Interview de Carl Lang, Président du Parti de la France (PDF) lors de la manifestation contre le l’infâme mariage des invertis.
anti-national - Page 1171
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“Ils ont 5 ans pour détruire la France”
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Théorie du genre : Au cœur des sphères politique, culturelle, scientifique et médiatique, une idéologie à combattre fermement et par tous les moyens
Comprendre la visée politique des philosophies du genre, par Alexis Aguettant*
Aujourd’hui, les philosophies du genre gagnent du terrain. Les philosophies dominantes en la matière peuvent être définies comme des idéologies en ce qu’elles posent que l’être humain doit systématiquement revendiquer le droit de construire librement son identité, cela en raison, semble-t-il, du fondement même de la démocratie moderne : l’individu roi et souverain.
Cette thèse se développe dans la recherche moderne de l’égalité et de la parité par la lutte contre toute forme d’exclusion et de discrimination, de la liberté des orientations sexuelles choisies et de la libération d’une hétérosexualité fabriquée par les hommes pour mieux exercer leur domination masculine. Tous ces concepts font partie des discours actuels sur le genre, mêlant considérations scientifiques, raisonnements philosophiques et politiques (1).
Les 4 critères de la méthodologie des études de genre
La méthodologie (2) des études de genre s’appuie sur quatre critères très orientés philosophiquement : « faire éclater les visions essentialistes », « prôner une approche relationnelle des sexes », « appréhender les relations sociales entre les sexes comme un rapport de pouvoir », « ne pas analyser les rapports de genre indépendamment des autres rapports de pouvoirs ». Ce dernier critère explique que les études de genre soient en relation avec les études sur le racisme, le colonialisme, l’antisémitisme, le sexisme, les discriminations au travail, etc.
1. Faire éclater les visions essentialistes
La première démarche des études sur le genre est donc de « faire éclater les visions essentialistes » de la différence des sexes. Une vision essentialiste consiste à attribuer aux femmes et aux hommes des caractéristiques immuables en fonction de leurs caractéristiques biologiques. Or effectivement, la psychologie, la sociologie semblent montrer qu’il n’y a pas de déterminisme à partir du biologique. Les caractéristiques homme-femme ne seraient donc pas immuables puisqu’elles peuvent changer selon les individus, les sociétés. Les sciences humaines et sociales questionnent les identités masculine et féminine, jusqu’à un certain point ce questionnement est légitime. Cependant il apparaît que nier les caractéristiques biologiques propres à chaque sexe pour asseoir une approche exclusivement culturelle de nos identités est un écueil à éviter. Écueil auquel n’échappent pas les pro-gender. [...]
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« Manif pour tous » : la France profonde a pris la rue
1-Un immense succès populaire
Le Monde daté du 12 janvier 2013 parlait, en une, de « quelques dizaines de milliers de manifestants » pour annoncer la manifestation du 13 janvier. La préfecture de police l’a chiffrée à 340.000 participants ; les organisateurs, eux, ont parlé de 800.000 personnes à 17h puis de un million à 19h puisque la foule continuait encore d’arriver sur le Champ-de-Mars. Le Champ-de-Mars – 243.000 mètres carrés – était plein à 17h ; il a dû se vider pour accueillir les kilomètres de cortèges dont les membres n’étaient pas parvenus à destination. C’est incontestablement la plus grande manifestation française depuis celle pour la défense de l’Ecole libre en juin 1984. Ajoutons qu’il s’agissait d’une manifestation bon enfant et bien élevée : après le passage de centaines de milliers de personnes les balayeuses de la Ville de Paris qui suivaient les cortèges n’avaient rien à… ramasser.
2-La France profonde, pas celle des plateaux télévisés
Sur les plateaux de télévision, il est mieux vu d’être célibataire que marié, homo qu’hétéro, musulman plutôt que chrétien, Noir plutôt que Blanc. Bref, il n’est de bon bec que pour les minorités. A contrario la foule du 13 janvier 2013 était franco-française, familiale, blanche, de culture ou de croyance catholique. Comme si la majorité en avait marre de subir la dictature des minorités. Comment la majorité, d’ailleurs, pourrait-elle accepter sans mot dire une loi voulue par la petite minorité d’une minorité (5% d’homosexuels favorables au mariage et à l’adoption au sein de la population homosexuelle qui ne représente que 5% de la population française, soit un Français sur 400 !) , qui plus est une « loi totalitaire » (Monseigneur Barbarin) qui « change le sens des mots ». Car le mot mariage signifie l’union d’un homme et d’une femme.
3-La reconquête de la souveraineté
Le parti socialiste qualifié de « sociétaliste » par Marine Le Pen utilise les thèmes sociétaux pour camoufler son alignement sur l’ordre économique mondial. Pour autant on aurait tort de prendre pour un simple leurre le projet de loi Taubira. Rompre avec les lois millénaires de la filiation, saper les fondements du Code civil, marchandiser la grossesse comme le propose Pierre Bergé (SOS-Racisme, Le Monde) explique l’ampleur de la mobilisation contre la loi Taubira. Ajoutons que sur beaucoup de sujets on explique aux Français qu’il n’est pas possible de changer de politique : à cause de l’euro, de l’Union européenne ou de l’OMC. Or garder ou non la signification du mariage relève encore de la souveraineté française. Les Français auraient bien tort de se priver de l’exercer.
4-L’exigence du référendum
Si la loi sur le mariage gay était adoptée par le Parlement, elle pourrait être censurée par le Conseil constitutionnel comme contraire aux conventions internationales signées par la France et affirmant « le droit de l’enfant à un père et à une mère ». Dans ce cas, il faudrait réviser la constitution pour faire passer la loi. En l’absence de majorité au congrès la seule voie alors possible serait celle du référendum. C’est en tout cas une exigence croissante des Français relayée le 13 janvier aussi bien par l’organisatrice de la manifestation, Frigide Barjot, que par Jean-François Copé et Marion Maréchal Le Pen. Une revendication qui à l’applaudimètre rencontrait un grand succès !
En tout cas, entre menace de censure constitutionnelle, annonce d’une prochaine manifestation et revendication d’un référendum, le vote de la loi Taubira s’annonce difficile. Le lobby LGBT et le gouvernement parviendront peut-être à leurs fins mais à un prix tel qu’il échaudera les socialistes. Ce qui ne devrait pas manquer de conduire François Hollande à remiser aux oubliettes le droit de vote des étrangers.
Polémia
13/1/2013 -
Pierre-André Taguieff : Le culte du Changement
Le culte du Changement, ou le degré zéro de la « religion du Progrès » (1)
Un discours unique s’entend depuis de nombreuses années à l’approche des élections présidentielles dans les démocraties occidentales : le discours appelant au « changement ».
Il s’agit d’un mot magique, dont la seule invocation suffit à remplir les âmes. Moins peut-être les âmes simples, dont l’existence est aujourd’hui résiduelle, que les âmes formatées, qui sont légion.
Les acteurs politiques supposent donc, en se présentant comme « les candidats du changement », que la majorité des citoyens de leur nation aspire au « changement ». Le désir de « changement » irait donc de soi. L’invocation du mot « changement » serait dotée d’une efficacité symbolique telle qu’elle rassemblerait les citoyens autour de son énonciateur. L’offre de « changement » est présumée « clivante », alors même qu’on observe un consensus croissant autour de l’impératif de « changement ». Un stratège politique ordinaire va tout faire pour s’approprier la promesse de « changement ». Il va se présenter comme l’incarnation du « changement », excluant ses rivaux et ses adversaires de « l’Empire du Bien » où il s’est installé. On observe en effet que chaque candidat s’efforce de monopoliser l’usage du mot magique pour désigner le cœur de son propre programme politique, tout en rejetant ses concurrents dans l’enfer du non-changement ou de l’anti-changement, où rôdent « l’immobilisme » et le « conservatisme », soumis eux-mêmes à la tentation permanente de la « réaction ». L’opposition entre les partisans déclarés du « changement » et les autres (« archaïques », « passéistes », etc.) est bien sûr calquée sur celle des « progressistes » et des « réactionnaires », les « conservateurs » étant censés résister par nature au « changement », donc voués à devenir un jour « réactionnaires ».
Ce que nos contemporains pressés ont oublié, c’est qu’un changement peut être « heureux » ou « malheureux », pour parler comme Saint-Simon en 1814 (2) , le même qui plaçait « l’âge d’or du genre humain » non plus dans un lointain passé mais dans l’avenir. Chez les Modernes, la foi dans le Progrès, imaginé comme la somme de tous les progrès, constitue le fondement de la confiance dans un avenir meilleur, cette orientation vers le futur constituant le principal caractère distinctif de la conception moderne de la temporalité (3). [...]
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Chantal Delsol : "Une minuscule coterie mène en bateau tout un pays"
Le Figaro Magazine - 12/01/2013
Mariage homosexuel, droit à l'adoption pour les couples de même sexe, extension de la PMA aux lesbiennes, transformation de la parentalité et de la filiation. Quelles conséquences anthropologiques et culturelles pour toute notre société ? Réponse d'une philosophe *.
Propos recueilllis par Jean Sévillia
Le Figaro Magazine - En premier lieu, pouvez-vous nous rappeler le sens et le but du mariage civil...
Chantal Delsol - Le mariage est une institution faite pour garantir et protéger ces manifestations de l'existence humaine que sont la procréation, l'accueil de l'enfant et l'éducation/transmission. Le but essentiel du mariage est la protection du faible, c'est-à-dire de l'enfant. Celui-ci a besoin pour grandir d'un milieu stable, d'où l'institution. Le mariage est un contrat tissé par les deux futurs parents autour de ce projet.
L'expression « mariage pour tous » a été abandonnée dans le projet de loi, mais elle a été initialement utilisée par les promoteurs du mariage gay. En quoi est-elle contradictoire avec l'idée du mariage ?
C'est contradictoire en raison de la définition même du mariage. Celui-ci n'est pas fait pour tous, mais pour ceux qui souhaitent fonder une famille. L'expression « mariage pour tous » est une divagation. Au départ elle signifie que les couples hétérosexuels ne sont pas les seuls à pouvoir se marier. Elle détourne le mariage de son but : on ne se marie plus pour protéger les futurs enfants du couple, mais parce que l'on s'aime. Tous ceux qui s'aiment pourraient donc se marier. Dans ce cas, on pourrait assister à toutes sortes de mariages étranges, dont ne voudraient pas même les partisans du texte : entre un père et sa fille, entre deux enfants, voire entre un humain et son animal de compagnie. Ce n'est pas sérieux.
Que vaut le concept d'« égalité » brandi par les partisans du mariage homosexuel ?
Nous voyons bien là que la passion de l'égalité engendre des âneries. Tout ne peut pas être donné à tous. Il y a des destinations aux choses, aux institutions, des projets spécifiques auxquels tous ne peuvent pas prétendre, simplement parce que nous sommes différents les uns des autres. Aujourd'hui la différence est devenue une discrimination, ce qui signifie que toute différence serait injuste : il suffit de voir le crétinisme profond qui s'exprime dans la Halde (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité). Or l'homme est un être de relation, et il n'y a pas de relation du même au même : on n'entretient de complicité qu'avec la différence. Vouloir effacer toutes les aspérités, les bigarrures, les contrastes, c'est vouloir nous réduire à l'état d'éponges.
Ouvrir le droit à l'adoption pour les couples homosexuels, ce serait un bouleversement anthropologique...
D'une manière générale, je crains toujours d'abuser de l'idée de « nature ». On a prononcé tant d'exagérations à ce sujet que ce n'est plus guère crédible. Chaque fois qu'un changement social se produit, certains arguent que l'on va contre la « nature ». Certains textes du début du XXe siècle disaient que laisser les filles faire des études supérieures produirait des catastrophes, parce qu'elles ne sont pas faites pour cela. Comme la nature a bon dos ! Ne nous précipitons pas sur cet argument. Pourtant, dans le cas présent, la question est légitime. Où est la « nature », dira-t-on ? Regardons les deux projets de loi actuellement en route : celui sur l'euthanasie et celui sur le mariage gay. L'euthanasie a toujours existé partout, sauf dans les sociétés chrétiennes : partout on laissait mourir les enfants contrefaits et les vieillards trop fatigués ; là où l'infanticide a été interdit, comme sous Mao en Chine, c'était pour être « moderne », c'est-à-dire pour ressembler à l'Occident... Ce qui signifie que le projet de loi sur l'euthanasie n'est pas une rupture anthropologique, mais une rupture culturelle : un retour aux civilisations préchrétiennes. Tandis que pour le mariage gay, c'est autre chose. Aucune société n'a jamais mis en place une affaire pareille ! Nous ne trouvons des idées de ce genre - je dis bien des idées, jamais des réalisations - que chez certains esprits révoltés contre la société, à des périodes rares. Je citerais Diogène le Cynique, qui réclamait que l'on couche avec sa mère et que l'on mange son père, ou bien Sade et Shelley qui, après la saison révolutionnaire, exaltaient tout ce que l'époque considérait comme des perversions. Ces beaux esprits pouvaient amuser certains salons, mais aucune société n'aurait voulu légitimer ces comportements par des lois ! Car les sociétés savaient bien qu'il s'agissait là de subversion anthropologique, ou de nihilisme. Pour le mariage gay, il s'agit bien de cela ; mais pour la première fois, il y a tentative de réaliser ces délires.
Les députés socialistes veulent aller plus loin que le projet présidentiel en imposant la PMA (procréation médicalement assistée) pour les couples de femmes. Quelles en seraient les conséquences ?
C'est clairement une rupture anthropologique et une expression du nihilisme, au sens où l'on tord le cou à la filiation et à la transmission. On va faire croire à l'enfant qu'il a deux mères, alors qu'il est bien né, même grâce à la médecine, d'un père et d'une mère ! L'enfant sait quand on lui ment. Il a besoin de la vérité, et le souci de ses origines est primordial pour lui. Pourquoi a-t-on si peur de fabriquer des OGM et ne craint-on pas de fabriquer des enfants fous ? Les enfants me paraissent plus importants que les maïs... C'est ici qu'on n'a plus du tout envie de rire, mais de se mettre en colère : on ne joue pas avec les enfants ! Un enfant, ce n'est pas juste le fruit de mon envie, de mon désir, le jouet, qu'on fabrique comme ça et à qui on va raconter n'importe quoi. Un enfant, c'est sérieux, c'est une personne et à ce titre un seigneur, un roi, qui a droit à notre respect infini, et qui doit grandir alors que l'existence est truffée de difficultés. L'enfant n'est pas le produit de notre caprice, mais il n'est pas non plus le produit de notre révolte sociale : on ne le met pas au monde pour emmerder les hétéros ! Ça ne marche pas ainsi, la transmission de la vie et plus tard la transmission de la culture : c'est une oeuvre, un travail d'humilité et non de revanche ni de puissance... Je dois dire que la communauté homosexuelle ne manifeste pas l'esprit de sérieux requis. Dès qu'elle se montre, c'est dans l'esprit des bacchanales ! Je n'ai rien contre les bacchanales, mais que l'on ne mette pas d'enfants au milieu ! Tout le monde comprend cela.
Si le droit de la PMA est modifié, une deuxième étape pourrait être la légalisation de la gestation pour autrui (les mères porteuses). C'est alors tout l'édifice de la filiation qui serait ébranlé...
La gestation pour autrui n'est que la suite. Mais naturellement, c'est encore plus indigne parce qu'en plus on loue des ventres, ce qui n'est pas admissible. Qui gagnera ici : les homosexuels masculins qui exigeront de satisfaire leurs désirs, ou les homosexuelles qui s'indignent qu'on loue des ventres ?
Toutes les religions représentées en France se sont prononcées contre le mariage homosexuel.L'expression de ce refus constitue-t-elle un viol de la laïcité ?
Selon la définition française de la laïcité, oui ! Car la tradition française a tendance à penser que la laïcité, c'est la vie dans la neutralité absolue - c'est bien ce que dit notre ministre de l'Education quand il prépare pour l'école des cours de morale universelle, c'est-à-dire complètement exempte des particularités culturelles... Cela n'existe pas ! Les principes qui nous font vivre, et surtout les principes qui nous structurent et que nous n'inventons pas, sont tous ancrés dans des particularités : des morales religieuses ou non, des sagesses, des traditions locales ou nationales, des mythes civilisateurs, etc. Vouloir vivre dans le neutre ou l'universel, c'est se prendre pour des esprits désincarnés. En réalité, les principes des sociétés occidentales sont nourris aux racines du judéo-christianisme, et il est bien cohérent que ce soient les religions qui les rappellent, ces principes, puisqu'elles en sont pour ainsi dire les tabernacles.
Mais il y a aussi des non-croyants, des citoyens votant à gauche et des homosexuels qui sont hostiles au projet gouvernemental...
Naturellement ! Enormément de gens ! Et beaucoup d'homosexuels ! Pourquoi ? Mais parce que le nihilisme n'est pas un projet de société : il ne convient qu'à quelques bobos qui amusent la galerie cinq minutes, mais dont il est criminel de réaliser les projets (Diogène était le premier bobo de notre histoire, et les Athéniens disaient déjà, en regardant ses vêtements de SDF branché, qu'on « lui voyait la vanité par les trous », mais la société dans laquelle il vivait n'a jamais essayé de mettre en place ses élucubrations, elle n'était pas folle). En réalité, nous nous trouvons en face d'une minuscule coterie qui mène en bateau tout un pays : une gauche qui a peur de son ombre dès qu'on lui parle d'une inégalité, une droite qui a encore trop souvent peur de la gauche, et un Président falot. Cette minuscule coterie parvient à se faire entendre en se faisant plaindre (« nous sommes les seuls à n'avoir pas droit au mariage »), et dans une société où le héros, c'est la victime. Alors ça marche. Cependant, la plupart d'entre nous ne sont pas dupes de cette arnaque, et je suis sûre que beaucoup d'homosexuels ont honte : ils sont assez lucides pour comprendre que la très grande majorité de leurs collègues archiminoritaires n'ont aucune envie de se marier, que s'ils le font, ce sera par provocation, et que leur essentielle motivation est de subvertir des institutions qu'ils maudissent (si le mariage est partout, il n'est nulle part). Ce qui est bien clair dans l'un des slogans utilisé par des militants du « mariage pour tous » dans une manifestation : « Un(e) hétéro, une balle ; une famille, une rafale. » Non désavoué par les organisateurs, ce slogan traduit bien le nihilisme dont nous parlons. Le débat, ici, n'est pas entre croyants et non-croyants, entre gauche et droite, entre hétéros et homos, mais entre humanistes et nihilistes.
« C'est une réforme de société et on peut même dire une réforme de civilisation », a affirmé Christiane Taubira. Cette réforme ne serait-elle pas plutôt une révolution ?
Ce n'est pas une réforme de société, puisqu'elle vise à défaire cette société (par le bouleversement de la filiation) et non pas à la réformer. Ce n'est pas une réforme de civilisation, puisque aucune civilisation nouvelle ne peut sortir de là - cela n'a jamais existé nulle part. Je n'utiliserais pas le mot révolution, parce qu'une révolution vise au retour à un état précédent, soit historique (la révolution américaine), soit mythique (la révolution russe). Ici, aucune idéologie ne soutient ce projet. C'est juste une pantalonnade d'anarchistes pédants et tapageurs, et d'autant plus pédants et tapageurs qu'on a pris l'habitude de les prendre au sérieux.
Si la manifestation des opposants au projet, le 13 janvier, est un énorme succès, quelle issue politique y aura-t-il pour François Hollande ? Le recours au référendum ?
Dans ce cas, François Hollande pourrait faire voter la loi en précisant bien qu'il ne sera jamais question de PMA (ce qui signifie qu'il en sera question dans quelque chose comme deux ans). A priori, on n'imagine pas qu'il puisse retirer sa loi : il est trouillard ! Toutefois, il faut se souvenir de 1984 : personne n'espérait que François Mitterrand allait retirer sa loi, et pourtant... On peut donc espérer. De toute façon, nous ne pouvons pas laisser passer une monstruosité pareille sans nous exprimer clairement : nos descendants nous jugeront là-dessus, comme nous avons jugé nos anciens à leur attitude devant les totalitarismes. Aujourd'hui, la barbarie, c'est ça.
Propos recueilllis par Jean Sévillia
* Professeur de philosophie à l'université de Marne-la-Vallée, où elle dirige l'Institut Hannah Arendt, Chantal Delsol est membre de l'Institut. Dernier livre paru : L'Age du renoncement (Cerf). -
Christine Lagarde, une libérale au FMI
Un ancien ministre français de l'Économie succède à un autre ancien ministre français de l'Économie à la tête du FMI. De Strauss-Kahn en Lagarde, sauf sur le plan des mœurs, rien ne devrait vraiment changer.
Sans surprise, c'est le ministre de l'Économie et des Finances français, l'UMP Christine Lagarde, qui a succédé le 28 juin à un autre ancien ministre de l'Économie et des Finances français, le socialiste Dominique Strauss-Kahn, à la direction générale du Fonds Monétaire International. Elle a été élue pour un mandat de cinq ans. Le FMI aux mains de Christine Lagarde pourrait sembler être une chance pour la France, un symbole de l'influence de notre pays dans le monde. Ce n'est malheureusement pas le cas. Christine Lagarde, comme son prédécesseur, est membre de l'hyper classe mondialisée qui défend avant tout les intérêts des grands de ce monde, pratiquant un libéralisme totalement dérégulé qui ne tolère aucune limite à la toute puissance du marché.
Avocate internationale
Loin de défendre les intérêts de puissance de la France, les locataires de ce poste envié et grassement rétribué se contentent de poursuivre leurs petites discussions entre amis, au gré des sommets internationaux, tout en soignant une image de sauveurs des économies nationales en danger. L'essentiel étant pour eux, non pas de réformer les pays menacés par la crise, mais d'éviter qu'ils ne contaminent les puissances plus importantes. Pour ce type de dirigeants internationaux, la politique se limite à la gestion économique, les dimensions sociales et morales des affaires publiques leur restant aussi étranger qu'un ours blanc à un papou. Avec l'arrivée de Christine Lagarde, la direction générale du FMI gagnera sans doute en probité, mais ne changera pas de ligne de conduite. De la même façon que son long passage à Bercy (quatre ans) n'a rien changé à la situation française, compromise par l'importance de la dette de l'État.
Issue de la petite bourgeoisie havraise, championne de natation synchronisée, Christine Lagarde, si elle a échoué au concours d'entrée à l'Ena, s'est hissée en 1999, à force de ténacité et de brio professionnel, à la tête d'un des plus grands cabinets d'avocats américains, Baker and McKenzie, basé à Chicago. S'étant toujours piqué de politique, elle devient en 2005, ministre du Commerce extérieur de Jacques Chirac, sacrifiant temporairement une partie de ses revenus. Depuis, politiquement très compatible avec Sarkozy, Lagarde n'a pas quitté le gouvernement. Elle s'est faite élire en 2008 conseiller de Paris dans le XIIe arrondissement, où l'on ne peut pas dire qu'elle laissera un grand souvenir, pour cause d'absentéisme chronique...
Un manque de recul sur les limites du système américain
Femme intelligente et volontaire, elle souffre d'un clair manque de recul sur les limites du système américain et de l'idéologie libérale. Sa familiarité avec les grandes institutions internationales et sa maîtrise de la langue anglaise n'ont d'égal que sa difficulté à paraître crédible lors de discussions avec les « vrais gens ». On l'a ainsi vu faire des envolées lyriques sur la beauté des ciels d'Eugène Boudin, le peintre pré-impressioniste normand, lors de l'inauguration d'une mairie de la banlieue de Rouen, devant une assemblée qui semblait, plus prosaïquement mais fort logiquement, plus préoccupée par le bon fonctionnement des lignes de bus et du ramassage des poubelles... Elle avait donc rapidement renoncé à succéder à Antoine Rufenacht à la mairie du Havre.
Tremplin politique
A la tête du FMI, elle sera délivrée de ce genre de contingences. Pour elle, cette direction générale pourrait cependant être un tremplin pour un retour en politique aux avant-postes. N'oublions pas qu'elle était donnée premier ministrable l'été dernier. N'oublions pas non plus que, depuis Washington, DSK rêvait d'un destin national en France. Il se pourrait donc bien que l'on revoie un jour Christine Lagarde, une nouvelle fois lassée des charmes de l'Amérique, jouer un rôle de premier plan sur la scène politique française. À moins que le FMI ne puisse juguler les nouvelles crises qui s'annoncent.
Avec l'arrivée de Christine Lagarde, le Fonds Monétaire International passe du social-libérarlsme deDSK à un libéralisme avancé. On doute que les habitants des pays actuellement au bord de la faillite à cause de la mauvaise gestion de leurs dirigeants saisissent toutes les subtilités de la distinction entre ces sensibilités politiques.
Jacques Cognerais Monde&vie du 16 juillet 2011 -
Rupert Everett : « Les Anglais vont devenir comme les Indiens sous l’Empire britannique »
LONDRES (NOVOpress) - L’acteur Rupert Everett (ci-dessus) a déploré, dans un entretien publié il y a quelques jours par le magasine Time Out et repris notamment par le Daily Telegraph, que « Londres avait complètement changé », à cause de l’afflux d’oligarques et de nababs du monde entier. Tous les prix y sont devenus tellement exorbitants que les Anglais de souche n’auront plus les moyens d’y vivre. « Nous sommes sur le point de devenir comme les Indiens sous l’Empire britannique, a-t-il averti, une station-service pour une nouvelle classe, les super-riches ».
La plainte est sans doute exacte si l’on parle du centre de Londres. Dans les quartiers périphériques, c’est l’immigration massive des Pakistanais et des Noirs qui fait désormais des Blancs britanniques, pour la première fois de l’histoire, une minorité ethnique dans la capitale de leur pays. Si les Anglais de souche y ressemblent de plus en plus à des Indiens, ce n’est pas aux natifs de l’Inde britannique – qui n’avaient à subir sur leur terre que l’autorité de quelques milliers de fonctionnaires et de militaires britanniques –, mais bien aux Indiens d’Amérique. Non pas simplement colonisés mais génocidés.
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Le FN sans Marine
Hier, absente de la manif, la présidente du FN n'a visiblement manqué à personne.
Lu dans Le Monde:
Bruno Gollnisch savoure le moment. La participation du FN à la "Manif pour tous", c'est un peu sa renaissance, lui qui fut oublié depuis sa défaite face à Marine Le Pen lors du congrès de 2011. Dimanche matin, il est arrivé avant les autres cadres, porte Maillot. Il a pu ainsi enchaîner les interviews sur les chaînes d'info en continu ou sur les radios. A pu dire qu'il regrettait l'absence de sa présidente. Plus tard dans l'après-midi, il lancera les slogans, prenant même les rênes du cortège, disant quand s'arrêter, quand reprendre la marche.
En cette fin de matinée, en tout cas, celui qui reste très populaire à la base du FN, a la vedette, et il en profite, car cela ne durera pas : dans quelques minutes, tous les médias se rueront sur Marion Maréchal Le Pen, députée FN du Vaucluse.
MARINE LE PEN "AVAIT TOUT À GAGNER À VENIR"
Dimanche, dans le cortège FN, l'absence de Marine Le Pen se remarquait. Beaucoup de membres de sa famille – au sens propre – étaient là, en tête de cortège. Louis Aliot (son compagnon) et Marion Maréchal Le Pen (sa nièce), sa sœur Yann (mère de Marion Maréchal Le Pen) étaient présents tout comme Jany Le Pen, la femme de Jean-Marie Le Pen, qui était, lui, retenu à Nantes pour une réunion militante mais qui appuyait fortement la participation.
Parmi les troupes frontistes, la non-participation de Marine Le Pen – qui a toutefois soutenu les manifestants –, a laissé les militants "dubitatifs", selon le mot d'un cadre régional qui souhaite rester anonyme. "Ils sont en plein désarroi, ils ne comprennent pas, elle avait tout à gagner à venir", continue-t-il. Beaucoup de dirigeants s'obstinent eux dans un "pas de commentaire"... qui veut tout dire. Gilbert Collard, député du Gard, a quant à lui expliqué l'absence de l'ancienne candidate à l'Elysée en la comparant... au général de Gaulle : "Elle cherche à se hisser au-dessus des manifestants (...). On n'a jamais vu de Gaulle manifester (...). Si j'avais été à sa place, je serais venu mais moi, c'est moi, avec mes défauts et mes excès."
"DÉCISION MI-CHÈVRE, MI-CHOU"
Mais il y a aussi ceux qui justifient la position floue de Marine Le Pen, comme Louis Aliot, un des vice-présidents du FN : "Il fallait être présent mais aussi démontrer que François Hollande utilise cette loi pour faire oublier l'absence de politique alternative à celle de Sarkozy." Ou encore Marion Maréchal Le Pen, en tête du cortège FN, entourée d'une nuée de caméras, selon laquelle Marine Le Pen a pris une "décision mi-chèvre, mi-chou en nous opposant au projet tout en dénonçant la manœuvre de diversion du gouvernement". Un non-choix, donc ? Pas selon elle : "C'est un choix courageux, pas évident, ni électoraliste." La députée explique les différentes stratégies du FN quant à la participation à cette manifestation : "Certains ont considéré que dénoncer la manœuvre de diversion de François Hollande était prioritaire – comme Marine Le Pen et Florian Philippot. D'autres ont considéré que c'était participer à la manifestation."
Une Marion Maréchal qui a déclenché, dimanche, les mêmes réactions que sa tante, puisqu'à son passage, des manifestants lui témoignaient leur sympathie en criant son nom, ou demandaient à être pris en photo avec elle. Toutefois, d'autres militants s'adressaient aux journalistes pour préciser qu'il ne fallait pas "mélanger" le reste de la manifestation et le FN.
Difficile de savoir, en tout cas, si la participation du FN aux défilés a été importante ou pas : il est impossible de chiffrer le nombre de participants, le cortège n'étant pas clos, de nombreux badauds se mêlaient aux frontistes. Beaucoup de cadres régionaux ont manifesté, mais aussi des dirigeants nationaux comme Steeve Briois, Nicolas Bay (secrétaire général et secrétaire général adjoint), Marie-Christine Arnautu (vice-présidente chargée des affaires sociales) ou encore Alain Jamet, 78 ans, premier vice-président du FN et figure historique du parti.
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Racisme – Manif contre le mariage homo : “c’est la France blanche” donc Hollande ne cédera pas
PARIS (NOVOpress) – Notre confrère Le Point.fr, dans un article de ce jour intitulé “Le Hollande nouveau est droit dans ses bottes”, nous avertit que “Au lendemain de la manifestation contre le mariage gay“ François Hollande a changé, il n’est plus le mou pour lequel on le prenait, “On lui découvre une poigne de fer”, il “est droit dans ses bottes”.
L’un des conseillers de l’Elysée à expliqué à la journaliste Anna Cabana “C’est essentiellement la France blanche et catholique qui était dans la rue. Ça ne va pas interrompre le projet de loi.”
Elémentaire mon cher Watson, quand il y a une manifestation de représentants de la diversité, et encore plus s’ils ne sont pas catholiques, là l’Elysée, avec l’appui de la plupart des grands médias, en tient compte.
La journaliste n’a absolument pas été choquée par cette déclaration raciste, peut-être partage-t-elle cette opinion ? Par contre dans leurs commentaires beaucoup de lecteurs de Le Point.fr sont offusqués. Sans doute n’avaient-ils pas encore compris…
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Budget de rigueur, les Français dans le collimateur (2010)
Selon le projet de budget 2011 présenté en Conseil des ministres par François Baroin, ministre des Comptes publics et de la Réforme de l'État, le déficit de la France est attendu au niveau record de 7,7 % de la richesse nationale en 2010, contre 7,5 % en 2009 et 8,2 % prévu initialement. Le gouvernement prévoit qu'il recule ensuite à 6 % du PIB (produit intérieur brut) en 2011, à 4,6 % en 2012, à 3 % (la limite autorisée par les traités européens) en 2013 et à 2 % en 2014. La dette publique, elle, explose : 82,9 % du PIB en 2010, 86,2 % en 2011, jusqu'à un pic historique de 87,4 % en 2012. Elle diminuerait à partir de 2013, selon le projet de budget. Rappelons que le seuil autorisé par Bruxelles est fixé à 60 %.
1 591,5 milliards : c'est le montant impressionnant de la dette publique de la France fin juin, soit près de 83 % du Produit intérieur brut (PIB). Ou encore 24 867 euros par Français. Or, qui ne voit que la charge des intérêts de la dette asphyxie les marges de manoeuvre budgétaires de l'État ? Les intérêts que l'État paye pour l'argent emprunté coûteront l'année prochaine quasiment autant que ce qu'il dépense pour l'éducation (autour de 45 milliards d'euros). Et dès 2012, la charge de la dette deviendra même, pour la première fois, la principale dépense du pays (soit 50 milliards), une véritable folie ! Ensuite, le risque est grand que la capacité de l'État français à rembourser sa dette soit jugée de moins en moins crédible par les agences de notation, conduisant à une dégradation de sa note (la dette française a toujours aujourd'hui la meilleure des distinctions, le fameux AAA), et par les opérateurs de marché, ce qui risque de faire grimper les taux d'intérêts auxquels la France emprunte. Donc d'alourdir encore la charge de sa dette. Un point de hausse des taux d'intérêt équivaut à alourdir de 10 milliards d'euros la charge de la dette. C'est ce cercle vicieux qui a bien failli couler la Grèce au printemps dernier.
Le pays n'est parvenu à respirer temporairement que grâce au prêt de 110 milliards d'euros accordé par les pays de la zone euro et le FMI, lui permettant de sortir du financement des marchés mais cela n'a réglé en rien le problème de fond. Ne nous y trompons pas, une évolution à la grecque d'ici quelques années, peut-être moins nous pend au nez. Face à cette situation gravissime, le projet de budget n'est évidemment pas à la hauteur. Il fait l'effet d'une cautère sur une jambe de bois. Il prévoit de réduire le nombre de fonctionnaires en supprimant 33 749 postes. Mais ces réductions ne sont pas toujours judicieuses : est-il pertinent de diminuer le nombre de policiers et de magistrats compte tenu de l'explosion de la violence, des crimes et des délits que nous connaissons ? D'autre part, réduire le nombre de postiers, d'instituteurs n'est sans doute pas la meilleure chose à faire dans des campagnes qui se dévitalisent sauf à favoriser l'exode rural et à asphyxier davantage des villes déjà surpeuplées et polluées.
La réduction des niches fiscales qui devrait représenter des recettes budgétaires supplémentaires de 9,4 milliards d'euros n'est pas une mesure plus heureuse car elle va appauvrir davantage encore nos compatriotes avec la fin de l'avantage fiscal lors des déclarations de revenus l'année du mariage, du pacs ou du divorce, la réduction immédiate de moitié du crédit d'impôt sur les panneaux solaires, le remboursement ramené de 35 % à 30 % sur certains médicaments, la suppression du taux réduit de TVA sur les offres Internet « Triple Play » comprenant Internet, la télévision et le téléphone, ce qui aura bien évidemment des conséquences sur le coût global de la facture des abonnés, puisque les opérateurs devront nécessairement refléter la hausse de la taxe sur la facture réglée par le consommateur, comme l'a déjà annoncé Orange par exemple. Les ménages seront également touchés avec la suppression de l'abattement de 15 points sur les cotisations patronales de Sécurité sociale pour un employé déclaré au salaire réel.
Alors que pendant sa campagne présidentielle Nicolas Sarkozy s'était engagé à réduire fortement les impôts et les charges, tant d'ailleurs pour les particuliers que pour les entreprises, le taux de prélèvements obligatoires va encore augmenter, passant de 41,9 % du PIB en 2010 à 42,9 % en 2011. Il sera à 43,2 % en 2012 et atteindra même un pic à 43,9 % en 2014. Qu'il est loin le temps où le chef de l'État avait promis de réduire de quatre points le taux de prélèvement obligatoire au cours de son quinquennat !
On le voit, que la droite ou la gauche du Système soit aux Affaires, tout augmente : les impôts, la dette et les déficits dans une spirale sans fin. Or si l'augmentation continue des prélèvements était un moyen efficace de réduire l'endettement, cela se saurait. C'est au contraire en diminuant la pression fiscale, en libérant les énergies, en abandonnant la ruineuse « politique de la ville » qui est en réalité un impôt payé aux occupants allogènes, en cessant de subventionner des associations parasites et souvent antifrançaises et antinaturelles, en quittant une Union européenne qui nous coûte plus que ce qu'elle nous rapporte que nous pourrions recouvrer des marges de manoeuvres et en finir avec une politique qui nous spolie et nous entraîne dans l'abîme.
Jérôme Bourbon Rivarol du 8 octobre 2010