vie de dingue hyper-friqué à l’étranger. Leurs critiques sociétales prendraient une toute autre consistance si elles s’élargissaient à des préoccupations écologiques et socio-économiques et si elles adoptaient une cohérence anti-libérale résolue. Il existe en effet à droite un potentiel anti-libéral latent, y compris parmi les sympathisants de l’U.M.P. Réalisé auprès de 523 d’entre eux entre le 27 septembre et le 1er octobre 2012, un sondage d’Opinion Way met en évidence l’existence de quatre familles de pensée antagonistes au sein de cette formation politique quand sont abordées es problématiques économiques et sociales. À part les « progressistes » (24 %) qui combinent libéralisme économique et libéralisme sociétal (« mariage » contre-nature, dépénalisation des drogues, etc.) et les « libéraux » (21 %) qui restent plutôt conservateurs en matière de mœurs, on recense les gaullistes (31 %) qui défendent l’intervention de l’État en économie, et les « conservateurs antilibéraux » (24 %) qui « nourrissent […] une grande défiance envers le marché (7) ». Plus conscient de cette alliance possible – sous le coup d’événements imprévisibles – entre les gaullistes et les « conservateurs antilibéraux » « dont le profil est plus populaire que les autres composantes de l’électorat U.M.P. Ils sont sur des valeurs sociétales d’ordre, d’autorité et sur des positions sociales assez éloignées du libéralisme (8) », François Darras prévient que « l’opinion se droitise, ou se raidit, sur les questions sociétales – immigration, sécurité, mœurs -, et la gauche en est pour partie responsable. Mais elle se gauchit aussitôt qu’on aborde les problèmes économiques et sociaux. Le rejet de la mondialisation néo-libérale et de la société de marché est au moins aussi massif que le rejet d’un supposé laxisme sociétal (9) ».

     

    Si le Système tient encore debout, faute de réels « factieux », c’est aussi parce que « “ Personne n’arrive à tenir un discours à la fois sur la question sociale et sur la question identitaire ”, explique Guilluy. Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen dénoncent chacun l’un ou l’autre. Mélenchon s’en prend à l’économie sans frontière, et Le Pen dénonce l’invasion des migrants. Elle tente, aussi, de dénoncer l’ultra-libéralisme, mais elle ne paraît pas crédible sur le terrain économique (10) ».

     

    Le printemps est toujours une période de mûrissement. Force est de constater l’absence tangible de maturation auprès de la population d’une conception globale radicalement identitaire hostile à toutes les formes de libéralisme, idéologie par excellence du Progrès, et à leurs déclinaisons modernes (multiculturalisme, extrême féminisme, ultra-individualisme, productivisme, réductionnisme, « communautarisme » marchand, consumérisme, mondialisme…). Tant qu’il n’y aura pas de convergence entre tous les anti-libéralismes, le Système résistera à leurs assauts éparpillés, solitaires et désordonnés. Le printemps est donc prématuré. Attendons donc la saison salvatrice des orages désirés.

     

    Georges Feltin-Tracol http://www.europemaxima.com/

     

    Notes

     

    1 : dans Le Monde, 30 janvier 2013.

     

    2 : dans Libération, 13 – 14 octobre 2012.

     

    3 : dans Emmanuel Ratier, Faits et Documents, n° 356, 1er – 15 mai 2013.

     

    4 : Selon l’excellente expression de Jean-Yves Le Gallou, La tyrannie médiatique. Les assassins de l’information, Via Romana, Versailles, 2013.

     

    5 : Béatrice Bourges, « Une révolte d’avant-garde. Insurrection des consciences », dans Le Monde, 19 avril 2013.

     

    6 : dans Le Figaro, 26 avril 2013.

     

    7 : Guillaume Perrault, dans Le Figaro, 4 octobre 2012.

     

    8 : Pascal Perrineau, dans Le Monde, 23 novembre 2012.

     

    9 : dans Marianne, 1er – 7 décembre 2012.

     

    10 : Charles Jaigu, dans Le Figaro, 19 mars 2012.

  • Lille : opération ” Hollande m’a bâillonné “

    Les Enfants des Géants, pour symboliser le mépris d’Hollande pour le peuple français on décidé de bâillonner toutes les statues de leur ville, LILLE, et d’inscrire dessus "Les Lillois bâillonnés", ou "Hollande m’a tué"

    Le Printemps français