Un ancien ministre français de l'Économie succède à un autre ancien ministre français de l'Économie à la tête du FMI. De Strauss-Kahn en Lagarde, sauf sur le plan des mœurs, rien ne devrait vraiment changer.
Sans surprise, c'est le ministre de l'Économie et des Finances français, l'UMP Christine Lagarde, qui a succédé le 28 juin à un autre ancien ministre de l'Économie et des Finances français, le socialiste Dominique Strauss-Kahn, à la direction générale du Fonds Monétaire International. Elle a été élue pour un mandat de cinq ans. Le FMI aux mains de Christine Lagarde pourrait sembler être une chance pour la France, un symbole de l'influence de notre pays dans le monde. Ce n'est malheureusement pas le cas. Christine Lagarde, comme son prédécesseur, est membre de l'hyper classe mondialisée qui défend avant tout les intérêts des grands de ce monde, pratiquant un libéralisme totalement dérégulé qui ne tolère aucune limite à la toute puissance du marché.
Avocate internationale
Loin de défendre les intérêts de puissance de la France, les locataires de ce poste envié et grassement rétribué se contentent de poursuivre leurs petites discussions entre amis, au gré des sommets internationaux, tout en soignant une image de sauveurs des économies nationales en danger. L'essentiel étant pour eux, non pas de réformer les pays menacés par la crise, mais d'éviter qu'ils ne contaminent les puissances plus importantes. Pour ce type de dirigeants internationaux, la politique se limite à la gestion économique, les dimensions sociales et morales des affaires publiques leur restant aussi étranger qu'un ours blanc à un papou. Avec l'arrivée de Christine Lagarde, la direction générale du FMI gagnera sans doute en probité, mais ne changera pas de ligne de conduite. De la même façon que son long passage à Bercy (quatre ans) n'a rien changé à la situation française, compromise par l'importance de la dette de l'État.
Issue de la petite bourgeoisie havraise, championne de natation synchronisée, Christine Lagarde, si elle a échoué au concours d'entrée à l'Ena, s'est hissée en 1999, à force de ténacité et de brio professionnel, à la tête d'un des plus grands cabinets d'avocats américains, Baker and McKenzie, basé à Chicago. S'étant toujours piqué de politique, elle devient en 2005, ministre du Commerce extérieur de Jacques Chirac, sacrifiant temporairement une partie de ses revenus. Depuis, politiquement très compatible avec Sarkozy, Lagarde n'a pas quitté le gouvernement. Elle s'est faite élire en 2008 conseiller de Paris dans le XIIe arrondissement, où l'on ne peut pas dire qu'elle laissera un grand souvenir, pour cause d'absentéisme chronique...
Un manque de recul sur les limites du système américain
Femme intelligente et volontaire, elle souffre d'un clair manque de recul sur les limites du système américain et de l'idéologie libérale. Sa familiarité avec les grandes institutions internationales et sa maîtrise de la langue anglaise n'ont d'égal que sa difficulté à paraître crédible lors de discussions avec les « vrais gens ». On l'a ainsi vu faire des envolées lyriques sur la beauté des ciels d'Eugène Boudin, le peintre pré-impressioniste normand, lors de l'inauguration d'une mairie de la banlieue de Rouen, devant une assemblée qui semblait, plus prosaïquement mais fort logiquement, plus préoccupée par le bon fonctionnement des lignes de bus et du ramassage des poubelles... Elle avait donc rapidement renoncé à succéder à Antoine Rufenacht à la mairie du Havre.
Tremplin politique
A la tête du FMI, elle sera délivrée de ce genre de contingences. Pour elle, cette direction générale pourrait cependant être un tremplin pour un retour en politique aux avant-postes. N'oublions pas qu'elle était donnée premier ministrable l'été dernier. N'oublions pas non plus que, depuis Washington, DSK rêvait d'un destin national en France. Il se pourrait donc bien que l'on revoie un jour Christine Lagarde, une nouvelle fois lassée des charmes de l'Amérique, jouer un rôle de premier plan sur la scène politique française. À moins que le FMI ne puisse juguler les nouvelles crises qui s'annoncent.
Avec l'arrivée de Christine Lagarde, le Fonds Monétaire International passe du social-libérarlsme deDSK à un libéralisme avancé. On doute que les habitants des pays actuellement au bord de la faillite à cause de la mauvaise gestion de leurs dirigeants saisissent toutes les subtilités de la distinction entre ces sensibilités politiques.
Jacques Cognerais Monde&vie du 16 juillet 2011
anti-national - Page 1180
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Christine Lagarde, une libérale au FMI
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Rupert Everett : « Les Anglais vont devenir comme les Indiens sous l’Empire britannique »
LONDRES (NOVOpress) - L’acteur Rupert Everett (ci-dessus) a déploré, dans un entretien publié il y a quelques jours par le magasine Time Out et repris notamment par le Daily Telegraph, que « Londres avait complètement changé », à cause de l’afflux d’oligarques et de nababs du monde entier. Tous les prix y sont devenus tellement exorbitants que les Anglais de souche n’auront plus les moyens d’y vivre. « Nous sommes sur le point de devenir comme les Indiens sous l’Empire britannique, a-t-il averti, une station-service pour une nouvelle classe, les super-riches ».
La plainte est sans doute exacte si l’on parle du centre de Londres. Dans les quartiers périphériques, c’est l’immigration massive des Pakistanais et des Noirs qui fait désormais des Blancs britanniques, pour la première fois de l’histoire, une minorité ethnique dans la capitale de leur pays. Si les Anglais de souche y ressemblent de plus en plus à des Indiens, ce n’est pas aux natifs de l’Inde britannique – qui n’avaient à subir sur leur terre que l’autorité de quelques milliers de fonctionnaires et de militaires britanniques –, mais bien aux Indiens d’Amérique. Non pas simplement colonisés mais génocidés.
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Le FN sans Marine
Hier, absente de la manif, la présidente du FN n'a visiblement manqué à personne.
Lu dans Le Monde:
Bruno Gollnisch savoure le moment. La participation du FN à la "Manif pour tous", c'est un peu sa renaissance, lui qui fut oublié depuis sa défaite face à Marine Le Pen lors du congrès de 2011. Dimanche matin, il est arrivé avant les autres cadres, porte Maillot. Il a pu ainsi enchaîner les interviews sur les chaînes d'info en continu ou sur les radios. A pu dire qu'il regrettait l'absence de sa présidente. Plus tard dans l'après-midi, il lancera les slogans, prenant même les rênes du cortège, disant quand s'arrêter, quand reprendre la marche.
En cette fin de matinée, en tout cas, celui qui reste très populaire à la base du FN, a la vedette, et il en profite, car cela ne durera pas : dans quelques minutes, tous les médias se rueront sur Marion Maréchal Le Pen, députée FN du Vaucluse.
MARINE LE PEN "AVAIT TOUT À GAGNER À VENIR"
Dimanche, dans le cortège FN, l'absence de Marine Le Pen se remarquait. Beaucoup de membres de sa famille – au sens propre – étaient là, en tête de cortège. Louis Aliot (son compagnon) et Marion Maréchal Le Pen (sa nièce), sa sœur Yann (mère de Marion Maréchal Le Pen) étaient présents tout comme Jany Le Pen, la femme de Jean-Marie Le Pen, qui était, lui, retenu à Nantes pour une réunion militante mais qui appuyait fortement la participation.
Parmi les troupes frontistes, la non-participation de Marine Le Pen – qui a toutefois soutenu les manifestants –, a laissé les militants "dubitatifs", selon le mot d'un cadre régional qui souhaite rester anonyme. "Ils sont en plein désarroi, ils ne comprennent pas, elle avait tout à gagner à venir", continue-t-il. Beaucoup de dirigeants s'obstinent eux dans un "pas de commentaire"... qui veut tout dire. Gilbert Collard, député du Gard, a quant à lui expliqué l'absence de l'ancienne candidate à l'Elysée en la comparant... au général de Gaulle : "Elle cherche à se hisser au-dessus des manifestants (...). On n'a jamais vu de Gaulle manifester (...). Si j'avais été à sa place, je serais venu mais moi, c'est moi, avec mes défauts et mes excès."
"DÉCISION MI-CHÈVRE, MI-CHOU"
Mais il y a aussi ceux qui justifient la position floue de Marine Le Pen, comme Louis Aliot, un des vice-présidents du FN : "Il fallait être présent mais aussi démontrer que François Hollande utilise cette loi pour faire oublier l'absence de politique alternative à celle de Sarkozy." Ou encore Marion Maréchal Le Pen, en tête du cortège FN, entourée d'une nuée de caméras, selon laquelle Marine Le Pen a pris une "décision mi-chèvre, mi-chou en nous opposant au projet tout en dénonçant la manœuvre de diversion du gouvernement". Un non-choix, donc ? Pas selon elle : "C'est un choix courageux, pas évident, ni électoraliste." La députée explique les différentes stratégies du FN quant à la participation à cette manifestation : "Certains ont considéré que dénoncer la manœuvre de diversion de François Hollande était prioritaire – comme Marine Le Pen et Florian Philippot. D'autres ont considéré que c'était participer à la manifestation."
Une Marion Maréchal qui a déclenché, dimanche, les mêmes réactions que sa tante, puisqu'à son passage, des manifestants lui témoignaient leur sympathie en criant son nom, ou demandaient à être pris en photo avec elle. Toutefois, d'autres militants s'adressaient aux journalistes pour préciser qu'il ne fallait pas "mélanger" le reste de la manifestation et le FN.
Difficile de savoir, en tout cas, si la participation du FN aux défilés a été importante ou pas : il est impossible de chiffrer le nombre de participants, le cortège n'étant pas clos, de nombreux badauds se mêlaient aux frontistes. Beaucoup de cadres régionaux ont manifesté, mais aussi des dirigeants nationaux comme Steeve Briois, Nicolas Bay (secrétaire général et secrétaire général adjoint), Marie-Christine Arnautu (vice-présidente chargée des affaires sociales) ou encore Alain Jamet, 78 ans, premier vice-président du FN et figure historique du parti.
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Racisme – Manif contre le mariage homo : “c’est la France blanche” donc Hollande ne cédera pas
PARIS (NOVOpress) – Notre confrère Le Point.fr, dans un article de ce jour intitulé “Le Hollande nouveau est droit dans ses bottes”, nous avertit que “Au lendemain de la manifestation contre le mariage gay“ François Hollande a changé, il n’est plus le mou pour lequel on le prenait, “On lui découvre une poigne de fer”, il “est droit dans ses bottes”.
L’un des conseillers de l’Elysée à expliqué à la journaliste Anna Cabana “C’est essentiellement la France blanche et catholique qui était dans la rue. Ça ne va pas interrompre le projet de loi.”
Elémentaire mon cher Watson, quand il y a une manifestation de représentants de la diversité, et encore plus s’ils ne sont pas catholiques, là l’Elysée, avec l’appui de la plupart des grands médias, en tient compte.
La journaliste n’a absolument pas été choquée par cette déclaration raciste, peut-être partage-t-elle cette opinion ? Par contre dans leurs commentaires beaucoup de lecteurs de Le Point.fr sont offusqués. Sans doute n’avaient-ils pas encore compris…
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Budget de rigueur, les Français dans le collimateur (2010)
Selon le projet de budget 2011 présenté en Conseil des ministres par François Baroin, ministre des Comptes publics et de la Réforme de l'État, le déficit de la France est attendu au niveau record de 7,7 % de la richesse nationale en 2010, contre 7,5 % en 2009 et 8,2 % prévu initialement. Le gouvernement prévoit qu'il recule ensuite à 6 % du PIB (produit intérieur brut) en 2011, à 4,6 % en 2012, à 3 % (la limite autorisée par les traités européens) en 2013 et à 2 % en 2014. La dette publique, elle, explose : 82,9 % du PIB en 2010, 86,2 % en 2011, jusqu'à un pic historique de 87,4 % en 2012. Elle diminuerait à partir de 2013, selon le projet de budget. Rappelons que le seuil autorisé par Bruxelles est fixé à 60 %.
1 591,5 milliards : c'est le montant impressionnant de la dette publique de la France fin juin, soit près de 83 % du Produit intérieur brut (PIB). Ou encore 24 867 euros par Français. Or, qui ne voit que la charge des intérêts de la dette asphyxie les marges de manoeuvre budgétaires de l'État ? Les intérêts que l'État paye pour l'argent emprunté coûteront l'année prochaine quasiment autant que ce qu'il dépense pour l'éducation (autour de 45 milliards d'euros). Et dès 2012, la charge de la dette deviendra même, pour la première fois, la principale dépense du pays (soit 50 milliards), une véritable folie ! Ensuite, le risque est grand que la capacité de l'État français à rembourser sa dette soit jugée de moins en moins crédible par les agences de notation, conduisant à une dégradation de sa note (la dette française a toujours aujourd'hui la meilleure des distinctions, le fameux AAA), et par les opérateurs de marché, ce qui risque de faire grimper les taux d'intérêts auxquels la France emprunte. Donc d'alourdir encore la charge de sa dette. Un point de hausse des taux d'intérêt équivaut à alourdir de 10 milliards d'euros la charge de la dette. C'est ce cercle vicieux qui a bien failli couler la Grèce au printemps dernier.
Le pays n'est parvenu à respirer temporairement que grâce au prêt de 110 milliards d'euros accordé par les pays de la zone euro et le FMI, lui permettant de sortir du financement des marchés mais cela n'a réglé en rien le problème de fond. Ne nous y trompons pas, une évolution à la grecque d'ici quelques années, peut-être moins nous pend au nez. Face à cette situation gravissime, le projet de budget n'est évidemment pas à la hauteur. Il fait l'effet d'une cautère sur une jambe de bois. Il prévoit de réduire le nombre de fonctionnaires en supprimant 33 749 postes. Mais ces réductions ne sont pas toujours judicieuses : est-il pertinent de diminuer le nombre de policiers et de magistrats compte tenu de l'explosion de la violence, des crimes et des délits que nous connaissons ? D'autre part, réduire le nombre de postiers, d'instituteurs n'est sans doute pas la meilleure chose à faire dans des campagnes qui se dévitalisent sauf à favoriser l'exode rural et à asphyxier davantage des villes déjà surpeuplées et polluées.
La réduction des niches fiscales qui devrait représenter des recettes budgétaires supplémentaires de 9,4 milliards d'euros n'est pas une mesure plus heureuse car elle va appauvrir davantage encore nos compatriotes avec la fin de l'avantage fiscal lors des déclarations de revenus l'année du mariage, du pacs ou du divorce, la réduction immédiate de moitié du crédit d'impôt sur les panneaux solaires, le remboursement ramené de 35 % à 30 % sur certains médicaments, la suppression du taux réduit de TVA sur les offres Internet « Triple Play » comprenant Internet, la télévision et le téléphone, ce qui aura bien évidemment des conséquences sur le coût global de la facture des abonnés, puisque les opérateurs devront nécessairement refléter la hausse de la taxe sur la facture réglée par le consommateur, comme l'a déjà annoncé Orange par exemple. Les ménages seront également touchés avec la suppression de l'abattement de 15 points sur les cotisations patronales de Sécurité sociale pour un employé déclaré au salaire réel.
Alors que pendant sa campagne présidentielle Nicolas Sarkozy s'était engagé à réduire fortement les impôts et les charges, tant d'ailleurs pour les particuliers que pour les entreprises, le taux de prélèvements obligatoires va encore augmenter, passant de 41,9 % du PIB en 2010 à 42,9 % en 2011. Il sera à 43,2 % en 2012 et atteindra même un pic à 43,9 % en 2014. Qu'il est loin le temps où le chef de l'État avait promis de réduire de quatre points le taux de prélèvement obligatoire au cours de son quinquennat !
On le voit, que la droite ou la gauche du Système soit aux Affaires, tout augmente : les impôts, la dette et les déficits dans une spirale sans fin. Or si l'augmentation continue des prélèvements était un moyen efficace de réduire l'endettement, cela se saurait. C'est au contraire en diminuant la pression fiscale, en libérant les énergies, en abandonnant la ruineuse « politique de la ville » qui est en réalité un impôt payé aux occupants allogènes, en cessant de subventionner des associations parasites et souvent antifrançaises et antinaturelles, en quittant une Union européenne qui nous coûte plus que ce qu'elle nous rapporte que nous pourrions recouvrer des marges de manoeuvres et en finir avec une politique qui nous spolie et nous entraîne dans l'abîme.
Jérôme Bourbon Rivarol du 8 octobre 2010 -
Manifestation contre le « mariage » homosexuel : le Renouveau français était massivement présent
La manifestation organisée dimanche, au départ de la place Pinel et à l’instigation de l’institut Civitas, c’est la France de toujours qui s’est mobilisée, étendards frappés du Sacré-Coeur en tête du cortège, pour rappeler qu’ « il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ». Cette France, fidèle à ses racines, venait rappeler qu’il existe un ordre naturel dont l’homme n’est pas l’auteur, et qu’aucun législateur ne peut donc défaire sans briser l’équilibre humain (qu’il a vocation à défendre au sein de la société). Parmi les différentes associations présentes, le Renouveau français, mouvement nationaliste et contre-révolutionnaire, était là et n’est pas passé inaperçu.
Voici son compte-rendu et son communiqué suite à la manifestation :« Grand succès de la manifestation contre le pseudo mariage homosexuel
Le RF y a donné de la voix et de nombreux patriotes ont défilé derrière notre bannière.
Avec environ un million de manifestants contre le projet de loi Taubira, le gouvernement ne peut plus dire sans mentir éhontément que les Français ne s’intéressent pas à la question du mariage (et tout ce qu’elle implique).
Devant l’obstination d’une gauche toujours plus folle, aux ordres d’un lobby peu nombreux mais puissant, la journée du 13 janvier ne doit pas être qu’une réaction sporadique de sain sursaut populaire.
La mobilisation extra-ordinaire que l’on a constatée ne doit pas être un aboutissement, mais au contraire un encouragement, une stimulation, une étape dans la lutte déterminée et radicale qu’exige notre époque.
Face à la culture et aux forces de Mort, la crise sociétale en cours doit aboutir à une prise de conscience et un engagement politiques forts de la part des Français de bon sens, encore nombreux comme l’a souligné cette manifestation.
Nous y travaillerons au mieux. » -
Bruno Gollnisch participait à un débat sur le “mariage gay” dans l’émission Mots Croisés
Sous le titre « La renaissance de Bruno Gollnisch, l’émergence de Marion Maréchal», le site du quotidien Le Monde clôturait ( ?) hier la série de la centaine d’articles consacrés à la présence du FN dans l’immense manifestation de ce dimanche contre le mariage homosexuel. Son auteur, Abel Mestre, est au nombre des journalistes se voulant des témoins attentifs (ce qui ne veut pas toujours dire, loin s’en faut, objectif) de « l’extrême droite » et du FN comme l’atteste son blog « droites extrêmes ».
Il réaffirmait hier à ses lecteurs que Bruno « reste très populaire à la base du FN »et qu’il a pris « les rênes » du cortège du FN. Le député européen FN et Président de l’AEMN – le député britannique Nick Griffin, président du BNP et membre dirigeant l’AEMN était aussi présent à la manifestation dimanche- était en tout cas également présent hier soir sur le plateau de Mots croisés sur France 2.
Yves Calvi a réuni pour cette émission partisans et détracteurs de cette loi. Bruno Gollnisch ainsi pu débattre a avec Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement, Henri Guaino, député UMP des Yvelines, Barbara Pompili, députée EELV de la Somme, l’abbé Pierre-Hervé Grosjean, du diocèse de Versailles, et l’avocat militant progressiste Emmanuel Pierrat …
Retrouvez l’émission dans son intégralité en cliquant ici ou sur l’image ci-dessous.
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Le ministre britannique des Finances lance un ultimatum à l’Union européenne
Dans une interview accordée au quotidien allemand Die Welt, George Osborne, le ministre britannique des Finances, a estimé que l’Union européenne devait changer si elle voulait que la Grande-Bretagne en reste membre.
Le chancelier britannique de l’Échiquier, George Osborne, est clair : « Je souhaite vraiment que la Grande-Bretagne reste membre de l’UE mais pour que nous restions dans l’Union européenne, l’UE doit changer ». La citation a été confirmée par le Trésor britannique à Londres.
Cette déclaration, sous forme d’ultimatum, marque un durcissement de la position du gouvernement britannique. Le chef du gouvernement britannique est sous la pression de certains membres de son parti conservateur qui veulent obtenir l’organisation d’un référendum sur une éventuelle sortie du pays de l’UE. Mais cette perspective n’est pas du goût des Américains. Le secrétaire d’État adjoint aux Affaires européennes d’Obama, Philip Gordon, a en effet mis en garde la Grande-Bretagne contre un tel référendum et affirmé que la présence du Royaume-Uni dans l’UE était importante pour les intérêts américains.
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La longue collaboration des socialistes à la construction d’une Europe libérale
En France, l’UMP s’occupe du sale boulot en matière de dérégulation et laisse la culture et le sociétal au PS.
Cette dichotomie malsaine, qui en réalité dénote l’absence totale de différences idéologiques entre ces deux partis, ne se retrouve pas dans la construction européenne, œuvre destructrice du cadre national, qui est le fait quasi exclusif de la social-démocratie.
L’UE a permis aux trois grandes libertés, liberté de circulation des marchandises, des capitaux et des personnes, de prospérer sans entrave. Les socialistes, censés limiter l’impact de la libéralisation de l’économie, ont en fait largement collaboré à sa mise en œuvre.
Cette énumération en offre la preuve irréfutable :
- 1/ Traité de Rome (1957) : Guy Mollet, Président du Conseil, majorité SFIO.
- 2/ Accords de Schengen (1985) : Laurent Fabius, Premier ministre, majorité PS.
- 3/ Acte unique européen (1986) : Laurent Fabius, Premier ministre, majorité PS ; Jacques Delors, PS, président de la Commission européenne.
- 4/ Traité de Maastricht (1992) : Pierre Bérégovoy, Premier ministre, majorité PS ; Jacques Delors, PS, président de la Commission européenne.
- 5/ Traité d’Amsterdam (1997) : Lionel Jospin, Premier ministre, majorité PS.
- 6/ Création de la BCE (1998) : Lionel Jospin, Premier ministre, majorité PS.
- 7/ Création de la zone euro (1999) : Lionel Jospin, Premier ministre, majorité PS.
- 8/ Sommet de Lisbonne (2000) : Lionel Jospin, Premier ministre, majorité PS.
- 9/ Traité de Nice (2001) : Lionel Jospin, Premier ministre, majorité PS.
- 10/ Sommet de Barcelone (2002), Lionel Jospin, Premier Ministre, majorité PS.
- 11) Ratification du Traité de Lisbonne (2008), approuvée grâce à l’appui du PS.
- 12) MES et TSCG : Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, majorité PS.
À tous ceux, qui comme Emmanuel Todd voyait dans le hollandisme un caractère révolutionnaire, il est désormais temps de sortir de la naïveté prépubère ou de la subversion de confort.
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Le Gouvernement connaît les vrais chiffres sur le nombre de personnes présentes aux manifs de hier…
“À la nuit tombée, ils corrigeaient le chiffre à la hausse en considérant que la mobilisation a franchi la barre du million de personnes. Ce qui en ferait, en termes de fréquentation, le troisième plus important rassemblement dans la capitale en trente ans, juste derrière le défilé pour la révision de la loi Falloux en 1994 et celui pour la défense de l’école libre de 1984, où un million d’hommes, de femmes et d’enfants avaient battu le pavé parisien pour faire reculer le pouvoir socialiste.”
source Le Figaro