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anti-national - Page 1060

  • Les mystères du “Printemps français” – par Dominique Venner

    Les mystères du “Printemps français” – par Dominique Venner

    PARIS (via le site officiel de Dominique Venner)- Pourquoi les manifestations françaises contre le mariage gay sont-elles aussi importantes et jamais lassées ? Pourquoi sont-elles un phénomène unique en Europe ? Les réponses sont plus complexes que ne le disent les politologues qui manquent de culture historique. Il faut en effet se souvenir que la France a toujours connu une vie politique et intellectuelle particulièrement conflictuelle.

    C’est la France qui inventa 1789, la Révolution et la Contre-Révolution, la droite et la gauche, la Terreur et la révolte populaire de la Vendée. C’est elle qui inventa au XIXème siècle le bonapartisme, les différentes sortes de royalisme et de républicanisme, puis, au XXème siècle, le fascisme et l’antifascisme. C’est elle qui inventa, après 1940 le pétainisme et le gaullisme (François Mitterrand était un ancien pétainiste). On ne peut ignorer que cette période s’est conclue par une atroce guerre civile (1943-1944) et une sanglante épuration.

    C’est encore la France qui inventa, à la fin de la guerre d’Algérie (1962), une révolte militaire sans précédent opposant gaullistes et antigaullistes (souvent ex-gaullistes) : plusieurs généraux emprisonnés, ainsi que de très nombreux officiers et quantité de civils. Cette même période (1962) a laissé des traces profondes dans les jeunes générations issues des Européens d’Algérie (Pieds Noirs). Par la suite, c’est encore en France que l’on a vu naître, avec le Front national, le premier grand mouvement « populiste » européen contre l’immigration afro-maghrébine voulue par les mondialistes.

    Il faut conserver à l’esprit cette longue histoire conflictuelle pour interpréter le « printemps français ». Il faut encore se souvenir que la France est le dernier pays au monde (avec la Corée du Nord) où subsiste un parti communiste contrôlant une organisation syndicale puissante fonctionnant comme une mafia usant de violences. Ce parti communiste est l’allié électoral du parti socialiste au pouvoir. Il faut se souvenir aussi que beaucoup de cadres de l’actuel parti socialiste sont d’anciens trotskistes qui disposent d’une influence considérable dans l’Éducation nationale, la Justice et les médias. Cela signifie qu’à la différence de l’Allemagne par exemple, subsiste toujours en France un potentiel de guerre civile qui n’attend qu’une occasion pour s’éveiller.

    Et, justement, à la suite des provocations méprisantes du président Hollande et de son gouvernement, cette affaire du mariage gay est devenue une occasion d’affrontements pacifiques qui a jeté dans les rues des centaines de milliers d’opposants, et notamment de jeunes mères avec leurs enfants. Au début, l’Église catholique a joué son rôle dans cette mobilisation, puis elle s’est officiellement retirée. On peut noter au passage que l’Espagne, pays où l’Église est plus forte qu’en France, le mariage gay a été adopté sans susciter une telle opposition.

    À l’origine, on pensait que le projet socialiste de loi sur le mariage gay était l’un de ces attrape-nigauds par lesquels les politiciens amusent la galerie. Et puis on a compris que derrière l’attrape-nigauds s’était glissé l’un de ces projets pervers par lesquels les fanatiques de la déconstruction et de la mondialisation veulent détruire les dernières charpentes qui structurent les société européennes. Il faut rappeler que le mariage n’est pas qu’une question d’amour. Ce n’est pas un simple contrat, c’est une institution en vue des enfants à venir. Il garantit à l’enfant son identité représentée par un vrai père et une vraie mère. C’est ce qu’a voulu annuler la loi Taubira qui remplace le droit des enfants par le droit accordé à des adultes gay de s’offrir des enfants selon les critères de la société de consommation.

    Pour toutes ces raisons, le projet de mariage gay a été ressenti comme une atteinte insupportable à l’un des fondements sacrés de notre civilisation. D’où les immenses manifestions populaires des 13 janvier et 24 mars à Paris, puis du 5 mai un peu partout, en attendant celles du 26 mai.

    Les manifestants souvent très jeunes ne sont pas homogènes. Pour une part ce sont des bourgeois catho non-violents, issus des JMJ, séduits par le nouveau discours tolérant de l’Église en matière d’amour conjugal. Leurs références sont Gandhi et Martin Luther King… Mais, pour une autre part, ce sont de jeunes identitaires mobilisés par le dynamisme insolent des manifestations. L’avenir dira laquelle des composantes l’emportera sur l’autre par sa vitalité et sa détermination.

    Dominique Venner http://fr.novopress.info

  • La France en récession finance son grand remplacement

    Allocations familiales : l’incroyable décision

    Exclusif. Quand l’Europe impose à la France d’étendre le bénéfice de sa politique familiale à tous les enfants d’immigrés. Même nés à l’étranger.

    En France, la nouvelle est restée confidentielle. Mais pas en Algérie (voir notamment Le Matin DZ) : désormais, tout parent algérien installé en France pourra toucher des allocations familiales au titre de ses enfants, nés en Algérie, qui décideraient de le rejoindre. Et même, précise la Cour de Cassation réunie le 7 avril dernier en assemblée plénière, si les enfants en question ont pénétré en France en dehors de toute procédure de regroupement familial. Ce qui s’applique naturellement, d’abord, aux enfants de pères polygames, puisque les autres peuvent, depuis l’institution du système, en 1976, bénéficier dudit regroupement ! Résultat : les hommes ayant « épousé » plusieurs femmes dans leurs pays vont pouvoir, sans contourner la loi française comme ils le faisaient jusqu’à maintenant (en faisant passer, par exemple, leurs compagnes pour des « mères isolées »), financer légalement le séjour en France de leur descendance.

    Pour appuyer sa décision, la Cour de cassation évoque le principe de « non-discrimination » inhérent à la jurisprudence européenne – laquelle interdit depuis les années 1980 aux Etats de réserver à leurs seuls nationaux le bénéfice de prestations démographiques spécifiques – mais aussi l’accord euro-méditerranéen UE-Algérie du 19 décembre 2001. Dont les termes sont directement transposables aux ressortissants du Maroc et de la Tunisie ayant signé les mêmes accords avec l’Union européenne. Et sans doute demain, à tous les Etats extra-européens avec laquelle la France a signé des traités analogues ! [...]

    La suite sur Valeurs Actuelles

    http://www.actionfrancaise.net

  • Intronisation du facteur falseflag

    http://www.dedefensa.org/

    On connaît depuis longtemps, quasiment depuis l’attaque de septembre 2001, le tour polémique aigu qu’a pris le concept du “complotisme” (ou “théorie des complots”), dont l’expression falseflag est une des expressions sémantiques de représentation récemment mise en vogue et très utilisée aujourd’hui. Il s’agit d’abord d’une question centrale de communication accordée au règles de fer du conformisme-Système, avec le constat que l’idée même d’une telle hypothèse de montage a été, dans son principe, dès l’origine, non seulement rejetée mais diabolisée à l’égal des pires diabolisations imposées par le Système. Cela correspondait bien entendu à la “mythologisation” de l’événement 9/11 que rien ne devait entacher ni mettre en doute, qui s’est accompli selon un processus-Système quasiment automatique (c’est-à-dire sans “complot” humain de la part du Système, puisque de la part du Système), impliquant un verrouillage fait de références obligatoires et destiné à emprisonner l’esprit dans un mode de pensée de pérennisation et de légitimation du Système. (A notre sens, ce processus, toujours dans un mode automatique renvoyant à la dynamique de surpuissance du Système, est allé jusqu’à une tentative de faire de 9/11 un événement métaphysique [voir le 11 octobre 2011]. A cet égard, l’événement de l’attaque du 11 septembre 2001 peut sans le moindre doute être considéré comme “refondateur” de la légitimité du Système pour sa dernière phase d’expansion et de domination telle qu’on l’a vue se développer, justement à partir de 9/11, – mais, très vite, avec des avatars et des crises tendant à l’autodestructiont qui ont rendu encore plus sensible toute mise en cause avec potentialité de “dé-mythologisation” de cet événement.)

    De ce point de vue évoqué, la situation était que toute personne envisageant une telle possibilité de complot, de manipulation, de montage, etc., concernant 9/11, puis bientôt concernant tous les actes de la “politique de l’idéologie et de l’instinct” de l’époque Bush, transformée ensuite avec l’abandon de références politiques courantes en politique-Système, devait être considérée comme subversive, moralement condamnable sans appel, quasiment relaps ou hérétique, etc. Nous insistons particulièrement sur ce point : nous ne parlons pas de la valeur ou non, de la véracité ou non de telle ou telle hypothèse de complot, de montage, etc., mais bien d’un principe-Système. (Si le mot “principe” peut-être accolé au Système, ce qui est en soi une contradiction, mais qui peut être accepté pour ce cas en comprenant que le terme “principe” est employé techniquement et nullement dans sa signification ontologique. S’il est considéré ontologiquement, il doit être apprécié dans ce cas comme une totale inversion de la véritable signification d’un “principe”.)

    C’est dans ce contexte de terrorisation des psychologies opérationnalisée par le Système que la nouvelle selon laquelle l’ancien chef de cabinet du secrétaire d’État (2001-2005) Colin Powell, le colonel Lawrence Wilkerson, estime que l’actuelle polémique sur l’emploi du chimique en Syrie pourrait être, notamment mais significativement, une opération falseflag israélienne est un fait important. L’emploi même de l'expression/du mot falseflag, qui fait partie du vocabulaire “démonisé” par le Système, est en soi un fait symbolique d’une grande signification. Quoi qu’il ait déjà exprimé des opinions critiques très appuyées, Wilkerson reste, du fait de sa carrière et de ses fonctions anciennes, un personnage qui peut être considéré comme faisant partie du Système. Cette appréciation est d’autant plus acceptable qu’il est admis qu’à cause de ses liens avec Powell les déclarations de Wilkerson sont d’une façon courante considérées comme implicitement cautionnées par Powell, – personne considérable du Système, pour sa part. (Il est possible que sa déclaration fasse évoluer ce “statut” de Wilkerson, mais c’est une autre affaire. Dans tous les cas, cela nous paraît improbable à cause du désordre régnant aujourd’hui à l’intérieur du Système, – comme nous argumentons plus loin.)

    La nouvelle a été donnée dans un article de Jurriaan Maessen sur son site Explosive Report, le 3 mai 2013. Elle a été aussitôt reprise, bien entendu, sur Infowars.com, le même 3 mai 2013. (On connaît la réputation et la spécialité d’Infowars.com. Le site ne va pas rater une nouvelle qui conforte à ce point son fond de commerce fondamental, qui est l’exploitation des nouvelles et hypothèses en tous genres, de complots, manipulations, et falseflag en tous genres.)

    «Former chief of staff to Colin Powell, Retired Colonel Lawrence Wilkerson, told the Young Turks the early “indications” of the use of chemical weapons by the Syrian regime could point to “an Israeli false flag operation”. Wilkerson: “We don’t know what the chain of custody is. This could’ve been an Israeli false flag operation, it could’ve been an opposition in Syria… or it could’ve been an actual use by [Syrian President] Bashar al-Assad, but we certainly don’t know with the evidence we’ve been given.”»

    Le reste de l’article reprend diverses occurrences où des hypothèses de falseflag dans diverses affaires ont été évoquées dans des organisations proches du Système, par des personnalités-Système mais de moindre envergue que Wilkerson. Ces cas n’ont absolument pas la signification symbolique de l’intervention de Wilkerson et ne servent que d’illustrations pour la défense du “principe” de la possibilité de falseflag, chose qui ne nous intéresse pas ici. (Que les falseflag, les “complots”, etc., existent, c’est une évidence à laquelle il est inutile de s’attarder. Le cas traité ici est bien entendu celui du principe-Système qui repousse cette hypothèse comme relaps dès lors qu’elle a quelque lien que ce soit avec 9/11, qui reste la référence sacrée à cet égard.)

    Le cas de Wilkerson tend à renforcer les constats que nous faisions dans un de nos textes consacrées à l’attaque de Boston, le 23 avril 2013 : «Le premier et le principal constat remarquable de cette deuxième phase de l’attaque de Boston, avec l’identification et l’élimination des deux suspects aussitôt qualifiés de coupables, c’est ce climat extraordinaire où l’hypothèse du montage et de la manipulation par les services de sécurité US, FBI en tête, est non seulement une hypothèse honorablement admise mais pas loin d’être l’hypothèse principale. Dans tous les cas, il y a une sorte d’unanimité dans la mise en cause du FBI, allant effectivement de l’hypothèse d’incompétence aux hypothèses beaucoup plus sombres de manipulations.» Nous développions ensuite le thème de cette “popularisation du complotisme”, le 26 avril 2013Boston et la symbolique du triomphe du complotisme»). Il est bien entendu que nous plaçons l’intervention de Wilkerson dans le cadre du “climat” qui a notamment permis que se développe, à propos de l’attentat de Boston, ce que nous en avons décrit.

    D’une façon générale, cette évolution n’est pas anecdotique et ne peut être considérée simplement comme la progression de perceptions plus nuancées à l’intérieur du Système, dans le cas de l’un ou l’autre individu, non plus simplement comme une progression de la perception de la situation syrienne et du comportement d’Israël. Il s’agit de l’illustration d’une tendance plus générale qu’on a vue déjà exposée à l’occasion de l’affaire de l’attentat de Boston et autour de cette affaire, au niveau du système de la communication. On y distingue aisément la décadence d’une perception générale accordée aux normes du Système et de l’expression de l’unité de vue au moins sur les grands thèmes et les grands axes de jugement à l’intérieur des directions politiques et des élites du Système. On peut alors interpréter cet épisode, comme la situation générale à laquelle on se réfère, comme le reflet au sein du système de la communication de différents désordres qui prolifèrent, aussi bien dans les aspects extérieurs de la politique-Système, comme le désordre de la politique-Système en Syrie par exemple, aussi bien dans les aspects intérieurs avec le désordre de politique intérieure à Washington même, que ce soit entre les différents centres de pouvoir, les concurrences entre agences et ministères, ou que ce soit à l’intérieur du corps politique, à l’intérieur des deux ailes (démocrates et républicains) du “parti unique” et entre ces deux ailes. La conséquence de ces désordres est la démobilisation et la dissolution de la psychologie-Système dans son rôle premier d’interprétation absolument favorable au Système avec censure hermétique de quelques grands domaines “sacralisés”. Le résultat est la dégradation et la dissolution de l’interprétation de la politique-Système générale, la dissolution de la cohésion, et la perte de vue des références essentielles du Système.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • SOS Homophobie amalgame et dérapage

    Europe 1 rapporte ce matin le bilan dressé par l’association communautariste et victimaire SOS Homophobie. Dans le cadre de la publication de son 17e « Rapport sur l’homophobie », l’association a confié à Europe 1 que les agressions homophobes auraient augmenté de 30% en 2012. Et l’association de faire immédiatement le rapprochement avec les manifestations anti-mariage gay, reprise par Europe 1 qui met les pieds dans le plat en posant immédiatement la question : « Alors que le mariage pour tous a été définitivement adopté à l’Assemblé en avril dernier, qu’en est-il de l’homophobie en France ? »

    Ce qui pose évidemment beaucoup de questions. Car l’association SOS homophobie est une association partisane et ouvertement favorable au « mariage » homosexuel : aussi bien est-on en droit de douter de l’impartialité et donc de l’objectivité d’une association militante dans l’exercice de son enquête, notamment quand elle s’autorise un rapprochement entre les actes dits « homophobes » sur lesquels elle enquête et l’opposition au « mariage » homo qu’elle combat au quotidien.

    D’une part, les défenseurs des valeurs familiales sont attachés à un modèle de société et à un modèle familial : en évoluant ainsi sur le terrain politique, ils sont indifférents aux comportements privés. La défense d’un modèle politique est celui d’un modèle public ; quand les comportements sont d’ordre privé.

    D’autre part, les comportements privés, dans leur ordre, peuvent aussi bien faire l’objet d’un jugement de valeur : car tout ne se vaut pas. Souligner que le comportement homosexuel, fermée à la transmission de la vie, n’a pas la même porté que le comportement hétérosexuel, lequel est fécond, est une réalité qui rejoint un jugement vieux comme le monde. Il demeure que les personnes sont plus grandes que la somme de leurs actes.

    Autant de subtilités qui semblent avoir échappé aux moralisateurs publics.

    http://www.contre-info.com/

  • PSG : Émeutes de la racaille à Paris

    Affrontements entre « racailles » et CRS, véhicules et vitrines vandalisés à quelques encablures de la tour Eiffel: des émeutes ont gâché lundi soir les cérémonies au Trocadéro pour le troisième titre de champion de France du PSG, provoquant une polémique sur le dispositif de sécurité mis en place.
    Après les innombrables manifestations contre le mariage homosexuel qui ont mobilisé des millions de Français à travers le Pays sans qu’il y ait eu la moindre casse, la différence n’aura échappé à personne concernant les émeutes d’une certaine racaille, immigrée pour la plupart, venue « supporter » un club devenu étranger. Mais naturellement, il ne se trouvera personne –et surtout pas au « gouvernement »- pour dénoncer cette évidence pourtant montrée en images par les médias eux-mêmes (voir la vidéo en fin d’article).
    Après les premières émeutes de dimanche, celles d’hier soir étaient clairement prévisibles. Alors pourquoi le « gouvernement » n’a-t-il pas pris les dispositions nécessaires pour les empêcher en interdisant tout simplement la manifestation ?
    Les « veilleurs » opposés à la loi Taubira ne bénéficient pas, eux, d’une telle mansuétude !
    Devant l'ampleur des incidents, le club et son parraineur Nike ont préféré annulé la mini-croisière que devaient faire les joueurs sur la Seine pour saluer leurs supporteurs et exhiber leur trophée.
    « Le club et l'équipementier ont décidé d'annuler l'opération pour des raisons de sécurité », a indiqué une porte-parole de Nike.
    À 21h00, le calme était revenu sur la place du Trocadéro, rouverte à la circulation, mais en contrebas, des supporteurs continuaient à faire face aux forces de l'ordre sur le pont menant à la Tour Eiffel, où certains ont même pillé un autobus de touristes, selon des images de télévision.
    Un photographe de l'AFP a également assisté à des incidents sur les Champs-Élysées, où des émeutes avaient déjà éclaté la nuit précédente. Elles avaient entraîné 21 interpellations, le placement en garde à vue de trois personnes et 16 blessés parmi les forces de l'ordre, selon une source policière.
    DES RACAILLES AVIDES DE PILLAGE ET DE DESTRUCTION
    Des journalistes ont vu du mobilier urbain vandalisé, au moins trois cafés aux vitrines brisées, des magasins pillés, des abribus cassés, de nombreux véhicules (voitures et deux roues) endommagés aux abords de la place du Trocadéro, investie par de nombreux véhicules de secours d'urgence.
    Après la remise du trophée, plusieurs centaines de supporteurs, répartis en différents groupes, y avaient affronté pendant des dizaines de minutes les CRS, leur lançant des barrières de sécurité ou du verre pilé, a constaté un journaliste sur place. Les forces de l'ordre ont répliqué en jetant des grenades assourdissantes.
    Les premiers incidents avaient éclaté vers 18h20, peu après l'heure prévue pour la remise du trophée aux joueurs. Certains émeutiers avaient d'abord jeté des fumigènes sur les stewards du club, puis des supporteurs avaient escaladé un échafaudage installé le long du palais de Chaillot, retardant les festivités.
    Les joueurs n'ont pas pris le temps de s'adresser à la foule comme cela était prévu et ne sont finalement restés que cinq minutes sur le podium, encadré par un nombre visiblement insuffisant de stewards du club.
    La foule a également envahi la tribune réservée à la presse, poussant les journalistes à l'évacuer dans le chaos.

  • Union européenne : les Français disent STOP !

    Une enquête d’opinion révèle qu’une majorité de Français n’ont désormais plus confiance dans l’Union européenne. « Aucun pays européen ne s’est aussi vite découragé et désillusionné que la France (en un an)« , relève le centre de recherches indépendant américain, qui a sondé 7.600 ressortissants européens. Alors qu’en 2012, 60% des Français interrogés par l’institut se disaient favorables à l’UE, ils ne sont plus que 41% en 2013.

    En revanche, le projet européen reste largement soutenu par les Allemands, souligne l’institut Pew Research Center dans une étude annuelle sur les opinions publiques de huit pays membres de l’UE. Ils sont encore à 60% europhiles, contre 68% il y a un an.

    La nouvelle tour de Babelle semble donner le vertige à ses occupants. Face à la crise politique, les Français s’inquiètent d’un pouvoir lointain, d’une oligarchie non élue, de technocrates de bureaux qui concentrent les pouvoirs dont jadis la nation, cadre protecteur, avait seule les prérogatives. Face à la crise économique, les Français s’aperçoivent que l’Union européenne n’est pas un outil adapté à leurs exigences : à vouloir dispenser les mêmes remèdes à tous les pays européens, sans distinction de niveaux économiques, l’union européenne ne contente pas grand monde…sinon ceux à la mesure desquels elle est taillée. Ce qui explique que les Allemands demeurent, encore majoritairement, attachés à cette structure supra-nationale.

    http://www.contre-info.com/

  • Mariage pour tous, union civile, mêmes dégâts !

     

    Tribune lue sur Boulevard Voltaire :

     

    Union civile"« L’union civile est la seule manière de gagner. Si vous n’y croyez pas, allez manifester ailleurs ! », clamait, le 5 mai, Frigide Barjot sous les huées de certains manifestants lyonnais du GUD. Alors que les ténors de l’UMP espèrent, en silence, l’essoufflement progressif, puis la fin des manifestations, voilà qu’on nous parle à présent de revenir sur la loi Taubira en 2017, en nous agitant sous le nez un projet d’union civile pour les homosexuels, histoire d’encourager les manifestants à rester chez eux.

     

    Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt : Fillon et Copé, tout comme Hervé Mariton, souhaitent un référendum en vue de remplacer ledit mariage par une union civile, inspirée probablement du projet de loi alternatif « d’alliance civile » de leur camarade Daniel Fasquelle rejeté par le camp socialiste.

     

    Mais qu’est-ce qu’une union civile, sinon un PACS amélioré ? Les députés UMP feraient-ils mine d’ignorer que c’est justement la symbolique du PACS qui a permis quinze ans plus tard le mariage homosexuel ? Pensent-ils vraiment que l’union civile mettra fin au débat alors que leurs adversaires, 2.000 militants LGBT à tout casser, ont pu faire plier une première fois la République (à défaut de faire plier la France) ?

     

    Qu’on se le dise : tant que les députés de droite auront à cœur « d’améliorer le statut des couples homosexuels », de le reconnaître légalement, et donc indirectement de le comparer à celui des couples hétérosexuels, alors la logique libérale qui fonctionne par paliers (on voit bien les militants LGBT qui, sitôt la loi votée, ont réclamé de plus belle la PMA) nous condamne d’ici quinze ans à combattre à nouveau ceux qui voudront aller toujours plus loin. En clair, l’union civile aujourd’hui n’empêchera pas le mariage homosexuel demain.

     

    Le seul moyen d’empêcher durablement la résurgence de ce débat serait de fixer une bonne fois pour toutes dans la Constitution les normes de la cellule familiale. Évidemment, une telle initiative irait à l’encontre de la philosophie progressiste qui a largement contaminé la droite libérale, selon laquelle toute évolution des mœurs est bonne à prendre…

     

    Quoi qu’il en soit, il est peu probable que l’UMP revienne en 2017 sur la loi Taubira, pour la simple et bonne raison que, s’il est toujours possible de s’opposer à une loi instaurant de nouvelles libertés individuelles, il est en revanche plus délicat d’un point de vue symbolique de retirer un droit une fois qu’il a été accordé…"

    Philippe Carhon  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • C’est le coup le plus dur porté à la Syrie depuis la guerre d’Octobre 1973

    Quelle lecture faites-vous des récentes attaques israéliennes contre la Syrie ?

    Si on regarde bien les pays qui forment «les amis de la Syrie», on se rend vite compte qu’il s’agit de pays pro-USA et pro-Israël. On a décidé d’armer l’opposition et elle est donc sortie des mains des Syriens, un tiers des 120 000 combattants rebelles sont des djihadistes étrangers qui luttent pour leur propre idéologie, instrumentalisés par les pétro-monarchies. Le conflit a évolué de confrontations entre la population et le pouvoir en place pour revendiquer la démocratie en un conflit sunnites-chiites puis en un conflit international avec des puissances étrangères derrière, les Atlantistes face aux puissances émergentes. Au sein de tout cela, il y a l’extension de la guerre israélo-arabe. La déstabilisation du régime syrien, de l’Etat syrien, comme entité unie, noyau du «Front du refus» face à Israël, profite à plusieurs parties, comme Israël, les Etats-Unis, etc.

    Quel a été le véritable objectif de ces frappes ?

    Israël a profité du chaos actuel en Syrie, de la guerre dans laquelle est enlisée l’armée syrienne et de la faiblesse relative de la Syrie pour mener ces frappes au nom de sa guerre contre le Hezbollah. Or, je ne pense pas que cela a un lien direct avec le Hezbollah, car on parlait d’armes acheminées vers le Hezbollah, mais je ne vois pas du tout comment des armes destinées à la résistance libanaise seraient justement entreposées au sein du Bataillon 105 de la Garde républicaine qui est censée protéger la capitale, Damas ! ça ne tient pas du tout. Ce qui a été vraiment visé, c’est la garde prétorienne de l’armée syrienne, des unités d’élite installées dans trois bases qui n’ont pas été encore mobilisées. C’était une frappe très stratégique pour Israël et le coup le plus dur porté à la Syrie depuis quarante ans, depuis la guerre d’Octobre 1973.

    Y aura-t-il une réplique syrienne ? Sous quelle forme ?

    La Syrie va répondre en changeant complétement sa stratégie. L’accord de cessez-le-feu signé entre la Syrie et Israël en 1974, qui a établi finalement les règles du jeu, qui a instauré une situation où la frontière syrienne avec Israël a été la plus sûre et la plus bouclée de toutes les autres frontières arabes, ce cessez-le-feu est maintenant caduc. Rien n’empêche dorénavant d’ouvrir le front du Golan à la résistance, un peu sur le modèle du Hezbollah au Liban-Sud, et surtout continuer l’acheminement d’armes plus sophistiquées au Hezbollah. On connaît la force de dissuasion du Hezbollah qui a les moyens de tenir tête à Israël. Cette résistance sera renforcée, aujourd’hui, face aux violations répétées d’Israël des territoires syrien et libanais, et il s’agit, aux yeux des Syriens, d’une réponse légitime à la violation du cessez-le-feu.

    Talal El Atrache http://www.voxnr.com

    Notes :

    Talal El Atrache est un journaliste syrien, coauteur de Quand la Syrie s’éveillera aux Éditions Perrin en 2011.

    Source : El Watan :: lien

  • Le mariage anormal

    Dans Liberté politique :

    Contre toute attente, le projet de loi Taubira « ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe » a provoqué une contestation populaire inédite dans l’histoire. D’emblée, cette contestation a été présentée comme l’expression d’une minorité conservatrice résiduelle.

    Mais l’ampleur de l’opposition, son caractère pacifique, spontané et non-partisan signifie autre chose. Le noyau dur initial de la résistance s’est élargi comme si la redéfinition autoritaire du mariage ouvrait les yeux de l’opinion sur une évolution politique d’une nature inhabituelle.

    Les auteurs du projet de loi eux-mêmes ne s’en sont pas cachés. MmeTaubira a parlé du « mariage pour tous » comme une « réforme de civilisation ». Le président de la République a admis devant les maires de France que l’objection de conscience pouvait se justifier, même s’il s’est rétracté ensuite.

    Car s’en prendre au mariage au nom de la loi en disposant des principes anthropologiques qui structurent la société humaine depuis la nuit des temps, c’est révolutionner la politique elle-même. Il ne s’agit plus seulement de distribuer des droits, au gré de l’évolution des mœurs, ni même de disposer de l’individu comme on l’autorise dans le champ de la bioéthique, il s’agit de disposer de l’homme dans sa dimension sociale. Autrement dit, personne n’est épargné. [...]

    La suite sur Liberté politique

    http://www.actionfrancaise.net

     
  • “Bousculades”?

     

    Du Printemps français :

     

    "Manuel Valls, qui a le sens de la formule, parle de "bousculades et mouvements de foules" : trente blessés, vitrines saccagées, voitures brulées, car de touristes pillé… Les journalistes traqués par les casseurs (BFM TV), les fourgons de CRS retirés de la manifestation dix minutes avant (BFM TV), les policiers débordés et la Préfecture de police qui prétend ne pas avoir pu prévoir les débordements (réflexion faite, "bousculade" paraît faible), alors que le soir même de la victoire du PSG, les Champs Elysées envahis connaissaient les premiers incidents – et que la Préfecture avait interdit la descente des Champs.

    Les incidents (franchement, "bousculades"…) étaient évidemment prévisibles vu la façon dont chaque match comporte son lot de dégradations et de violence. Il est vrai qu'une cérémonie marchande à grande échelle, à la gloire d'un club de foot, ne doit pas être perturbée par des basses considérations sécuritaires, et que des casseurs avides de viols ne sont pas potentiellement dangereux pour le régime. Pourquoi aurais-je été gâcher la fête, demande désemparé le préfet de police qui n'hésite pas à ordonner aux CRS de frapper des femmes à terre et de gazer des enfants.

    Ce matin, les Français peuvent contempler comment un pouvoir légal et prétendument légitime instrumentalise les forces de l'ordre pour réprimer les opinions, et préfèrent harceler les manifestants non-violents comme les Veilleurs plutôt que de protéger les citoyens. Les dix fourgons de CRS sont partis protéger une bien autrement plus précieux, Manuel Valls, accueillis par les opposants à sa descente de train : il ne risquait rien, mais le préfet, délicat, a préféré ne pas lui infliger la vue désagréable de nos militants.

    Le pouvoir n'a pas peur des casseurs, totalement aliénés, il a peur de ceux qui veulent ne plus se soumettre aux diktats de la bienpensance et qui n'entendent plus subir la violence faite aux esprits. Le pouvoir ment quand il parle des violences en marge des manifestations contre la loi Taubirator : nos bousculades n'ont pas fait un seul blessé chez les policiers, même bêtement violents, pas un scooter n'a été brulé, pas une vitrine brisée.

    Manuel Valls ne démissionnera pas car il sait que tant qu'il exercera une répression injuste contre les vrais opposants au pouvoir le pouvoir le soutiendra. Le préfet de police ne sera pas limogé (sinon pour être remplacé par un autre exécutant des basses œuvres) car il a fidèlement menti sur les chiffres, fidèlement déversé des hordes de CRS inutiles sur les manifestants, fidèlement travaillé à rogner les ailes de la contestation.

    Le pouvoir ment et les médias le savent : il n'empêche, le pouvoir et ceux qui le soutiennent n'hésiteront jamais à parler de radicalisation chaque fois que vous aurez le courage de descendre dans la rue, le courage de vous asseoir pacifiquement, le courage de crier votre volonté de ne pas céder."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/