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anti-national - Page 1060

  • Peillon et la morale pour tous

    Le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, vient de présenter, le 22 avril, un rapport intitulé "Pour un enseignement laïque de la morale", rédigé par Alain Bergounioux, historien et inspecteur général de l’Education nationale, Laurence Loeffel, professeur de philosophie de l’éducation à l’université de Lille-3 et Rémy Schwartz, conseiller d’Etat.
    Jusqu’à cette date historique, on ignorait que cet « enseignement laïque » fût absent de nos salles de cours. Ce qui, évidemment, ne semble pas être le cas, si l’on entend par « laïque » la tradition issue des Lumières, dont les enseignants se font généralement, sans trop de recul, les prosélytes. De ce point de vue, tous les préjugés véhiculés depuis deux siècles par le modernisme militant, antireligieux et anti-autoritaire, y sont assénés comme autant de vérités.
    On aurait voulu croire que cette manœuvre assez opaque se serait traduite par la réintroduction du sens du devoir, du travail et de l’effort, valeurs explicitement bannies des réformes depuis quatre décennies, sous le prétexte fallacieux qu’elles seraient source d’inégalité, d’injustice et de stigmatisation des plus faibles. De même aurait-on pu espérer une réaffirmation de l’autorité des maîtres, dont le respect du savoir, de l’âge et du symbole institutionnel est sans doute le début de la sagesse. Au lieu de quoi on nous annonce naïvement, comme il va de soi quand il est question de pédagogie actuelle, de « discussions », de « débats autour des valeurs des droits de l'homme telles que la dignité, la liberté ou l'égalité - notamment entre les filles et les garçons -, la solidarité, l'esprit de justice ». Autrement dit – et cela n’étonnera personne – on proposera une sorte de café du commerce, une foire aux opinions, un forum comme l’on en trouve sur la toile. N’est pas Socrate qui veut, et l’on sait qu’en guise de maïeutique, l’accouchement contemporain n’aboutit qu’à des clones de la non pensée unique, à des poncifs affadis, souvenirs vagues des catéchismes cathodiques ou des prêches idéologiques sermonnés par des associations au-dessus de tout soupçon (et souvent de tout contrôle financier).
    Au demeurant, l’hypothèse scolaire de se référer à des oeuvres littéraires ou à l’Histoire pour susciter la réflexion morale ne suscitera que scepticisme. Cette pâte-là ne laisse suinter la morale que pour faire goûter l’ennui. Les hommes se meuvent ou créent rarement pour des raisons « morales ». L’Histoire est façonnée avec les passions, les haines, les fureurs et une grande dose d’amour de la destruction, tandis que la littérature comporte sa part d’ombre, de Mal, au risque de s’abolir dans la médiocrité.
    Il est malgré tout question de prodiguer cet enseignement durant une heure hebdomadaire en école primaire et en collège, et dix-huit heures annualisées en lycée, au détriment probablement d’autres disciplines. Ce qui rend encore plus perplexe, c’est la suggestion de notre ministre que « cela pourrait passer par exemple par une "forme de contrôle continu au bac" ». Selon quels critères, quels paramètres ?  Devra-t-on être sanctionné en fonction d’une question qui porterait sur notre propension à assassiner, ou à épargner, les petites vieilles, ou à proférer des propos racistes ? On remarquera qu’une telle évaluation se rapproche dangereusement des épreuves de correction politique organisées dans les régimes totalitaires, ou, sur un mode moins excessif, et beaucoup plus humain, risque d’encourager, comme c’est souvent le cas, la double pensée, la dissimulation, une hypocrisie parfois de bonne foi, en tout cas la profération d’un discours attendu, qui ne sera sans doute pas l’expression d’une expérience authentiquement vécue.
    Un tel exercice est en effet redoutable, et on ne fera pas l’injure à Vincent Peillon, agrégé de philosophie, de ne pas y avoir songé. Derrière la simplicité quasi évangélique avec laquelle cette réforme est proposée se profilent des questions redoutables. On a souligné, à juste raison, que c’était la nation qui avait donné naissance à Kant, père de la morale contemporaine, qui avait généré le nazisme. Dernièrement, une étude réalisée aux Pays-Bas et publiée dans l'European Sociological Review montre que les leçons d’anti-racisme données à l’école accroissent souvent les réflexes d’intolérance en dehors de la classe.
    Aussi, il peut arriver que, si les élèves reproduisent volontiers, dans des circonstances artificielles de prise de parole, sollicités par des autorités à qui ils débitent leur catéchisme, une rhétorique bienpensante, une langue de bois convenue, leur comportement, leurs réflexes, quand ils sont naturels, spontanés, authentiques, relèvent franchement de ce que les curés moralistes nomment "intolérance", "racisme", "homophobie" etc. Peut-être le retour du "refoulé", d'autant plus virulent qu'il avait été censuré.
    Reste l’épineux problème du fondement d’une telle « morale laïque », qui se voudrait une « morale commune à tous ». On nous apprend qu’elle serait une "orthodoxie à rebours", «  le contraire du dogmatisme », et qu’elle ferait « le pari de la liberté de conscience et de jugement de chacun : elle vise[rait] l'autonomie ».
    "Chaque citoyen doit construire librement son jugement", a commenté le ministre. C'est aussi "le respect de toutes les convictions, de toutes les croyances". "Une société démocratique ne peut pas vivre uniquement" dans "la peur du gendarme", mais avec ce "qui vient de l'intérieur, ce que nous portons nous-mêmes, ça s'appelle la morale", a-t-il conclu.
    Que la morale vienne de l’intérieur, on l’admettra, mais cela n’explique pas comment elle y est entrée, à moins de concevoir une morale innée, ce que Rousseau ne contesterait pas, mais qu’une infinité de penseurs, et la variabilité factuelle des morales, démentent. En outre, invoquer une libre construction du jugement – affirmation qui contredit l’assertion de l’innéité de la morale -, si une telle démarche correspond au dogme idéologique actuel du pédagogisme et de l’anthropologie postmoderne, impliquerait que l’on n’ait à suivre que la voie de la Raison pour appliquer le Bien, ce qui est sans doute fort abusif, surtout si l’on prétend se passer du « gendarme », pari encore plus aventureux.
    L’accent mis sur la liberté, l’absence de contraintes, l’autonomie, paraît étrange pour celui qui a réfléchi quelque peu à ce qu’est la morale, qui se définit justement – et singulièrement chez Kant !- par des impératifs, des nécessités, des règles, des injonctions communes qu’il est difficile de remettre en cause, sous peine de passer pour un scélérat ou une forte tête. Même Sade, du reste, propose une morale, celle des maîtres, et Pascal, à la suite de saint Augustin, prétendait que les brigands en avait plus que d’autres.
    La modernité, justement, à laquelle se réfèrent des gens comme Péillon, dont ce n’est pas un mystère qu’il appartient à la franc-maçonnerie, se caractérise singulièrement par la relativisation des morales. La découverte et la fréquentation des peuples extra-européens ont permis de saisir que la morale européenne était loin d’être l’unique, et, du reste, des penseurs anciens, d’Hérodote aux plus extrêmes des sceptiques, en avaient fait le fondement de leur vision. La laïcité imposée par les « hussards noirs de la République » relevait en grande partie de la sécularisation de la morale judéo-chrétienne, sans la référence explicite à la religion. Elle en reprenait des préceptes et des valeurs qui les inscrivaient nettement dans un système anthropologique occidental.
    Insister sur le fait que la nouvelle laïcité ne relèverait pas de la « raison d’Etat » est joué sur les mots. Au contraire, elle en est le dernier mot, celui d’un Etat ne s’en voudrait pas un, qui invoque la libre et fragile individualité pour « construire » la personnalité morale, sans doute comme on choisit son sexe, et qui a pour vocation de déraciner, comme la société libérale dont elle est le garant, toute identité, toute appartenance à une tradition, à un système de valeur justifié par les siècles.
    Cette « morale » se veut donc neutre, elle produit le vide existentiel, elle ne propose rien, elle ne se conjugue qu’à la forme négative, et sous l’injonction de la « tolérance » et du « respect », elle conduit, en principe, à admettre toutes les « différences ». Position intenable. Si l’on accepte la "diversité", il faut admettre des altérités radicales, et l’on n’aura pas de « morale pour tous ». La conversion de facto, sinon, de plus en plus, de jure, de l’Europe à une certaine forme de communautarisme, la multiplicité des références culturelles et confessionnelles, empêchent, à moins que l’on ne tombe dans un humanitarisme candide, que ne soit viable un « vivre ensemble » fondé sur une conception solide des droits et des devoirs de l’homme. Une seule solution la rendrait possible, ce serait l’indifférence universalisée, ce repli médiocre de l’homme sur des intérêts uniquement consuméristes, matérialistes, qui caractérise le « citoyen » postmoderne. Le véritable lieu de convivialité tolérante, c’est le supermarché.
    Pour l’heure, si l’on prend au sérieux la morale et la diversité des êtres, pour peu qu’on veuille bien admettre qu’in fine, l’éthique et la conduite humaine concernent surtout les familles et les institutions librement acceptées, qui ne sont pas forcément les écoles de la République, on préférera que chacun fasse la loi chez soi. Le « vivre ensemble », c’est d’abord le vivre, et aucune société ne peut perdurer de manière équilibrée si elle ne se réfère pas à un système de valeur codifié par les siècles et l’assentiment, inscrit souvent dans le paysage, de nombreuses générations antérieures. Aussi bien, la France est-elle une région du monde d’héritage grec, latin et celte (ou germain), de tradition chrétienne, et dont l’Histoire a laissé des marques particulières, glorieuses ou honteuses, mais qui sont les siennes.

    Claude Bourrinet http://www.voxnr.com

  • Bruxelles, le vrai pouvoir

    Partant à l’assaut de la forteresse Europe, Christophe Deloire et Christophe Dubois entreprennent de mettre en lumière les arcanes du pouvoir bruxellois. Un monde méconnu et souvent opaque, où hauts fonctionnaires et technocrates sont à la manœuvre en coulisses pour décider du quotidien de près de cinq cents millions d’Européens.

    http://www.fdesouche.com/

  • Le président Morales expulse l’USAID de Bolivie

    LA PAZ (NOVOpress/Kiosque courtois) – L’ingérence des USA par l’intermédiaire d’ONG est de plus en plus mal perçue dans le monde (voir par exemple en Russie où l’USAID a été interdite). C’est maintenant le cas en Bolivie où le président Evo Morales a annoncé l’expulsion de l’USAID, l’agence américaine pour le développement international. Il accuse cette organisation « De conspiration et d’ingérence dans la politique intérieure bolivienne ».

    Dans son discours pour la Fête du travail, M. Morales a critiqué avec virulence le secrétaire d’Etat américain John Kerry, qui avait déclaré en avril, devant la commission des Affaires étrangères de la Chambre des Représentants, que l’Amérique latine était l’arrière-cour des Etats-Unis. Selon le président Morales, l’USAID présente en Bolivie depuis 1964, maquille ses objectifs politiques par des objectifs sociaux. En 2008 déjà, l’ambassadeur des Etats-Unis et l’agence anti-drogue américaine (DEA) avaient fait les frais de la volonté d’indépendance de ce pays d’Amérique latine.

    http://fr.novopress.info

  • Notre mouvement de contestation les agace

    Lu dans Présent :

    "Ils sont les mouches du coche, nouvelle génération. Les moustiques-tigres qui asticotent, énervent, importunent, irritent, harcèlent, exaspèrent, horripilent, tous les jours et en tous lieux, ce gouvernement porteur d’uniques et d’iniques mauvaises nouvelles. Et bien qu’il dégaine à chaque occasion des tapettes de plus en plus larges, les moustiques se multiplient et l’épidémie est à craindre.

    La presse est d’ailleurs bien obligée, et de plus en plus, de relayer l’information à leur sujet. Ne serait-ce que pour les accuser d’homophobie. Ou de plagiat, quand la « Manif pour tous » se plaît à réutiliser les visuels et les mots d’ordre du PCF et du Front de gauche… Ça les agace. Et c’est tant mieux. Il est temps qu’ils se rappellent toute la bien-pensance dans laquelle on leur a donné l’ordre de baigner.

    [...] La dissidence prend acte de son engagement. Encore faut-il qu’elle le fasse jusqu’au bout et à fond. Par-delà tout ménagement de cette pensée unique qui nous mine, par-delà cette théorie du genre, véritable maître d’œuvre du renversement du mariage qu’elle conteste. Les opposants ont su mettre en place un front, rendu très efficace par les nouvelles techniques de communication. Il ne faut rien lâcher sur le fond. Et surtout pas pour une union civile à la Frigide Barjot."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le dimanche 26 mai, organisons un grand coup de balai !

    "Une loi ne mérite obéissance qu'autant qu'elle est conforme à la droite raison et à la loi naturelle"
    (Léon XIII)

    Le fossé entre le pays réel et le pays légal n'a cessé de se creuser durant les derniers mois. Le pouvoir, tenu par des lobbies occultes, est resté sourd et aveugle à l'extraordinaire mobilisation nationale et populaire contre une loi dénaturant le mariage et la parenté. Et nous voici à la croisée des chemins.

    Soit nous nous inclinons et nous laissons la France s'enfoncer dans un totalitarisme dont la haine de la Famille est le corollaire de la haine du christianisme. Et nous subirons dans les prochaines semaines les nouvelles offensives de cette entreprise de subversion. Procréation médicalement assistée, puis gestation pour autrui (défendue dès 2010 par plusieurs de nos actuels ministres) qui ne sont rien d'autre que la marchandisation de l'être humain. Promotion de la théorie du gender dès l'école maternelle. Formatage de l'opinion à travers des formations professionnelles obligatoires pour les enseignants, le personnel médical, les forces de l'ordre, la magistrature,..., destinées à nous imposer la soumission au lobby homosexuel et à cette funeste théorie du "'genre indéfini". Criminalisation de toute expression de résistance à ce lobby homosexuel et à cette théorie. Avec à la clé un Etat révolutionnaire qui aura toute autorité sur l'éducation des enfants.

    Soit nous considérons que, 45 ans après Mai 68, il est grand temps de contribuer à un sursaut contre-révolutionnaire. Et nous osons à la foi désobéir aux lois iniques, résister à ce plan de destruction de nos familles et riposter en témoignant d'une mobilisation déterminée pour faire triompher le Bien commun malgré toutes les tentatives d'intimidation d'un gouvernement embourbé dans les scandales.

    Le dimanche 26 mai, CIVITAS organisera donc une grande manifestation nationale dont le mot d'ordre sera "Du balai !". Cette manifestation est ouverte à tous ceux qui espèrent un printemps français. Venons nombreux de toute la France pour que la clameur "Du balai !" se fasse entendre à tous les destructeurs de la Famille, de la Patrie et de la Foi.

    Drapeaux frappés du sacré-coeur et balais seront les emblèmes du jour, qu'on se le dise !

    Alain Escada,
    Président de CIVITAS

  • Le 12 mai, venez défendre la Famille, la Patrie et la Foi : défilé Ste Jeanne d'Arc


    Défilé en hommage à Ste Jeanne d'Arc, le dimanche 12 mai à 14h30, de la place Saint Augustin à la place des Pyramides. Attaquer la Famille, c'est également attaquer la Patrie et la Foi. Dans ce contexte, Sainte Jeanne d'Arc s'impose comme le modèle de chef dont la France a cruellement besoin. Soyons nombreux à le témoigner publiquement.

  • La forte mobilisation policière de ces derniers jours : un coût important pour le gouvernement

    La forte mobilisation policière de ces derniers jours : un coût important pour le gouvernement

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) – Ces derniers mois, les forces répressives de police ont été fortement mises à contribution. Face à ce mois de mai traditionnellement lourd en manifestations sociales et face à celles qui se profilent, les forces mobiles seront‑elles capables de gérer ce flot de contestations ?

    Pas si sûr car pour assurer leur service, des congés ont dû être ajournés et des effectifs de province mobilisés. De plus, un député du Sud‑Est confie « que la gendarmerie mobile serait en proie à des difficultés budgétaires » pour payer les indemnités de déplacements.

    Du côté des CRS, Bruno Beschizza, élu régional UMP de Seine‑Saint‑Denis, déclare « que l’argent n’étant pas suffisamment provisionné, si les manifs continuent à ce rythme le système de déplacement de la mobile va connaître une sérieuse panne budgétaire ».

    Crédit photo : Traroth via Wikipédia (cc)

    http://fr.novopress.info

  • Boston : un attentat sur commande ?

    « Un certain nombre de sites américains libertariens (partisans d’une limitation du rôle de l’Etat fédéral) ou socialistes (tel le très sérieux WSWS) considèrent depuis quelques heures que l’attentat de Boston avait été très largement organisé par des factions de « faucons » installés au cœur de l’Etat. » Exacte ou inexacte, cette information relayée par Jean-Paul Baquiast, auteur de l’article ci-après, montre bien la tendance qui se répand à la tête des Etats occidentaux à constituer des oligarchies politique et financière. L’une allant rarement sans l’autre, elles gouvernent autoritairement loin du peuple ou carrément sans lui. Les Français viennent de vivre, heureusement d’une façon moins tragique, tout récemment avec « Le mariage pour tous » imposé au nom de l’idéologie mondialo-socialiste, une première expérience de cette gouvernance new-look. (*)
    Polémia

    Dans quels buts [cet attentat organisé par des factions de « faucons » intallés au cœur de l’Etat] ? Moins comme on le considère souvent chez les partisans d’Obama pour déconsidérer celui-ci (il se déconsidère assez tout seul) que pour servir de répétition à l’instauration généralisée d’un gouvernement autoritaire, militaro-sécuritaire, qui prendrait le pouvoir en réponse à des insurrections populaires du type « Occupy Wall Street » se généralisant dans la suite d’une aggravation prévisible de la crise économique et du chômage. Le risque couru par les oligarchies dominantes serait tel alors que celles ci n’hésiteraient pas à un recours à la dictature.

    Les deux frères Tsarnaev, dans cette hypothèse, ont bien été les auteurs d’un attentat meurtrier à la cocotte-minute. Nul ne le nie. Mais ils auraient été depuis longtemps repérés, instrumentalisés et aidés par des agences fédérales pour qui leur passage à l’acte était la condition indispensable à la réalisation d’un scénario de coup d’état à l’échelle d’une grande ville. Il fallait non seulement expérimenter une coopération efficace des différents services sécuritaires, indispensable pour ce faire, mais habituer les citoyens à la nécessité d’abandonner leurs droits civils les plus élémentaires pour répondre à une urgence présentée comme mettant en cause la sécurité nationale toute entière.

    Des commentateurs américains ou russes, cités notamment par Philippe Grasset ce matin (« Notes sur le déchainement de la matière à Boston ») font valoir que les évènements de Boston ont plutôt mis en lumière le désordre et finalement l’inefficacité des différents services ou agences privées étant intervenues pour contrôler voire exploiter l’attentat. La confusion et les contradictions dans les discours officiels paraissent contredire en effet l’hypothèse d’une opération bien montée et de très haut. Mais on peut penser que la confusion dans la réalisation n’est pas nécessairement incompatible avec la détermination dans la décision initiale. De toutes façons, le résultat recherché serait atteint: habituer les citoyens, tant aux Etats-Unis que par répercussion médiatique en Europe, à la nécessité, en cas d’urgence dite « nationale » d’abandonner leurs droits civiques aux mains d’autorités de police publiques et privées intervenant en dehors de toutes règles.

    On devine sans peine le danger que représente pour les démocraties occidentales la conjonction en leur sein d’activistes dormants prêts à fomenter des attentats pour des raisons religieuses et d’oppositions politiques radicales visant à déstabiliser les gouvernements légitimes en créant des situations de type insurrectionnel. Les uns et les autres finissent par se rencontrer et s’appuyer, volontairement ou non, afin de provoquer des changements de régime. L’Europe et notamment la France ne sont pas à l’abri de tels risques. Les citoyens et partis politiques se réclamant de la démocratie seraient coupables de ne pas y penser et tenter de s’en prémunir.

    Jean Paul Baquiast
    Europe Solidaire
    23/04/2013
    http://www.polemia.com
    Note de la rédaction :
    (*) Voir « Feu la démocratie, la post-démocratie est bien là  », article de Michel Geoffroy dont les premières lignes sont : « Les Français ne vivent plus en démocratie mais en « post-démocratie » , comme de plus en plus d’Européens, d’ailleurs. La « post-démocratie » emprunte les mots de la démocratie : on parle toujours d’élections, de Parlement et de République française. Mais la « post-démocratie » prend le contrepied de la démocratie car elle programme la disparition de la souveraineté du peuple au profit d’un système oligarchique, qui vise à l’instauration d’un gouvernement mondial utopique. Depuis la fin de l’URSS et l’accession des Etats-Unis au rang de surpuissance mondiale, cette vieille utopie a libre cours car elle ne rencontre plus d’obstacles doctrinaux ; et aussi parce qu’elle sert les intérêts stratégiques américains (notamment pousser les pays à s’ouvrir au commerce international, empêcher l’Europe Puissance, contenir la Russie, etc.).

  • Jeanne d’Arc contre le nouvel ordre mondial

    Sainte Jeanne d’Arc est célébrée en France, chaque 1er mai, comme la libératrice d’Orléans ayant bouté les Anglais hors de France. Si ce rappel historique est juste, il masque la véritable mission de Jeanne. En effet, on se garde bien d’expliquer la cause profonde poussant une jeune fille de 17 ans à secourir le dauphin Charles et la France prêts à succomber sous les coups de l’Angleterre.

    L’âme de la France, sa civilisation et les caractéristiques propres de son peuple sont dus à un fait majeur : le baptême de Clovis dans la nuit de Noël 496. Cet événement capital permit de jeter les fondements du premier royaume catholique après la chute de l’Empire romain. Alors que l’hérésie arienne (du nom du théologien Arius mettant à mal, sous l’influence de la gnose, le principe de la Trinité) fait des ravages en Europe occidentale et en Orient, le pouvoir politique franc s’associe aux représentants de l’Église restés fidèles à l’orthodoxie de la foi fixée d’une manière définitive par le concile de Nicée (325). Ainsi, l’évêque saint Remi put baptiser et oindre par la « sainte Ampoule » Clovis selon la célèbre formule « Courbe la tête, fier Sicambre, adore ce que tu as brûlé et brûle ce que tu as adoré. » [...]

    Pierre Hillard - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Drapeaux français interdits à Paris? On ne lâche rien

    J'ai reçu ce témoignage :

     

    "Jusqu’où ?

    Jusqu’où ira-t-on dans la stupidité et le ridicule ? Jusqu’où avons-nous le droit d’être Français ?...  Je parle aux noms de mes quatre camardes qui étaient avec moi.

    Cette après-midi du 01 mai 2013, deux d’entre nous, des étudiants parisiens, faisons visiter en vélo les grands tracés de Paris à nos trois amis. Un de nous, bien malheureusement semble-t-il, arbore le drapeau Français accroché à son sac… Nous avons donc, déjà, franchi un pas vers une « incitation à une manifestation ». Nous passons donc devant l’Elysée et là, surprise au bout de la route trois gendarmes nous stoppent : obligation d’enrouler le drapeau, de donner un descriptif complet de notre itinéraire, de notre ville de résidence et de nos possibles intentions quant à la suite de notre trajet.

    uite à ça arrive un camion de police, descend un officier gradé d’une épaule à l’autre, et voici ses premiers mots : ‘’Enfin ! Ca fait un bout de temps qu’on vous cherche !!‘’ Vous me direz c’est normal après tout, on sort d’un meeting du Front National, on est donc clairement et ouvertement des terroristes fascistes d’extrême droite liés à une organisation nuisible au gouvernement. Enfin, face à ça, je prends la liberté de dire aux gendarmes que pour Mohamed Merah la localisation a pris sensiblement plus de temps : mais là encore vous soulignerez que Mohamed était sans aucun doute fiché comme bien moins dangereux que nous…

    Je vous passe les détails sur le contrôle d’identité, les renforts de police qui débarquent, et l’interdiction de continuer plus en avant sur la route, qui apparemment est une zone sensible. En tout, une grosse dizaine d’individus des forces de l’ordre nous encerclent pendant que monte en nous une indignation grandissante : comment peut-on, en France, être interdit de porter le drapeau national !? Comment peut-on arrêter cinq bons gars en vélo pour le simple fait qu’ils sont fiers de leurs couleurs !? Face à ça les gendarmes font la moue, il paraitrait, en effet, qu’eux aussi sont exaspérés.

    Là-dessus je conclurai que si vous souhaitez être le bon Français intégré aux normes du gouvernement, restez comme vous êtes... Surtout ne bougez pas, balancez vos valeurs républicaines à la poubelle, rangez vos trois couleurs, fermez-la à tout jamais et sortez nous ces beaux drapeaux rouges et noirs que l'on voit si souvent pendant les manifestations de la CGT..."

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/