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anti-national - Page 1173

  • L’Angleterre bouscule le projet UE

    Le premier ministre britannique David Cameron a proposé hier la tenue d’un référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’UE d’ici 2017, s’il est réélu premier ministre en 2015 : « Ce sera « un référendum sur une question claire: in/out » (« dedans ou dehors ») et il interviendra dans la première moitié de la prochaine législature qui commence en 2015 », a dit le chef du gouvernement.

    « Quand nous aurons négocié un nouvel accord » sur les relations de la Grande-Bretagne avec l’UE, « nous offrirons aux Britanniques un référendum avec un choix très simple: rester au sein de l’UE sur cette nouvelle base ou en sortir complètement. Ce sera un référendum sur l’appartenance ou non à l’UE », a déclaré Cameron lors de ce discours-clé sur l’Europe.

    Ceci est objectivement une bonne nouvelle : le simple fait de mettre en avant cette option va relancer un utile débat sur le bienfondé de la funeste entreprise européiste et les ardeurs mondialistes de certains en prennent un coup.

    Hollande, président de la Ripoublique française, n’a pas perdu de temps avec sa très « démocratique » déclaration : « il n’est pas possible de négocier l’Europe » ni d’utiliser une telle consultation pour « la diminuer ».

    http://www.contre-info.com/

  • Champ-de-Mars : quand les intentions de Bertrand Delanoë sont mises à nu !

    images.jpgOn se souvient qu’après la manifestation du 13 janvier contre le « mariage » homosexuel, Bertrand Delanoë avait adressé à la préfecture de police la facture de ce qu’il estimait être des dégâts provoqués par le «piétinement» des pelouses sur le Champ-de-Mars : un coût évalué à «au moins 100.000 euros».

    Un jeune paysagiste mosellan, Samuel Bingelmann, avait alors proposé de restaurer, à ses frais, la pelouse abîmée. Il estimait que les travaux lui reviendraient «à moins de 50.000 euros». Hé bien le jeune homme s’est fait éconduire par la socialiste Anne Hidalgo ! Celle-ci, première adjointe PS du maire de Paris, a dénigré mardi matin sur RTL la généreuse proposition :«Je ne suis pas sûre que ce soit fait aussi bien», a-t-elle déclaré.

    Des propos qui ont suscité l’indignation du directeur de l’entreprise Lorraine Plants, située en Moselle : «Comment peut-elle juger la qualité du travail de mes salariés? Les jardiniers de la Ville de Paris sont sûrement excellents, mais mes huit employés connaissent eux aussi parfaitement leur métier » s’est-il exclamé. Avant de poursuivre : « Je comprends bien que la mairie de Paris ne veuille pas me confier ces travaux, après tout c’est son droit, mais cela ne l’autorise pas à humilier mes employés. Je souhaiterais qu’elle leur présente ses excuses».

    Il est évident que la démarche de Bertrand Delanoë est totalement partisane. D’abord, nul n’ignore son positionnement dans le débat sur le « mariage » homosexuel. Et qu’il présente comme par hasard une facture à l’issue de ce grand rassemblement, lequel était pourtant bon enfant et étranger aux violences habituelles des manifestations revendicatrices de gauche contre lesquelles le maire de Paris n’a pourtant jamais à redire, voilà qui achève de dissiper les doutes sur les intentions de Monsieur Delanoë… Et s’il fallait encore en convaincre l’opinion, c’est désormais chose faite : car si la démarche du maire de Paris était honnête et uniquement animée par le sort de la pelouse du Champ-de-Mars, il aurait dû se réjouir de la proposition que venait de lui faire le jeune paysagiste. CQFD

    http://www.contre-info.com/

  • La parole au peuple: pas un peu déraisonnable ?

    Les exemples du consensus  idéologique régnant au sein de notre caste médiatique nous sont fournis quotidiennement.  Il suffit de voir le vocabulaire utilisé pour traiter de certains sujets. Ainsi les immigrés présents illégalement sur notre territoire ne sont jamais désignés sous le terme de clandestins mais sous celui de sans papiers  - ils  ont  pourtant  ceux de leur  pays d’origine. Pareillement, alors même que les médias penchent franchement à gauche,  il est extrêmement rare  d’entendre une analyse ou de lire un  article sur les élections en Israël, au demeurant  fort nombreux, dans lequel le Likoud,  parti du Premier ministre sortant  Benjamin Netanyahu, est affublé de l’épithète d’ « extrême droite ».  Ce qu’il est pourtant incontestablement  si on  compare sa politique  et son programme avec les idées plus modérées défendues par le FN, qui lui est très souvent affublé de cette mention. Quant aux alliés gouvernementaux  encore plus extrémistes du Likoud, ils  deviennent le plus souvent sous la plume des journalistes des « ultra-nationalistes ».  C’est quand même plus chic…

     Autre exemple de ce formatage des canaux d’information, le ton des articles et des commentaires au sujet de l’engagement de David Cameron hier, d’organiser d’ici cinq ans un référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’ Union Européenne .

     Une information qui a entraîné une « étrange » unanimité dans la désapprobation, un concert de réactions indignées, de prévisions apocalyptiques, d’avertissements solennels.

     M. Cameron a été pourtant très prudent, mais  il a eu le toupet de dire qu’il interrogerait le peuple,  ce qui est sen soi un souhait bien  grossier et scandaleux  de ce côté ci de la Manche.

     Dans son  « discours sur l’Europe », le Premier ministre britannique, a donc annoncé qu’en cas de victoire de son parti lors des élections de 2015, il organiserait  une consultation populaire à la fin de 2017 sur l’appartenance de son pays à l’Union européenne. Il a proposé de renégocier, sur la base d’un traité amendé aux conditions édictées par Londres,  la place du Royaume-Uni  dans une Europe « recentrée » sur le marché unique.

     Il a précisé qu’il était personnellement favorable au maintien dans l’Union mais qu’il souhaitait  uniquement la « réformer ». Car  « faute de réformes, le danger est que l’Europe échoue et que les Britanniques dérivent vers la sortie ». «  Si nous quittons l’Union européenne, ce sera un aller simple, sans retour. »  Aussi, « Quand nous aurons négocié un nouvel accord, nous offrirons aux Britanniques un référendum avec un choix très simple: rester au sein de l’UE sur cette nouvelle base ou en sortir complètement. »

     Si la chancelière allemande Angela Merkel a eu une réaction assez fine, se disant « prête à discuter des souhaits britanniques », tout en rappelant  la nécessité « in fine d’un compromis équilibré », le « père (pair)  de l’Europe, Jacques Delors est sorti de sa léthargie pour mettre M. Cameron  au « défi » de quitter l’Union.

     François Hollande a rappelé les dogmes des saintes écritures européistes en affirmant que «  L’Europe, elle doit se prendre telle qu’elle est. On peut la faire évoluer demain, mais on ne peut pas l’abaisser, la diminuer, sous prétexte de proposer d’y rester. »

     Même son de cloche de Laurent Fabius qui a martelé mercredi matin sur Radio France, qu’on ne peut pas «faire l’Europe à la carte».

     Saint Barack Obama himself, c’est tout dire, a piqué une grosse colère en invitant fermement le Premier ministre britannique à rester au sein d’une UE… qui fut historiquement portée sur les fonds baptismaux par les Etats-Unis d’Amérique.

     Le symbole est « plaisant », c’est depuis le très mondialiste « forum économique » de Davos, que l’ex-Premier ministre travailliste Tony Blair a fulminé  contre la déclaration de M. Cameron: «  une fois que vous vous engagez sur la voie référendaire, vous perdez le contrôle de la situation » a-t-il averti. Le Peuple  serait donc incapable de jugement?  

     C’est bien  pourtant  sur une volonté de reprendre le contrôle de la situation, que le Premier ministre britannique a bâti ses explications, évoquant « le fossé grandissant entre l’UE et ses citoyens » qui entraîne « le désenchantement de l’opinion publique », les difficultés de la zone euro (à laquelle le Royaume-Uni n’appartient pas).

     A titre d’exemple des dérives en matière de supranationalité, il a souligné qu’ « On ne peut pas tout harmoniser. Il n’est ni bon ni nécessaire de déterminer à Bruxelles les heures de travail des docteurs en milieu hospitalier » ; son souhait  de voir son pays retrouver ses prérogatives  dans les domaines de « l’environnement, des affaires sociales et criminelles »

     Mais pour les commentateurs français, la décision de David Cameron ne peut être celle que d’un lâche qui a un peu  perdu la raison, ces derniers  expliquant à qui mieux-mieux que le Premier ministre est l’otage de l’infâme lobby des eurosceptiques ou encore d’une presse tabloïde qui tire  boulets rouges sur Bruxelles et s’acharne à troubler le bon sens des sujets de sa très gracieuse majesté

      Bruno Gollnisch, fervent partisan de la démocratie directe, de la consultation référendaire sur tous les grands sujets  engageant l’avenir de notre peuple, estime qu’il est en effet capital de réorienter franchement  cette Europe là.

     Pour autant, les critiques légitimes contre Bruxelles ne doivent pas nous exonérer de nos propres fautes : si la France vit de l’emprunt,  souffre de déficits abyssaux, et a été incapable de voter un seul budget en équilibre depuis presque 40 ans, la raison en incombe à l’incurie de notre classe politicienne plus qu’aux  commissaires européens auxquels elle a accepté de se soumettre.

     Pour parler clair,  le libre-échangisme européen,  l’euro, les diktats bruxellois ne sont pas seulement les causes du  chômage de masse, de la paupérisation, de la désindustrialisation, de l’invasion que connaît notre pays. Il n’est jamais vain de le rappeler.

    http://www.gollnisch.com/

  • Échec à la culture de mort (archive 2010)

    Un projet européen visant à retirer toute liberté de conscience au corps médical en matière d'avortement, s'est retourné contre ses promoteurs.
    Elle pleure au téléphone. « J'ai 20 ans. Je suis élève à l'école d'infirmières. Je dois faire un stage en gynéco-obstétrique pour valider ma scolarité. On m'envoie dans le service d'IVG. Docteur, en tant que catholique, qu'est-ce que je dois faire ? Si je n'y vais pas, je vais avoir zéro. Pour mes études, c'est fini ».
    C'est en termes comparables que se pose le problème de la liberté de conscience pour des centaines d'étudiants, de personnels hospitaliers, de médicaux et paramédicaux, objets de brimades ou de sanctions qui menacent leur carrière.
    La réponse à cette angoisse paraît infiniment complexe. Sur le plan de la foi se pose le problème de la collaboration à un acte mauvais en lui-même. Il est très difficile de définir une limite précise entre une collaboration dite médiate ou immédiate. Regarder par obligation un avortement n'est pas comparable au fait de tenir la pince de Museux pour tuer un petit être humain dans le sein de sa mère. Or la médecine est devenue «laïque», au sens de la neutralité confessionnelle, et le catholique qui veut vivre sa foi jusqu'au bout n'a pas obligatoirement une vocation de martyre. Force est pour lui de se réfugier dans le système des lois pour se protéger.
    La liberté de conscience a été définie par la Déclaration universelle des droits de l'Homme (art. 18), la Convention Européenne des Droits de l'Homme (art. 9), le Guide d'Ethique médicale et européenne (6 janvier 1987) et, en France, par des décisions du Conseil Constitutionnel en France (23 novembre 1977 et 27 juin 2001) concernant « ceux qui en raison de convictions personnelles se refusent à intervenir dans des processus de reproduction, ou dans des cas d'interruption de gestation ou des avortements. » Le droit à l'objection de conscience est une des bases de notre Constitution. Simone Veil ne s'y était pas trompée : la loi de 1974 (art. L 162-8) spécifie que les médecins et paramédicaux ne sont pas obligés de pratiquer ou participer à des interruptions de grossesse. Les hôpitaux doivent pratiquer les avortements quand d'autres services hospitaliers ne peuvent les assurer. Plus tard, Martine Aubry a rendu l'avortement obligatoire pour tous les hôpitaux.
    Face à un acte qui s'opposait manifestement au serment d'Hippocrate, dans toute l'Europe, la réaction du corps médical a peu ou prou été la même. Les avorteurs sont considérés comme la lie de la profession. Les avortements ont été pratiqués par ceux qui voulaient se faire du fric à bon compte et par les cliniques en déficit. Dans les hôpitaux, ils sont confiés à des troisièmes couteaux, souvent des internes d'origine étrangère. La plupart du temps, on ne connaît pas le nom de celui qui procédera à l'exécution capitale - comme jadis les bourreaux se cachaient le visage sous une cagoule.
    Les lois Veil et Aubry hors la loi européenne
    Prenant les médecins pour des mercenaires, Roselyne Bachelot a fait voter une loi doublant le remboursement de ce prétendu « acte médical », désormais deux fois mieux payé qu'un accouchement. En vain. De facto, l'avortement n'est plus pratiqué dans des régions entières de l'Europe. Selon une récente enquête de la sociologue Sabine Faivre, 98 % des médecins avorteurs ont reconnu qu'au fond d'eux-mêmes cet acte les «dégoûtait» profondément (La vérité sur l'avortement, Ed . Tequi, 2006). Par ailleurs, un peu partout, les mouvements anti-avortement se sont réveillés, coordonnés pour constituer un poids politique.
    Il devenait donc urgent de décapiter toute opposition « au sommet » : d'où l'incroyable projet de loi concocté par la Commission des questions sociales de la santé et de la famille, dépendant de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (ACPE). La manœuvre était la même que lors de la loi Veil, avec une extension concernant l'euthanasie : tous les médecins étaient tenus à faire des avortements « s'il n'y avait pas de ressources alternatives ». Tous les hôpitaux, cliniques, auxiliaires médicaux se voyaient donc privés du droit à l'objection de conscience, de même que les pharmaciens dans les pays où ce droit existait.
    Cerise sur le gâteau, le texte prévoyait la création d'un registre obligatoire des médecins refusant l'avortement, sorte de fichage gestapiste, La présidente des Gynéco et Obstétriciens français déclara ce projet «insensé». En France, en effet, les responsabilités médicolégales des praticiens sur le plan pénal sont devenues telles que la moitié d'entre eux est aujourd'hui prête à quitter le territoire ou à « jeter l'éponge ». Il était prévisible que le projet de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe allait aggraver cette situation.
    Le coup paraissait imparable. Pourtant, le 7 octobre, fête du Saint Rosaire, un miracle s'est produit. À l'instigation des parlementaires italiens et irlandais, le projet de loi a été vidé de son contenu à coups d'amendements, par 56 voix contre 51 (socialistes) et quatre abstentions. Chaque article du texte a été remplacé par un autre disant le contraire. Le projet, qui avait initialement pour titre : « L'accès à des soins médicaux légaux : le problème du recours non réglementé à l'objection de conscience », a été rebaptisé : « Le droit à l'objection de conscience dans le cadre de soins médicaux ».
    Ce droit, reconnu comme absolu, s'applique aux médecins, aux paramédicaux, aux institutions, cliniques et hôpitaux, et aux situations d'embauche. L'ensemble du corps médical, jusqu'à la simple « fille de salle » contrainte de balayer les résidus sanguinolents de fœtus après la tuerie, sont désormais protégés par les instances européennes, donc par des recours éventuels auprès des tribunaux de Strasbourg et de La Haye. Les articles des lois Veil et Aubry obligeant les hôpitaux publics à pratiquer des avortements sont ainsi mis hors la loi européenne. Reste maintenant à se battre pour nos amis pharmaciens.
    Le texte, qui ouvre une voie royale à la jurisprudence, délie en outre les médecins belges de l'obligation de participer aux actes d'euthanasie. La culture de mort essuie ainsi une défaite historique. Il arrive ainsi que le diable porte pierre, surtout quand Notre Dame du Rosaire lui écrase la tête.
    Dr Jean-Pierre Dickès, Président de l'Association Catholique des Infirmières et Médecins
    monde & vie. 2 novembre 2010

  • Manifestation contre la famille : la section nantaise du Renouveau français intervient !

    Quelques centaines d’homosexuels et assimilés se sont rassemblés samedi 19 janvier, à Nantes : soit environ mille fois moins que les opposants au « mariage » homosexuel le 13 janvier dernier à Paris ! Le Renouveau français Nantes et ses militants ont alors décidé de leur rappeler la faiblesse de leur représentativité :

    http://www.contre-info.com/

  • Mali-Algérie Comment éviter un nouvel Afghanistan ?

    Bernard Lugan*
    le 21/01/2013
    modifié le 21/01/2013 à 16:49h

    L’intervention française au Mali conduit à quatre grandes réflexions :
    1.Compte tenu des réalités frontalières, l’action de la France ne peut réussir que si l’Algérie la soutient. Or, la prise d’otages d’In Amenas, site stratégique hautement protégé, montre soit qu’Alger ne contrôle pas son territoire, soit que les islamistes ont des complicités au plus haut niveau de l’appareil sécuritaire d’Etat. Dans les deux cas, les conséquences pour l’opération Serval sont de la plus haute importance.
     
     
    2.Nous payons aujourd’hui au prix fort la politique de désengagement initiée sous Jacques Chirac puis amplifiée sous Nicolas Sarkozy à savoir, fermeture de bases et abandon de ces irremplaçables implantations qui étaient nos yeux et nos oreilles.
    3.La place laissée libre par la France fut prise par les Etats-Unis qui investirent de gros moyens, notamment au Mali. Ignorant la tectonique ethno-raciale sahélienne, ils y formèrent des cadres qui désertèrent au mois de janvier 2012 et contre lesquels nos soldats sont aujourd’hui engagés.
    4.Ceux qui ont lancé la guerre contre le colonel Kadhafi étaient des irresponsables et je n’ai cessé de le dire depuis le premier jour. Outre qu’ils ont provoqué une réaction déstabilisatrice en chaîne, ils ont armé les jihadistes. Il faut en effet savoir que certaines des armes aujourd’hui utilisées contre nos soldats proviennent de nos propres arsenaux et qu’elles furent généreusement parachutées aux « démocrates » libyens chers à BHL.
     
    Ceci étant, quelle est la réalité de la situation ?

    Concernant l’Algérie, il est difficile de croire que les islamistes qui ont investi une station gazière saharienne dans un secteur hautement surveillé proche de deux frontières sensibles n’ont pas bénéficié de complicités au plus haut niveau de l’État. D’autant plus que les centaines de véhicules utilisés par les jihadistes sont ravitaillés en carburant depuis l’Algérie. Tout le monde sait également que la sécurité algérienne a des contacts avec les groupes islamistes les plus radicaux puisque c’est elle qui les créa jadis dans le contexte de la guerre civile, afin de discréditer et diviser ses adversaires.
     
     
    Comme je l’ai exposé dans un précédent numéro de l’Afrique Réelle consacré à l’Algérie, une sourde lutte de clans se déroule actuellement en coulisses à Alger dans le contexte de la succession du président Bouteflika. Or, contre toute attente, ce dernier semblant vouloir s’engager dans la course pour un quatrième mandat, bien des appétits se retrouvent frustrés ; tout ce qui pourrait affaiblir le président potentiellement candidat peut donc leur être utile, à commencer par un dérapage de la situation sécuritaire.
  • La Cour européenne des droits de l'homme veut imposer l'avortement « thérapeutique » 2011

    La Cour européenne des droits de l'homme a rendu public ce jeudi un jugement de chambre condamnant la Pologne pour ne pas avoir mis une mère de deux enfants, enceinte, en mesure d'avoir accès, en temps et en heure, aux examens génétiques et plus précisément l'amniocentèse qui lui auraient permis d'avorter légalement de son troisième bébé dont la malformation était soupçonnée avant la naissance. Ce jugement susceptible d'appel devant la Grande chambre de la CEDH a estimé Mme R.R. victime de deux violations de la Convention européenne des droits de l'homme : les « traitements inhumains et dégradants » interdits par l'article 3, et le droit au « respect de la vie privée et familiale » affirmée par l'article 8. La preuve ? La petite fille allait naître avec le syndrome de Turner. Mme R.R. obtient à ce stade des dommages et une compensation pour frais de justice équivalents à 60 000 euros.
    Cette affaire pose de multiples questions, puisque l'arrêt de la Cour affirme un droit aux examens qui permettent l'accès à l'avortement thérapeutique et qu'il pose le principe du devoir de l'Etat d'y donner accès malgré l'objection de conscience de médecins refusant ces procédures.
    Mme R.R. s'était en effet heurtée à des refus et des atermoiements mais on lui avait clairement fait savoir que personne ne souhaitait pratiquer cet avortement - à l'hôpital universitaire de Cracovie, il lui fut répondu qu'on n'y avait pas fait d'avortement depuis 150 ans. R.R. devait finir par obtenir une amniocentèse en urgence mais les résultats ne lui furent communiqués que 15 jours plus tard, au-delà du délai légal de « l'avortement médical », possible jusqu'à 24 semaines.
    Une longue procédure devant la justice polonaise, d'abord infructueuse, s'est achevée après cassation devant la cour d'appel de Cracovie qui a donné raison à R.R. mais en lui accordant, à travers la condamnation de son médecin de famille et des deux hôpitaux concernés, 35 000 zlotys pour le refus de donner accès aux examens qui auraient ouvert la voie à l'avortement légal - quelque 9 900 euros de dommages jugés insuffisants par la CEDH et qui s'est prononcée compétente de ce fait.
    Réitérant l'une de ses prises de position dans l'affaire A, B, C contre Irlande, « la Cour a estimé que l'interdiction de mettre fin à des grossesses pour des raisons de santé et (ou) de bien-être constituait une gêne par rapport aux droits des demandeurs quant au respect de leur vie privée », ce qui affirme de manière sibylline un « droit » européen à l'« interruption médicale de grossesse », et même pas dans des conditions très précises puisqu'il existe des possibilités thérapeutiques pour les personnes atteintes de la maladie de Turner et que tous ne souffrent pas de la forme la plus grave de la maladie.
    La Cour affirme encore : « Alors même que les règles publiques applicables à l'avortement sont en relation avec l'équilibre traditionnellement recherché entre la vie privée et l'intérêt public, elles doivent - dans le cadre de l'avortement thérapeutique — être évaluées au regard des obligations positives de l'Etat en vue d'assurer l'intégrité physique des futures mères. »
    La chambre de la CEDH est même allée plus loin, jugeant qu'il fallait formuler les lois sur l'avortement « thérapeutique » de manière à ce que les médecins ne soient pas « refroidis » par leur crainte d'être poursuivis pour un avortement illégal en cas d'erreur d'appréciation de leur part.
    Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour la justice et le droit, fait observer que le « Rapporteur spécial de l'ONU sur le droit qu'a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible » (sic), présent au procès en tant que tierce partie, a pris fermement position en faveur de l'avortement. La récente résolution de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe sur le droit à l'objection de conscience n'a pas été soulevée ; au contraire, l'arrêt insiste sur le devoir des Etats de veiller à ce que les patients ne soient jamais privés de leur droit à tous les services légaux aux termes du droit.
    Jeanne Smits Présent du 28 mai 2011

  • Comment les banques continuent à se goinfrer…

    C’est la crise ! Paraît-il… La crise et son cortège de plans sociaux. La crise et ses usines qui ferment. La crise et son chômage de masse. La crise et les impôts des classes moyennes qui augmentent, pour désendetter les Etats. La crise et les dépenses publiques qui baissent, pour éponger les erreurs du passé. La crise, oui, mais visiblement pas pour tout le monde !

    Il est une catégorie d’acteurs économiques qui gagnent quand tout le monde gagne, et qui gagnent encore quand tout le monde perd : les banques. Les plus grands établissements financiers américains – ceux dont il ne fait plus aucun doute qu’ils sont à l’origine de la Grande Crise qui secoue les économies occidentales depuis 2007 – viennent de publier leurs comptes pour l’année 2012. Ils laissent pantois.

    Accrochez-vous : Goldman Sachs, la banque symbole de toutes les dérives du capitalisme financier, celle qui a maquillé les comptes de la Grèce et inventé les produits financiers les plus dingues, a plus que doublé ses résultats : 7,3 milliards de dollars de profits nets ! JP Morgan a fait encore mieux : 21,3 milliards de dollars de bénéfices ! Le Pdg de cette dernière, Jamie Dimon, s’est même octroyé un bonus personnel de 10 millions de dollars. A ce tarif-là, ce n’est plus un cadeau Bonux, c’est le jackpot du loto. Et un gros lot qui, en l’occurrence, tombe chaque année, crise ou pas crise.

    Le plus incroyable, c’est que ces banques sont désormais censées évoluer dans un cadre réglementaire beaucoup plus strict (les fameuses lois Volcker et Dodd-Franck). Des contraintes dont elles n’ont d’ailleurs cessé de se plaindre. Il faut croire, à l’évidence, qu’elles ont l’effet du mercurochrome sur une jambe de bois.

    Dans ce contexte, on attend avec impatience les résultats de nos grands établissements français. Mais au moment où Bercy planche sur les nouvelles règles du jeu bancaire et semble hésiter à encadrer pour de bon leurs agissements, ces résultats himalayens des banques américaines devraient donner à réfléchir. Sans doute fallait-il sauver les banques en 2008. Mais à l’heure où les Etats sont surendettés et où l’on demande aux peuples toujours plus de sacrifices pour nous sortir de ce mauvais pas, le moment n’est-il pas venu d’imposer au monde de la finance des règles drastiques ? Pour éviter que quelques-uns continuent à se goinfrer en toute impunité. Pour éviter surtout que les mêmes causes produisent à l’avenir les mêmes effets dévastateurs.

    Marianne via http://fortune.fdesouche.com

  • « Trop Français pour être logé »

    Affiches de la campagne en faveur des SDF Français de souche, lancée par Génération Solidaire.

  • Notes sur la « Manif pour tous »

     

    Notes sur la « Manif pour tous »
    « La culture de marché est totale. Elle produit ces hommes et ces femmes. Ils sont nécessaires au système qu’ils méprisent. Ils lui procurent énergie et définition. Ils sont motivés par le marché. Ils s’échangent sur les marchés mondiaux. C’est pour ça qu’ils existent, pour vivifier et perpétuer le système. »
    (Don DeLillo, Cosmopolis, 2003)
    Dans son ouvrage La Quatrième théorie politique (Ars Magna, 2012), le théoricien néo-eurasiste russe Alexandre Douguine explique que la Première théorie politique (libéralisme) a vaincu les Deuxième et Troisième théories politiques qui s’opposaient à elle (communisme et fascisme). Parce qu’il considère l’humain comme un être anthropologiquement non social pour qui la quête naturelle de la maximisation de son intérêt contribuerait mécaniquement à la prospérité publique, le libéralisme évacue l’essence du politique au profit de l’économique.
    Le libéralisme, voilà l’ennemi triomphant !
    Conformément à ce qu’exigeait son code génétique, le libéralisme a aujourd’hui poussé ses prérogatives à l’extrême. Désormais vécu sous l’horizon de la fatalité (fin de l’histoire), il constitue la matrice même de la postmodernité. Il n’est plus concentré ni diffus, mais intégré. En d’autres termes, notre ennemi principal est une composante majeure de notre structure mentale de postmoderne : l’homo liberalismus est en nous-même. La condition pour le traquer radicalement partout où il se manifeste est de le traquer préalablement dans les moindres recoins de notre psyché. Et Dieu sait s’il est tenace, le bougre !
    Abordons maintenant la délicate question de la « Manif pour tous ».
    Jean-Claude Michéa s’est évertué à démontrer que libéralisme politico-culturel et libéralisme économique sont indissolublement liés, qu’ils constituent les deux versants d’une même idéologie. Dialectiquement, une critique anticapitaliste cohérente s’appuie donc nécessairement sur un conservatisme critique.
    Ceci explique que les patriotes les plus chétifs aient été choqués d’apprendre, en début d’année, que Florian Philippot, porte-parole du Rassemblement Bleu Marine, ne serait pas présent à la « Manif pour tous » du 13 janvier…
    Nouveau coup dur deux jours plus tard ! Marine Le Pen a rappelé dans un communiqué que, quoiqu’elle soutînt les élus, militants et sympathisants du Front National (FN) qui envisageaient de se joindre à cette grande manifestation, il fallait toutefois être conscient de l’instrumentalisation politique de la question du « mariage pour tous ». Le PS et l’UMP, qui se font des courbettes en matière économique mais n’hésitent pas à se tirer dans les pattes devant les caméras, mènent une vaste opération d’enfumage sociétal visant d’une part à faire oublier leur proximité idéologique, d’autre part à détourner l’attention des Français des questions essentielles.
    La rumeur, propagée par le journal Minute, de l’influence d’un lobby gay au sein du FN, ne sert qu’à jeter le discrédit. On peut bien entendu constater la présence d’homosexuels au sein de ce parti et plus largement au sein de la mouvance nationaliste, quels que soient d’ailleurs les motifs de cette présence. Aucun élément ne permet cependant d’indiquer que ces homosexuels se constituent instinctivement en lobby et font pression sur des décisions politiques qui s’opposent de fait au communautarisme. Renaud Camus et Paul-Marie Coûteaux en sont des exemples frappants. C’est la même absurdité – pointée du doigt par Xavier Bongibault, jeune UMP et président de l’association « Plus gay sans mariage » – qui consiste à penser que les homosexuels, parce qu’ils sont homosexuels, sont nécessairement favorables au mariage gay.
    Si Marine Le Pen et Florian Philippot restent opposés au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels ainsi qu’à la Procréation Médicalement Assistée, ils ont néanmoins décidé de ne pas participer à la mascarade spectaculaire de la fausse contestation. En quoi leur absence à la festive, trop festive « Manif pour tous » signifie-t-elle leur passivité ou leur adhésion face au projet de loi de François Hollande ?
    Consciemment ou non – et sans que cette stratégie intelligente soit pour nous une raison de faire l’économie d’une critique sévère et pertinente envers certains positionnements du FN –, Marine Le Pen et Florian Philippot ont finalement mieux cerné les théories situationnistes que les soi-disant héritiers du situationnisme. Car comme le rappelait Guy Debord, le spectacle édifie son unité sur le déchirement : la division montrée est unitaire tandis que l’union montrée est divisée. C’est exactement le cas de la fameuse « Manif pour tous ».
    Pour commencer, nous ne doutons guère que certaines personnes étaient présentes à la manifestation par conviction authentique, par opposition sincère au projet de loi de François Hollande. Pour ces personnes le mariage est une institution traditionnelle et immuable qui s’appuie prioritairement sur un principe de filiation, et non uniquement sur des critères sentimentaux ou sexuels.
    Mais ce qu’il faut bien comprendre, c’est que le système marchand se nourrit de tout ce qui assure sa pérennité, y compris du simulacre de contestation engendré contre lui-même et par lui-même.
    C’est qu’en période de répression économique – répression qui justifiera la libéralisation économique –, il faut les apaiser les ardeurs populaires ! Manquerait plus que le bon peuple renoue avec un esprit communard et insurrectionnel… D’où l’intérêt, pour ne pas décevoir les braves libertaires, de jouer la comédie du progressisme sociétal ; et pour ne pas décevoir les braves conservateurs, de proposer un exutoire à leur exaspération.
    La « Manif pour tous » ne résulte pas d’une révolte populaire ou spontanée : elle maintient, par la fausse division, l’unité de la démocratie marchande.
    C’est en ce sens que la division montée est unitaire : libéraux-progressistes et libéraux-conservateurs divergent uniquement sur la manière de gérer le Capital – et encore, le conservatisme des seconds est parfois frivole. C’est en ce sens également que l’union montrée est divisée : en centralisant la question du mariage gay et de l’adoption, le système crée un clivage factice et relègue au second plan les vrais sujets d’opposition.
    Ceux qui s’offusquent que la « Manif pour tous » soit instrumentalisée par l’UMP pour de basses raisons électorales n’ont toujours pas pigé l’illusion de l’alternance gauche/droite. La « Manif pour tous » n’est pas une contestation qu’on cherche à instrumentaliser pour le spectacle, mais bel et bien un instrument au service du spectacle de la fausse contestation !
    En d’autres termes, tant que la lutte contre le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels ne s’inscrira pas dans la lutte globale et radicale contre le libéralisme (l’ennemi principal), ce même libéralisme aura le champ libre pour se reproduire indéfiniment. La promotion, par la gauche mitterrandienne, de SOS Racisme n’était-elle pas avantageuse pour masquer le « tournant de la rigueur » après l’échec et l’abandon du « Programme commun » ? La promotion, par la droite sarkozyste, du débat sur l’identité nationale, n’était-elle pas avantageuse pour masquer la trahison de l’héritage gaulliste ?
    Le 15 janvier, un article du Figaro a révélé le bilan financier de la « Manif pour tous » : entre 650 000 et 700 000 euros. Quatre millions et demi de tracts, quarante-trois camions pour la sonorisation, un podium, trois écrans géants, cinquante mille drapeaux, trente mille ballons, des dizaines de milliers de pancartes et panneaux, quelque deux cents kilos de confettis, sans parler de l’équipement des bénévoles et de la sécurité privée… Même en tenant compte du sacrifice boursier de certains organisateurs et de l’apport en piécettes et billets gris des participants, tout ça pue trop le marketing, tout ça est trop bien encadré pour qu’on puisse sérieusement parler de révolte populaire.
    Qui a financé tous ces équipements ? Qui sont donc les généreux donateurs anonymes ?
    Un article de Métro, également daté du 15 janvier, nous apprend par exemple que l’Alliance Vita a donné un chèque de 5 000 euros. Cette association a été fondée en 1993 par Christine Boutin, présidente du Parti Chrétien-Démocrate, parti associé à l’UMP. L’article de Métro nous apprend également que l’association « Tous pour le mariage », dont les parrains sont principalement membres de l’UMP, a donné 25 000 euros. On ne sort guère du système UMPS…
    D’où l’intérêt de ne jamais perdre du vue l’ennemi principal : le libéralisme, quels que soient ses avatars !
    Concernant Frigide Barjot, tête d’affiche de la manifestation, on ne s’éloigne guère non plus du conservatisme libéral. Encore moins frigide que barjot, elle est l’auteure d’un livre intitulé : Confessions d’une catho branchée. Son époux, Basile de Koch, est l’un des signataires d’un rapport émis par Jean-Yves Le Gallou et Le Club de l’Horloge sur « La Préférence nationale : Réponse à l’immigration ». Or, le Club de l’Horloge, inspiré par Friedrich von Hayek, entend réconcilier libéralisme et nationalisme et prône l’union des droites libérales. Basile de Koch est également chroniqueur au magazine libéral-conservateur Valeurs actuelles. La question de savoir qui sont les manipulateurs et qui sont les manipulés n’entrera pas ici dans nos considérations.
    D’aucuns pourraient nous rétorquer : les divergences idéologies ne justifient absolument pas qu’on renonce à se battre contre le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels ! C’est du sectarisme ! Certes… Et il va de soi que lorsqu’une maison brûle, l’attitude la plus sage n’est pas de demander aux pompiers leur papier d’identité. Mais c’est oublier que certains pompiers sont pyromanes.
    Répétons-le : la priorité est de connaître son ennemi principal, celui qui constitue le centre. A la périphérie se situent ceux qui ont en ennemi commun ce centre. Lutter aux côtés d’alliés ayant des idées divergentes des nôtres n’est pas insurmontable, bien au contraire. On se fiche de savoir d’où l’on vient et d’où l’on parle, quand on lutte ensemble contre l’ennemi commun.
    Dans le cas présent, libertarisme et conservatisme ne s’opposent pas mais se renvoient dos à dos : la neutralité axiologique, propre au libéralisme, les contient tous les deux et, par conséquent, les annule !
    Si l’ennemi principal est le libéralisme, libéraux-conservateurs et libéraux-progressistes sont pareillement nos ennemis. Car les premiers ne s’opposent pas radicalement aux seconds. Avec la « Manif pour tous », les libéraux-conservateurs s’efforcent (ou pour certains : font mine) d’éteindre un feu qu’ils nourrissent par ailleurs en commun avec les libéraux-progressistes. Ils sont tous deux des figurants du spectacle marchand. Certains parmi eux se fichent même comme d’une guigne de la dimension sacrée du mariage.
    La critique se situe donc à deux niveaux : 1) le libéralisme économique s’appuie sur le libéralisme politico-culturel ; 2) le libéralisme économique se maintient en recyclant le conservatisme-libéral.
    Cet article n’a ni pour objectif de proposer une alternative à la « Manif pour tous » ni de justifier le positionnement politique du FN. Modeste, il pointe avant tout du doigt la double perversité du spectacle marchand qui, d’une part, abuse de la bonne foi des opposants sincères au projet de loi de François Hollande ; et d’autre part, met en avant la critique du libéralisme politico-culturel afin de préserver le libéralisme économique.
    Pour être cohérente, la lutte contre le libéralisme doit être globale, ou ne pas être !
    Alexandre Tricasse. http://www.voxnr.com