Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 1179

  • Ossétie : Un plan d'encerclement mûrement réfléchi (arch 2008)

    À l'heure actuelle, l'agression armée que la Géorgie avait entreprise contre l'Ossétie et l'Abkhazie s'est curieusement retournée en sa défaveur. Que l'acte soit fondé ou non n'est pas mon propos. Qu'il soit juste ou pas, non plus. Je ne m'interroge pas davantage sur la légitimité des Russes, ni sur les risques de nettoyages ethniques probables, supposés ou fantasmés.
    Ce qui m'interpelle, c'est autre chose : comment justifier un tel retournement de situation, si tout ne découle pas d'une stratégie prévue, planifiée, réfléchie ?
    Après avoir dressé un tableau sommaire de la géopolitique de cette région, je me poserai donc trois questions, qui, me semble-t-il, ne peuvent conduire qu' à une réponse unique, déplaisante et regrettable pour nous, Européens.
    La Géorgie, géopolitiquement, c'est le passage obligé du pétrole de Bakou vers l'Europe et le verrou sud de l'opération d'encerclement de la Russie, qui se retrouve coincée sur la mer Noire qu'elle dominait jusqu'alors, entre l'Ukraine, qui lui est hostile, la Géorgie et la Turquie, pro-américaines. Après cette guerre, il est évident que les Etats-Unis seront tout à fait fondés à implanter des bases importantes de l'Otan dans le pays natal de Staline, voire des bases strictement américaines, comme c'est le cas dans la zone de non-droit qu'est Guantanamo, ou bien en Croatie, où se trouve la plus grande base militaire états-unienne hors du territoire national !
    Mais j'ai probablement tort ... je dois vraisemblablement m'égarer dans des élucubrations infondées !
    Je poserai alors simplement trois questions. Pourquoi le président géorgien a-t-il eu un comportement aussi bravache, alors qu'il était l'agresseur, avec une armée minable, des intérêts d'un pays qui a la réputation de n'être ni tendre, ni militairement inefficace ?
    La seule réponse qui me paraît plausible, à moins d'invoquer une déficience psychologique, est qu'il avait la certitude d'être soutenu ! Et cette certitude, il ne pouvait l'avoir que dans le cas d'une opération concertée !
    Pourquoi cette attaque ?
    Quel intérêt peut avoir un petit Etat comme la Géorgie à provoquer de la sorte un voisin comme la Russie, au lieu de résoudre les problèmes diplomatiquement ou de laisser pourrir la situation à son profit ? Aucun, encore une fois, sauf si on le lui a demandé ... sauf si son initiative fait partie d'un plan plus vaste...
    J'en reviens au plan d'encerclement de la Russie. Pour qui refuse de penser que le hasard régit l'Histoire, il suffit de regarder une carte d'Europe - car je rappelle que tout cela se passe chez nous ! Du nord au sud, il existe aujourd'hui un cordon sanitaire entre la Russie et l'Union Européenne. Ce cordon est à la fois politique et militaire. En effet, les gouvernements en place en Lituanie, en Pologne, en Ukraine, en Géorgie, en Turquie sont pro-américains et ont des bases de l'Otan sur leurs territoires ... le tout pour protéger les Etats-Unis du terrorisme iranien, comme chacun sait ! Si cette situation se justifiait à l'époque de la Guerre froide, on peut se demander pourquoi aujourd'hui ... La réponse est assez simple : il existe une tendance politique en Europe, incarnée jusqu'alors par les gouvernants français et allemand, à rechercher un développement économique et politique en étendant l'UE vers l'Est, vers la Russie. Si cette tendance triomphait, l'Europe cesserait d'être un nain politique sur l'échiquier mondial et aurait la plus grande puissance économique, à la fois en termes de marchés et de production. Inutile d'aborder le chapitre de la puissance militaire qui en découlerait, tellement c'est évident ...
    Mais ça, ce ne serait un bénéfice que pour les Européens. Or il semble que la politique de l'Europe ne soit plus, à ce jour, faite à la faveur exclusive des Européens !
    Ce qui m'amène à ma troisième question. Pourquoi l'attaque a-t-elle pu avoir lieu à ce moment ?
    Entre autres parce que l'Union Européenne est actuellement présidée par un nouvel allié des Etats-Unis, qui a tout intérêt à montrer sa bonne volonté s'il veut recevoir les récompenses promises.
    Quelle est donc la situation à ce jour ?
    Une partie de l'Union Européenne a conscience que son avenir comme puissance ne peut passer que par l'établissement de relations cordiales avec la Russie. Cela n'arrange pas du tout les intérêts du concurrent direct que sont les Etats-Unis. Ceux-ci ont donc une double stratégie, D'abord, l'isolement physique, en établissant un cordon sanitaire autour de ce pays, qui empêchera le passage du gaz russe vers l'Europe si Washington le décide (mesures de rétorsion contre un vilain agresseur, mais dont seuls les Européens auront à souffrir) et permettra de contrôler le pétrole du Caucase. Ensuite, l'isolement diplomatique, puisque, en rendant son statut de "méchant" à la Russie, on empêche tout rapprochement avec l'UE et on permet à Washington d'affermir légitimement ses positions stratégiques en Europe centrale - pour l'instant - réduisant ainsi notre communauté au statut d'Etat vassal.
    La vraie question que devraient se poser les dirigeants européens, c'est de savoir ce qui est bon pour l'Europe, à court, moyen et long terme, puisqu'ils ont en charge le bien commun de leurs peuples respectifs. Mais je crains que ceci ne soit pas à l'ordre du jour.
    Frédéric ROBART-KAISER. Rivarol du 19 septembre 2008

  • Non à la recherche sur l'embryon !

    Il n’est jamais trop tard pour dire non ! La défense de l’embryon humain est fondamentale ! Un pilier de la bioéthique ne doit pas tomber en un éclair et dans l’indifférence !

    Réagissons !

    - Signons la pétition et diffusons-la à notre entourage !
    - Envoyons des cartes de protestation à nos députés ! (commande gratuite)
    - Diffusons à nos familles, nos amis ! (signature de mail, distribution de cartes de protestation, etc.)
    - Affichons des posters de la campagne dans notre association, notre paroisse, notre école, etc "Likons" la page Facebook “ Vous trouvez ça normal ? ” et invitons nos amis à faire de même !
    - Et plus d’idées au fil des semaines dans Le Journal de la campagne (merci de transmettre vos initiatives sur evenements@fondationlejeune.org)

    « 3 clefs pour comprendre et agir ! », télécharger le tract et diffusez-le à votre entourage

    Fondation Jérôme Lejeune

    http://www.actionfrancaise.net

  • Fachos, Machos, Cathos et... Homophobes

    Petite note sur une technique de propagande qu’il faut connaître pour prendre un peu de recul... et mieux affuter nos "arguments".

    Simplement parce que nous connaissons trop peu cet historique.

    Ce n’est pas bien mon style d’habitude, mais ayant du des dizaines de fois dire et redire les mêmes choses, je me suis décidé de les mettre par écrit.

    De très nombreuses fois, j’entends mes frères et sœurs chrétiens s’exclamer : “Mais je ne suis pas homophobe !” d’un air révolté ou triste, selon les moments. Or c’est précisément l’objectif de ces slogans lancés à tout bout de champ par la propagande : il faut déstabiliser l’adversaire en le culpabilisant pour le faire douter de ses propres arguments. Tout le temps qu’il prendra pour se défendre sera un temps où il ne pourra pas attaquer. C’est le nerf de toute guerre psychologique.

    Ceci dit, entrons dans le concret. Cette guerre psychologique n’est pas d’aujourd’hui : elle remonte au sortir de la dernière Guerre Mondiale et s’est menée jusqu’à présent en quatre vagues successives, toutes espacées d’une vingtaine d’années environ :

    Fachos !

    - Années 50-60 : on sort de la Guerre Mondiale, le Communisme fait prévaloir sa participation à la résistance [1]. Tout le monde sait qu’à cette époque, la France a été à deux doigts de devenir un pays communiste.

    La suite sur Saint-Symphorien.net

  • Chaque année 45.000 Français sortent, 200.000 étrangers entrent !

    Chaque année 45.000 Français sortent, 200.000 étrangers entrent ! L’INSEE a évalué pour 2011 le solde migratoire à 77.000 personnes. Le consultant indépendant Jean-Paul Gourévitch a, lui, estimé à 0,15% le rythme d’augmentation de la population d’origine étrangère résidant en France, soit plus de 100.000 personnes.
    Dans une précédente étude Jean-Yves Le Gallou a contesté ces chiffres, ce qui a lui a valu une réponse de Jean-Paul Gourévitch que Polémia a publiée dans le cadre d’une amicale disputatio. Jean-Yves Le Gallou revient sur le sujet avec des arguments nouveaux et réaffirme le chiffre de 200.000 comme nombre d’entrées annuelles d’étrangers supplémentaires en France.
    Polémia. 

    A priori l’affaire est entendue : l’INSEE affiche un solde migratoire de 77.000 en 2011. Mais regardons les chiffres dans la durée. Par cohérence avec notre étude précédente, examinons l’évolution de la population française du 1er janvier 1999 au 1er janvier 2009. D’après l’INSEE (et si ses recensements partiels sont exacts), la population résidant en France est passée de 60.122.000 à 64.304.000, soit une augmentation de 4.182.000. Cette augmentation est due au solde naturel pour 2.660.000. Ce chiffre est rigoureusement exact car on connaît à l’unité près le nombre des morts et des naissances en France. L’écart entre 4.182.000 et 2.660.000 provient donc du solde des entrées et des sorties de France. Par égard pour le statistiquement correct, l’INSEE a créé deux catégories statistiques : le « solde migratoire », évalué sur cette période à 861.000, et l’ « ajustement » (sic), estimé à 661.000, « ajustement » qui ne peut provenir d’une erreur sur les naissances et les décès (parfaitement connus) et qui n’est donc que l’autre nom du solde migratoire.

     

    Les Français sortent, les étrangers entrent

     

    Ce solde migratoire à hauteur de 1.522.000 est lui-même la résultante d’entrées et de sorties d’étrangers mais aussi d’entrées et de sorties de Français. Il se trouve que le ministère des Affaires étrangères suit la population française résidant à l’étranger : celle-ci ne cesse d’augmenter. Au 31 décembre 1998, 1.000.000 de Français étaient inscrits au registre mondial des Français établis hors de France. Ils étaient 1.427.000, soit 427.000 de plus, au 31 décembre 2008. Il suffit donc d’un simple raisonnement arithmétique pour comprendre que si le solde migratoire des Français est négatif de 427.000 personnes, cela augmente d’autant le solde migratoire positif des étrangers et le porte ainsi à 1.951.000 personnes, soit de l’ordre de 200.000 par an. Dans le même temps le solde naturel des étrangers (différence entre les naissances et les décès) a augmenté de 32.000 par an. Tels sont les faits.

     

    Jean-Yves Le Gallou Polemia
    22/01/2013

     

    INSEE : bilan démographique, 2011
    Ministère des Affaires étrangères, population française inscrite au 31/12/2011

     

    Par commodité de lecture les chiffres ont été arrondis au millier. Polémia – 26/01/2013

  • Taxation à 75% : un nouveau camouflet pour Hollande ?

    PARIS (NOVopress) – Rappelez-vous, c’était en février 2012 sur TF1. Le candidat du changement avait surpris son monde par une prise de position à « gauche toute », sans aucun doute sensible aux sondages prévoyant le candidat du Front de gauche autour des 15%, en 3ème position devant Marine Le Pen. Cette prise de position, c’était la fameuse taxe à 75% sur les hauts revenus.

     

    Mais depuis, la réalité des urnes et notre situation économique ont rattrapé le désormais président et cette mesure semble plus que jamais sur le point de devenir une nouvelle « promesse de l’ombre » des socialistes.

    La confusion règne depuis ce jeudi 24 janvier, après que Europe 1 a annoncé que cette mesure ne serait jamais mise en œuvre.

    Le camouflet de trop ?

    Craignant un nouveau tollé, L’Élysée et Matignon se sont empressés de démentir l’information. Des démentis a priori dénués de toute ambiguïté. « Bien sûr, on dément », a déclaré l’entourage du président, interrogé par l’AFP. « Nous démentons formellement », a aussi dit à l’Agence de presse l’entourage de Jean-Marc Ayrault. Avant d’assurer que « le nouveau projet devrait être présenté prochainement. » Toujours d’après nos confrères d’Europe 1, « il y a en priorité d’autres sujets de préoccupation à l’Elysée ». Pour gagner du temps ?

    Après la censure du Conseil constitutionnel, l’Exécutif ne veut pas risquer un nouveau camouflet. Or, la décision des Sages lui pose de nombreux problèmes d’interprétation. Non seulement les juges ont sanctionné le fait que la taxation exceptionnelle au-delà de 1 million d’euros s’appliquait à chaque individu et non pas au foyer fiscal – ce qui créait un problème d’égalité devant l’impôt –, mais ils ont aussi laissé entendre que le taux pourrait être confiscatoire, sans pour autant définir un seuil précis.

    Bref, voilà un beau casse-tête pour le duo Hollande-Ayrault, qui réfléchirait déjà depuis un moment à des solutions de repli et sans doute également à la manière de l’annoncer aux Français.

    Le gouvernement est donc tenté d’enterrer une promesse formulée « à la volée » par un François Hollande qui ne savait plus comment relancer sa campagne.

    Julien Lemaire http://fr.novopress.info

  • Un chômage de masse historique en Espagne

    Le nombre des sans-emploi atteint presque les 6 millions en Espagne. La création d’emplois ne repartira pas avant fin 2013.

    Lors de son arrivée au pouvoir il y a un peu plus d’un an, Mariano Rajoy n’espérait certainement pas être le Premier ministre sous lequel l’Espagne atteindrait les 6 millions de chômeurs. C’est pourtant la triste réalité dépeinte par les chiffres officiels pour l’année 2012 délivrés hier : 26,02 % de la population active espagnole est sans-emploi, soit 5,965 millions de personnes. Jamais, depuis la mort du général Franco en 1975, l’Espagne n’avait connu un tel niveau de chômage de masse.

    Cette augmentation « reflète la forte contraction de l’économie au quatrième trimestre, conséquence des mesures d’ajustement comme l’augmentation de la TVA ou la suppression de la paie de Noël des fonctionnaires », a analysé, hier, le secrétaire d’Etat à l’Economie, Fernando Jimenez Latorre. La veille, la Banque d’Espagne avait indiqué que l’économie s’était contractée de 0,6 % du PIB au quatrième trimestre, soit le repli le plus marqué depuis la récession de 2009. Sur l’année, le PIB espagnol a reculé de 1,3 %, un peu mieux qu’initialement prévu.

    L’économie espagnole a-t-elle (enfin) touché le fond ? Le gouvernement l’espère : « dans la seconde partie de l’année, il y aura des signes positifs en termes de croissance », a expliqué Fernando Jimenez Latorre. La création d’emplois venant toujours après la reprise de la croissance, aucune bonne nouvelle n’est à attendre sur ce front avant « la fin de l’année ou début 2014 ». Sans compter le nombre d’années qu’il faudra pour résorber un tel niveau de chômage. « Le problème central pour l’Espagne est le temps énorme qu’il faut pour récréer les emplois perdus dans la construction en bénéficiant de la bonne compétitivité du pays », soulignait récemment Patrick Artus, chef économiste chez Natixis.

    Ce « temps énorme » fait craindre que la population, qui compte 1,8 million de foyers avec tous leurs membres au chômage, atteigne ses limites. Certains signes ne trompent pas : les familles abandonnent leurs téléphones mobiles, réduisent leurs achats de nourriture tandis que leur taux d’épargne a atteint un minimum historique, prouvant qu’elles puisent dans leurs économies pour terminer leurs fins de mois.

    « On ne sait jamais où est la limite, mais elle pourrait arriver quelque part cette année, estime Fermín Bouza, professeur de sociologie à l’université Complutense. Pour l’instant, la situation semble sous contrôle, mais il n’y a qu’un mur de papier entre ça et une situation incontrôlable, et on ne sait jamais d’où peut venir l’étincelle. »

    Pour le sociologue, ce sont les classes moyennes qui souffrent le plus de la crise. « C’est une situation qu’elles n’avaient pas connue depuis des décennies. Pour elles, le chômage est complètement nouveau, tandis que les classes populaires sont plus habituées et ont plus de possibilités, par exemple via l’économie au noir [qui pèserait un cinquième du PIB selon diverses estimations, NDLR] », détaille Fermín Bouza. Les manifestations, quotidiennes depuis l’été, en sont la preuve : peu d’ouvriers mais beaucoup de médecins, d’infirmières, de professeurs et d’employés.

    Les Echos via http://fortune.fdesouche.com/

    A lire en complément :

    Les chiffres effarants du chômage de masse en Espagne (sur le site de L’Expansion)

  • Le FMI promet un sombre avenir aux Grecs, par Giorgos Delastik [traduction]

    Si le rapport du FMI sur la Grèce publié vendredi 18 janvier prend acte des ravages de l’austérité sur la population et l’économie du pays, il appelle pourtant à poursuivre coûte que coûte le programme de coupes sociales et de privatisations, analyse Giorgos Delastik.

    « Ne nous sauvez plus »

    Sur le plan économique, les gouvernements Papadreou, Papadimou et Samaras ont taillé en pièces les travailleurs et les retraités, et ont « désossé » avec une sauvagerie fiscale inédite le peuple grec. C’est ce que reconnaît le FMI lui-même (!) dans son rapport sur l’économie grecque qui a été rendu public.

    La comparaison effectuée par le FMI avec les autres pays de la zone euro sous tutelle de la Troïka est extrêmement révélatrice. Sur le programme global de coupes en Grèce, 80 pour cent proviennent des réductions faites dans les salaires et dans les retraites, et de la restriction ou de la suppression des dépenses sociales. Dans les autres pays « troïkanisés », en revanche, le montant correspondant représente 60 pour cent de l’ensemble des coupes. En dépouillant les Grecs ces dernières années sur le plan fiscal, les impôts directs et les « rançonnements » successifs en sont venus à représenter 54 pour cent des recettes de l’Etat, tandis qu’ils constituent 46 pour cent chez les pays européens touchés par les mêmes maux.

    Le tragicomique dans tout cela, c’est qu’une fois ces remarques formulées de façon critique, le FMI propose ensuite que la même politique soit poursuivie et que ces « rançonnements d’urgence » soient établis durablement, comme la mal nommée « contribution de solidarité », qui devait théoriquement cesser d’être perçue à partir de 2015, les taxes immobilières, etc. Cela ne suffit pas au FMI, il réclame également 25.000 « licenciements ciblés » dans la fonction publique rien que pour 2013. Désavouant indirectement le gouvernement, qui avait affirmé qu’il n’y aurait pas de coupes dans les salaires, les retraites et les allocations, le FMI demande que de nouvelles mesures soient définies pour engranger des recettes supplémentaires de quatre milliards d’euros pour la période 2015-2016.[...]

    La suite sur OKE@news

    http://www.actionfrancaise.net

  • Etats-Unis : grande manifestation « pro-vie » dans les rues de Washington [vidéos]

    Etats-Unis : grande manifestation « pro-vie » dans les rues de Washington [vidéos]

    26/01/12 – 12h00
    WASHINGTON (NOVOpress)
    – Des dizaines et des dizaines de milliers de personnes, dont un très grand nombre de jeunes, ont manifesté hier dans la capitale américaine contre l’avortement volontaire pour l’annuelle “March for Life” (Marche pour la Vie).

    Malgré un froid intense, les manifestants venus de tout le pays ont convergé sur l’immense esplanade du “Mall” avant de partir en direction de la Cour Suprême.

    Plusieurs membres du Congrès, principalement membres du parti Républicain, participaient à cette marche contre l’avortement et la banalisation de celui-ci. L’ancien candidat à l’investiture républicaine, Rick Santorum, père de sept enfants, a notamment pris la parole et parlé avec émotion de sa fille trisomique.

    Cette année, la manifestation revêtait un caractère particulier car c’est exactement il y a 40 ans, le 22 janvier 1973, que la plus haute juridiction du pays légalisait l’avortement.

    C’est l’occasion de rappeler que c’est le procès Roe v. Wade qui a fait légaliser par la Cour Suprême l’avortement volontaire aux Etats-Unis en 1973. Norma McCorvey (alias Jane Roe car elle avait bénéficié de l’anonymat) avait porté plainte pour avoir le droit d’avorter.

    Mais elle n’a pas avorté car l’arrêt de la Cour Suprême est intervenu après la naissance de son enfant.

    Depuis 1995 Norma McCorvey (Jane Roe) milite au contraire contre l’avortement volontaire et fait partie d’un mouvement pro-life (pro-vie) (première vidéo ci -dessous enregistrée en 2008). Elle a indiqué qu’au moment de la plainte à la Cour Suprême elle a été instrumentalisée par deux ambitieuses avocates qui avaient trouvé en elle un moyen de contester la loi et de se faire connaitre.

    Norma McCorvey, a même été arrêtée et menottée en 2009 par la police (à partir de 4min45 dans la deuxième vidéo ci-dessous) pour avoir participé à une manifestation pacifique contre Obama à cause de ses opinions pro-avortement volontaire.

    Dans la première vidéo elle indique qu’elle parle 50 millions d’avortements après le succès de sa plainte qui a fait légaliser l’avortement volontaire aux États-Unis en 1973. Mais pendant ce temps la population des États-Unis a beaucoup augmenté, les enfants non-nés ont été remplacés par des immigrés surtout latinos et asiatiques. Ainsi va la vie et l’impitoyable sélection naturelle, qui dans ce cas se joue au niveau psychique.


    rédit photo en Une : TFP Student action, via Flickr (CC).

    http://fr.novopress.info

  • Les origines d’Al-Qaïda au Maghreb islamique : Qui est derrière les terroristes ?

    Qui est derrière le groupe terroriste qui a attaqué le complexe gazier d’In Amenas exploité par BP, Statoil et Sonatrach, situé sur la frontière libyenne au sud-est de l’Algérie? (Voir la carte ci-dessous)

    L’opération a été coordonnée par Mokhtar Belmokhtar, chef de la brigade islamiste des Moulathamine (brigade masquée) ou « Ceux qui signent avec du sang », affiliée à Al-Qaïda

    L’organisation de Belmokhtar a été impliquée dans le trafic de drogue, la contrebande ainsi que des opérations d’enlèvement d’étrangers en Afrique du Nord. Alors que ses allées et venues sont connues, le renseignement français a surnommé Belmokhtar l’« insaisissable ».

    Belmokhtar a revendiqué au nom d’Al-Qaïda l’enlèvement de 41 otages occidentaux, dont 7 Étatsuniens, au complexe gazier de BP à In Amenas.

    Belmokhtar n’était toutefois pas impliqué directement dans l’attaque. Le commandant de l’opération sur le terrain était Abdul Rahman al-Nigeri, un vétéran djihadiste du Niger qui s’est joint en 2005 au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) en Algérie. (Albawaba,  17 janvier 2013) 

    L’opération d’enlèvement d’In Amenas a été menée cinq jours après les frappes aériennes françaises contre des militants d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) au Nord-Mali.

    Les forces spéciales françaises et les troupes maliennes ont repris le contrôle de Diabali et Konna, deux petites villes au nord de Mopti. La ville de Diabali avait apparemment été prise quelques jours auparavant par les combattants menés par l’un des principaux commandants d’AQMI, Abdelhamid Abou Zeid.

    Bien que l‘attaque terroriste et le rapt à la raffinerie d’In Amenas aient été décrits comme des actes de vengeance, cette opération n’était aucunement improvisée. Des analystes ont confirmé que, selon toute probabilité, l’opération avait été planifiée longtemps à l’avance:

    Les représentants européens et étasuniens affirment que le raid était presque certainement trop élaboré pour avoir été planifié dans un laps de temps si court, quoique la campagne de bombardement française ait pu être un élément déclencheur amenant les combattants à lancer un assaut qu’ils avaient déjà préparé.

    Selon les récents reportages (20 janvier 2012), il y a environ 80 morts, dont des otages et des combattants djihadistes. Il y avait plusieurs centaines de travailleurs à la raffinerie de gaz dont la plupart étaient algériens. « Parmi les rescapés, seuls 107 des 792 travailleurs étaient étrangers », selon le ministère algérien de l’Intérieur.

    Les gouvernements britannique et français ont blâmé les djihadistes. Selon les termes du premier ministre britannique David Cameron :

    « Les gens vont certainement poser des questions à propos de la réaction algérienne à ces événements, toutefois je dirai seulement que ces morts sont directement imputables aux terroristes qui ont perpétré cette attaque lâche et violente. (Reuters, 20 juin 2013.)

    Les reportages confirment cependant qu’un grand nombre de décès chez les otages et les combattants islamiques ont été causés par les bombardements des forces algériennes.

    Les négociations avec les ravisseurs, qui auraient pu sauver des vies, n’ont pas été envisagées sérieusement par les gouvernements algérien et occidentaux. Les militants avaient demandé l’arrêt des attaques françaises au Nord-Mali en échange de la sécurité des otages. Le dirigeant d’Al-Qaïda Belmokhtar avait déclaré :

    « Nous sommes prêts à négocier avec l’Occident et le gouvernement algérien à condition qu’ils cessent de bombarder les musulmans du Mali » (Reuters, 20 janvier 2013.)

    Au sein des rangs djihadistes se trouvaient des mercenaires provenant de nombreux pays musulmans, dont la Libye (cela reste à confirmer), ainsi que des combattants de pays occidentaux.

    Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) : De qui s’agit-il ?

    De nombreux groupes affiliés sont activement impliqués au Nord-Mali

    • -Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) dirigé par Abdelmalek Droukdel, l’émir d’AQMI
    • -Ansar Dine dirigé par Iyad Ag Ghaly
    • -Le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO)

    -Le Groupe islamique armé (GIA), très en vue dans les années 1990, est pratiquement disparu. Ses membres se sont joints à AQMI

    - Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), un mouvement touareg laïc, nationaliste et indépendantiste

    Historique

    En septembre 2006, le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) a uni ses forces à Al-Qaïda. Le GSPC a été créé par Hassan Hattab, un ancien commandant du GIA.

    En janvier 2007, le groupe a officiellement changé son nom pour Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Donc au début septembre 2007, l’AQMI récemment formé a établi une relation étroite avec le Groupe islamique combattant en Libye (GICL).

    Les commandants du GSPC avaient été inspirés par les enseignements religieux salafistes en Arabie Saoudite, ayant autrefois joué un rôle important dans la formation des moudjahidines en Afghanistan.

    L’histoire des commandants djihadistes d’AQMI est significative dans le contexte plus vaste de cette question

    • Qui est derrière les diverses factions affiliées à Al-Qaïda?
    • Qui appuie les terroristes?
    • Quels intérêts économiques et politiques sont servis?

    Le Council on Foreign Relations (Conseil des relations internationales, CFR) situé à Washington retrace les origines d’AQMI à la guerre soviéto-afghane :

    La plupart des hauts dirigeants d’AQMI auraient été formés en Afghanistan durant la guerre contre les Soviétiques de 1979 à 1989. Ils auraient fait partie d’un groupe de volontaires nord-africains connus sous le nom d’« Arabes afghans » revenu dans la région après la guerre et qui radicalisait les mouvements islamistes. Le groupe est divisé en « katibas » ou brigades formant diverses cellules le plus souvent indépendantes.

    Depuis 2004, le chef du groupe, ou l’émir, est Abdelmalek Droukdel, également connu sous le nom d’Abou Mossab Abdelwadoud, un ingénieur de formation et expert en explosifs qui s’est battu en Afghanistan et est issu du GIA algérien. C’est sous son leadership qu’AQMI a déclaré que la France était sa cible principale. L’un des dirigeants d’AQMI les « plus radicaux et les plus violents » est Abdelhamid Abou Zeid selon les experts en contre-terrorisme. Abou Zeid est lié à plusieurs enlèvements et exécutions d’Européens dans la région. (Council on Foreign Relations, Al Qaeda in the Islamic Maghreb, cfr.org, non daté.)

    L’article du CFR omet de mentionner que le djihad islamique en Afghanistan était une initiative de la CIA, lancée en 1979 à l’époque de l’administration Carter et fortement appuyée par Ronald Reagan au cours des années 1980.

    En 1979 la plus vaste opération clandestine de l’histoire de la CIA a été lancée en Afghanistan. Des missionnaires wahhabites d’Arabie Saoudite ont mis sur pied les écoles coraniques (madrasas) au Pakistan et en Afghanistan. Les manuels scolaires utilisés dans les madrasas ont été imprimés et publiés au Nebraska. Le financement clandestin a été acheminé aux moudjahidines avec l’appui de la CIA.

    « Fortement encouragés par la CIA et l’ISI du Pakistan, qui désiraient transformer le djihad afghan en guerre mondiale menée par tous les États musulmans contre l’Union soviétique, 35 000 musulmans radicaux provenant de 40 pays islamiques se sont joints à la lutte afghane entre 1982 et 1992. Des dizaines de milliers d’autres sont allés étudier dans les madrasas pakistanaises. Avec le temps, plus de 100 000 musulmans radicaux ont été directement influencés par le djihad afghan. (Ahmed Rashid, “The Taliban: Exporting Extremism”, Foreign Affairs, novembre-décembre 1999.)

    La Central Intelligence Agency (CIA) a joué un rôle clé dans la formation des moudjahidines en utilisant l’Inter-Services Intelligence (Direction pour le renseignement inter-services) pakistanais. La formation des guérilleros parrainée par la CIA était intégrée aux enseignements de l’islam.

    « En mars 1985, le président Reagan a signé la directive nationale de sécurité 166 [laquelle] autorisait un appui militaire clandestin supplémentaire et signalait clairement que la guerre secrète afghane avait un nouvel objectif : vaincre les troupes soviétiques en Afghanistan par des actions clandestines et encourager le retrait soviétique. La nouvelle aide secrète étasunienne a débuté par une augmentation spectaculaire des livraisons d’armes, une progression constante atteignant 65 000 tonnes annuellement en 1987 […] ainsi qu’un « flot incessant » de spécialistes de la CIA et du Pentagone se rendant au quartier général secret de l’ISI au Pakistan, situé sur la route principale près de Rawalpindi. Les spécialistes de la CIA y rencontraient des officiers du renseignement pakistanais afin d’aider à planifier des opérations pour les rebelles afghans ». (Steve Coll, Washington Post, 19 juillet 1992)

    Mokhtar Belmokhtar, le cerveau des attaques terroristes perpétrées par la brigade islamiste des Moulathamine (masquée) au complexe gazier d’In Amenas est l’un des membres fondateurs d’AQMI.

    Il a été formé et recruté par la CIA en Afghanistan. Belmokhtar était un volontaire nord-africain, un « Arabe afghan » enrôlé à 19 ans comme moudjahidine pour se battre dans les rangs d’Al-Qaïda en Afghanistan à une époque où la CIA et sa filiale pakistanaise, l’ISI, appuyaient activement le recrutement et la formation des djihadistes. Mokhtar Belmokhtar a fait la « guerre civile » en Afghanistan.

    Il est retourné en Algérie en 1993 et s’est joint au GSPC. Le passé et l’implication de Belmokhtar en Afghanistan suggèrent qu’il était un « agent de renseignement » appuyé par les États-Unis.

    Le rôle des alliés des États-Unis, l’Arabie Saoudite et le Qatar

    Dès le début en 2007, Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a établi des liens étroits avec le Groupe islamique combattant en Libye (GICL), dont les dirigeants avaient également été formés et recrutés en Afghanistan par la CIA. La CIA et le MI6 britannique appuient clandestinement le GICL.

    Le GICL a été directement appuyé par l’OTAN durant la guerre de 2011 contre la Libye « fournissant des armes, de la formation des forces spéciales et même des avions pour appuyer le renversement du gouvernement libyen ». (Tony Cartalucci, The Geopolitical Reordering of Africa: US Covert Support to Al Qaeda in Northern Mali, France “Comes to the Rescue”, Global Research, janvier 2013.)

    Les Forces spéciales britanniques SAS avaient été envoyées en Libye avant l’insurrection, agissant à titre de conseillers militaires du GICL.

    Plus récemment, des reportages ont confirmé qu’AQMI a reçu des armes du GICL, dont les mercenaires ont intégré les rangs des brigades d’AQMI. Le commandant Mokhtar Belmokhtar, qui a coordonné l’opération d’enlèvement d’In Amenas, a déclaré :

    « Nous avons été l’un des principaux bénéficiaires des révolutions dans le monde arabe. En ce qui concerne le fait que nous bénéficions des armes [libyennes], cela est normal dans ce genre de circonstances. » http://www.hanford.gov/c.cfm/oci/ci_terrorist.cfm?dossier=174

    La raffinerie de BP à In Amenas est située en plein sur la frontière libyenne. On peut soupçonner l’implication d’un contingent de combattants du GICL dans l’opération.

    AQMI a également des liens avec le Front Al-Nosra en Syrie, appuyé clandestinement par l’Arabie Saoudite et le Qatar.

    AQMI est lié de manière indélébile à un programme de renseignement occidental. On le décrit comme « l’un des groupes militants les plus riches et mieux armés de la région », financé secrètement par l’Arabie Saoudite et le Qatar.

    Le journal français Le Canard enchaîné a révélé (juin 2012) que le Qatar (un fidèle allié des États-Unis) finance diverses entités terroristes au Mali, incluant le groupe salafiste Ansar Dine :

    Et les rebelles touareg du MNLA (indépendance et laïcité), d’Ansar Dine, d’AQMI et de Mujao (djihad en Afrique de l’Ouest) ont reçu de l’argent du Qatar selon un reportage (The Examiner).

    L’information du journal satirique Canard enchaîné, qui rapportait (juin 2012) que le Qatar financerait des groupes armés au Nord-Mali, a été relayée par les médias d’Algérie et d’Afrique de l’Ouest.

    Depuis plusieurs mois au Mali on soupçonne Ansar Dine, le principal groupe armé pro-charia de la région, de recevoir du financement du Qatar.

    Au début du conflit par exemple, des reportages (non confirmés) indiquaient qu’un avion qatari rempli d’armes, d’argent et de drogue était atterri à Gao.

    Le reportage original cite un rapport du renseignement français indiquant que le Qatar a fourni de l’aide financière à trois des principaux groupes armés du Nord-Mali : Ansar Dine, dirigé par Iyad Ag Ghali, AQMI et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO).

    Le montant du financement donné à chaque groupe n’est pas révélé mais on signale que de nombreux rapports de la DGSE française remis au ministère de la Défense ont mentionné l’appui du Qatar au terrorisme au Nord-Mali. (C’est l’auteur qui souligne)

    Il faut évaluer attentivement le rôle d’AQMI comme atout du renseignement. L’insurrection islamiste crée des conditions favorisant la déstabilisation politique du Mali en tant qu’État-nation. Quels intérêts géopolitiques ont été servis?

    Conclusion : Le « Soudan étasunien »

    Ironiquement, l’opération d’enlèvement au sud de l’Algérie et la tragédie provoquée par l’opération de « sauvetage » militaire menée par l’Algérie fournissent une justification humanitaire à l’intervention militaire occidentale menée par AFRICOM, le Commandement des États-Unis pour l’Afrique. Celle-ci ne concerne pas uniquement le Mali et l’Algérie, mais pourrait aussi comprendre la région plus vaste s’étendant de la zone sahélienne sub-saharienne, de la Mauritanie à la frontière occidentale du Soudan.

    Ce processus d’escalade fait partie d’une « feuille de route » militaire et stratégique des États-Unis, et constitue une étape subséquente de la militarisation du continent africain, un « suivi » de la guerre des États-Unis et de l’OTAN contre la Libye en 2011.

    Il s’agit d’un projet de conquête néocoloniale d’un vaste territoire par les États-Unis.

    Même si la France constitue l’ancienne puissance coloniale, intervenant pour le compte de Washington, le but ultime est d’exclure tôt ou tard la France du Maghreb et de l’Afrique sub-saharienne. Le remplacement de la France comme puissance coloniale se fait de manière constante depuis la guerre d’Indochine des années 1950.

    Alors que les États-Unis sont, à court terme, prêts à partager le butin de guerre avec la France, l’objectif ultime est de redessiner la carte de l’Afrique et de transformer par la suite l’Afrique francophone en sphère d’influence étasunienne. Celle-ci s’étendrait de la Mauritanie, au bord de l’Atlantique, jusqu’au Soudan, à l’Éthiopie et à la Somalie.

    Un procédé similaire visant à exclure la France de l’Afrique francophone a lieu depuis les années 1990 au Rwanda, au Burundi et en République du Congo.

    En conséquence, on empiète sur le français comme langue officielle en Afrique. Aujourd’hui au Rwanda, l’anglais est une langue officielle avec le kinyarwanda et le français : Le gouvernement du FPR en 1994 a commencé par offrir l’éducation secondaire en anglais ou en français. Depuis 2009, elle est offerte uniquement en anglais. Depuis 1994, l’université n’utilise plus le français comme langue de travail. (Le président rwandais Paul Kagame ne lit pas et ne parle pas le français.)

    Un vaste territoire est en jeu, celui qui, durant la période coloniale, comprenait l’Afrique de l’Ouest française et l’Afrique équatoriale française. (Voir la carte ci-dessous)

    À l’époque de la France coloniale, on appelait le Mali le Soudan français.

    Il est ironique que ce processus visant à affaiblir et, tôt ou tard, à exclure la France de l’Afrique francophone soit mis en œuvre avec l’approbation tacite de l’ancien et de l’actuel présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande, servant tous deux les intérêts géopolitiques étasuniens au détriment de la République française.

    La militarisation du continent africain relève du mandat d’AFRICOM.

    L’objectif à plus long terme consiste à exercer le contrôle géopolitique et militaire sur une vaste zone ayant historiquement appartenu à la sphère d’influence française. Cette zone est riche en pétrole, en gaz naturel, en or, en uranium et en minéraux stratégiques. (Voir R. TeichmanThe War on Mali. What you Should Know: An Eldorado of Uranium, Gold, Petroleum, Strategic Minerals …, Global Research, 15 janvier 2013.)

    La division coloniale de l’Afrique décidée à la conférence de Berlin (à droite). Voir les cartes de l’Afrique coloniale française ci-dessous.

    Article original : Al Qaeda in the Islamic Maghreb: Who’s Who? Who is Behind the Terrorists?

    Traduction : Julie Lévesque pour Mondialisation.ca

    Michel Chossudovsky est directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur émérite de sciences économiques à l’Université d’Ottawa. Il est l’auteur de Guerre et mondialisation, La vérité derrière le 11 septembre et de la Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial (best-seller international publié en plus de 20 langues).

  • Le grain de sel de Scipion : Quatrième ou premier pouvoir ?

    On dit de la presse qu’elle est le quatrième pouvoir mais je me demande sérieusement si elle n’est pas devenue le premier. C’est elle qui a fait élire Hollande, ou plutôt battre Sarkozy, c’est elle qui vient de décider du nombre de participants à la grande « Manif pour tous », bien en deçà du 1,3 million estimé par la gendarmerie, elle aussi qui a décrété qui avait organisé cette manifestation, à savoir les cathos intégristes, le FN et l’UMP, point final. C’est elle, enfin, qui décide de plus en plus souvent de ce que pensent les Français, par exemple en brandissant des sondages aux questions biaisées ou en nous expliquant en long, en large et en travers, à quel point les enfants de « familles » homo sont plus heureux que les pauvres enfants martyrisés dans les familles hétéros (Il faut vous y faire, notre société est désormais divisée en deux catégories : les homos et les hétéros).

    Vous me direz que le fait de savoir si la presse a engendré le pouvoir de gauche ou si c’est celui-ci qui dicte son comportement à la presse n’a guère plus d’importance que de savoir qui est à l’origine de la poule ou de l’œuf. Certes. En tout cas, cette omnipotence des idées progressistes et le mépris dans lequel ceux qui les véhiculent tiennent tous ceux qui ne les partagent pas rend l’atmosphère de notre pauvre pays de plus en plus irrespirable !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/