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anti-national - Page 1063

  • FN : Fillon déclare prendre ses distances avec Sarkozy

    Dans un documentaire signé Franz-Olivier Giesbert, que France3 diffusera le 8 mai, François Fillon, l’ancien premier ministre, exprime ses divergences avec Nicolas Sarkozy. Notamment sur le Front National. Il déclare ainsi avoir, avec l’ancien  président, une «vraie divergence», une «différence d’approche irréconciliable». «Nicolas Sarkozy pense que le Front national est à combattre parce qu’il peut nous faire battre. Moi, parce que le FN est en dehors des limites du pacte républicain tel que je le considère », explique-t-il.

    Les mots restent confus : qu’est-ce qui définit le « pacte républicain » ? Et sur quel critère juge-t-il qu’un parti politique, reconnu et autorisé par le Conseil constitutionnel, et dont les élus possèdent ainsi la légitimité républicaine que leur confère le suffrage, ne serait pas « républicain » ? Chacun voit évidemment midi à sa porte, et peut être qu’à cette école le FN ne correspond pas à la vision républicaine de François Fillon. Mais quelle arrogance tout de même que de juger à l’aune de son nombril, par dessus le conseil constitutionnel, ce qui peut être considérer comme conforme ou pas à la République.

    Entendons-nous. La question institutionnelle, relative à la nature du régime politique, en tant que telle, est contingente. A tort ou à raison donc, le FN est un parti républicain. Et il semble l’être même davantage, à certains endroits, que l’UMP : sur la défense de la souveraineté nationale, alors que l’article 3  de la déclaration des droits de l’Homme affirme que « le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation« , et que « nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément« . Sur le communautarisme que favorise l’immigration de masse et qui s’oppose à l’indivisibilité de la République. Ou encore sur la démocratie, puisque le FN défend la proportionnelle intégrale et le référendum d’initiative populaire.

    Mais ce qui est particulièrement insupportable, c’est la condescendance de François Fillon, qui s’érige en moralisateur, distribue les bons et les mauvais points, en adoptant une rhétorique sectaire et en mettant en place une dialectique du Bien et du Mal, où il y aurait finalement les gentils républicains d’un côté et les méchants fachos de l’autre.

    L’ancien premier ministre devrait faire attention à son approche manichéenne  : certes, il est sûr que les journalistes ne lui porteront pas la contradiction sur le sujet, et il prend ici quelques facilités, par conséquent, qui ne l’honorent pas. Mais on le renverra quant à nous à la manière dont la République qu’il chérit tant a assis sa domination en France…

    http://www.contre-info.com/

  • “Le vilain petit Qatar : cet ami qui nous veut du mal”, le livre qui éclabousse UMP et PS

    PARIS (via l’Observatoire de l’islamisation) - Marianne livre cette semaine les bonnes feuilles de la nouvelle enquête de deux journalistes chevronnés, Nicolas Beau (LibérationLe Monde, Canard enchaîné..) spécialiste du monde arabe et Jacques-Marie Bourget (L’Express,France-Inter). On ne saurait mettre sur le compte de fantasmes d’extrémistes de droite leur analyse sans concession du Qatar, qui finance via son fonds Qatar Charity les mosquées de l’UOIF, fédération réunissant 250 mosquées dans l’Hexagone, dont la tendance est qualifiée d’”ultra-intégriste” par les auteurs.

     

    L’intérêt du livre est de ne pas se payer de mots : l’islam professé et diffusé par le Qatar est bien wahhabitte, anti-démocratique et djihado-compatible. Son cheikh vedette Al-Qaradawi, qui parraine par exemple la mosquée de Mulhouse, conférencier vedette des congrès de l’UOIF depuis 10 ans, n’a vu sa présence tolérée sur notre sol que par la lâcheté du gouvernement français. Sarkozy l’a empêché de venir en 2012 que par le buzz médiatique déclenché par l’Observatoire de l’islamisation ayant abouti à l’interdiction de séjour de six autres prédicateurs invités, en pleine affaire Merah et à un mois des élections !

    On comprend mieux à la lecture du livre pourquoi Nicolas Sarkozy a fait entrer l’UOIF dans le conseil Français du Culte Musulman, pourquoi il appuya l’ouverture d’un lycée UOIF à Décines contre l’avis du recteur d’Académie Morvan, pourquoi les maires UMP favorisent l’UOIF, pourquoi tous les islamistes wahhabittes ont obtenu si facilement des visas pour venir prêcher chez nous..

    Côté PS, les auteurs ne manquent pas de rappeler que Jean-Marc Ayrault laisse faire à Nantes :

    Les missionnaires de Doha ont déjà un pied dans le fief d’Ayrault. Toujours par le canal de Qatar Charity, un homme d’affaire qatari a aidé, début 2012, l’Association islamique de l’ouest de la France (AIEF), proche là encore de l’UOIF, à financer la construction de la  mosquée As-Salam de Nantes; du bel ouvrage avec un minaret de 17 m de haut et un dôme qui change de couleur au gré de la lumière (…) Le 17 novembre 2012, le maire de la ville et successeur de Jean-Marc Ayrault participe à l’inauguration de ce temple qatari. Le président de l’Union des organisations islamiques de France, Ahmed Jaballah, est bien sûr présent, ainsi que le consul du Qatar.”

    Les deux auteurs, de gauche, préservent cependant le Premier ministre en omettant de préciser qu’en 2009, alors maire, il fit voter par son conseil municipal une subvention de 200.000 euros pour le volet culturel de la mosquée. Un scandale qui suffirait à justifier son renvoit de Matignon…

    http://fr.novopress.info/

  • Idéologie du Genre : pétition

    Signez la pétition pour demander la suppression de l’idéologie du genre introduite fortuitement dans les programmes scolaires dès 6 ans. Un discret amendement à la réforme Peillon a suffi.

    Si certains veulent des preuves de la folie de cette idéologie, il suffit de leur proposer cette page ou celle-ci avec les résultats de plusieurs années de ce lavage de cerveau sur une génération.

    Le Salon Beige

    http://www.actionfrancaise.net

  • Hervé Juvin à Locarn : « La déconstruction de l’Union européenne est en cours »

    LOCARN (NOVOpress Breizh) – A la fois centre de formation – une formation en cours concerne de futurs dirigeants de coopératives de production – et think tank spécifiquement breton de réflexion en matière de stratégie économique, l’Institut de Locarn – basé dans  les Côtes-d’Armor -  recevait, le 26 avril dernier, Hervé Juvin (phtoto). Auteur de plusieurs ouvrages (Produire le Monde, Gallimard, 2008 ; Le Renversement du monde – Politique de la crise, Gallimard, 2010) cet économiste et géopoliticien natif de Bretagne publiera en septembre prochain un nouvel essai intitulé « La grande séparation ».

    Selon notre conférencier, l’Europe, malgré ses difficultés actuelles, conserve un capital considérable et unique, notamment dans le domaine des infrastructures mais aussi au plan des mentalités – l’honnêteté et l’amour du travail bien fait par exemple -, en matière de coopération entre systèmes publics et systèmes privés ou de fiabilité des institutions. Tous ces traits de la société européenne constituent une richesse considérable qu’on ne retrouve pas dans le reste du monde.

    Quand il évoque l’avenir de l’Union Européenne, Hervé Juvin considère que sa déconstruction est en cours. Puissant levier de rapprochement entre des pays meurtris, le spectre de la guerre a aujourd’hui disparu et l’Union européenne a déçu de manière considérable depuis une douzaine d’années. Il pense que son explosion est possible à très court terme.

    A défaut d’explosion, l’UE est vouée à disparaître par dissolution dans un espace infini et sans frontières. C’est, observe le conférencier, ce que souhaitent les Etats-Unis qui sont, à son avis, les vrais maîtres de l’UE. Pour reconstruire un nouveau système européen, il faudra selon lui remplacer les traités existants et créer des noyaux durs entre un nombre limité d’Etats qui mettront un terme au « détricotage » en cours, par les instances libérales/libertaires européennes, des Etats et des institutions.

    Ce « détricotage », affirme Hervé Juvin, ne profite qu’au marché, donc aux multinationales, mais il se heurte à la forte résilience des nations historiques et à la résistance des peuples face au constructivisme de la commission de Bruxelles. Il note au passage qu’on n’observe pas de formation d’une identité européenne et que l’effet Erasmus est nul : ce sont en effet les 18-30 ans qui sont les plus favorables au rétablissement des frontières nationales.

    Pour ce qui concerne le reste du monde, Hervé Juvin a évoqué la faillite remarquable de la politique américaine en Irak et en Afghanistan – et en Lybie, puisque Sarkozy y a livré sa propre guerre « de démocratisation » avec la bénédiction des USA. Le résultat concret de ces guerres a été d’entraîner un chaos inter-ethnique et inter-religieux.

    Au plan intérieur, la situation économique des USA n’est pas aussi bonne que les médias le disent. Les infrastructures (routes, ponts, voies ferrées …) américaines sont extrêmement délabrées et le pays présente des signes de sous-développement dans de vastes secteurs sociologiques et géographiques. Et la mainmise que les USA avaient, depuis le début du XIXème siècle, sur l’Amérique du Sud – doctrine Monroe – n’est plus qu’un lointain souvenir. Les Yankees sont très mal vus dans cette partie du monde et les Sud-Américains privilégient le partenariat avec les Européens auxquels s’offre une opportunité historique au plan économique mais aussi géopolitique.

    Concluant sa brillante intervention sur une note localiste, Hervé Juvin a vivement encouragé Alain Glon, président de l’Institut de Locarn, qui envisage une reprise des activités collectives gérées en Bretagne par des multinationales (transports scolaires, etc.) par des sociétés coopératives qui seraient financées par des fonds bretons. A Locarn aussi, manifestement, le localisme et le coopératisme sont dans l’air du temps.

    F. Arondel http://fr.novopress.info

  • Où sont les Veilleurs ? Quelles actions sont prévues ?

    Cette carte centralise toutes les actions des Veilleurs dans toute la France. En la consultant, vous comprendrez pourquoi votre blog ne peut pas tout annoncer chaque jour...

     

    Pour les autres actions, hormis les grandes manifestations de cette fin de semaine, ce site est très bien renseigné et le site propre de la Manif pour tous recense aussi ses actions propres.

    Lahire   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • 7 août 1946 : mieux que Robespierre

    Le 7 août 1946 est publié au Journal officiel le discours de Pierre-Henri Teitgen, garde des Sceaux, qui, évoquant l'épuration en cours, a déclaré à la Chambre : « Vous pensez sans doute que par rapport à Robespierre, Danton et d'autres, le garde des Sceaux qui est devant vous est un enfant. Eh bien, si l'on en juge par les chiffres, ce sont eux qui furent des enfants ! » Cette vaniteuse revendication est destinée, dans l'esprit de celui qui la fait, à réaffirmer sans ambiguïté sa détermination : il faut éliminer, physiquement et moralement, les nationalistes. Le démocrate-chrétien Pierre-Henri Teitgen poursuit en effet ceux-ci de sa haine depuis toujours. Il a tout fait dans le cadre du mouvement de résistance de Combat, pour éliminer, contrairement au fondateur de Combat, Henri Frenay, toute référence nationale dans les thèmes de propagande diffusés par la résistance. Son itinéraire comporte, à vrai dire, des zones d'ombre. Arrêté par la police allemande le 6 juin 1944, il a réussi à s'échapper dans des circonstances demeurées mystérieuses. C'est peut-être une raison supplémentaire pour afficher un fanatisme répressif sans faille contre les vaincus de 1944/1945.
    Elu député MRP d'Ille-et-Vilaine aux deux Assemblées nationales constituantes (1945/1946), Teitgen est devenu ministre de la Justice et donc, à ce titre, chargé de couvrir de l'autorité de l'Etat les exactions en tous genres commises par les épurateurs lancés à la chasse aux « fascistes » (étiquette commode adoptée, sous la pression communiste, pour, désigner à la vindicte publique les nationaux et nationalistes de toutes nuances.)
    L'épuration a été programmée dès 1943, à Alger, par le Comité français de libération nationale dont de Gaulle a pris le contrôle, après avoir évincé Giraud (pourtant l'artisan de la libération de la Tunisie). Le 21 octobre, une ordonnance organise la future répression contre tous ceux qui, de près ou de loin, ont servi ou simplement approuvé l'Etat français du maréchal Pétain. Des juridictions exceptionnelles sont mises en place, en juin et juillet 1944, par le commissariat à la justice du gouvernement provisoire, sous la direction du MRP François de Menton : cours de justice, dans le cadre des départements, chambres civiques et Haute Cour (pour le « gros gibier »). Ces juridictions, représentant une épuration officielle n'entrent, en fait, en fonction qu'en octobre 1944. Ce qui a laissé de longues semaines à une épuration sauvage : une « justice populaire » autoproclamée a constitué des « cours martiales » et « tribunaux militaires » qui décrètent des dizaines de milliers de condamnations et font procéder, en toute impunité, à des exécutions en dehors des normes de la plus élémentaires légalité. Il faut y ajouter les exécutions sommaires, c'est-à-dire les assassinats, perpétrés par des éléments «incontrôlés», couverts par les Comités départementaux de la libération. Ceux-ci ont pour mission officielle  « l'anéantissement des agents de l'ennemi ». Une formule qui ouvre la voie aux interprétations les plus sanguinaires.
    Entre le 26 août et le 1er octobre 1944 il y eut 600 000 à 700 000 personnes arrêtées sans mandat et incarcérées, dans des conditions souvent ignobles. Et il y a tous ceux dont les restes gisent encore en des lieux anonymes. L'oubli ? Le pardon ? Ni l'un ni l'autre.
    P V National hebdo du 3 au 9 août 1995

  • Italie : Deux Ghanéens violent une étudiante allemande, la gauche dénonce le racisme

    VENISE (NOVOpress Breizh) – « Indignes d’un pays civilisé » : c’est le jugement sans appel de Laura Boldrini, la nouvelle présidente de la Chambre des députés italienne.

    Mme Boldrini ne parle pas des faits d’il y a quatre jours à Valdagno, dans la province de Vicence en Vénétie. Une étudiante allemande de 22 ans, venue en Italie pour un cursus de spécialisation, avait cru pouvoir sympathiser avec deux immigrés ghanéens, de 27 et 29 ans. Elle avait accepté de venir dîner avec eux dans leur appartement. Sur place, l’un des deux l’a violée, en lui volant, pour faire bonne mesure, son téléphone portable.

    L’autre Ghanéen est alors intervenu en jouant au sauveur et a emmené l’Allemande hors de l’appartement. Mais, sitôt dehors, il l’a violée à son tour avant de l’abandonner dans la rue, vêtue seulement d’un tee-shirt en lambeaux. La jeune fille a fini par trouver une cabine téléphonique et a appelé Police Secours. Les deux Africains ont été arrêtés.

    Ce n’est pas cela qui scandalise Mme Boldrini, et ce n’est pas de la victime qu’elle se préoccupe.

     

    Avant de se faire élire députée sur les listes du parti ultra-immigrationniste Sinistra Ecologia Libertà, Mme Boldrini fut pendant 15 ans, de 1998 à 2012, porte-parole du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. En cette qualité, elle avait exercé une pression décisive pour obliger le gouvernement italien à accueillir à Lampedusa tous les « réfugiés » d’Afrique, ne perdant aucune occasion de rappeler « l’opposition du Haut Commissariat à toute action de refoulement en mer des migrants qui se dirigent vers les côtes italiennes ».

    En 2010, l’hebdomadaire catho-conciliaire Famiglia Cristiana avait nommé Mme Boldrini « Italienne de l’année » pour « son engagement constant, mis en œuvre avec humanité et équilibre, en faveur des migrants, des réfugiés et des demandeurs d’asile. Et, surtout, pour la dignité et la fermeté qu’elle a mises à condamner les refoulements des immigrés dans la Méditerranée ».

    Ce que Mme Boldrini dénonce comme « indignes d’un pays civilisé », ce sont de supposés commentaires racistes qu’un journaliste de La Repubblica, en fouillant sur Facebook et dans les pages les plus obscures d’Internet, a dénichés après la nomination de la « première ministre de couleur de l’histoire italienne» (comme disent les médias du système pour la glorifier), la militante immigrationniste congolaise Cécile Kyenge Kashetu.

    La gauche est particulièrement scandalisée par les propos de Luca Zaia, l’énergique président de la région Vénétie, après le drame de Valdagno. « Je voudrais, a-t-il déclaré, inviter le nouveau ministre de l’Intégration Kyenge à venir à Vicence rendre visite à la victime, avec le courage d’affronter les problèmes tels qu’ils sont, et pour rappeler à tous qu’il ne peut pas y avoir d’intégration sans légalité ». « Que Zaia, a lancé sur un mode comminatoire la députée du Partito democratico Margherita Miotto, cesse d’alimenter le racisme et la xénophobie par ces stupides associations d’idées ».

    Associations d’idées, c’est le terme qui convient.

    http://fr.novopress.info

  • L'empire lance une nouvelle attaque contre la diversité culturelle

    Il s’agit de la négociation demandée à l’Union européenne (UE) par les Etats-Unis d’Amérique (EU) d’un accord bilatéral de libre échange.

    Derrière cet intitulé apparemment anodin, se cache la volonté de l’empire, d’assurer la domination sans partage de ses industries culturelles, notamment cinématographiques de ses Majors, par la soumission de l’UE aux règles de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) qui n’admettent pas l’exception culturelle.

    Si les Etats-Unis obtenaient entière satisfaction, ils auraient enfin leur revanche triomphale sur la France, le Québec, l’OIF, principaux promoteurs de la convention UNESCO du 20 octobre 2005.

    Convention bête noire des Etats-Unis, contre laquelle ils avaient été les seuls, avec leur indéfectible allié Israël, à voter.

    Convention contre laquelle ils ont continué à lutter avec acharnement - par accords bilatéraux de libre échange imposés à des Etats faibles signataires de ladite convention UNESCO (Maroc, Cambodge, et plusieurs autres...) pour effacer leur grave défaite diplomatique et promouvoir leurs énormes intérêts financiers en ce domaine.

    Si l’UE acceptait les conditions états-uniennes, c’est la France qui souffrirait le plus gravement de cette soumission, car elle a toujours su jusqu’à ce jour exempter de ces règles impériales ses propres industries culturelles, notamment la belle vitalité de sa création et de sa distribution cinématographiques, d’autant plus gênante pour les Majors que les protections et subventions françaises contribuent, par les coproductions, à tenir la tête hors de l’eau des cinémas européens, africains, et autres, qui n’ont pas su protéger leur cinéma de la domination des Etats-Unis.

    Malheureusement, les Etats européens membres de l’UE ont délégué à celle-ci, à la Commission de Bruxelles, leurs pouvoirs de négociation avec l’OMC et avec les Etas-Unis en matière d’accords touchant au dogme intangible de la concurrence libre et non faussée. La négociation au nom des Etats européens est donc menée par le "Commissaire européen" compétent, actuellement M. Karel de Gucht. Or, dans leur grande majorité, les Etats européens ont déjà renoncé à vraiment protéger leurs industries culturelles, ou sont prêts à le faire pour obtenir un accès plus large de leurs produits au marché états-unien dans les autres domaines. La France en est donc hélas réduite à faire le siège de partenaires européens a priori mal disposés, et de ce Commissaire qui adhère pleinement à l’idéologie dominante, et dont le pouvoir de négociation et de conviction sera faible en ce qui concerne la défense de l’ex-"exception cultuelle française".

    La France elle-même est divisée sur ce sujet, et nos gouvernements, depuis quelques années, ne sont pas a priori hostiles à l’empire anglo-saxon ni à son relais bruxellois. Heureusement, le monde culturel français semble se mobiliser et exercer les pressions nécessaires. La résolution jointe du Sénat en est la première manifestation officielle. Cette démarche ne peut que recueillir le soutien très actif de nos associations de promotion du français et de la Francophonie.

    Albert Salon - Avenir de la Langue Française

    http://www.actionfrancaise.net

  • Est-ce l’apocalypse qui nous pend au nez ?

    On nous promet « l’apocalypse » si nous sortons de l’Euro (Moscovici) ! Il ne me semble pas que nous vivions l’apocalypse avant 2002 et que, si apocalypse il y a c’est surtout depuis l’Euro pour des pays comme la Grèce, l’Irlande, l’Italie, le Portugal, Chypre, l’Espagne… et bientôt nous.

    Examinons avec simplicité ce qui peut nous tomber sur la tête :
    Nous refusons de payer notre dette et, afin que nous restions dans la zone euro notre dette sera réduite immédiatement jusqu’à 75% et donc le paiement de nos intérêts d’autant, comme cela s’est produit en Grèce. Bénéfice : une quarantaine de milliards par an.
    Cette solution est refusée. Fort bien, nous quittons l’euro définitivement et retrouvons un « Nouveau franc » bien entendu inférieur au taux actuel de l’Euro qui est surévalué, mais cela a peu d’importance puisque nous n’avons plus de dette à rembourser aux « étrangers ». Notre balance « export » sera rétablie en notre faveur. Nous fabriquerons à nouveau du « made in France » que nous vendrons à un prix « made in France » et non pas à un prix européen. Notre compétitivité et notre croissance seront relancées et notre chômage diminuera.
    Il y aura une inflation, et alors ! N’avons-nous pas toujours vécu avec ? Et cela dans de bien meilleures conditions.
    Soyons assurés que les autres pays du sud européen nous suivront et sans doute nous rejoindront dans une zone euro du sud et pourquoi pas de la Méditerranée.
    Les marchés de l’Europe du nord nous seront ouverts plus largement ainsi que ceux des pays émergents.
    Je ne m’étends pas sur les autres mesures qui seront prises pour entreprendre un retour vers un budget équilibré, elles sont nombreuses et immédiatement applicables.
    Bernard Tapie a proposé sa contribution au gouvernement afin d’aider la France à sortir du tourbillon qui l’entraîne vers la faillite.
    J’ai eu le privilège de collaborer avec M. Tapie de 1982 à 1985. J’ai participé à la reprise de Testut, Trayvou, Terraillon et d’autres entreprises. J’étais en sa compagnie à Béthune lorsqu’il a rencontré le maire, M. Melnik. J’ai assisté à ses débats avec les syndicats, surtout la CGT. J’ai pu apprécier ses compétences et son charisme.
    N’est-il pas le mieux placé pour redresser une entreprise qui se rapproche de la liquidation judiciaire ?
    Comment Bernard Tapie pourrait interagir si sa collaboration était acceptée ?
    Il procéderait avec la France comme s’il s’agissait d’une entreprise commerciale privée qui se trouve en cessation de paiements et dont le passif exigible est supérieur à l’actif disponible.
    Il réclamerait une liquidation judiciaire afin que toutes les dettes soient effacées et qu’il ne soit plus nécessaire de les rembourser dans l’immédiat, ni les intérêts bien entendu. Et cette décision emporterait l’interdiction pour les créanciers de poursuivre.
     Ensuite il procéderait à une réduction drastique des dépenses publiques du pays et employer tout son talent, et il est grand, pour relancer la compétitivité et la croissance.

    Je ne sais pas si Bernard Tapie serait en mesure d’imposer un tel  processus  mais, ce dont je suis persuadé, c’est que cette solution inquiètera bien davantage l’Europe du nord que ne l’inquiète aujourd’hui notre situation catastrophique et qui le deviendra plus encore si nous poursuivons sur le même chemin impraticable et semé d’ornières.

  • La Manif pour Tous oui, l'union civile non. On ne lâche rien

    La Manif pour tous, on l'aime quand elle pastiche Mélenchon :

     

    P
    On aime beaucoup moins quand Frigide milite pour l'union civile. Frigide Barjot tiendra une conférence de presse jeudi matin pour l'union civile. Point intéressant : cette conférence de presse n'est pas faite au nom de la Manif pour Tous (les autres porte-paroles doivent désapprouver cette prise de position). Frigide Barjot se présente là comme marraine d'Homovox.com et du Collectif Pour l'Humanité durable, en compagnie de Xavier Bongibault (Plus gay sans mariage).

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/