Aude Mirkovic, maître de conférence en droit privé, explique pourquoi, dans le droit français, on ne peut être enfant que d’un homme et d’une femme :
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Aude Mirkovic, maître de conférence en droit privé, explique pourquoi, dans le droit français, on ne peut être enfant que d’un homme et d’une femme :
Z comme Zemmour. « Manuel Valls joue admirablement son rôle. Il a la voix ferme, le regard acéré, les mots qu’il faut. Pas de régularisation massive, circulaire exigeante, juste, il cite la fameuse phrase de Rocard usée à force d’avoir servie : ‘La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde.’ Mais… Tout est dans le ‘mai’.
La com’ est impeccable, mais ce n’est que de la com’. Les compères du ministre de l’Intérieur jouent à l’unisson : les association de défense des étrangers et l’extrême-gauche crient au scandale, à la trahison, à la France des droits de l’homme, à la France terre d’asile. À droite, l’UMP et le Front national s’égosillent : ‘On ouvre les vannes de l’immigration !’ Comme si elles avaient jamais été fermées. Manuel Valls en profite pour passer au milieu, tel Moïse ouvrant la mer rouge en deux. ‘Ma politique est celle du juste milieu, modérée, ferme mais juste.’ Ah, la pièce est bien rodée. On l’a déjà vue jouée cent fois, par Sarkozy, par Chevènement, par Pasqua, par Defferre… 30 ans déjà. Comme ses prédécesseurs, le ministre de l’Intérieur socialiste ne maîtrise rien. Il fait semblant, avec beaucoup de talent. Valls est un méchant de pacotille, un dur en peau de lapin. Ses critères objectifs permettront seulement aux avocats des lobbies associatifs de faire pression sur les préfectures. [...]
"La Chronique d'Eric Zemmour" : Valls, le faux dur par rtl-fr
La suite du texte sur NdF http://www.actionfrancaise.net
Un frémissement d'humanité répondrait-il aux canons du politiquement correct, prenant naissance dans ce temple du conformisme pleutre qu'est le parlement européen. Une règle de procédure introduite par trois députés non inscrits Philip Claeys (Vlaams Belang), Andréas Molzer (FPO) et Fiorello Provera (Ligue du Nord) protestant contre les meurtres de fermiers afrikaners vient de réunir 48 signatures de représentants de 19 Etats. On y relève quelques socialistes, Chrétiens-démocrates, Libéraux, comme le Belge Louis Michel, des membres non inscrits de ce que l'on appelle l'extrême droite et même... un communiste. En fait seul le groupe des Verts a refusé de signer l'interpellation. Ce qui d'ailleurs est tout à fait intéressant. Le peu ragoûtant Cohen-Bendit qui passe son existence à faire la leçon aux autres n'a rien à dire lorsque ceux que l'on massacre ne sont pas de son camp. On le savait il est vrai depuis longtemps. Piqûre de rappel.
Par ces temps bouleversés d'ailleurs les massacres d'enfants boers n'auront pas suscité une ride d'émotion chez les tartuffes qui, pendant quelques jours, se sont emparés de notre espace médiatique.
Sur les sites racistes noirs d'Afrique du Sud deux fonctionnaires de l'ANC ont diffusé pendant des mois une nouvelle comptine dont le refrain disait : « Un bébé blanc, une balle ». Les deux individus plastronnent toujours sur Internet. Mfundo Dlung-wane en rajoute même tranquillement sur le thème qui lui est cher : « Nous n'avons pas d'autre alternative que de tuer les bébés blancs. Simplement parce qu'ils vont grandir et opprimer nos bébés. C'est pourquoi nous tuons les bébés blancs. Lorsque le temps s'y prêtera, nous leur couperons la tête et ils deviendront des racistes blancs sans tête ». Alors imaginons une seconde - juste une seconde ! - le contraire. Un fonctionnaire des PTT qui chez nous posterait sur son site Facebook quelque chose comme : « Un bébé maghrébin ou un bébé noir... Une balle ». On doute que six mois plus tard, toujours dans son bureau de fonction il continuerait à faire le malin. Et pourtant on se marche sur les pieds, on rampe ici pour une caresse de quelque notable de l'ANC.
UN RACISME QUI NE DÉRANGE PERSONNE
C'est en mai 2010 que nos deux héros postent leur épigramme. A cette époque Jacob Zuma, président de la république d'Afrique du Sud, ne manque jamais de clore ses réunions publiques par une petite chanson dont le refrain est « Passe-moi ma mitraillette... ». C'est autre chose que le Karcher quand même ! Inspirée par toutes ces incitations venues de si haut, le 10 décembre de la même année une bande de bêtes féroces, âgées de 17 à 23 ans, déboule en plein après midi dans la petite ferme de Wilma et Attie Potgieter à Lindley dans l'État Libre d'Orange. D'abord les assaillants défoncent Attie, qui tente vaillamment de défendre sa famille, de 151 coups de "pangas", une lance effilée. Puis sur son corps sanglant ils jettent celui de Wilma qu'ils ont tuée d'une balle dans la tête après l'avoir soûlée de coups. Et sur ce tas de chairs encore frémissantes, lui ayant logé une balle dans la nuque, ils balancent le petit corps de Wiellemien âgée de deux ans. Pour couronner le tout la police (noire) du coin fit savoir dans un communiqué « qu'il s'agissait d'une banale tentative de vol qui avait mal tourné ». Sauf qu'il en est des milliers comme celle-là, qui ont mal tourné, des milliers d'enfants, de femmes, de vieillards Blancs découpés, éventrés, dépecés dans le beau pays "arc-en-ciel" de Mandela. Et ce n'est jamais du racisme quand les victimes de la barbarie sont blanches. Le silence complice des média fit une fois de plus la démonstration qu'il existe de bons terroristes comme il en est de monstrueux.
On pourra lire par ailleurs le texte singulièrement modéré voté au Parlement Européen par les 48 députés. A peine plus de 6 % des 736 inscrits. De quoi être atterré. C'est dire en somme que la quasi-totalité de ceux-ci - les mêmes qui ont poussé des cris d'orfraie lors des tueries d'Oslo ou du Sud Ouest - se contrefoutent de l'épuration ethnique pratiquée en Afrique du Sud contre les boers de la tribu blanche. Si tous les Partis sont représentés, les Verts exceptés - ce qui permettra de remettre à leur place les Mamère et les Joly lorsqu'ils viendront encore nous gonfler avec le terrorisme d'extrême droite —, une seule voix communiste, c'est vraiment le service minimum pour donner bonne conscience à Mélenchon. Et lui permettre à la première occasion de nous imposer ses prêchis prêchas de predikant à tablier de porc.
Ce qui frappe tout de même est que la presque totalité des tartuffes socialistes, centristes et gaullistes n'ont pas plus de compassion pour les enfants martyrs du platteland sud africain qu'ils n'en avaient il y a 50 ans pour les dizaines de petits Pieds-Noirs estropiés ou déchiquetés sous les bombes déposées par des terroristes. Que célèbre aujourd'hui de façon répétitive le service public français. Notamment la 2 et la 3 où fanfaronnent des porteurs de valises pour lesquels ces bombes là étaient légitimes. Les petits corps désincarnés n'étant que la rançon expiatoire ordinaire du colonialisme. Comme ils le sont aujourd'hui de l'apartheid.
René BLANC. Rivarol du 30 mars 2012
Mariage gay : les religions entendues à la sauvette
Invités à l’Assemblée nationale, les responsables religieux n’ont eu que 4 minutes chacun pour débattre.
Ils sont quarante-huit et manifestent contre André Vingt-Trois. Près de l’Assemblée nationale, ils tournent en rond, munis de pancartes en faveur du mariage homosexuel. « André Vingt-Trois, occupe-toi de ton culte » est leur slogan. Une militante qui tient à son anonymat explique : « Nous sommes très en colère parce qu’il s’oppose à nos droits. » « Il » étant l’archevêque de Paris. Avec cinq autres responsables religieux, il était invité, jeudi, par la commission des lois de l’Assemblée nationale pour dire pourquoi juifs, chrétiens, musulmans s’opposent au projet de loi pour le mariage gay. Travail démocratique que cette jeune femme va toutefois jusqu’à récuser : « L’Assemblée nationale n’a pas à écouter André Vingt-Trois ! »
Dans la salle Lamartine, chacun des religieux dispose de dix minutes pour s’exprimer. Dans l’heure qui reste, le rapporteur de la loi, Erwann Binet (SRC-groupe socialiste républicain et citoyen), lance des questions et donne la parole aux douze parlementaires présents (lui compris : neuf SRC, un RRDP (radicaux de gauche), un écologiste, deux UMP, Xavier Breton et Éric Woerth). Cinq s’exprimeront longuement, essentiellement sur la notion d’égalité et de non-discrimination pour les homosexuels. Il restera donc moins de quatre minutes par religieux pour répondre aux objections.
Ce qui irrite le pasteur Claude Baty, président de la Fédération protestante de France, qui appelle alors ses interlocuteurs politiques à un « débat sérieux » : « vous posez une masse de questions : avoir trois minutes pour répondre, c’est frustrant », lance-t-il. Et de critiquer la forme de cette réunion : « Nous voyons ici à quoi mène un dialogue fait dans l’urgence. Il faut maintenant nous dépêcher de débattre ! » Et conclut : « Trop pressé d’aller à la solution, on risque de ne pas écouter l’autre. »
« Globalement vous êtes des lobbys »
La solution, elle, semble déjà acquise pour les députés de gauche présents qui sont d’ailleurs les seuls à s’exprimer. L’Assemblée va voter cette loi, cela ne fait pas l’ombre d’un doute pour eux. Les religions qui auront pu tout de même redire les raisons de leur opposition n’ont d’ailleurs pas grand-chose à apporter, car le « débat » se joue pendant cette seule séance. Le plus virulent sur ce thème étant Alain Touret (RRDP) : « Globalement vous êtes des lobbys », lance-t-il, attaquant directement l’Église catholique : « Vous appuyez votre pouvoir sur l’institution du mariage (…) mais à part quelques exceptions, vous vous êtes pratiquement trompés à chaque fois (…). La fracture entre vous autres et l’opinion est totale. »
Curieusement toutefois, et comme la plupart de ses collègues, il insiste et conclut son propos sur la nécessité de tenir le débat à l’Assemblée et surtout pas dans la rue. Comme si la majorité avait peur d’une forte mobilisation pour la manifestation nationale du 13 janvier prochain : « Vous lancez vos troupes, vos évêques, jette-t-il à un cardinal Vingt-Trois impassible, vos catholiques s’il en reste » mais « restez plutôt sur le plan philosophique » et« laissez aux élus la responsabilité de décider ! »
Ce qui fera réagir le grand rabbin, Gilles Bernheim. Ces interventions religieuses, argumente-t-il, sont tout, sauf « un front des religions ».« Jamais, ajoute-t-il, je récuserai le droit pour un couple homosexuel d’avoir des enfants » mais comment peut-on « imposer son désir d’enfant sur l’avenir même de cet enfant ? Droit et devoir sont ici remis en question. Et le mot mariage est dévoyé. »
Le Figaro via http://www.actionfrancaise.net
Lire également : Mariage gay, des religieux indignés
L’usure internationale ne désarme pas, et c’est désormais au tour de la France, deuxième économie européenne, d’en faire les frais. L’agence privée étasunienne Standard & Poor’s a ainsi confirmé la dégradation des notes à long terme AA+ et à court terme A-1+ de la France. Cette décision intervient quatre jours à peine après le déclassement opéré par Moddy’s, une autre agence de notation. « Après la stagnation de 2012, a déclaré Standard & Poor’s, nous nous attendons à ce que la croissance de l’économie française ne dépasse pas 0,4% en 2013 ».
Après avoir durement frappé les économies de la Grèce, de l’Espagne, de l’Italie, de l’Irlande et du Portugal, les financiers britanniques et étasuniens s’en prennent aujourd’hui à la France. Et ce, dans la continuité de la une de l’hebdomadaire The Economist du samedi 17 novembre (sept baguettes de pain entourées d’un ruban tricolore, reliées à une mèche allumée telles des bâtons de dynamite), pour lequel « la France pourrait devenir le plus grand danger pour la monnaie unique européenne »… La « perfide Albion » aura pour le coup été parfaite dans son rôle de soutien à l’Oncle Sam, toujours ravi de voir les ennemis du dollar se prendre les pieds dans le tapis.
La première des conséquences de la parte du triple A, c’est l’augmentation du taux d’intérêt exigé par les créanciers. Dans le contexte actuel, la France sera ainsi obligée d’emprunter moyennant des taux d’intérêt encore plus élevés. Quand on sait qu’environ 70 % des créances sur les dettes publiques sont possédés par les 10 % les plus riches de la population (qui touchent de facto 70 % des intérêts), on comprend aisément que le système de la dette publique enrichit les plus riches au détriment des plus pauvres.
Par effet domino, la note des entreprises nationales, des banques et surtout des collectivités territoriales sera remise en cause. Les collectivités dépendant en grande partie des transferts financiers de l’État, elles ne peuvent pas bénéficier d’une meilleure note que lui. Or, une fois leur note dégradée, elles devraient faire face à des créanciers plus méfiants, qui leur réclameraient des taux d’intérêt plus élevés. Cela alourdirait le coût de leur dette et apporterait fort opportunément de l’eau au moulin des thuriféraires du démantèlement des politiques publiques.
Enfin, si les marchés continuent à imposer à la France des taux d’intérêt toujours plus élevés, alors des répercussions en chaîne sont à redouter, des finances de l’État jusqu’au porte-monnaie du consommateur.
Au moment où notre ministre de l’économie et des finances se transforme en VRP du pacte de compétitivité devant des chefs d’entreprises, il est probable qu’un nouveau tour de vis fiscal, voire une baisse sensible des dépenses de l’État, soit nécessaire afin de rassurer les marchés et les emprunteurs.
Vous l’aurez compris, nous ne sommes pas prêts de voir le bout du tunnel. La crise semble totale et s’accompagne d’une exigence de destruction de tout ce qui entrave la concentration des richesses par les grands possédants. Ils appellent cela « déréglementation », « privatisation » ou « libéralisation ».
L’idée selon laquelle il pourrait y avoir sortie de crise sans sortie du système qui l’engendre est une hérésie. Autant vouloir soigner une grippe sans tuer son virus. Cette chimère ne vise, une nouvelle fois, qu’à berner le peuple en lui faisant croire que l’avenir sera meilleur s’il accepte de nouvelles mesures antisociales. Souvenons-nous toutefois que l’histoire a montré que les révolutions ne sont pas prévues dans les calendriers électoraux de la bourgeoisie.
C. Martin http://www.voxnr.com
L’accord sur le référendum concernant l’indépendance totale de l’Ecosse est signé. En Italie, « la Ligue du Nord » veut obtenir, au minimum, l’indépendance économique des provinces industrialisées du Sud qui est, selon eux, « paresseux et corrompu ». Cette année, la Bavière a demandé la réforme « de la constitution financière » de l’Allemagne ne tolérant pas les dépenses inefficaces de leur argent par d’autres régions.
Le régionalisme est le revers de l’intégration européenne, estime le président de l’institut de la stratégie nationale Mikhaïl Remisov. Les petites régions n’ont plus peur de l’indépendance du fait d’être protégées par les structures européennes qui remplissent les fonctions d’un Etat.
« La désintégration d’un Etat national est étroitement liée au renforcement des organismes supranationales européens. Auparavant, l’apparition d’un nouvel Etat était impossible sans potentiel démographique et économique, surtout en cas des litiges avec les pays voisins. Mais actuellement, ce principe n’est plus valable ».
Il y a des experts qui disent que le renforcement de la désintégration est dû à la crise économique : les régions industrialisées ne veulent pas doter celles qui sont moins développées. Mais le directeur du centre d’études germaniques de l’Institut d’Europe Vladislav Belov estime que l’économie est le facteur secondaire.
« Partiellement, c’est la réponse au multiculturalisme : plus d’attention est attachée à sa propre culture. C’est la croissance de l’autoidentification culturelle qui pousse aux conclusions suivantes : nous travaillons mieux et nous devons vivre mieux ».
Pour le moment, les autorités européennes n’ont pas trouvé la réponse à ce nouveau défi. Le politologue, professeur Valéri Solovéy estime que la désintégration éventuelle des Etats fait partie des changements globaux engendrés par la crise économique :
« Cela ressemble à la situation du début du XXe siècle. On voit apparaître une vague qui devient au fur et à mesure plus grande, et nous ne pouvons ni évaluer son envergure, ni connaître ses raisons». (…)
Au Royaume-Uni, ce n’est pas la gauche mais la « droite » qui entend mettre en place le « mariage » des homosexuels. Ou plus exactement David Cameron, Premier ministre conservateur, qui dans cette affaire-là risque sa place de leader des Tories, affirme Hilary White de LifeSiteNews. Alors que la légalisation des unions des paires homosexuelles ne figurait dans aucun document de campagne, Cameron a lancé le processus en septembre 2011.
Un vent de fronde souffle parmi les militants du parti, furieux de ne pas avoir pu faire entendre leur hostilité au projet et plus irrités encore par ce que la seule consultation publique organisée par le gouvernement n’ait pas porté sur la question de savoir si le « mariage » homosexuel devait être légalisé mais comment. De plus en plus de sondages font état d’une hostilité croissante parmi les fidèles de la « droite » conservatrice, alors même que le Chancelier de l’Echiquier, George Osborne, proche de David Cameron, assurait dans une lettre au Times que la légalisation du « mariage » gay allait rapporter de nombreuses voix aux Tories.
Un groupe de 118 élus du parti viennent d’écrire aux électeurs de leurs circonscriptions pour annoncer qu’ils s’opposeront à tout texte visant à modifier la définition légale du mariage. Le Daily Mail a qualifié cette démarche de « plus importante rébellion Tory des temps modernes ».
Alors que les conservateurs favorables au « mariage » homosexuel assurent que cette loi ne serait en aucun cas imposée aux personnes qui s’y opposent pour des motifs religieux, Simon Reevell, élu à la chambre des communes à Dewsbury, a fait savoir qu’à son avis une telle protection de l’objection de conscience ne tiendrait pas face à l’activisme procédurier du lobby qui auraient tôt fait de dire que si le « mariage » gay doit être légal pour éviter la discrimination envers les personns homosexuelles, le refus des objecteurs de conscience apparaîtrait nécessairement comme une discrimination condamnable par les tribunaux.