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anti-national - Page 1144

  • “Journalistes ? Le mensonge est leur métier ” sera la devise des Bobards d’Or 2013

    P…, 10 ans. P… ? Polémia, bien sûr ! Alors que le think tank identitaire fête ses dix ans mardi 12 février dans les salons de la Fondation Dosne à Paris, Nouvelles de France a rencontré Jean-Yves Le Gallou pour parler du passé, du présent et de l’avenir. En exclusivité, il évoque dans nos colonnes un projet d’école de journalisme alternatif.

    Jean-Yves Le Gallou, quel bilan faites-vous des 10 ans de la Fondation Polémia ?

    En 2002, Polémia a innové en étant l’un des premiers sites dissidents sur Internet. Nous avons été des pionniers. Nous nous réjouissons d’être aujourd’hui une étoile de bonne magnitude dans la vaste galaxie de la réinfosphère. Nous y occupons une place particulière : celle d’un site de réflexion, inscrit dans la durée, et produisant des textes de fond solidement argumentés et documentés.

    Nos spécialités ? La bataille du vocabulaire (car les mots sont des armes) ; la défense des faits (sur l’immigration notamment où les études que nous publions font autorité) ; la démarche de la réinformation (sur la politique internationale notamment) et la délégitimation des médias dominants (que beaucoup ménagent et que nous attaquons sans peur et sans reproche).

    Vos travaux commencent-ils à influencer certains décideurs ?

    L’essentiel de notre diffusion se fait de manière virale. Par exemple le mot réinformation que nous avons créé avec Radio Courtoisie se trouve désormais partout.

    Mais je peux aussi vous donner des exemples plus précis.

    1° En juin 2012, les médias de l’oligarchie ont cherché à faire croire que la « droitisation » de l’UMP avait débouché sur un désastre électoral et que les sortants de la Droite populaire avaient réalisé les pires scores de l’UMP. Etienne Lahyre, l’un des contributeurs de Polémia, a montré, chiffres à l’appui, qu’il n’en était rien et qu’à situation électorale comparable (rapport de force Hollande/Sarkozy à la présidentielle), la Droite populaire s’était mieux maintenue que les autres courants de l’UMP. Cela a permis à Thierry Mariani et à ses amis de mieux résister à l’enfumage médiatique.

    2° Dans son débat sur l’immigration face à Manuel Valls, Marine Le Pen a surpris son adversaire avec une citation de René Cassin, père de la Convention européenne des droits de l’homme, légitimant le principe de préférence nationale. C’est Pierre Milloz, un chercheur de Polémia, qui a trouvé cette arme de déstabilisation massive… à la Bibliothèque nationale.

    A contrario, Henri Guaino a déploré sa « naïveté » lors des « printemps arabes ». Il lui aurait suffi de lire, dès janvier 2011 Polémia (et d’autre sites de la réinfosphère) pour savoir que les printemps arabes se transformeraient en hivers islamistes. Au demeurant, nul besoin d’être prophète pour éviter de se tromper : il suffit de ne pas céder aux emballements médiatiques et de faire preuve de discernement.

    « Polémia va se lancer dans la recherche de fonds »

    Pendant ces dix ans, la situation, sur le plan des idées défendues par la Fondation Polémia, s’est-elle améliorée ou, au contraire, s’est-elle aggravée ?

    Améliorée et aggravée : les deux !

    Dégradée d’un certain de vue, car les médias de l’oligarchie sont plus que jamais devenus de vulgaires organes de propagande. La déformation, la désinformation, la diabolisation, la novlangue, le mensonge statistique et le bobard sont le pain quotidien de leurs lecteurs, de leurs auditeurs ou de leurs spectateurs. « Journalistes ? Le mensonge est leur métier » telle est la devise de la quatrième cérémonie des Bobards d’Or qui aura lieu le mardi 19 mars prochain.

    Fort heureusement, ces médias totalitaires ont perdu leur monopole. Depuis 10 ans, ce qui compte c’est le développement du PMA : le paysage médiatique alternatif. Blogs dissidents et réseaux sociaux permettent de se réinformer et d’échapper à La Tyrannie médiatique, titre d’un ouvrage que je viens de publier chez Via Romana.

    Quels sont vos projets pour les dix ans à venir ?

    Notre modèle économique d’origine était sain et simple : pas de papiers, peu de dépenses, peu de recettes.

    Ceci étant, si – comme d’autres sites de la réinfosphère – Polémia veut se développer une certaine forme de professionnalisation est indispensable : pour l’évolution de notre site Internet, pour son rayonnement, pour la réussite de nos manifestations publiques (la journée de la réinformation, la cérémonie des Bobards d’Or), pour la réalisation de nouveaux projets (l’école de journalisme alternatif), des moyens financiers sont indispensables. Nous allons donc nous lancer dans la recherche de fonds.

    Nos donateurs (et les donateurs pour d’autres projets) doivent savoir que leur argent sera doublement bien investi : d’abord parce qu’il rendra possible la réalisation de projets utiles ; ensuite parce qu’il permettra à de jeunes talents – qui ont naturellement besoin de faire vivre leur famille – de développer leur professionnalisme et de le mettre au service des causes qui leur sont cher.

    C’est ainsi que nous pourrons abattre le mur des médias : c’est cela notre objectif pour les dix ans qui viennent.

    source Nouvelles de France

    http://fr.altermedia.info

  • Mali et Tunisie : la guerre mené par le wahhabisme ne fait que commencer

    Le 10 février, les observateurs internationaux ou français de la guerre au Mali sont rès pessimistes... ou si l'on préfère très réalistes. La France est au Mali pour longtemps.

    Non seulement ce pays est durablement divisé en « factions » qui ne s’entendront jamais. Mais aussi les combattants dits djihadistes, ou aussi wahabittes, se répandent partout, y compris à Bamako, et pas seulement au nord Mali. Ils ont commencé à mener une guerre d’attentats contre laquelle il est difficile de lutter. Ce ne sera pas la base de drones que l’Africom américain projette d’implanter au Niger ou au Burkina qui changera grand chose au rapport de force.

    Les wahabittes débordent évidemment aussi dans les pays voisins, notamment au Niger. Ils sont bien accueillis par la population. Celle-ci reste profondément musulmane et donc sensible aux discours religieux extrémistes. Par ailleurs et surtout, les espoirs d’activité économique pouvant stabiliser la jeunesse s’éloignent de plus en plus. Qui veut investir aujourd’hui en Afrique compte tenu des risques croissants? Les seules industries affrontant ces risques sont de type colonial, chinoises dans les infrastructures, les mines et l’agriculture, anglo-saxonne ou européennes dans le pétrole. Elles ne contribueront en rien à la paix sociale.

    La Tunisie est désormais elle-aussi en crise profonde. Les militants islamistes prospérant sous la couverture du parti dit musulman modéré Ennahda ne se cachent plus. En Tunisie comme ailleurs l’offensive djihaddiste est financée et organisée par le Qatar et l’Arabie saoudite, comme le constataient hier des démocrates tunisiens manifestant contre l’emprise d’Ennahda. Ils dénoncent la présence dans tout le pays d’écoles religieuses financées par le Qatar qui tente d’élargir par ce moyen son contrôle sur la population. Il en résulte une véritable haine contre la démocratie, le féminisme et la France. Ce pays pacifique, situé à nos portes, est en train de se transformer en région à éviter par les Européens.

    Le Qatar et l’Arabie Saoudite jouent leur survie en se retranchant derrière les combattants wahabbites. Ils savent bien que sans cela ils ne sauveront pas leurs régimes corrompus par le pétrole et d’immenses richesses illégitimes. Mais les pays occidentaux, eux-aussi corrompus par le pétrole, font semblant de ne rien voir. Leurs dirigeants se disputent l’honneur d’embrasser l’émir sur la bouche. Décidément, si la France, seule de toute l’Europe, persistait à vouloir résister, comme son honneur l’exige, elle devrait se préparer à une mobilisation générale.

    Jean Paul Baquiast Pour une Europe intelligente  10/02/2013 http://www.polemia.com

  • Comme naguère Émile Zola : J’ACCUSE !

    Tribune libre de Jean Vermeer*

    J’accuse Madame Christiane Taubira, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, d’avoir sciemment trompé les Français le dimanche 13 janvier 2013 sur TF1 au journal de 20 heures de Claire Chazal.

    Je vous accuse, Madame, d’avoir sciemment menti aux Français en leur disant ce soir-là, je vous cite : « Le Code civil ne bouge pas sur la filiation, il n’y a pas une ligne de modifiée au titre VII qui concerne la filiation », alors qu’en fait, l’article 2 de votre projet consiste bel et bien à remanier ce titre VII.

    Mais votre mensonge ne s’arrête pas là, vous qui avez dit ce soir-là : « C’est un texte de loi qui n’enlève strictement rien à personne, qui ne supprime pas les mots de « père » et de « mère » ». [...]

    La suite sur NdF

  • La boîte de Pandore...

    Lorsque le débat sur le mariage homosexuel a débuté il y a quelques mois, j’avoue que je m’en suis d’abord désintéressé, considérant que celui-ci n’avait rien de très urgent et qu’il était surtout un « enfumage » gouvernemental pour éviter d’évoquer les vrais débats politiques et sociaux du moment, de la lutte contre le chômage et la désindustrialisation accélérée de ces derniers mois aux questions environnementales, totalement négligées par ce gouvernement Ayrault qui ne jure que par la « croissance » à défaut de penser le long terme et de préparer le « lendemain énergétique français »… J’étais d’autant plus réservé que ce débat divisait profondément la société et, à ma modeste échelle, mes amis qui, parfois, s’étripaient sur la toile quand les temps actuels nécessiteraient une certaine unité face aux enjeux sociaux et environnementaux, voire géopolitiques. Bien sûr, cette idée d’une confusion des genres à travers le remaniement de l’institution civile ou religieuse du mariage ne me plaisait guère, ne serait-ce que parce que j’y voyais une sorte de volonté prométhéenne de plier la nature au caprice d’une minorité pour laquelle tout devait être égal à tout et pour laquelle aussi, nul obstacle, fût-il naturel, ne devait résister à la liberté individuelle de, en somme et selon la formule libérale-libertaire de 68, « jouir sans entraves ». Cette volonté de refuser toute limite, y compris celles que la suite des générations, au sein des civilisations humaines « traditionnelles », avait codifié pour permettre l’équilibre des sociétés, me gênait mais ne suscitait, au-delà de ce sentiment un peu vague de malaise, aucune révolte car, là encore, je n’y voyais alors qu’une mesure symbolique, strictement civile et légale, qui ne me concernerait pas vraiment, et pour cause ! 

    Mais la manière dont le débat a tourné me déplait fortement, et j’y vois quelques linéaments d’une forme d’intolérance à la libre discussion et à la libre expression qui anime une partie, que j’espère minime (mais je ne suis sûr de rien en ce domaine…), de la Gauche gouvernementale, qui joue la carte sociétale pour faire oublier son impuissance face aux ravages d’une « crise » qui n’est, en somme, que la manifestation en France de la mondialisation… Je n’aime guère les oukases de certains politiciens ou idéologues, souvent issus de ce que l’on pourrait nommer, sans trop se tromper, les oligarques et qui se permettent d’ostraciser toute personne qui ose émettre un avis différent au leur : le lynchage dont Frigide Barjot, égérie catholique du mouvement contre le mariage homosexuel, a été la victime de la part des militants pro-« mariage pour tous », m’a profondément choqué tout comme les attaques verbales d’une violence rare contre l’Eglise catholique coupable de vouloir faire entendre sa voix discordante dans ce débat de société. Devant une telle agressivité anticatholique, devant cette nouvelle « pensée obligatoire » se parant du grand principe de l’égalité (principe polymorphe grand pourvoyeur tout à la fois d’illusions et de progrès, de règles équitables mais aussi d’injustices notoires, de beaux élans et de massacres cruels…), je me cabre et je secoue la tête : non, je n’accepte pas que la parole publique exclue les paroles particulières et qu’elle se fasse gendarme là où elle devrait plutôt se faire arbitrale sans pour autant s’interdire d’être « décisionnelle »…

    Il y a autre chose, et c’est sans doute là aussi ce qui me pousse à écrire sur un thème que je n’ai guère abordé dans mes discussions ni dans mes écrits précédents : c’est la question de la gestation pour autrui, prônée par les plus chauds partisans du « mariage pour tous » mais repoussée (pour l’heure) par le gouvernement, qualifiée aussi de « maternité de substitution » et d’autres termes encore plus ou moins techniques pour signifier, en définitive, une dépossession du corps de la femme et une stricte séparation entre la maternité et la filiation familiale. Cette question des « mères porteuses » est révélatrice des dérives d’une société qui ne se fixe d’autres limites que la liberté individuelle de ses membres, du moins de ceux qui ont les moyens financiers de l’exercer… Ce qui se passe en Inde devrait pourtant nous alerter et nous alarmer : ce sont des femmes pauvres qui louent leur ventre pour satisfaire au désir d’enfant de couples qui, pour diverses raisons, ne peuvent en avoir. En somme, c’est une marchandisation du corps humain et de la maternité, une marchandisation de la vie qui, si elle s’inscrit dans une logique économique libérale, n’a pas sa place dans une société qui place la dignité des êtres humains au cœur de sa pratique : mais il faut croire que, justement, notre société ne se reconnaît plus dans ce vieux principe d’humanité qui fixe limites et interdits pour mieux garantir équilibre, justice et libertés… 

    Je dois avouer que c’est bien cette question qui me fait sortir de mes gonds et prendre partie contre une loi qui, en définitive et malgré toutes les dénégations (que je pense et espère de bonne foi…), ouvre bien des boîtes de Pandore, au risque de ne plus pouvoir empêcher les pires pratiques déshumanisantes et si peu naturelles.

    Je me souviens que, il y a plus de trente ans, quand notre professeur de français nous faisait lire « Le meilleur des mondes » d’Aldous Huxley, nous haussions les épaules et affichions un sourire goguenard sur la question des pratiques sexuelles et des modes de reproductions évoquées dans ce maître-ouvrage : mais nous y sommes, dans ce monde terrible, dans cette démocratie de consommation qui veut à tout prix le choix de l’enfant sur des critères de « perfection » ou de « compétitivité » ! Ainsi, la reproduction humaine n’est plus cette idée de procréation faite à deux, par la force des sentiments et l’entente des corps, par la différence sexuelle, cette « inégalité protectrice » de la nature qui évite l’uniformité et la disparition de l’altérité… 

    Ce monde où tout pourrait s’acheter, se vendre ou se louer, m’effraie…

    L’homme, la femme, l’amour, les enfants… n’ont pas de prix ! Le respect des uns et des autres commence par la reconnaissance de leurs particularités, de leurs différences et de leurs complémentarités, sans forcément méconnaître, loin de là, leurs désirs. Mais tout désir n’est pas non plus forcément légitime : le reconnaître, c’est faire preuve de cette humilité nécessaire sans laquelle aucune humanité véritable n’est possible.

    http://jpchauvin.typepad.fr/

  • 1.087 : c’est le nombre d’usines qui ont fermé en France depuis 2009

     Depuis 2009, plus d’un millier d’usines ont dû mettre la clef sous la porte. C’est le bilan inquiétant dressé par le cabinet de veille économique Trendeo.

    En 2012, quelque 266 usines auraient disparu quand seulement 166 auraient été créées, selon la société de veille économique Trendeo. Au total, le rythme de fermeture se serait ainsi accéléré de 42%. Ce n’est pas loin de la triste performance enregistrée au plus fort de la crise en 2009 avec quelque 379 usines fermées. Résultat : ce sont 1.087 usines qui ont mis la clef sous la porte depuis 2009.

    L’économie française s’installe dans une tendance dépressive

    Alors que la tendance était incertaine en 2011, la conjoncture pour l’emploi se dégrade fortement en 2012, note l’étude. Les créations d’entreprises continuent à diminuer tandis que les suppressions ne cessent d’augmenter. “L’économie française s’installe dans une tendance dépressive“, avertit le cabinet.

    L’industrie manufacturière à la peine

    C’est l’industrie manufacturière qui est le premier secteur touché, avec en première ligne l’industrie automobile (- 41.994 emplois depuis 2009), suivie de l’industrie pharmaceutique (-8.648 emplois). Au total 23.897 emplois ont été supprimés en 2012, soit 121.946 postes depuis 2009. Viennent ensuite les secteurs des Transports et de la logistique et celui de l’Administration publique avec respectivement 60.854 et 57.790 emplois supprimés depuis 2009. En revanche, dans ce contexte de délitement du tissu industriel, la construction aéronautique et le luxe résistent plutôt bien, avec plus de 2.400 créations de postes.

    Reste que le cabinet se montre pessimiste pour l’avenir. Avec les annonces de suppressions d’emploi chez Goodyear ou encore Renault, l’étude évoque notamment le mois de janvier 2013 comme étant “le plus mauvais“ depuis qu’il collecte des données.

    La Tribune

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Benoist Apparu vote pour le mariage gay et contre ses électeurs

    Benoist Apparu, député de la Marne, est un deux députés UMP ayant approuvé le mariage homosexuel. En février 2011, il s’était déjà fait remarquer en disant vouloir faciliter la construction de mosquées, y compris avec l’aide de l’État après modification de la loi de 1905.
    Franck Riester et Benoist Apparu à l'Assemblée
    Le 22 janvier, lorsqu’il se déclare favorable au mariage homosexuel, son copain Franck Riester, député de Seine-et-Marne, est soulagé. Il ne sera pas seul sur les bancs de la droite. « Il était content d’avoir un hétéro pour défendre cette cause », dit Benoist Apparu.
    « De très nombreux parlementaires de droite sont partagés sur cette question du mariage. En tout cas, ils ne reviendront jamais dessus, ça va se banaliser très rapidement », ajoute-t-il. Confirmant ainsi les propos de Christian Jacob qui, le 5 février sur France Inter, annonçait que si l’UMP revenait au pouvoir, le mariage homo et l’adoption ne serait pas remis en question.
    AVIS AUX MALHEUREUX ÉLECTEURS DE L’UMP QUI CROIRAIENT ENCORE AU PÈRE NOËL : LA « DROITE PARLEMENTAIRE » N’A JAMAIS ABOLI AUCUNE LOI ADOPTÉE PAR LA GAUCHE.
    MESSAGES HOSTILES DANS LA CIRCONSCRIPTION
    Au niveau local, en revanche, la pilule est très dure à avaler pour les électeurs de Benoist Apparu. Député d'une circonscription « rurale et militaire », où le Front National obtient 25 % des votes, il croule depuis sous les messages hostiles. « On n'a pas voté pour vous pour que vous votiez pour ça », lui disent, en substance, les Marnais scandalisés qui lui écrivent.
    « Je suis en décalage avec ma sociologie électorale », constate sans s’émouvoir l'ancien ministre (Ndlr. Le Gaulois : Alors pourquoi ne rentre-t-il pas au PS ?). Ce n'est pourtant pas la première fois. En effet, en février 2011, il s’était déjà fait lamentablement remarquer en affirmant vouloir faciliter la construction de mosquées, y compris avec l’aide de l’état après modification de la Loi de 1905.
    Si, aux prochaines élections, les électeurs de l’UMP votent encore pour lui, c’est qu’ils n’auront décidément rien compris !

  • La PMA fabrique des orphelins !

    En plein débat sur la procréation médicalement assistée, la première génération d’enfants issus d’un don de gamète anonyme tente de s’exprimer et de faire entendre sa plainte : «Nous sommes une génération d’abandonnés, orphelins de nos origines», fait-elle savoir. L’association Procréation médicalement anonyme (PMA), qui militent pour l’accès de l’enfant à ses origines, apporte en effet des témoignages éclairants et bouleversants sur la détresse des jeunes issus de la technologie : «Nous avons à présent un recul de plus de 40 ans sur ces techniques. L’ouverture de l’assistance médicale à la procréation implique au préalable le devoir impérieux de prendre en compte notre expérience, celle des parents et des donneurs», expliquent les membres de l’association.

    Ce que le monde moderne refuse de comprendre, c’est que la technologie ne se substituera jamais à la morale. L’homme a peut-être su développer un pouvoir incroyable sur la matière, au point de savoir fabriquer un être humain, il reste que ces avancées scientifiques, si elles ne sont pas subordonnées à un progrès éthique, peuvent aussi bien devenir un facteur de destruction pour une humanité en perte de sens et de repère.

    Ce que soulignent notamment ces appels de détresses des enfants issus de la PMA, c’est que la recherche du sens, inhérente à la conscience humaine, commence par la recherche de ses origines. D’où vient-on ? Car l’homme ne vient pas de nulle part, et il ne saurait savoir où il va sans savoir déjà d’où il vient.  Une recherche qui suppose déjà celle de ses parents…

    http://www.contre-info.com/

  • Les adversaires du mariage pour tous bloquent les Champs Elysées

    Concert de klaxons, drapeaux bleus, blancs, roses et voiture de mariés : plus de 200 opposants au mariage homosexuel ont organisé dimanche un « happening » sur les Champs Elysées, a constaté une journaliste de l’AFP.

    Ils étaient environ 250 à bloquer momentanément la célèbre avenue de la capitale, a-t-on appris de source policière, la figure de proue des opposants au texte sur le mariage homosexuel Frigide Barjot, évoquant de son côté la présence de « plus de 400 voitures ».

    Rendez-vous avait été donné à la presse au petit matin devant le Conseil d’Etat, près du Palais-Royal.

    Frigide Barjot, vêtue de son désormais incontournable sweat-shirt rose, y a réclamé que le Conseil rende public son avis sur la question qu’elle juge « tenu secret » ce qui illustre, dit-elle, une « volonté de ne pas dire la vérité aux Français ».

    Selon elle, « la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire administratif a rendu un avis qui dit clairement les choses sur le fait que le mariage a été explosé par la volonté d’égaliser les couples de même sexe avec les couples de sexe différents ».

    Les membres de l’institution y « soulignent que cela crée une différenciation irréductible entre les mariages de personnes de sexe différent et les mariages de personnes de même sexe en faisant disparaître la présomption de paternité. C’est très grave », dit-elle.

    « Il va falloir le dire aux Français, cette loi (...) institue que la filiation est changée et que donc la PMA (procréation médicalement assistée) et la GPA (gestation par autrui) se trouvent inévitables », estime l’humoriste catholique, bien que ces questions ne figurent pas dans le texte.

    « Y a pas d’ovules dans les testicules »

    Après une escale au pied de l’obélisque de la place de la Concorde, où les militants ont notamment brandi devant ce symbole phallique une pancarte « Y a pas d’ovules dans les testicules », ils ont remonté la plus célèbre artère parisienne en chantant la Marseillaise ou des slogans comme « Les Français parlent au François » et « Hollande, ta loi, on n’en veut pas ».

    Un couple de mariés en tenue « Charlène et Etienne » a alors rejoint le cortège à bord d’une voiture décapotable, un jeune maire célébrant fictivement leur mariage en lisant les articles du code civil, qui sera amené à être modifié avec le projet.

    Le débat-marathon sur le projet de loi s’est achevé samedi après environ 110 heures de discussions. Le texte doit être adopté mardi par l’Assemblée nationale mais il devra ensuite franchir l’étape du Sénat, à partir du 18 mars.

    Les opposants, qui avaient rassemblé 340.000 personnes d’après la police, 800.000 à un million selon les organisateurs le 13 janvier, appellent de nouveau à descendre dans la rue le 24 mars, l’événement de dimanche constituant selon Frigide Barjot, un « teaser » de cette « grande manifestation ».

    Malgré le cheminement du texte au Parlement, les anti-mariage gay assurent qu’ils ne baissent pas les bras, leur figure de proue soulignant que « la marche parlementaire n’empêche pas la marche du peuple ».

    Ils ont de nouveau réclamé dimanche la tenue d’un référendum et indiqué qu’ils comptaient « interpeller toutes les institutions » du pays contre le projet. Ils prévoient notamment de se rendre devant l’Assemblée mardi pour y tenir « un bureau de vote » de 9 heures à 18 heures, invitant aussi les Français à se prononcer contre le texte sur leur site internet (lamanifpourtous.fr). Ils prévoient également de déposer le 15 février une pétition ayant recueilli « plus de 500.000 signatures » au Conseil économique, social et environnemental(Cese).

    Libération

    LIRE ÉGALEMENT : Pourquoi Barjot veut 500.000 signatures contre le mariage pour tous DECRYTPAGE - Les opposants au mariage pour tous ont lancé une pétition et espèrent recueillir 500.000 signatures pour saisir le Conseil économique, social et environnemental (CESE). Une manière, selon eux, de pousser le gouvernement à retarder le projet de loi, qui arrive mardi à l’Assemblée nationale. Sur Le JDD

    http://www.actionfrancaise.net

  • Du mariage gay à la G.P.A. en passant par la P.M.A., le spectacle du fétichisme marchand se révèle comme le triomphe universel de la vie inversée… par Gustave LEFRANÇAIS

    « Les enfants sont là transformés en simples articles de commerce… »

    Marx en 1847, rédacteur de l’« Adresse inaugurale » de l’Association internationale des travailleurs pour l’abolition de l’argent et de l’État

     

    « Le facteur déterminant, en dernier ressort, dans l’histoire,

    c’est la production et la reproduction de la vie immédiate »

     

    Engels en 1884, L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’État

     

    « Nous ne pouvons pas faire de distinction dans les droits, que ce soit la P.M.A., la G.P.A. ou l’adoption… Moi je suis pour toutes les libertés. Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine,

    quelle différence ? C’est faire un distinguo qui est choquant…»

     

    Pierre Bergé en 2013, entrepreneur en confection de luxe, homme d’affaires et mécène de toutes les impostures du marché narcissique du faux triomphant

     

    Il y a bientôt près de deux siècles, les groupes maximalistes de la critique radicale qui défendaient une conception ontologique et émancipée de la famille humaine eurent l’intelligence et la profondeur de démontrer que la famille policée, progressivement domestiquée par la civilisation du profit ne pouvait déboucher, par la nécessité historique implacable des affaires, que sur la prostitution universelle dans l’artificiel illimité.

     

    Des vieilles insurrections paysannes de jadis aux soulèvements ouvriers qui ne cessèrent de s’ensuivre contre la modernité capitaliste de l’oppression, les solidarités vivantes de la filiation familiale ont toujours constitué des axes dynamiques et expressifs autour desquels l’indiscipline, la mutinerie et le soulèvement communautaire pouvaient durablement s’installer contre le travail d’atomisation des spéculations du négoce. Le Chouan de 1793, le Communard de 1871 et le Sidérurgiste de 1979 avaient la force et la volonté de se battre parce que leur lutte de classe contre l’ignominie économique et politique se charpentait d’emblée sur la détermination enracinée des relations affectives qui faisaient la solidité de la maisonnée et de la parentèle. Et ce parentage historique, vivace par delà les pesanteurs obscurantistes limitées de l’Ancien Régime qui avait dû composer avec la puissance établie des communaux ancestraux, conservait fondamentalement le sens de la tradition primordiale de la longue durée millénaire, là où la communauté organique, ignorant la loi de l’argent et de l’État, produisait pour le seul bien vivre humain.

     

    Avec la domination pleinement réalisée de la marchandise, les lignages d’avant le règne absolu de l’accaparement qui pouvaient être encore utilisés à contre-pied lors de la phase d’ascension du Capital, n’ont plus décidément aucune utilité puisqu’ils témoignent justement de ce temps révolu où la généalogie des hommes échappait encore pour une part au cannibalisme de l’appropriation. Par la dialectique de l’obscurantisme illimité de la démocratie du calcul et de l’avilissement, la séparation généralisée des hommes de leur propre existence exulte, et ainsi doit disparaître toute pratique unitaire de la réalité, toute communication personnelle directe entre les humains qui ne serait point préalablement médiée par la représentation narcissique des échanges. Selon le progrès moderniste de l’accumulation capitaliste d’une production obligatoirement séparée et séparante, l’unité et la communication deviennent l’attribut exclusif du fétichisme de la marchandise. La réussite du système historique de la séparation spectaculaire est alors la marchandisation exemplaire du monde de tous les comportements des humains asservis.

     

    Comme le dit Marx, dès ses premiers textes, et ce au total rebours de tous les idiots utiles du progressisme du mondialisme du bénéfice : dans la société de l’Avoir, la production ne produit pas seulement l’homme comme une marchandise, la marchandise humaine, l’homme destiné au seul rôle de marchandise, elle le produit conformément à cette destination, « comme un être déshumanisé aussi bien intellectuellement que physiquement… Immoralité, dégénérescence et ilotisme… »

     

    Le système du fétichisme marchand édifié sur l’isolement est une production circulaire de l’isolement narcissique. L’isolation spectaculaire assure la technique de développement de la marchandise et le développement technique de la marchandisation isole toujours et toujours plus en retour. Chaque pas en avant de la libération des mœurs telle que prônée par l’extrême gauche du Capital qui n’est là pas autre chose que l’avant-garde de la profitabilité générale, aboutit de fait à marchandiser toujours davantage les corps, les cœurs et les âmes, et tous les avancements sélectionnés par le système spectaculaire sont de la sorte ses armes nouvelles pour le renforcement constant des conditions d’isolement et d’esclavage des pitoyables et incommensurables foules solitaires.

     

    L’origine et le principe du spectacle de la marchandise c’est la perte d’unité du vivre authentique, et l’expansion gigantesque de la sexualisation marchande par la mercantilisation systémique du sexe exprime la totalité de cette corruption où la vraie jouissance radicale du qualitatif réfractaire est transmutée en vulgaire faux plaisir de la quantité commerciale. Le spectacle de la liberté des mœurs n’est que le langage commun de cette séparation où ce qui relie les spectateurs apprivoisés n’est finalement qu’un rapport irréversible à leur propre vie fausse laquelle maintient leur isolement infini dans ce spectacle de schizophrénie mégapolitaine où l’orgasme illusoire réunit des errances humaines séparées mais en ne les réunissant toujours qu’en tant qu’épaves séparées dans la grande déambulation égarée des braderies lamentables.

     

    Par delà la ridicule comédie théâtrale du mariage gay qui ne concerne d’ailleurs pas la masse des spectateurs homosexuels mais plus exactement la nomenklatura étatique et médiatique de ceux qui entendent en contrôler le marché, il faut, en premier lieu, rappeler qu’il est dans la logique du Capital de dissoudre tout ce qui lui était antérieur après en avoir épuisé toutes les ressources possibles puis de le refaçonner à l’image du parcours totalitaire de la pure démocratie de la mesure mercantile à la page.

     

    Désormais, le spectacle du fétichisme marchand s’est emparé de la totalité du monde et la liberté despotique de l’argent est enfin parvenue à élaborer la fabrique démocratique universelle de cette marchandise si originale qu’est l’être humain chosifié jusqu’en son intimité sexuelle et émotionnelle la plus profonde. Tout s’achète et tout se vend dans le procès réalisé de la mondialisation capitaliste flamboyante qui a digéré toutes les manifestations du vivre humain pour les réécrire adéquatement au marché totalitaire des échanges narcissiques du commerce de l’aliénation consommatoire.

     

    Ainsi, le sexe est d’abord une transaction affairiste et son commerce accru depuis la libéralisation des marchés du désir machinique tant prônée par l’extrême gauche du Capital à partir de la mystification libéralo-libertaire de 68 qui est venue cacher la colère ouvrière radicale qui fit alors si peur, se montre essentiellement comme croissance et mobilité ininterrompues des innovations aliénatoires nécessaires à l’ajustement structurel du despotisme de la possession. La libération sexuelle est le mouvement par lequel la marchandise se libère des traditions de l’avant-marchandise pour imposer la pure domination du marché de l’offre et de la demande qui permet dès lors le trafic des hommes, des femmes et des enfants conformément à tous les désirs réifiés de la logique du marché des sexualités mécaniques librement circulantes.

     

    Quel esprit lucide doté d’un tant soit peu de vivacité intellectuelle pourrait s’étonner que l’économie politique du mariage gay et l’ensemble de ses conséquences, la P.M.A. (procréation médicalement assistée) et la G.P.A. (gestation pour autrui) correspondent impeccablement à une époque qui veut que nous cessions de ressembler à la souche subversive de notre provenance en la vieille communauté de l’Être qui fit tout à la fois, nos jacqueries incessantes, la Commune de Paris et les grèves séditieuses du siècle dernier, pour nous amener à devenir la stricte duplication conforme de l’industrie moderne de la misère généralisée de tous les marchés narcissiques concevables où il est tout à fait normal de louer ou d’acheter un utérus puisque l’enfant est bien entendu une fourniture comme une autre.

     

    L’argent qui possède la spécificité de pouvoir tout s’approprier est par son universalité advenue la toute-puissance spectaculaire d’un pouvoir sans bornes, celui du cosmopolitisme de la marchandise démocratique qui peut tout commercialiser ; les rêves, les peurs, le sang, le sperme, la vie et la mort. Ceux qui s’en étonnent ou s’en effraient et qui sont encore tellement aveuglés qu’ils croient qu’il pourrait en être autrement n’ont décidément rien compris et sont finalement les meilleurs alliés de ce à quoi ils prétendent s’opposer. La perversion et la confusion de toutes les qualités humaines et naturelles sont inhérentes à la nature déterministe de ce qu’est l’argent en son mouvement historique incœrcible. Et le fétichisme de la marchandise en tant que nature générique aliénée et aliénante de l’humain n’est rien d’autre que la puissance aliénée de l’humanité.

     

    Ceux qui espèrent pouvoir arrêter la folie de l’argent en demeurant sur le terrain de l’argent et en prétendant le contenir ne voient précisément pas que son identité est d’être expressément irrépressible et ingouvernable. Il n’y a pas d’argent propre car celui-ci est par essence la puissance de corruption qui déporte l’être dans une abjection générale qui confond et échange tout dans une dégradation absolue où toute activité se voit emprisonnée dans les infections du paraître et de l’avoir. Par là même, on en revient au vieux et seul vrai débat qui compte; celui de Misère de la philosophie rédigé en 1847 qui nous a clairement montré que l’argent n’a pas « un bon et un mauvais côté » et que la pensée défectueuse et rudimentaire qui récuse les effets abominables de la loi du fétichisme marchand tout en entendant préserver les catégories capitalistes du système des objets fait montre d’un cynisme d’emmuré.

     

    Que certains qui entendent pourtant demeurer dans la civilisation du travail du profit bougonnent contre la réforme capitaliste du mariage en s’alarmant que l’enfant y deviendra assurément une marchandise, illustre merveilleusement toute la perfidie d’un univers où le citoyen est constitutionnellement un consommateur d’illusions. La marchandise est cette illusion en tout lieu effectivement réalisée et le spectacle du monde de l’argent inéluctable sa manifestation générale. En effet, il y a bien longtemps que le spectacle du pécule est devenu l’autre face de la vie arraisonnée par l’artifice : l’équivalent général abstrait de toutes nos existences monétisables.

     

    On ne peut à la fois vouloir sauvegarder l’argent et préserver l’humain… Il faut choisir et il convient de se défaire de ce mythe qui nous conditionne à pouvoir envisager d’accepter l’absurdité d’une économie et d’une politique qui ne seraient pas ce qu’elles ont toujours été par nature et non point par accident; le long et douloureux arrachement des hommes à la vie cosmique et sacrale de la communauté d’antan, jetés dans des sociétés de profanation croissante dont le monothéisme de la marchandise est le stade suprême dorénavant accompli pendant que le temps des monarchies fut, lui, cette longue étape de transition indispensable qui permit aux spéculations du sacré de liquider graduellement les traces résistantes de l’immonayable sacral à proportion du profane qui s’étendait de plus belle.

     

    La théorie vraiment critique est ennemie de toute idéologie de l’argent amendé, épuré, purgé, purifié ou réaménagé, et elle sait qu’elle l’est parce qu’elle est avertie que la réalisation toujours plus poussée du fétichisme de la marchandise à tous les niveaux, en rendant toujours plus difficile aux humains de reconnaître et de nommer l’in-humanité de leur propre abaissement, les place dans l’alternative de refuser la totalité de ce déchoir, ou rien. La pensée qui pense en vérité a dû dès lors apprendre que l’on ne peut pas combattre l’aliénation de la monnaie et ses aboutissements sous des formes monnayant encore l’aliénation.

     

    Pour l’inter-collectif L’Internationale, Gustave Lefrançais http://www.europemaxima.com/

  • La faucille et le marteau… ou la flamme ?

    Le 36ème congrès du parti communiste « français » s’est achevé  hier dimanche à Aubervilliers par la réélection avec 100% des voix de Pierre Laurent -seul candidat au poste de secrétaire national. Il  a  indiqué la volonté de son parti  de  « réorienter la politique sociale-libérale du gouvernement », avec l’aide «de toutes les forces de la gauche». Parmi les priorités du PC, figurent ainsi  l’interdiction des licenciements boursiers, le droit de vote des étrangers, ou encore l’accord sur l’emploi. Annonçant pour 2012, 7000 nouveaux adhérents (sic), la direction communiste entend se rassurer sur sa pérennité en évoquant le sondage  Ifop paru jeudi dans L’humanité. Alors qu’en août 2010, le PC « F » était amené à disparaître pour une large majorité de Français (58%), cette idée ne serait  plus partagée aujourd’hui que par 47% des sondés. L’effet Mélenchon  – son OPA sur les scores traditionnels de l’extrême gauche à la dernière présidentielle avec ses 11 ,2%du premier tour- est indéniablement passé par là.

     La réalité c’est qu’un Parti communiste aussi falot que son secrétaire national se dissout  et s’efface au second plan avec la création du Front de Gauche (FG). Une  alliance qui fait frémir les « stals » et autres « cocos » à l’ancienne.  Soit le  rassemblement du PC, du  Parti de Gauche de l’ex socialiste et grand oriental Jean-Luc Mélenchon,  et de plusieurs groupuscules trotskystes. Une  main tendue par le  PC en 2009   aux « vipères lubriques », faut-il que la situation soit désespérée !

     Dans l’esprit des Français c’est justement le FG, notamment dans sa dimension mélenchoniste,  qui tendrait à incarner l’avenir des idées communistes. Aussi il est assez logique que 58% des sondés estiment que « l’existence du Front de Gauche risque de conduire à la disparition de l’identité et du Parti communiste », .idée  partagée par 45% des sympathisants du Front de gauche

     Au-delà de la pure arithmétique électorale,  il est assez évident que le communisme possède encore  dans notre pays une influence  délétère sans commune mesure avec son soutien dans l’opinion.

     Reflux dans les urnes et les cœurs qui se vérifient depuis des décennies. L’écroulement du rêve léniniste à l’Est est passé par là certes, mais surtout au tournant des années 90,  le choix stratégique qui a vu la place du colonel Fabien  abandonner  sa posture  patriotico-populiste  au profit du combat « sociétal », du  soutien apporté à toutes les minorités, de préférence  les plus exotiques.  Ce fut la deuxième  mort de Georges Marchais,  organisée par Robert Hue et Marie-Georges Buffet.

     Certes le PC possède encore quelques bastions municipaux :  28 communes  de plus de 30 000 habitants –principalement dans les banlieues plurielles- , 50 de 10 000 à 3 000 habitants, 761 maires communistes et apparentés et plus de 8 000 conseillers municipaux.

     Des fiefs qui se réduisent  comme peau de chagrin, d’autant que  le PC échappe au naufrage uniquement  grâce  aux largesses et aux accords passés avec  les traîtres sociaux-démocrates du PS. Socialistes  qui utilisent les cocos comme force d’appoint ou faire-valoir  et qui  marchandent toujours avec eux dans les assemblées d’élus pour former  des majorités. Quant à l’argent  du grand capital qui irrigua il est vrai la révolution bolchevique dès ses débuts,  il bénéficie encore  à un journal-vitrine  sans lecteurs,  L’Humanité qui , sans  l’appui financier de M. Lagardère,   aurait lui aussi disparu depuis longtemps.

     Autre face du Janus internationaliste, le communisme n’est plus en mesure depuis longtemps de s’opposer au mondialisme capitaliste constate Bruno Gollnisch. ultra-libéraux antinationaux qui  partagent avec les vieilles  barbes  rouges, le rêve d’un monde débarrassé définitivement  de ses frontières, de ses enracinements, de ses peuples différenciés remplacés par  des masses dociles de consommateurs interchangeables. Du passé faisons table  rase …

     Pierre Laurent est aussi accusé au sein même de son parti  de vouloir  liquider  définitivement ce qui reste du  le communisme de grand papa –dont est  issu il faut le dire des générations de militants exemplaires, fils du peuple  dont beaucoup ont rejoint par la suite les  rangs du Front National –   et d’achever la mue du « PC »F…Celle là même qui a conduit à la disparation corps et bien  du PC italien qui s’était engagé sur la voie d e la modernité…

     Ainsi,  sans débat interne ni avis du conseil national du parti, après avoir été retirés de très nombreux supports ces dernières années,  la faucille et le marteau, un des symboles fort de l’identité communiste,  ont été  également effacés   des cartes d’adhérent du PC. C’est tout sauf un détail sans importance. Symbole officiel de l’URSS dés 1922, adopté dans la foulée  par le PC en France, faucille et marteau  ont donc  été remplacés par la mention « gauche européenne » et l’étoile du Parti de la gauche européenne (PGE),  fédération de partis communistes ou assimilés, créée en 2004 et dirigée aujourd’hui par Pierre Laurent.

      La faucille et le marteau c’est « un sigle qui ne résume pas ce que l’on est aujourd’hui. Nous voulons nous tourner vers l’avenir » a expliqué le camarade Laurent. Il fait donc le choix symbolique de l’Europe, de la normalisation », de «  l’euro social-démocratie» a fustigé dans un communiqué le PCF du Bassin d’Arcachon.

     Emmanuel Dang Tran,  ancien candidat à l »investiture communiste à la présidentielle, secrétaire de section à Paris, assurait au  micro de France Info : « Tout le parti est choqué par ça », accusant Pierre Laurent « d’inféoder le PCF, avec le Front de gauche, des verts, des trotskistes, à la social-démocratie. »

     « Que représentent dans l’imaginaire le marteau et la faucille ? s’interroge le blog (communiste)  de « Diablo »,  commun commune : « Parti populaire, ouvrier et paysan –du moins il y a longtemps, NDLR- , le PCF a trouvé dans la faucille et le marteau un emblème dont la signification la plus évidente (l’union des travailleurs industriels et agricoles) semblait bien correspondre à son identité réelle (…) ». «  Le marteau, c’est le travail industriel assurément, mais c’est aussi l’ouvrier, plus généralement l’homme caractérisé par sa vigueur corporelle (…) Quant à la faucille, c’est loin d’être seulement un symbole du travail agricole (…) la faucille c’est l’outil de la femme à la campagne (…) . La faucille, c’est donc aussi la femme, ce que suggèrent peut-être implicitement ses formes arrondies. »

     « Il était normal qu’en France, où la pratique des symboles politiques était familière (avec le bonnet phrygien, par exemple), l’attirance pour le symbole nouveau fut vive. Dans la tradition républicaine et socialiste française, bien des éléments préparaient son adoption. La franc-maçonnerie avait déjà popularisé la représentation emblématique des outils du travail (le niveau, le fil à plomb). »

     Et de poursuivre: « un emblème a une certaine importance, puisque tant à travers sa perception consciente que par ce qu’il évoque dans l’inconscient, celui-ci doit aider à mobiliser les individus en faveur de la réalité qu’il évoque. »

     « Diablo » ne croit pas si bien dire car faucille et marteau ont aussi dans nos contrées, une résonance plus profonde, plus occulte peut être,  qui en  prolonge la symbolique  léniniste.  Tant il  est vrai que dans notre Age sombre d’inversion des valeurs, et de confusion  généralisée, l’emploi détourné de certains supports n’est jamais neutre, même si cela échappe à beaucoup de leurs utilisateurs.

     Le marteau, symbolise l’esprit l’intelligence, la volonté et d’autre part la brutalité, l’agressivité instinctive et destructrice. La faucille comme la faux, dans son acception négative, est associée à la planète Saturne et à la mort mais dans son acception positive  à la déesse latine Cérès,  la Déméter grecque, la première reprenant largement les attributs de la seconde.

      Soit la Déesse de l’agriculture, des moissons, protectrice de la terre cultivée et des animaux domestiques, personnifiant la terre nourricière. La faux (faucille)  symbolise aussi « l’élimination des incertitudes qui doivent  laisser place aux énergies nouvelles » (Laura Tuan).

     Le 2 février dans la Rome antique, on promenait dans les rues des lumignons et chandelles allumées car la tradition voulait que Cérès, recherchant sa fille Proserpine enlevée par Pluton,  ait allumé des torches au sommet de l’Etna

     C’est sur ce même volcan, l’Etna  que se fait la rencontre  entre  la faucille et  le  marteau, attribut du dieu forgeron Héphaïstos -le Vulcain des latins, qui façonna la première femme, génie protecteur des forgerons, et des batteurs de métaux, qui  s’identifiait à lui . Précipité du ciel par Zeus car laid et difforme,  Héphaïstos-Vulcain vivait sous l’Etna,  la porte de l’enfer.  Le dieu au marteau représente  la double nature du volcan : destructivité du feu  qui détruit le monde ancien  et fécondité de la lave rouge   qui le régénère…

     En abandonnant  faucille et  marteau, le PC abandonne donc  aussi symboliquement à la fois son attachement à la terre, aux paysans, aux ouvriers,  et sa dimension virile,  révolutionnaire, au profit de l’inaccessible  étoile à cinq branches du PGE, symbole ésotérique du microcosme.

     La flamme frontiste elle,  plantée bien droite  dans le sol de notre pays, restera un point de ralliement, un môle ; elle  continuera de réchauffer et d’éclairer tout ceux qui entendent  dissiper les ténèbres mondialistes. Le FN lui,  n’a pas  renoncé à  la révolution (patriotique) sous l’égide de laquelle se déroula le Congrès de Tours. Révolution, qui, étymologiquement, ne veut pas dire subversion et chaos mais précisément  l’opposé , à savoir  retour à un  point de départ et mouvement ordonné autour d’un centre…à mille lieux du communisme.

    http://www.gollnisch.com/