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anti-national - Page 1176

  • Allemagne : un homme de gauche contre l’islamisme

    BERLIN (NOVOPress) - C’est l’histoire d’un homme qui avait passé toute sa vie dans le politiquement correct le plus irréprochable et qui, tout d’un coup, bien malgré lui, bascule dans le camp des méchants. Daniel Krause (ci-dessus), 32 ans, docteur en sociologie, était professeur de sciences politiques dans un lycée de Dortmund. Il se définissait comme un homme de gauche, votant pour les Verts, homosexuel déclaré, militant de la cause animale. C’était un habitué des manifestations « antifascistes ». Rien que de hautement respectable.

    Las, en juin 2012, Daniel Krause est allé manifester à Cologne contre un grand rassemblement salafiste (baptisé poétiquement « Premier Congrès islamique de la paix »). La manifestation était organisée par le mouvement citoyen Pro NRW / Pro Köln, « contre l’islamisation de l’Allemagne ». Les participants étaient très peu nombreux : quelques dizaines en face de trois cents salafistes. Daniel Krause a pris la parole – selon lui, quelqu’un lui a tout simplement tendu un porte-voix et il a improvisé un petit discours.

    Il a déclaré qu’il était de gauche, qu’il n’était pas électeur de Pro NRW, mais que « comme homosexuel déclaré, il avait plus peur en Allemagne des islamistes que des nazis ». « J’ai été si souvent menacé par des islamistes, a-t-il expliqué. Les parents islamistes veulent influencer l’enseignement dans les écoles, comme professeur, je peux souvent le dire. Mon expérience est que l’islamisme est le plus grand danger, alors que l’extrémisme de droite est ce que tout le monde combat aveuglément, sans réfléchir ».

    La vidéo de la manifestation a été publiée sur internet. Daniel Krause a été reconnu et dénoncé par le site « antifasciste » Indymedia, qui a publié sa biographie complète, ses coordonnées et même une photo de classe avec ses élèves. La presse s’est immédiatement emparée de l’affaire. Trois jours après, Daniel Krause était suspendu de son enseignement, tandis qu’une procédure disciplinaire était lancée contre lui. Celle-ci a finalement été abandonnée mais le professeur, qui a reçu de nombreuses menaces de mort et a dû vivre dans la clandestinité (« je ne pouvais plus sortir dans la rue ni aller travailler », raconte-t-il), n’a toujours pas pu reprendre son enseignement.

    Daniel Krause a pendant ce temps écrit un livre, à paraître en mars : Comme homme de gauche contre l’islamisme. Un professeur gay montre du courage. Dans deux interviews, à la Preussische Allgemeine Zeitung lundi dernier, et aujourd’hui au Citizen Times, il a expliqué sa démarche.

    Pour lui, « l’islamisme est le troisième grand mouvement totalitaire après le national-socialisme et le communisme. L’islamisme est aujourd’hui à l’offensive dans le monde entier. De plus en plus de jeunes, allemands comme immigrés, tombent dans cette idéologie qui méprise la dignité humaine ».

    Contre l’islamisme, il se réclame des « valeurs de gauche » que sont « l’égalité des droits entre homme et femmes, entre homosexuels et hétérosexuels, l’absence de violence dans l’éducation des enfants, et la séparation de l’État et de la religion ». Il se dit « reconnaissant à la génération de mai 68, qui a établi ces valeurs de gauche en Allemagne ». « C’est à ces valeurs que je dois, en tant qu’homosexuel, de pouvoir vivre aujourd’hui dans l’égalité des droits. Je ressens donc comme une préoccupation “de gauche” le fait de m’engager pour défendre notre société moderne et contre l’islamisme. Je m’appuie aussi sur mes expériences d’homme de gauche pour montrer les contradictions de la gauche. Nous trahissons les valeurs que nous avons conquises avec peine, nous les livrons à nos pires ennemis et nous louons même ceux-ci comme “un enrichissement multiculturel” ».

    Daniel Krause dénonce particulièrement ceux qui prétendent parler au nom des homosexuels. « Le Vert gay Volker Beck [député au Bundestag, porte-parole pendant des années de l’association allemande des gays et lesbiennes, N.d.N.] appelle régulièrement à des manifestations contre l’Église catholique. Lors de la visite du Pape à Berlin [en septembre 2011], 10.000 personnes ont ainsi manifesté contre l’homophobie au Vatican. Mais quand 5.000 islamistes homophobes et en plus prêts à la violence tiennent leurs congrès ici, Volker Beck se tait. »

    Daniel Krause s’attend du reste à ce que l’islam tienne de plus en plus de place dans la vie politique allemande, en commençant par les élections de cette année. « Les musulmans sont devenus pour les grands partis une importante clientèle électorale ».

    En face, il ne croit pas à une alliance entre « critiques de l’islam » de droite et de gauche, du moins en Allemagne. Selon lui, Pro Köln « grouille de nazis camouflés et dégoûtants, même si on ne s’en aperçoit pas au premier coup d’œil ». « Les critiques de droite, ou chrétiens conservateurs, de l’islam se servent d’une religion contre l’autre. Ils diabolisent souvent l’Islam, tandis qu’ils font l’apologie unilatérale du christianisme. Je trouve cela intolérant. Un homme de gauche est équilibré. Je critique aussi régulièrement le Pape. Le Coran et la Bible sont au même titre misogynes et homophobes ».

    L’idéal de Daniel Krause est aux Pays-Bas, en la personne de Geert Wilders qui « continue la ligne de Pim Fortuyn. Il défend les droits des femmes et des gays contre l’Islam, sans faire l’apologie du christianisme. Avec Wilders, quelqu’un de gauche peut coopérer ». « L’Allemagne a à apprendre de la Hollande. Nous devons ici aussi défendre la tolérance occidentale contre l’intolérance islamiste ».

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  • Prise d’otages en Algérie : Belmokhtar veut échanger les otages américains et négocier la fin de la guerre au Mali

    Addendum 18/01/13

    - Qui est Mokhtar Belmokhtar ?

    - Une vidéo des otages algériens et étrangers libérés


    Addendum 17/01/13

    Un Français parmi les activistes tués :
    Selon Reuters qui cite une source de sécurité algérienne, au moins onze activistes ont été tués dans l’assaut de l’armée algérienne, parmi lesquels figure un Français. Le Figaro

    - Au moins 30 otages auraient péri durant l’assaut, parmi lesquels 8 Algériens, 2 Japonais, 2 Britanniques, et 1 Français, selon une source algérienne citée par Reuters.

    - Parmi les 11 islamistes tués figurent 3 Égyptiens, 2 Algériens, 2 Tunisiens, 2 Libyens, 1 Français et 1 Malien, toujours d’après la même source. France 24

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  • Les nœuds coulants d’un simulacre de justice

    « L’exécution de Saddam Hussein est une faute politique majeure, a écrit avec raison, Robert Badinter… cette exécution précipitée a prévenu une condamnation pour les crimes majeurs contre l’humanité ».

    En réalité, c’est plutôt un tour de passe-passe qui relève de la haute politique internationale dans la mesure où il escamote les responsabilités occidentales dans bien des comportements reprochés à Saddam Hussein.

    A cet égard, la parodie de ce procès a été conduite intelligemment : ne juger le personnage que sur le massacre de quelque 150 villageois à la suite d’un attentat manqué dont Saddam Hussein devait être la cible, affaire strictement irako-irakienne permettant d’écarter toutes les interventions  étrangères du passé à commencer par celles de la puissance occupante.

     

    Précipiter l’exécution présentait l’avantage de permettre aux dirigeants chiites d’assouvir, à coup sûr, leur vengeance, devançant par exemple un très hypothétique soulèvement populaire (sunnite) qui eût tenté de libérer le Raïs. (Quoique si pareille menace avait été matérialisée les gardiens de Saddam Hussein devaient avoir la consigne de mettre fin à ses jours).

    Ainsi que le constatait Robert Badinter : … « Jamais Saddam Hussein n’aura été condamné pour ses crimes majeurs contre l’humanité ». C’est qu’il y eut de nombreux « pousse-au-crime » et qu’ils préfèrent demeurer dans l’ombre.
    Longue est l’énumération des comportements jugés inadmissibles et des crimes majeurs « reprochés à Saddam Hussein. Essentiellement ceux-ci :
    -Violences et meurtres pour affermir son pouvoir-Faire de l’Irak une puissance militaire (Saddam Hussein ayant compris que, riche en énergies fossiles, l’Irak devait avoir les moyens de défendre ses ressources nationales contre les prédateurs).
    -Quête d’armements de destruction massive.
    -Guerre contre l’Iran.
    -Recours aux gaz asphyxiants contre les populations chiites favorables à l’ennemi iranien (massacre d’Halabja en 1988).

    -Répression implacable du soulèvement chiite au sud de l’Irak (1991) à la suite de l’invasion du Koweït et de l’intervention armée des Etats-Unis et de leurs alliés.

    -Détournement des fonds fournis par le programme de l’ONU : « Pétrole contre nourriture » ….

    Ce réquisitoire incitant à quelques éclaircissements :

    A) Un pouvoir assuré par la violence.
    C’est dans un milieu où régnaient la trahison et la violence que Saddam Hussein accéda au pouvoir. Il faut rappeler qu’après la victoire des Alliés, en 1918, l’Irak passa de la domination des Turcs à celles des Britanniques, par souverain affidé interposé : le roi Fayçal 1er. Les partisans de l’indépendance, les Kurdes, les Sunnites, les Chiites, les pro-occidentaux et les Communistes, les zélateurs et les adversaires du nassérisme, vont s’affronter en coups d’Etat, émeutes, assassinats, tueries collectives. La Seconde Guerre mondiale ajouta une nouvelle cause de discorde avec l’intervention des Soviétiques soutenant la rébellion kurde.
    En 1948, Londres avait imposé à Bagdad la signature du traité de Portsmouth qui confirmait « l’indépendance » de l’Irak mais perpétuait le contrôle de Londres. D’où soulèvement populaire et répression. Durant la décennie 1948-1958 une vingtaine de ministères se sont succédé au pouvoir à Bagdad. Le 14 juillet 1958, la population renversa la monarchie, le premier ministre probritannique Nouri Saïd est assassiné, sa dépouille mise en lambeaux. Meneur de l’insurrection le colonel Aref est arrêté et condamné à mort, le général Kassem croyant régner sans partage. Accédant au pouvoir par le coup d’Etat du 8 février 1963, le parti socialiste bassiste élimina physiquement les opposants. Mais une nouvelle révolution porta Abd Al Salam Aref au pouvoir. Tué dans un « accident » d’hélicoptère, son frère lui succéda. On évoquera par la suite le régime de « bain de sang » des frères Aref.

    Et c’est en 1968 qu’un autre coup d’Etat porta les officiers bassistes au pouvoir : Al Bakr, Saddam Hussein et le clan des Takriti.
    Ahmed Hassan al Bakr et Saddam Hussein

     Tel a été le contexte historique. Il explique le comportement de Saddam Hussein persuadé qu’une implacable sévérité peut, seule, maintenir l’unité du pays, la paix intérieure et l’exploitation du profit de l’Irak, de ses ressources naturelles. Le monde occidental, mais aussi l’Union Soviétique et la Chine s’accommodèrent de pareilles ambitions comme des procédés utilisés pour atteindre ses objectifs. C’est qu’il était possible de tirer profit d’une telle politique. Elle ne commença à être critiquable que lorsque Saddam Hussein, faisant preuve d’un nationalisme jugé excessif, décida d’avantager son pays dans le commerce des richesses de son sous-sol.

    • Armement (conventionnel de l’Irak).

    Consacrant une part importante de la rente pétrolière à l’achat d’armements traditionnels (canons, chars d’assaut, avions, engins offensifs et défensifs) Bagdad attira les démarcheurs de tous les pays ayant une industrie d’armement ou plus modestement, produisant des équipements militaires.
    Chronologiquement, l’Union Soviétique figura en tête du palmarès des fournisseurs d’armements. Dès 1958, et pour quelques 25 milliards de dollars, l’URSS équipa la quasi-totalité des nouvelles forces armées irakiennes. (En 1959, un accord de coopérations nucléaires scellait l’entente irako-soviétique, Moscou fournissant un réacteur nucléaire qui serait monté à Tuwaitha, près de Bagdad. En 1978, les Soviétiques portèrent même sa puissance de 2 à 5 mégawatts thermiques).

    C’est ainsi qu’avec l’URSS et la France, la Chine, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, les Etats-Unis, la Tchécoslovaquie, l’Espagne, l’Italie, le Brésil et même l’Egypte, conclurent des marchés d’armement avec Bagdad, l’Irak se trouvant en mesure d’aligner 7 Divisions blindées, 6 Divisions de la Garde Républicaine, près de 600 chars d’assaut, 500 hélicoptères de combat, 680 avions de défense et d’attaque.

    Outre l’appât du gain et un ravitaillement assuré en pétrole, y avait-il un dessein politique derrière cet empressement à armer l’Irak ? Sans doute créer en milieu arabe – important énergétiquement et stratégiquement – un Etat puissant, capable d’y établir un ordre nouveau, voisin du marxisme, pour l’URSS et affichant un socialisme laïque de bon aloi, pour les Occidentaux. Ainsi, les puissances qui détenaient la force et celles qui entendent dire le droit s’accordaient à armer Bagdad.

    C) Quête par l’Irak, d’armes de destruction massive, à commencer par les armes atomiques.
    L’Allemagne a fourni à l’Irak les équipements des usines chimiques de Samarra et de Fallujda. Der Spiegel a révélé qu’une firme de Hambourg avait acheminé outillages et produits chimiques destinés à la production de gaz toxique. Près de 90 firmes allemandes ont livré à l’Irak armes et produits chimiques destinés à l’armement. De son côté la Belgique vendit 500 tonnes de thiodiglycol, ingrédient permettant de fabriquer de l’ypérite.

    En janvier 1980, le Brésil signa un accord de coopération nucléaire –à des fins civiles officiellement – avec l’Irak. Les entreprises brésiliennes Avibras et Orbita avaient étudié les fusées destinées à l’étude de l’atmosphère mais aisément convertibles en missiles balistiques. Quant à l’Argentine, elle bénéficia d’un financement irakien pour mettre au point sa fusée Condor II et former des techniciens irakiens.

    L’Italie vendit à l’Irak une usine pilote pour la fabrication du combustible des réacteurs à eau pressurisée tandis que les Etats-Unis fournissaient les ordinateurs nécessaires à l’équipement du Centre de Recherche irakien Saad 16. Pour sa part l’Espagne a exporté en Irak des projectiles chargés de gaz toxique (utilisés ultérieurement contre les Iraniens et les Kurdes). La société belge Sybetra filiale de la Société Générale fut chargée de construire un centre d’extraction et de traitement des phosphates, dans le nord-ouest irakien afin d’alimenter deux complexes chimiques produisant de l’acide phosphorique qui entre dans la composition du gaz toxique tabun. Ce sont encore les Belges, les sociétés Mechim et Wutz qui reçurent la mission de construire une usine de traitement des phosphates afin d’en extraire de l’uranium naturel.

    Se tournant vers Moscou, Bagdad avait demandé, en 1974, une assistance scientifique permettant la maîtrise, sous toutes ses formes, de l’énergie nucléaire. Le Kremlin refusa de s’engager plus avant. Paris s’empressa de répondre à l’attente des Irakiens. Sur instruction de Giscard d’Estaing, le ministre de l’Industrie, Michel d’Ornano proposa de livrer à l’Irak la réplique d’une centrale nucléaire installée à Saclay, centrale qui fonctionnait à l’uranium 235 « enrichi » (93 %) et c’est ainsi qu’Osiris devint Osirak.

    Paris livrerait l’uranium nécessaire et formerait les scientifiques et techniciens irakiens. Invité à l’Elysée, en septembre 1975, le vice président irakien ne put s’empêcher de déclarer à un journal libanais que … « l’accord conclu avec la France était le premier pas concret vers la production de l’arme atomique arabe ». Et le premier ministre, Jacques Chirac, fit visiter les installations nucléaires de la vallée du Rhône et traita fastueusement son ami Saddam Hussein à Baumanière, aux Baux de Provence. La France venait d’engager l’Irak dans la voie de l’énergie nucléaire, et, indirectement, sous toutes ses formes. Un accord fut signé le 18 novembre 1975 selon lequel, initialement, la France fournirait deux réacteurs : Osirak (Tammouz 1) et Isis (Tammouz 2) de moindre puissance et une filiale du Commissariat à l’énergie atomique recevrait 1,45 milliard de francs pour l’édification, à Bagdad, d’un Centre de recherches nucléaires. Consommant environ 10 tonnes d’uranium naturel par an Osirak  pourrait produire, annuellement, 7 à 10 kilos de plutonium militairement utilisable.

    Le gouvernement d’Etat d’Israël protesta. Paris répondit que l’Irak ayant signé le traité de non prolifération, la collaboration nucléaire avec Bagdad n’était pas interdite.
    Peu convaincu l’Etat d’Israël décida d’intervenir. Soucieux de ne pas gêner la campagne électorale de François Mitterrand, et sans doute avec son accord, les Israéliens, avec 8 avions F 16 protégés sur leur parcours par six F 15, détruisirent le site de Tuwaitha, tuant un scientifique français. Mais, au début de 1982, François Mitterrand proposa à Saddam Hussein de reconstruire à l’identique – moyennant finances, bien sûr – les réacteurs Tammouz.

    Poursuivi, le procès de Saddam Hussein eût probablement conduit les avocats de la défense à évoquer l’implication de la France dans l’armement atomique de l’Irak. Et pas à l’avantage de notre pays.

    C) Guerre Irak-Iran

    Saddam Hussein a été coupable du déclenchement des hostilités contre l’Iran. Dénonçant les accords d’Alger relatifs au partage du Chatt al Arab, il mobilisa toutes ses forces armées contre celles de Téhéran.

    Un « fauteur de guerre » et une guerre qui fit plus d’un million de morts.

    C’est une fois encore escamoter le contexte ; les événements survenus en Irak à partir de la fin des années 70 ont été déterminants. L’ayatollah Khomeini, d’abord en Iran, puis en France où Giscard d’Estaing l’accueillit, en octobre 1978, prêchait la révolte et le renversement du Chah et du régime politique qu’il avait instauré (modernisation du pays, réforme agraire, avancées sociales, démarches sans doute prématurées). Après des mois de manifestations, d’émeutes, de rude répression, le Chah se réfugia en Egypte, gagna le Maroc et les Etats-Unis finalement l’Egypte où il meurt le 27 juillet 1979.

    En avril la République islamique d’Iran avait été proclamée et Khomeini entreprit de réaliser un vaste programme de nationalisation peu apprécié à l’extérieur. A l’intérieur régnait l’instabilité due aux querelles religieuses et sociales. En novembre 1979 les étudiants firent irruption dans l’ambassade des Etats-Unis et y prirent 90 otages dont 60 de nationalité américaine.

    On comprend aisément que les diplomaties occidentales, à la remorque de Washington, aient fait pression sur Bagdad pour que celui-ci s’attaque à l’Iran. Fournisseurs d’armes, ils avaient beaucoup à gagner. Même l’URSS qui, ravitailla à la fois les armées irakiennes et les formations armées iraniennes. Paris prit parti pour l’Irak, le gouvernement Mauroy allant jusqu’à prélever des avions Super Etendard sur les modestes disponibilités de l’Aéronavale pour les prêter à l’Irak afin d’attaquer le trafic maritime iranien à l’aide des engins Exocet que pouvaient lancer ces avions. Et si, en mars 1985, le bombardement au gaz toxique de la population kurde d’Halabja suscita un malaise dans les relations Paris-Bagdad, celui-ci fut vite surmonté, M. Roland Dumas recevant chaleureusement le 16 mars, M. Tarek Aziz au Quai d’Orsay, les ventes d’armes à l’Irak n’étant pas interrompues.

    Devant de tels témoignages de soutien, il est normal que Saddam Hussein, champion d’un certain socialisme laïque, ait estimé qu’il pourrait spéculer sur l’assistance des puissances occidentales auxquelles, indirectement dans le cas de conflit avec l’Iran, il rendait un éminent service.

     D) Invasion du Koweït.
    Ce fut là une impardonnable atteinte à l’ordre   international. Pareille agression devait être sévèrement condamnée. Mais le contexte explique –sans l’excuser un tel acte. Voici les faits :
    -En 1984, Ronald Reagan avait signé une directive présidentielle secrète précisant que l’Irak ayant pris l’initiative d’engager des hostilités contre l’Iran, il était de l’intérêt des Etats-Unis qu’il en sorte vainqueur, car à tout prix, il fallait éviter que l’Iran domine la zone du Golfe. Il fallait que les Alliés aident Bagdad dans son combat contre l’intégrisme religieux, à l’iranienne, - directive visant « la nécessaire amélioration des relations avec l’Irak et l’extension  de la coopération avec ce pays ».

    -Alors qu’à Genève allait débuter une importante conférence de l’OPEP, le 25 juillet 1990, l’ambassadeur des Etats-Unis, Mme Avril Glaspie fut reçue par Saddam Hussein.

    Mme Glaspie, prudente, répondit que … « Les Etats-Unis n’avaient pas d’opinion sur les conflits interarabes tels que les désaccords quant à la frontière du Koweït… en revanche les efforts extraordinaires déployés par Bagdad pour reconstruire l’Irak étaient appréciés aux Etats-Unis ».

    Le 31 juillet Mme Tutwiller, porte-parole du Secrétaire d’Etat et l’adjoint de M. J. Baker pour les questions du Proche-Orient M. John Kelly déclarèrent lors d’une conférence de presse que … « si le Koweït ou les Emirats Unis étaient attaqués par l’Irak, les Etats-Unis n’étaient pas tenus de leur porter secours ». Jusqu’au 2 août Washington entendait entretenir de bonnes relations avec Bagdad et le laisser agir conformément à ses intérêts. Etait-ce un piège ?  Ou une divagation verbale des représentants du Département de l’Etat ? Si le procès avait été mené à terme, les avocats de Saddam Hussein auraient eu beau jeu d’évoquer le piège, voire l’encouragement donné à Saddam Hussein comme il avait été encouragé à s’en prendre à l’Iran dix ans plus tôt. En faveur de l’hypothèse du piège, lisons la Pravda : …
    Les Etats-Unis agissent au nom de la défense des victimes de l’agression. Mais il serait naïf de croire qu’ils avaient seulement des buts altruistes. Les intérêts réels de Washington reposent sur l’aide à l’Arabie Séoudite, mais avant tout sur le pétrole… ».
    Aussi la parodie du procès de Saddam Hussein apparaît-elle être la manifestation de la vengeance : celle des Chiites contre les Sunnites. Alors tribunal international ? Ses membres, ressortissants des pays qui poussèrent au crime Saddam Hussein auraient fait preuve d’impartialité pour blanchir leurs gouvernements respectifs. La « justice » ne peut être que celle qui convient aux plus forts. »

    Pierre-Marie Gallois http://www.lesmanantsduroi.com

  • COHN BENDIT : EXPRESSION DU NIHILISME EUROPEEN

    Pour qui roule Cohn Bendit ? Après avoir déclaré dans sa jeunesse : « le drapeau français est fait pour être brûlé », il faut lui reconnaître une certaine constance dans son action.
    Tout dans ses actes et déclarations a toujours eu pour objectif de détruire l'entité française. L'ancien contestataire au visage devenu quelque peu bouffi est donc pour l'Europe fédérale, la régularisation des sans papier, le PACS qui détruit la famille... Dans son acharnement à vouloir à tout prix détruire les valeurs sur lesquelles s'est fondée notre civilisation il vient de faire l'éloge de la désertion « les déserteurs sont l'honneur de l'Armée française » (ben voyons !).
    Cohn Bendit finit d'ailleurs par faire tort à sa communauté d'origine en se complaisant à l'extrême dans le rôle stéréotypé et suranné du juif allemand facteur de pourriture et de désagrégation sociale. Comme l'Allemagne a envoyé dans ses fourgons Lénine pour détruire la Russie, et il y est trop bien arrivé, ce pays, quatre vingt ans après, nous envoie son rouquin devenu vieillissant et grisonnant pour détruire la France.
    La question qui se pose pour un homme aussi constant dans sa volonté de destruction de notre civilisation est de comprendre le pourquoi de son acceptation du libéralisme. Cohn Bendit a sans doute deviné consciemment ou non tout le pouvoir de destruction que recèle en soi le libéralisme : vision de l'homme qui nie l'enracinement national, le sacré, le mythe fondateur. L'économie libérale détruit les frontières, les nations et l'essence même de l'Homme occidental, sa culture, son être.
    Tout ceci ne pouvait que séduire au plus haut point l'ancien contestataire de Mai 1968 dans sa haine obsessionnelle et maladive du fait français qui dans le fond de sa culture n'a jamais été libéral. Il semble curieux dans un premier temps que les Verts qui n'ont jamais été très européistes, ni libéraux l'aient choisi comme tête de liste. Mais la pensée rousseauiste, celle des Verts, a toujours été celle de la haine de soi, de l'auto-flagellation permanente, de la destruction de notre civilisation : un retour à la nature (d'ailleurs complètement reconstruite artificiellement par le rêve) c'est-à-dire un homme à l'état primitif, vêtu de peaux de bête, vivant au milieu de ses chèvres et de ses moutons. Pour revenir à ce paradis perdu il faut abattre les institutions qui fondent notre civilisation. L'homme blanc, parfois pour des raisons diverses, n'assume plus sa culture et suit des chefs destructeurs et nihilistes. Le libéralisme en s'en remettant uniquement au marché, avec son refus d'un État fort qui a fondé la Nation française suit une logique semblable.
    Jean-Jacques Rousseau, mal dans sa société, méprisé de son vivant ne pouvait, par ressentiment, que poser en principe que l'homme civilisé est mauvais et le sauvage bon. Toutes ces niaiseries continuent à faire le fond de commerce de tout un courant de pensée politique, gauchiste, tiers-mondiste, écolo-socialiste...
    Le fond idéologique est donc commun entre Cohn Bendit et les Verts français même si les moyens diffèrent. Électoralement cela peut-être aussi payant, car il rappelle à de nombreux quinquagénaires leur vingt ans et un vote nostalgique n'est pas à exclure. Au milieu d'une classe politique sclérosée où l'insipide, le convenu règnent à quelques exceptions près, Cohn Bendit fait figure d'original et d'iconoclaste, séducteur comme peut l'être une cocotte vieillissante.
    Mais au delà de tout le strass et de toutes les paillettes il ne traduit en fin de compte que l'ennui de l'Homme blanc prêt à écouter le premier gourou venu.
    par Patrice GROS - SUAUDEAU LE GLAIVE janv - févr. 1999

  • Quand le “Collectif Contre l’Islamophobie en France” abuse de Photoshop…

    PARIS (NOVOpress) - Depuis plusieurs mois, le “Collectif Contre l’Islamophobie en France” (CCIF) s’est fait une spécialité de dénoncer une prétendue haine contre les musulmans qui secouerait la société française. Se faisant, cette association (par ailleurs financée par le richissime Georges Soros, jamais loin des initiatives visant à attaquer la civilisation européenne) n’a pas manqué de s’en prendre à plusieurs reprises aux Identitaires. Ainsi encore tout récemment, en commentant la plainte déposée par Génération Identitaire contre Harlem Désir.

     

    Le porte-parole du “Collectif Contre l’Islamophobie en France”, Marwan Muhamad, se garde cependant bien de rappeler ce qu’il disait à la mosquée d’Orly le 4 août 2011 : « Qui a le droit de dire que la France dans trente ou quarante ans ne sera pas un pays musulman ? Qui a le droit ? Personne dans ce pays n’a le droit de nous enlever ça. Personne n’a le droit de nous nier cet espoir-là. De nous nier le droit d’espérer dans une société globale fidèle à l’Islam. Personne n’a le droit dans ce pays de définir pour nous ce qu’est l’identité française. » Propos qu’il avait pourtant voulu cacher, créant ainsi la polémique avec les Identitaires et notamment Fabrice Robert, le président du Bloc identitaire.

    Clairement, le CCIF affiche ainsi son programme : le projet d’une France islamisée ! Et pour mener ce projet à bien, toute propagande peut être utilisée. Les commentateurs du site Fdesouche.com ont ainsi remarqué que dans l’image promotionnelle du CCIF en vue d’obtenir des adhésions, censée représentée un cimetière musulman horriblement profané, beaucoup d’images étaient totalement fausses ! Le (très mauvais) graphiste ayant réalisé ce petit montage propagandiste a laissé des tombes et des tags à moitié transparents.

    Nous vous laissons juger par vous-mêmes de cette photo truquée (ci-dessus), qui sans aucun doute en dit long sur la probité de ce CCIF dont le porte-parole Marwan Muhamad dans la droite ligne des propostenus  à la mosquée d’Orly le 4 août 2011…

    http://fr.novopress.info

  • Pour François Hollande il n’y a pas d’« islamistes » au Mali

    BAMAKO (NOVOpress) – Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé jeudi que 1 400 militaires français étaient désormais engagés dans les opérations contre les islamistes armés au Mali. Mardi, François Hollande a estimé que « cette décision était nécessaire. Si ce choix n’avait pas été fait, il serait trop tard puisque le Mali aurait été conquis entièrement », en ajoutant que cette mesure était « légitime et nécessaire ».

    Dès le 12 janvier, l’hôte de l’Elysée déclarait : « La France, à la demande du président du Mali et dans le respect de la Charte des Nations unies, s’est engagée pour appuyer l’armée malienne face à l’agression terroriste qui menace toute l’Afrique de l’Ouest ».

    Dans la bouche de François Hollande (photo), pas question d’appeler un chat un chat : la France ne combat pas des « islamistes », mais des « terroristes ». Une rhétorique qui plaît au Conseil français du culte musulman. Son représentant, Mohammed Moussaoui, s’est félicité que le chef de l’Etat évite « à juste titre (…) de qualifier d’islamistes les éléments terroristes visés par l’intervention ». Ajoutant : « Le CFCM salue cette précaution utile et nécessaire du Président de la République dans le choix des mots, écartant ainsi tout amalgame et toute confusion entre islam et terrorisme ».

    Pour le journaliste, Ivan Rioufol, « la République n’ose donc pas dire clairement qu’elle fait la guerre à des terroristes islamistes, de crainte de froisser la susceptibilité de musulmans français et notamment d’un Conseil qui s’aveugle volontairement sur le profil des jihadistes du Mali. Cette réticence de l’Etat à appeler par son nom un ennemi identifié laisse voir un pouvoir intellectuellement prisonnier du politiquement correct et de ses accusations en islamophobie. L’islam radical en est le scandaleux bénéficiaire ».

    http://fr.novopress.info/

  • Mali – Opération Serval : Konna reprise aux islamistes, Diabaly évacuée par les jihadistes

    La ville de Konna, à l’est du delta intérieur du Niger, a été reprise cette nuit aux islamistes du Mujao qui la tenaient depuis le 10 janvier. Durant la journée, Diabaly a été évacuée par les jihadistes. La bataille du delta intérieur du Niger est gagnée, une nouvelle phase de l’opération Serval commence.

    Au nord de Sévaré, à Konna, ce soir, aucune résistance islamiste n’est visible, selon une information diffusée sur la télévision malienne. Tous les assaillant semblent s’être regroupés bien plus à l’est, sur la ville sahélienne de Douentza. Ce sont les hommes du colonel Didier Dakouo, le chef des opérations militaires de l’armée malienne dans la région de Mopti, qui sont entrés les premiers dans la ville (renforcés par des milices d’autodéfense), appuyés par les troupes françaises. Les principaux combats ont eu lieu cette nuit, la ville étant conquise vers 01h00, heure de Paris. Les troupes françaises ont largement été mises à contribution après la prise en embuscade d’une colonne motorisée du Mujao par les forces maliennes. Des frappes aériennes et des attaques héliportées nocturnes ont été nécessaires pour détruire la colonne de pick-up armés.

    A Niono, de l’autre côté du delta intérieur du grand fleuve, le préfet local a mobilisé dès hier soir de jeunes gens d’une vingtaine d’années pour patrouiller et déceler d’éventuelles tentatives d’infiltrations des groupes islamistes. Trois individus armés, selon les autorités locales, auraient été arrêtés et remis aux services de sécurité (source). La peur des infiltrations islamistes gagne au sein de l’opinion malienne. A Bamako, les forces de police et de gendarmerie sont plus présentes en ville selon les habitants. Pour des raisons de sécurité, les écoles françaises de Niamey, Nouakchott et Bamako vont rester fermées toute la semaine.

  • Subversion / Oranges bruns : les Britanniques préparent de nouveaux coups d’Etat en Ukraine, en Géorgie et en Moldavie

    Les Britanniques prédisent de nouvelles révolutions en Ukraine et n’excluent pas une telle éventualité pour la Moldavie et la Géorgie, selon le pronostic des auteurs d’un compte rendu de l’Institut royal britannique des relations internationales. A leur avis, à l’issue des révolutions, la société ne s’est pas mise à participer plus activement à la politique, ce qui entraîne la corruption, le mécontentement vis-à-vis des autorités, et de ce fait, les révolutions sont inachevées.

    Les auteurs du compte rendu « Comment terminer la révolution : la société civile et la démocratie en Géorgie, en Moldavie et en Ukraine » sont convaincus que tôt ou tard la société explosera pour « achever » ces processus. La révolution des roses géorgienne en 2003, la révolution « orange » en Ukraine en 2004 et la relève du pouvoir en Moldavie en 2009 ont montré que les citoyens de ces pays aspiraient à des changements. Cependant, ces événements accentuent la corruption, le mécontentement dans le contexte de l’accès limité des citoyens à la vie publique. Pout « achever » les révolutions les chercheurs britanniques conseillent aux organisations non commerciales d’entraîner plus activement les citoyens dans les protestations, de coopérer plus étroitement avec les médias et sur les réseaux sociaux ».

    NPI

  • Henri Guaino (UMP) / printemps arabes : « Nous avons peut-être tous fait une erreur de jugement »

    Le député Henri Guaino (UMP), ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, a évoqué une possible « erreur de jugement » sur les printemps arabes.

    « Tout cela a ouvert grand la porte aux mouvements islamistes »

    « Nous avons peut-être tous fait une erreur de jugement, en jugeant trop vite les printemps arabes qui ont déstabilisé » les pays, a concédé l’ancienne plume de Nicolas Sarkozy sur Radio Classique. « La suite de l’histoire n’est pas aussi belle qu’on pouvait le penser à l’époque ».

    « Ce qui se passe en Tunisie, en Egypte, en Syrie contribue évidemment à alimenter les mouvements jihadistes, à alimenter le désordre, déstructurer la lutte contre le terrorisme dans toute cette région. Tout cela a ouvert grand la porte aux mouvements islamistes », selon le député UMP des Yvelines.

    A propos de la Libye, M. Guaino a jugé que le pays était déjà « désagrégé bien avant que la France n’intervienne parce que c’est un Etat qui reposait sur des bases tribales et qu’une partie du pays, notamment du côté de Benghazi » faisait sécession, influencé par l’ »onde de choc » des révolutions tunisienne et égyptienne.

    Le Figaro

    NB : L’historien Bernard Lugan :
    « Ceux qui ont lancé la guerre contre le colonel Kadhafi étaient des irresponsables et je n’ai cessé de le dire depuis le premier jour. Outre qu’ils ont provoqué une réaction déstabilisatrice en chaîne, ils ont armé les jihadistes. Il faut en effet savoir que certaines des armes aujourd’hui utilisées contre nos soldats proviennent de nos propres arsenaux et qu’elles furent généreusement parachutées aux « démocrates » libyens chers à BHL. »

    Publié dans Maghreb, Monde, Politique, Proche-Orient, UMP 88 réponses

    Prise d’otages en Algérie : au moins 30 otages et 18 islamistes tués

    Addendum 18/01/13

    - Les forces de sécurité ont affirmé à l’AFP que « 18 terroristes », sur une trentaine, « ont été tués ». L’opération militaire se poursuit actuellement.

    - Féroce caricature dans « La Tribune de Genève » :

    Addendum 17/01/13

    Un Français parmi les activistes tués :
    Selon Reuters qui cite une source de sécurité algérienne, au moins onze activistes ont été tués dans l’assaut de l’armée algérienne, parmi lesquels figure un Français. Le Figaro

    - Au moins 30 otages auraient péri durant l’assaut, parmi lesquels 8 Algériens, 2 Japonais, 2 Britanniques, et 1 Français, selon une source algérienne citée par Reuters.

    - Parmi les 11 islamistes tués figurent 3 Égyptiens, 2 Algériens, 2 Tunisiens, 2 Libyens, 1 Français et 1 Malien, toujours d’après la même source. France 24

    - Fin octobre, depuis l’Elysée, François Hollande assurait :
    « En aucun cas, la France n’interviendra, elle-même, au Mali ».

    - « Nous tuerons les infidèles », disent les ravisseurs
    Les islamistes qui retiennent en otage depuis mercredi matin les employés d’un site gazier dans le Sahara algérien ont indiqué au personnel local qu’ils ne s’en prendraient pas aux musulmans mais qu’ils tueraient les otages « chrétiens et infidèles », raconte un Algérien ayant réussi à s’échapper. [...] Le Figaro

    - « Le groupe terroriste venait des frontières libyennes. » Ministre de l’Intérieur algérien

    - Alger critiqué après son assaut
    La Maison-Blanche est « inquiète », Londres regrette de ne pas avoir été prévenu et le Japon demande la fin de l’opération militaire. Le Monde

    - La prise d’otages se dénoue « dans des conditions dramatiques », déclare Hollande (i>Télé)

    - Impair du Quai d’Orsay ?
    La prise d’otage en Algérie serait potentiellement la conséquence d’un impair commis par le Quai d’Orsay . Pour des raisons de politique intérieure (sécurité), l’Algérie ne souhaitait pas que soit rendue publique l’autorisation de survol.

    - Un drone américain sur place
    Selon David Martin, correspondant de CBS News, un drone américain a survolé le complexe, donnant ainsi aux autorités américaines un aperçu de la situation.

    - Explosion entendue sur place
    La chaîne britannique Skynews évoque une importante explosion de gaz sur le site il y a environ une demi-heure. La cause n’est pas connue. Algérie360

    - 600 otages algériens libérés par l’armée (agence). APS / Le Figaro

    - 7 otages étrangers restaient vivants après l’assaut de l’armée selon ANI.

    - 4 otages étrangers ont été libérés par l’armée algérienne

    L’armée algérienne affirme avoir libéré quatre otages étrangers à la suite de son assaut, affirme l’agence officielle APS. Après l’assaut, l’armée contrôle totalement le site. Algérie360

    Hollande fait toute confiance à Alger

    François Hollande a confirmé jeudi la présence de Français sur le site algérien où des islamistes retiennent des otages, disant avoir toute confiance en Alger « pour trouver les solutions les meilleures ». Libération
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    34 des otages retenus sur le site gazier d’In Amenas par des islamistes et 15 preneurs d’otages ont été tués dans les frappes de l’aviation algérienne, affirme l’agence de presse mauritanienne ANI. Reuters / Le Figaro

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  • Contre le mariage homosexuel !

    La mobilisation continue.
    Nous devons être  plus de 4, 5 millions à signer cette demande, pour obtenir un vrai  RÉFÉRENDUM !
    Le gouvernement  annonce que la loi permettant aux personnes de même sexe de se marier, sera  votée début 2013.
    > > Certains sont  contre, d'autres pour. Mais combien exactement ?
    > > Le gouvernement  affirme que "l'opinion y est majoritairement favorable" mais ne s'appuie sur  aucune étude, aucun sondage. Comment savoir si comme le  gouvernement, vous pensez que l'opinion est effectivement favorable, alors  pourquoi pas un référendum ?
    > > Si au contraire,  vous ne voulez pas de cette loi, alors le référendum est l'unique chance de  faire entendre votre voix, l'unique chance de faire barrage à la proposition  de loi.

    Dans tous les  cas, donc, signez la demande de référendum populaire, prévu par l'article 11  de la constitution, en cliquant  sur :http://www.referendum-officiel.fr/ 
    > > 10% du corps  électoral (soit 4,5 millions de personnes) doivent signer cette demande. Ce  sera difficile, mais on peut y arriver si nous nous mobilisons tous en signant  la demande et en faisant suivre ce mail...
    Merci de penser à envoyer à vos contacts en utilisant le champ Cci