Un journaliste qui vote Hollande passerait presque pour être de droite ! Nos médias sont doublement soumis, à l'argent et à la pensée unique. C'est si confortable, la gauche…
C’est devenu classique ! Qu'il entre au bistrot ou chez un commerçant, le journaliste est accueilli par une boutade, pas toujours la même, mais qui, sur un ton entendu, signifie toujours la même chose. ces journaleux racontent n'importe quoi. Quand ils ne racontent pas simplement ce qu'on leur demande de raconter - quitte à prendre des libertés, façon record du monde du grand écart, avec la réalité. Cet « on », c'est bien sûr le système. Les éclats de voix entre politiques et média, c'est bien connu, ne sont là que pour épater la galerie. En fait, tout ce petit monde s'entend, dans la pratique, comme larrons en foire. Et pour cause; puisque, formés quasiment tous à la même école, les journalistes revendiquent une uniformité d'expression et d'idéologie. Façonnés par les mêmes « valeurs », ils expriment une pensée qui n'est pas même leur, une pensée unique, réalité intangible qui avait poussé l'hebdomadaire Marianne, en son temps, à évoquer « le clan des clones ». Contrairement à ce que l'on pourrait croire de média qui récusent avec véhémence l'idée d'appartenir à la presse « d'opinion », ces supports ne sont pas neutres. Ils véhiculent une bien-pensance fondée sur l'anti-racisme, le mondialisme, la repentance, etc. et le rejet de tout ce qui, de prêt ou de loin, pourrait ressembler à une tradition, forcément convaincue d'être réactionnaire.