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Réflexion du Pr. Hillard sur les progressions du Nouvel Ordre Mondial
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L'UMP, ou l'issue tragique d'une union opportuniste
Editorial de Steeve Briois, Secrétaire Général du Front National (23 novembre 2012)
On a trop peu rappelé ces derniers jours les fondements et les origines de l’UMP.
L’UMP est fondée au lendemain du second tour de l’élection présidentielle de 2002 qui a vu s’opposer Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen sous le prétexte opportuniste d’une « lutte contre l’extrême-droite ». Plus concrètement, l’UMP est surtout dès sa création une entreprise de destruction de la pluralité de droite, une entreprise de terreur qui a trouvé ses sources dans l’arnaque anti-frontiste.
Dès lors, les mouvements minoritaires de droite n’ont plus eu d’autre choix que de baiser la bague des pontes de l’UMP et de faire allégeance, comme on prête serment au Parrain. De là à accréditer la comparaison faite par François Fillon entre l’UMP et une mafia, il n’y a qu’un pas que ce mouvement a largement franchi depuis dimanche dernier.
L’UMP s’est de toute façon rendue maîtresse dans l’art de jouer avec les modes de scrutin, de les faire à sa convenance, de les contester quand ils ne vont pas dans son sens. Les dirigeants de l’UMP ont toujours été opposés à la proportionnelle, même à dose homéopathique.
En 1986, après l’élection de 35 députés du Front National à l’Assemblée Nationale, l’une des premières mesures du gouvernement Chirac avait déjà été de revenir en urgence au scrutin majoritaire.
On a ensuite pu constater la maîtrise de cette famille politique dans l’art du tripatouillage des scrutins. Des multiples redécoupages de circonscriptions favorables à l’UMP et au PS, comme le dernier opéré par Mr Marleix, à la scandaleuse réforme territoriale proposée par Sarkozy qui mettait fin au scrutin proportionnel pour les élections régionales, on peut dire que l’UMP a une conception très particulière de la démocratie représentative.
Entre temps il y aura évidemment eu le scandaleux Traité de Lisbonne, qui passait outre la volonté du peuple qui s’était manifestée très clairement en défaveur du traité prévoyant une constitution pour l’Europe en mai 2005.Aujourd’hui, c’est sa propre élection interne que l’UMP arrive à vicier, à entacher de manœuvres diverses et de fraudes. Alors que la logique et la bienséance auraient voulu que Jean-François Copé ne reste pas secrétaire général de l’UMP tout en étant candidat à sa présidence, ce dernier n’a pas semblé gêné aux entournures et a clairement utilisé les moyens du mouvement pour faire campagne. Lors de sa campagne interne, le Front National avait soigneusement évité tout mélange des genres, et c’est tout à l’honneur de ses dirigeants, avant tout motivés par l’intérêt supérieur de la Nation et de nos compatriotes, avant toute considération égoïste.
C’est là tout ce qui nous différencie de toutes les autres formations politiques.
Le Front National reste avant tout ce grand syndicat de défense des intérêts de la France et des Français, un pôle de rassemblement des patriotes dans toute leur diversité, qu’ils viennent de la gauche ou de la droite, clivage aujourd’hui totalement désuet de par la nature des enjeux auxquels nous sommes confrontés.
L’UMP, comme le PS il y a 4 ans, nous montre l’exemple de ce qu’il ne faut surtout pas faire dans la vie interne d’un mouvement, à la fois pour le respect des militants et adhérents, mais aussi pour celui des électeurs et compatriotes de tout bord.
C’est parce qu’une démocratie interne saine est révélatrice de la capacité à gouverner que le Front National a toujours eu à cœur d’être irréprochable et de toujours respecter le choix de ses adhérents.
Bruno Gollnisch a su rappeler hier le caractère incontestable et unanime de la désignation de Marine Le Pen à la Présidence du Front National, cela l’honore et le distingue tant de Jean-François Copé que de François Fillon.J’avais prévenu au lendemain de la présidentielle de l’implosion qui guettait l’UMP. Les mariages d’amour et de passion peuvent durer, les mariages de raison et de circonstances finissent toujours par d’atroces divorces et des règlements de compte.
A l’heure où l’élection de Jean-François Copé est plus que litigieuse et incapable de fédérer, j’invite tout naturellement les patriotes désireux de s’investir dans l’action publique et d’être entendus et considérés par les acteurs politiques de leur pays à nous rejoindre, au Front National, derrière Marine Le Pen. Nous, nous saurons leur rendre leur dignité !
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Succès phénoménal de la manifestation contre le "mariage" gay et l'adoption homo à Paris
Le nombre de 200.000 participants avancé par les organisateurs, qui ont organisé un comptage sur un point de la « Manif pour tous » de Denfert-Rochereau à la place Vauban à Paris, samedi après-midi, n'est certainement pas exagéré, même s'il est trois fois plus important que celui retenu par la police !Police bienveillante et bon enfant au demeurant : aurait-elle été sensible au thème de la marche ?Le succès aura été inattendu, écrasant. Diversité sociologique palpable : braves gens et gens braves, beaucoup de jeunes, mais aussi beaucoup de gens plus âgés ou même se déplaçant péniblement avec une canne, airs de grands bourgeois et têtes rustiques, Blancs et Noirs, prêtres en clergy et prêtres en soutane… Frigide Barjot avait recommandé de laisser les « serre-tête et les carrés Hermès » à la maison, pour privilégier cheveux dans le vent et « soutien-gorges pigeonnants » – quoi, on n'a pas le droit de défiler comme on est ?Mais ce n'est pas le plus important. Nous avons vu de nos yeux ce que peut l'épiscopat français dès lors qu'il commence à s'en donner la peine. Nul doute en effet que les paroles fortes de nombreux évêques ont poussé bien des gens à venir battre le pavé. C'est dire leur responsabilité dans le domaine politique !Ce dimanche, on recommence. A 14 h 30, 14 avenue Duquesne.Leur « mariage » homo, nous n'en voulons pas !Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, lobby, tradition 0 commentaire -
Gilbert Collard : « La proportionnelle garantit la représentation nationale. »
Jeudi dernier, l’Assemblée Nationale a approuvé la reconnaissance du vote blanc, en adoptant à l’unanimité des 90 députés présents une proposition de loi du groupe UDI amendée, pour que les votes blancs aux élections soient comptabilisés séparément des nuls, mais néanmoins pas pris en compte dans les suffrages exprimés (Inscrits : 577 ; Votants : 90 soit 15,59% ; Blancs et nuls : 0 ; Absentions : 487 soit 84,41%).À la suite de ce vote, Gilbert Collard, député FN-Rassemblement Bleu Marine, a pris la parole et rappelé que seul le scrutin proportionnel garantit une plus juste représentation nationale.Texte intégral de son interventionMadame la présidente, monsieur le président, chers collègues,Tout a été dit ! Je ne peux donc hélas, comme on le fait depuis Homère, que répéter. Je voudrais tout de même, au cours des cinq minutes qui me sont accordées, apporter quelques précisions. Les extrêmement mous vont être surpris du caractère suicidaire des extrêmes, mais à titre personnel je suis favorable à la prise en compte du vote blanc. Cela me paraît nécessaire et indispensable.Je suis conforté dans mon opinion par les propos du président Urvoas, rappelant que c’est dans une période révolutionnaire qu’on a pris en compte ce vote pour la première fois. Nous pourrions tomber d’accord sur le rôle de la monarchie de Juillet, à propos duquel il a été un peu synthétique.Pourquoi suis-je favorable à la prise en compte du vote blanc ? Non parce qu’il est blanc, quoique ce soit aussi la couleur du panache. Libre à vous d’aimer les pucelles !Je suis passionnément favorable à la prise en compte du vote blanc parce que la personne qui va voter s’inscrit dans la marche démocratique. Elle y va ! Dès lors, son vote doit être pris en compte.À titre personnel, je ne pense pas que cela permettra de combattre l’abstentionnisme, dont les causes sont ailleurs. Si l’UMP pouvait éviter de ressembler à la Côte d’Ivoire avec un président qui pourrait être Gbagbo et l’autre Ouattara, sans qu’il soit nécessaire d’envoyer la marine pour pacifier le tout, cela ferait sans doute du bien à la démocratie en général !C’est une question d’image. Ce qui à mon avis nuit gravement à la santé démocratique, c’est que nous sommes tous plus ou moins des faux culs, terme que je puise dans la littérature et qui n’a donc rien de grossier. Je rappelle que « démocratie » signifie que le pouvoir est entre les mains du peuple. Ce sont les marins grecs qui ont fait naître la démocratie, il ne faudrait quand même pas l’oublier. La mer ! Qu’est-ce que la liberté, sinon la mer, toujours recommencée ?Il faudrait comprendre pour de bon que le mécontentement a une vraie cause. Tant que vous refuserez la mise en place d’une vraie proportionnelle et tant que nous ne serons que deux pour représenter plus de six millions d’électeurs, si forte que soit la détestation que nous vous inspirons, il n’en demeurera pas moins le sentiment que la représentation nationale n’est pas conforme à la réalité.Prenons en compte le vote blanc, certes. Mais prenons aussi en compte les orphelins du suffrage universel, ceux qui ne peuvent pas, parce qu’on les en empêche, envoyer au Parlement un nombre de députés réellement représentatif. Message citoyen, insatisfaction citoyenne, participation citoyenne : contentons-nous de faire en sorte que celles et ceux qui veulent se faire entendre le soient, par le vote blanc ou par l’envie d’amener dans le débat des hommes et des femmes qui ont des choses à dire, fussent-elles différentes de celles que vous diriez. Respectez cette différence et qu’ils viennent ici les dire ! Quand on pense que nous ne sommes que deux !Croyez-vous que cela traduise suffisamment la réalité ? Vous êtes tous trop honnêtes pour refuser de l’admettre ! Après la sacralisation du vote blanc, faites en sorte qu’on sacralise aussi, et sans hurler je vous en supplie, ou alors pour me faire plaisir, le vote français !Posté par Marino http://www.francepresseinfos.com/
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LIBÉRALISME
Le libéralisme désigne de manière générique l'ensemble des doctrines apparues à partir du XVIIe siècle en Occident qui font de l'individu abstrait la clef de voûte de tout leur système. Le terme étant ambigu, selon qu'il l'applique à soit la philosophie politique soit à l'économie politique, nous retiendrons moins les philosophes (Locke, Montesquieu, Rousseau) défendant respect de la liberté individuelle que les tenants du libéralisme économique (Quesnay, Say, Adam Smith, Malthus, Ricardo, J. Stuart Mill) qui seul nous intéresse pour cette entrée lexicale.
Le libéralisme économique est une conception qui refuse l'intervention de l'État (si ce n'est pour défendre l'initiative privée) et qui postule l'existence de lois naturelles capables d'assurer l'équilibre de l'offre et de la demande, à condition que soient respectées la concurrence et la propriété privée des moyens de production. Le néo-libéralisme actuel est une doctrine qui, devant l'échec du libéralisme classique, admet une certaine intervention de l'État dans l'économie sans pour autant remettre en question le principe de la concurrence et de la libre entreprise.
Ses principes fondamentaux sont les suivants : individualisme économique, assimilation de la société à un marché (société marchande), méfiance à l'égard des pouvoirs de nature politique, croyance dans la transparence et la spontanéité des rapports sociaux dès lors qu'ils sont marchands et égalitaires, réduction des finalités culturelles à l'obtention du bien-être, croyance dans la fin possible des idéologies au profit d'une gestion “technique”, neutre et éclairée de la société, etc. Le libéralisme débouche sur la technocratie et l'étatisme (gouvernance), sur la mercantilisation et l'opacité des rapports sociaux, sur la réification de l'homme, assimilé à une “chose” dotée d'une valeur monnayable, qui est cette entité abstraite qu'est l'homo œconomicus. Tout en se vantant d'organiser le libre-échange économique et la libre communication culturelle, le libéralisme alimente la domination du modèle occidental de civilisation et d'un système économique transnational (cf. américanisme). D'autre part, il faut combattre l'idée que le libéralisme, aujourd'hui contesté dans son efficacité économique (cf. économisme), détienne le monopole de la concurrence et de l'économie privée de marché (cf. autarcie ou localisme).
Au plan politique, le régime idéal est fondamentalement celui où il y a le moins de contraintes sociales. Au plan social, il consomme la rupture avec le principe holiste, soit qu'il nie purement et simplement la notion d'intérêt collectif, soit qu'il le fasse naître de l'ajustement miraculeux des conduites individuelles mues par la recherche rationnelle du meilleur intérêt. Dans cette optique, c'est seulement le jeu des intérêts particuliers qui constituent la société : le tout n'est que le produit du comportement des parties. L'ordre public naît ainsi de la concurrence généralisée. Vision de guerre civile : l'ordre spontané, c'est le consensus établi sur l'exclusion des « perdants ».
Le libéralisme désigne de manière générique l'ensemble des doctrines apparues à partir du XVIIe siècle en Occident qui font de l'individu abstrait la clef de voûte de tout leur système. Le terme étant ambigu, selon qu'il l'applique à soit la philosophie politique soit à l'économie politique, nous retiendrons moins les philosophes (Locke, Montesquieu, Rousseau) défendant respect de la liberté individuelle que les tenants du libéralisme économique (Quesnay, Say, Adam Smith, Malthus, Ricardo, J. Stuart Mill) qui seul nous intéresse pour cette entrée lexicale. Le libéralisme économique est une conception qui refuse l'intervention de l'État (si ce n'est pour défendre l'initiative privée) et qui postule l'existence de lois naturelles capables d'assurer l'équilibre de l'offre et de la demande, à condition que soient respectées la concurrence et la propriété privée des moyens de production. Le néo-libéralisme actuel est une doctrine qui, devant l'échec du libéralisme classique, admet une certaine intervention de l'État dans l'économie sans pour autant remettre en question le principe de la concurrence et de la libre entreprise.
Ses principes fondamentaux sont les suivants : individualisme économique, assimilation de la société à un marché (société marchande), méfiance à l'égard des pouvoirs de nature politique, croyance dans la transparence et la spontanéité des rapports sociaux dès lors qu'ils sont marchands et égalitaires, réduction des finalités culturelles à l'obtention du bien-être, croyance dans la fin possible des idéologies au profit d'une gestion “technique”, neutre et éclairée de la société, etc. Le libéralisme débouche sur la technocratie et l'étatisme (gouvernance), sur la mercantilisation et l'opacité des rapports sociaux, sur la réification de l'homme, assimilé à une “chose” dotée d'une valeur monnayable, qui est cette entité abstraite qu'est l'homo œconomicus. Tout en se vantant d'organiser le libre-échange économique et la libre communication culturelle, le libéralisme alimente la domination du modèle occidental de civilisation et d'un système économique transnational (cf. américanisme). D'autre part, il faut combattre l'idée que le libéralisme, aujourd'hui contesté dans son efficacité économique (cf. économisme), détienne le monopole de la concurrence et de l'économie privée de marché (cf. autarcie ou localisme).
Au plan politique, le régime idéal est fondamentalement celui où il y a le moins de contraintes sociales. Au plan social, il consomme la rupture avec le principe holiste, soit qu'il nie purement et simplement la notion d'intérêt collectif, soit qu'il le fasse naître de l'ajustement miraculeux des conduites individuelles mues par la recherche rationnelle du meilleur intérêt. Dans cette optique, c'est seulement le jeu des intérêts particuliers qui constituent la société : le tout n'est que le produit du comportement des parties. L'ordre public naît ainsi de la concurrence généralisée. Vision de guerre civile : l'ordre spontané, c'est le consensus établi sur l'exclusion des « perdants ».
Le libéralisme s'avère là une machine à produire la désillusion. Dans une société libérale, le lien social résulterait de la libre concurrence des conduites individuelles ? Jamais comme dans le monde occidental actuel, l'anomie sociale n'a été aussi grande. Le marché serait pluraliste par nature ? Par le jeu du mimétisme concurrentiel, jamais les modes de vie n'ont été aussi indifférenciés : partout, le libéralisme détruit les identités collectives, les cultures enracinées, et s'avère générateur d'uniformité. Il serait principe de liberté, d'émancipation du sujet ? Jamais les hommes n'ont été aussi aliénés que dans le rapport à la marchandise qui caractérise le système des objets.
À en croire les auteurs libéraux, la liberté s'imposerait d'elle-même dans une société gouvernée par l'économie de marché. Le libre-échange engendrerait la liberté comme son produit le plus naturel, par affinité intrinsèque en quelque sorte. Une telle théorie, qui procède d'un raisonnement similaire au marxisme (c'est l'infrastructure économique qui détermine la superstructure politique et sociale), montre en fait que dans une société calquée sur le marché, la « liberté » elle-même est conçue sur le modèle de l'échange commercial. Ce processus a bien été décrit par Werner Sombart : « On réclame une liberté aussi large que possible, on exige la suppression de tout ce qui peut faire obstacle à la course au gain. Il s'agit, en premier lieu, de la liberté formelle, de la liberté de faire ou de ne pas faire, qu'on considère comme un facteur essentiel de la bonne conduite des affaires. [...] En deuxième lieu, la revendication de la liberté implique l'idée d'un gain ne tenant compte d'aucune considération sans rapport direct avec lui. Elle équivaut à la proclamation de la supériorité du gain sur toutes les autres valeurs. » (Le Bourgeois, ch. XIII). Henri Lepage décrit significativement la liberté de consommer comme « la plus fondamentale des libertés ». Dans la théorie du producteur-consommateur de Gary Becker, c'est par son aptitude à la consommation que l'individu s'affirme véritablement comme citoyen.
La propriété privé n'est pourtant pas un absolu : il y a quantité d'usages d'une propriété qui équivalent à des nuisances du bien commun. L'initiative privée, elle aussi, peut secréter le meilleur comme le pire. La croire intrinsèquement meilleure parce qu'elle est privée n'est qu'une illusion. Le principe de rentabilité (à distinguer du calcul de rentabilité) n'est qu'une façon d'asseoir le règne de la quantité. Quant à la concurrence, elle ne s'exerce pratiquement jamais selon le modèle idéal de la course des athlètes dans le stade. Elle est le plus souvent biaisée, imparfaite, destructive. La publicité, à elle seule, est déjà une suggestion qui fausse le choix.
Le libéralisme est une doctrine (et même une idéologie) philosophique, économique et politique, et c’est évidemment comme tel qu’il doit être étudié et jugé. Il ne peut être confondu complètement avec le capitalisme, régime économique apparu au XIXe siècle dans lequel les moyens de production relèvent de la propriété privée (car il existe aussi un capitalisme d'État, forme plus ou moins prononcée de collectivisme où l'État est propriétaire des moyens de production, en tout ou en partie). Même si les partisans du libéralisme économique considèrent qu'il constitue le meilleur ressort du développement économique dans la mesure où il stimule la production par la loi constante de l'offre et de la demande, ce régime implique l'exploitation des travailleurs et des peuples, exploitation qui ne peut que s'étendre mondialement pour aboutir à l'impérialisme, et s'accule, à plus ou moins long terme, à des contradictions mortelles entre une production dépendante de la spéculation boursière n'obéissant qu'à la recherche d'un profit toujours croissant et une consommation de plus en plus bloquée puisque, par application de la concurrence qui règne entre producteurs, le système ne peut, en durant, que diminuer le nombre des acheteurs potentiels (effets conjugués de la paupérisation et de la prolétarisation).
De toutes les idéologies occidentales, le libéralisme est la plus dominante et en outre celle qui menace le plus notre spécificité culturelle : confortant l'individualisme impolitique, elle fonctionne comme une drogue qui colonise les imaginaires et bloque, notamment, des réactions de défense concertée des peuples, de solidarité économico-politique et d'initiative locale. Le libéralisme est, très clairement, pour nous, l'ennemi principal. Le combattre, ici et maintenant, c'est prendre le mal à la racine, à savoir anthropologiquement le rabattement du politique sur l'économique.
Vouloir 24 /12 /2010 -
Le « droit de conscience » est-il soluble dans la république hollandaise ?
Quoi qu’on en dise, et quelque raison qu’on se fasse d’une décadence de la morale politique qui semble ne pas connaître de limites, entre tripatouillages et bidouillages à l’intérieur d’un même parti, palinodies tranquilles et cyniques au faîte du pouvoir, discrédit répété des institutions et des fondations de la République de la part même de ceux qui sont censés en assurer la solidité et la pérennité, rien ne nous est épargné. C’est ainsi que l’écurie Sarkozy est souillée de crottins, au point qu’on lui souhaiterait un Hercule, si l’on ne lui désirait davantage le sort que Samson avait réservé au temple de Dagon ; ce même Sarkozy, inquiété pour des sommes d’argent illicites ayant pu servir à financer sa campagne de 2007, et provenant de la générosité sénile de Liliane Bettencourt, a recours à la tactique qui lui a si bien réussi durant son mandat, de dénigrement du juge, et du mépris affiché pour l’institution judiciaire, pendant que, dans le même temps, une action en justice est diligentée pour y voir un peu plus clair dans les dysfonctionnement de Sciences Po, école « prestigieuse », pourvoyeuse d’une élite dont on fait les cadres de la vie publique, et dans l’organisation de laquelle personne, durant ces cinq ans pendant lesquels Descoings et sa mafia s’étaient évertués à saper l’enseignement national, n’avait rien perçu d’anormal. La gauche n’étant pas en reste dans cette course à l’infamie, elle qui criait à l’injustice lorsque l’on attentait à la retraite à 60 ans, elle qui voyait dans la « Règle d’or » et le traité de stabilité européen un obstacle scandaleux à l’indépendance des politiques nationales, elle qui dénonçait avec force rhétorique les mesures de prélèvements fiscaux portant sur la TVA, n’a pas fait mieux que de se renier à une vitesse qui a médusé ceux qui croyaient encore qu’elle était encore à gauche.
Il est vrai que, depuis des lustres, notre classe politique apparaît comme une caste au-dessus de toute atteinte. La coupure avec le peuple, avec la nation, semble irréversible, et le déni de démocratie qu'a été le rejet sournois et méprisant du référendum de 2005 sur le projet de traité constitutionnel européen a été un révélateur éloquent de ce schisme. Un autre signe est la liste des membres de l'oligarchie qui passent à travers les gouttes de la justice; et quand bien même ils seraient atteints par quelque gouttelette, comme Ayrault, Désir et Juppé, on voit bien que leurs protections imperméables leur permettent de postuler aux plus hautes fonctions.
La désaffection pour la chose publique, qui se traduit pas l’abstention et le vote pour des partis « protestataires », ainsi que par des sondages catastrophiques, ne laissent pas d’interroger sur la stabilité d’un régime qui se survit à lui-même, et qui ne semble plus avoir de légitimité que dans les liens qu’il tisse avec des puissances transnationales, occultes ou non, et dans le bruit des lobbies intérieurs qui saturent l’espace médiatique au point de faire croire à la profondeur de leur existence et de leur importance sociale. La farce dont a été victime récemment la notion, pourtant très grave, de « clause de conscience », en est une illustration, qui permet de juger par les faits la légèreté peu reluisante de ceux qui tiennent les rênes du pays.
A l’occasion du Congrès des maires de France, le mardi 20 novembre, auguste assemblée qui, d’une certaine façon, incarne la France profonde, la France des 36 000 communes, le président de la République, François Hollande, a concédé, comme c’est le cas pour les médecins qui refusent de pratiquer des avortements, le « droit de conscience ». C’était une demande de plusieurs centaines d’élus locaux. Un brin de démagogie politicienne s’est bien lové dans cette protestation contre un « mariage pour tous » que les religions monothéistes considèrent, à juste titre, comme dangereux pour nos traditions et notre civilisation, puisqu’une pétition avait été organisée par Copé et le courant de la « Droite dure », comme l’on dit, mais cela n’enlevait pas à la revendication un caractère légitime qui rencontre un écho dans l’opinion.
Or, dès le lendemain, les groupuscules, les comités bien en cour des pratiques sexuelles tous azimuts, les stars de la chanson politicienne, les maîtres chanteurs, les corbeaux des plateaux télé, les maquereaux des micros et les brouteuses de paillassons ministériels, bref, une brigade d’associations dont l’unique légitimité est leur financement public et l’appui puissant que le personnel médiatique leur apporte, sont montés sur la barricade pour entonner l’air déclamatoire de la République qu’on assassine.
Le porte-parole de l'Inter-LGBT (lesbienne, gay, bi et trans), après un entretien d’une demi-heure avec le chef de l’Etat, a proclamé : "Il n'y aura pas de liberté de conscience dans le projet de loi sur le mariage pour tous qui sera présenté". Et Hollande d’obtempérer : « La loi doit s’appliquer partout… ».
On n’est pas plus conciliant et obéissant.
Noël Mamère avait prévenu : "Cela signe la victoire idéologique de la droite". Il avait jugé qu’"en cédant aux maires les plus ultra, François Hollande [faisait] preuve d'une mollesse politique inexplicable". Mieux vaut sans doute la mollesse devant des minorités qui semblent chez elles dans les ores de l’Elysée…
Ce même Mamère s’était illustré en célébrant symboliquement un mariage homosexuel dans la mairie de sa bonne ville de Bègles, et cela en enfreignant clairement le règlement qu’il invoque maintenant, et qui enjoint effectivement aux représentants de l’Etat de respecter formellement les lois de la République.
Faut-il rappeler à une gauche qui, parvenue au pouvoir, se sent soudain pourvue d’un devoir rigoureux – et menaçant – de rappel à la loi, qu’elle avait fait de la « désobéissance civile » un cheval de bataille, un fonds de commerce ? Souvenons-nous que dans les écoles, les instituteurs arguaient de leur droit de citoyen pour refuser d’évaluer les élèves, que des associations soutenaient les sans papiers, les cachaient aux forces de police, que l'association "droit au logement" organisait, sans qu'il ait eu protestation des partis de gouvernement, gauche comprise, l'occupation illégale d'appartements, que des faucheurs de maïs transgéniques narguaient l’Etat (à bon droit, me semble-t-il), que, plus anciennement, des femmes ont revendiqué des interruptions de grossesse quand cette pratique était illégale, et encore plus lointainement, que des militants de gauche ont apporté leur soutien à des nationalistes algériens, lesquels tiraient sur nos soldats. Inutile de rappeler aussi que les pussy riot, ce groupuscule d'agit prop occidentaliste et financé par des organisations américaines, sont soutenues par tout ce que la planète libérale compte de bonnes âmes éprises de libertés infinies - dont celle, probablement, du renard dans le poulailler. On a vu le Ministre de l'Egalité des territoires et du Logement, Cécile Duflot, ridiculiser sa fonction en arborant une cagoule à la manière de cette secte hystérique.
Quel drôle de déclaration de la part de Hollande, d’ailleurs, qui, le 11 novembre, réhabilitait des mutins de la Grande Guerre ! Au nom de quoi donc certains s’étaient-ils refusé à aller combattre ? Si l’on fait la part de la lâcheté, finalement compréhensible humainement dans cette situation, il est sûr que plusieurs auraient pu se réclamer de la « clause de conscience ».
N’est-ce pas d’ailleurs le principal reproche qu’on adressa à maints serviteurs de l’Etat durant l’Occupation, cette obéissance totale aux commandements, sans qu’il y ait eu de leur part une réaction morale, une hésitation, en toute conscience, à suivre des ordres criminels, comportement certes répréhensible (mais cependant à relativiser, pour quelques-uns) qui leur valut la honte, le mépris, souvent la prison, parfois la mort ? Et ne trouve-t-on pas admirable l’engagement de Français, de droite et de gauche, qui, mus par leur cœur et leur conscience, rejoignirent les rangs de la Résistance ? Il est plaisant de constater que le PC, soi-disant « parti des fusillés », le Front de gauche, de Mélenchon, les chefs du parti socialiste et les ministres, se réfugient derrière la sacro-sainte force de la loi, quand toute leur culture politique, du moins de façon déclamatoire, pour le moins, en conteste la validité absolue.
Bien sûr, comme en tout comportement humain, dans cette longue complaisance avec la révolte contre la loi, il faut faire la part de l’hypocrisie, de la tartufferie. « On a toujours raison de se révolter » était un leitmotiv de la gauche. On n’allait pas plus loin, bien souvent, et l’essentiel, au fond, était que l’on fût contre le système, et que l’on contribuât à l’abattre. Qui se parait de la défroque du rebelle cachait mal les paillettes du spécialiste de la politique, qui, dans la société du spectacle, on le voit maintenant, se trouve comme un saltimbanque en foire.
Toutefois, bien que ces choses aient été trop longtemps souillées par des motifs peu avouables, il reste dans la « clause de conscience » l’héritage fort honorable d’une tradition qui est le fond de notre civilisation, d’Antigone et Socrate à saint Thomas, de la Déclaration des droits de l’homme de 1789, qui reconnaît le devoir d’insurrection, à la Résistance contre la tyrannie nazie, à laquelle se réfère volontiers le régime actuel, qui est fort loin d’être à sa hauteur.
Qu'on le veuille ou non, et les LGBT peuvent couiner (le terme est de l’élégant Peillon, qui l’applique à ses adversaires) comme ils-elles- ? veulent, la question du mariage présente des problèmes que les repus, blasés, sceptiques, athées, matérialistes, cyniques, parvenus et tannés par la savonnette à vilains ne peuvent, ne pourront jamais comprendre parce qu’ils ne croient en rien, hormis dans la finance, dans leurs certitudes de Bouvard et Pécuchet, leur hédonisme du prisunic, et leur morale à la Homais.Claude Bourrinet http://www.voxnr.com/
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Zemmour et Buisson responsables de l’explosion de l’UMP selon Domenach (vidéo i-Télé)
i>Télé, Ca se dispute, 24/11/12
« Je pense qu’il faut que l’UMP explose. »
Eric Zemmour
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Les entretiens de Franck Abed - Le Complot Mondialiste par Philippe Ploncard d'Assac
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Pierre HILLARD : Comprendre le Nouvel Ordre Mondial
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«Propaganda : Comment manipuler l’opinion en démocratie», par Edward Bernays
Ex: http://fortune.fdesouche.com/
Qui a dit : « L’ingénierie du consentement est l’essence même de la démocratie, la liberté de persuader et de suggérer » ?
Non, la propagande politique au XXème siècle n’est pas née dans les régimes totalitaires, mais au cœur même de la démocratie libérale américaine ; elle est née d’Edward Bernays, l’auteur de cette phrase.
Le père de la propagande
Edward Bernays (1891-1995), neveu de Sigmund Freud émigré aux Etats-Unis, est considéré comme le père de la propagande politique institutionnelle et de l’industrie des relations publiques, dont il met au point les méthodes pour des firmes comme Lucky Strike. Son œuvre aborde des thèmes communs à celle de Walter Lippmann, notamment celui de la manipulation de l’opinion publique. Il fit à ce titre partie du Committee on Public Information créé par Woodrow Wilson [président des Etats-Unis - NDLR] pour gagner l’opinion publique américaine à l’entrée en guerre des États-Unis en 1917.
Conseiller pour de grandes compagnies américaines, Bernays a mis au point les techniques publicitaires modernes. Au début des années 1950, il orchestra des campagnes de déstabilisation politique en Amérique latine, qui accompagnèrent notamment le renversement du gouvernement du Guatemala, main dans la main avec la CIA.
Il a inventé cette technique moderne qui consiste à plier nos esprits aux projets de certains, technique que l’on nomme communément « propagande ».
Pour Bernays, la démocratie doit être pilotée par la minorité intelligente, c’est-à-dire, par l’élite…
Les méthodes de Bernays : de la théorie à la pratique.
En combinant les idées de Gustave Le Bon et Wilfred Trotter sur la psychologie des foules avec les idées sur la psychanalyse de son oncle maternel, Sigmund Freud, Eddy Bernays a été un des premiers à vendre des méthodes pour utiliser la psychologie du subconscient dans le but de manipuler l’opinion publique.
Pour lui, une foule ne peut pas être considérée comme pensante, seul le ça s’y exprime, les pulsions inconscientes. Il s’y adresse pour vendre de l’image dans des publicités, pour le tabac par exemple, où il utilise le symbole phallique. À la demande de l’industrie cigarettière, qui cherchait à faire tomber le tabou de la consommation du tabac par les femmes, il a notamment organisé des défilés très médiatisés de « fumeuses » jeunes et jolies qui affirmaient leur indépendance et leur modernité par l’acte de fumer en public (« Les torches de la liberté »…).
En politique, il « vend » l’image des personnalités publiques, en créant par exemple le petit-déjeuner du président, où celui-ci rencontre des personnalités du show-biz. Il considère qu’une minorité intelligente doit avoir le pouvoir « démocratique » et que la masse populaire doit être modelée pour l’accepter.
L’exemple de la première guerre mondiale
Des techniques de propagande ont été codifiées et appliquées la première fois d’une façon scientifique par le journaliste Walter Lippmann et le psychologue Edward Bernays au début du XXème siècle.
Pendant la Première Guerre mondiale, Lippman et Bernays furent engagés par le président des États-Unis Woodrow Wilson pour faire basculer une opinion américaine traditionnellement isolationniste vers l’interventionnisme. Pour cela, il fit appel aux Comités pour l’information du public (Commitee on Public Information) dirigés par le journaliste George Creel, « privatisant » ainsi la propagande de guerre.
La campagne de propagande de Creel, Lippman et Bernays effectuée pendant six mois fut si intense que l’hystérie anti-allemande générée a impressionné l’industrie américaine, qui découvrait tout à coup les immenses ressources que l’on pouvait déployer pour influencer l’opinion publique d’un pays entier. Bernays a inventé les termes d’esprit de groupe et d’ingénierie du consentement, des concepts importants en propagande appliquée.
Lord Ponsonby, un aristocrate anglais, socialiste et pacifiste, résuma ainsi les méthodes utilisées pendant le conflit (y compris par son propre pays) : il faut faire croire :
- que notre camp ne veut pas la guerre
- que l’adversaire en est responsable
- qu’il est moralement condamnable
- que la guerre a de nobles buts
- que l’ennemi commet des atrocités délibérées (pas nous)
- qu’il subit bien plus de pertes que nous
- que Dieu est avec nous
- que le monde de l’art et de la culture approuve notre combat
- que l’ennemi utilise des armes illicites (pas nous)
- que ceux qui doutent des neuf premiers points sont soit des traitres, soit des victimes des mensonges adverses (car l’ennemi, contrairement à nous qui informons, fait de la propagande).
L’historienne Anne Morelli a montré que cette grille pouvait s’appliquer encore aux conflits de la fin du XXème siècle. Certains soulignent aussi leur adéquation avec des conflits très actuels.
Les relations publiques, dont usent les États et les entreprises, s’inspirent directement des travaux de Lippman et Bernays.
En 1928, Bernays publie Propaganda
L’analyse de Chomsky :
« Le manuel classique de l’industrie des relations publiques », selon Noam Chomsky. Véritable petite guide pratique écrit en 1928 par le neveu américain de Sigmund Freud. Ce livre expose cyniquement et sans détour les grands principes de la manipulation mentale de masse ou de ce que Bernays appelait la « fabrique du consentement ».
Comment imposer une nouvelle marque de lessive ? Comment faire élire un président ? Dans la logique des « démocraties de marché », ces questions se confondent.
Bernays assume pleinement ce constat : les choix des masses étant déterminants, ceux qui viendront à les influencer détiendront réellement le pouvoir. La démocratie moderne implique une nouvelle forme de gouvernement, invisible : la propagande. Loin d’en faire la critique, l’auteur se propose d’en perfectionner et d’en systématiser les techniques à partir des acquis de la psychanalyse.
L’analyse de Blandine Josselin :
Car l’homme fait partie de ce « gouvernement de l’ombre », aujourd’hui « spin doctors » et autres conseillers en relation publique, qui régit toutes les activités humaines, du choix de nos lessives aux décisions de nos chefs d’Etat. A travers ses multiples exemples aux allures de complot, son oeuvre,Propaganda, est tout à la fois une théorie des relations publiques et le guide pratique de cette « ingénierie du consentement ».
Explicitant avec une clarté étonnante les multiples techniques et ressorts psychologiques de la propagande (le cher oncle n’est jamais bien loin !), cette oeuvre écrite en 1928 apparaît aujourd’hui comme un témoignage édifiant et profondément actuel, qui aurait toute sa place dans un cours de self-défense civique.
Précieux, ce «manuel» l’est par son absence totale de langue de bois. A la manière d’un Patrick Le Lay des grands jours, Bernays revendique sans même rosir son mépris pour le «troupeau» et son goût pour l’autorité. Si l’auteur choque aujourd’hui, il désarçonne aussi par tant de candeur et de ferveur pour ce qu’il chérit comme un progrès pour l’humanité.
Il pousse surtout à réfléchir sur la réalisation de l’idéal démocratique, tant la transparence et la consternante «bonne foi» de son argumentaire en trois temps paraît infaillible. Selon lui, la propagande n’est pas un vilain mot, car l’action de dominer et manipuler les foules est inévitable, nécessaire pour «organiser le chaos» et même profitable pour «guider» la masse «égarée», ainsi soulagée de l’éreintante tâche de penser par soi-même. Bernays fonde tout son argument sur l’évacuation de l’individu et la fatalité du consentement populaire.
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Edward Bernays, Propaganda : Comment manipuler l’opinion en démocratie, Editeur Zones, octobre 2007, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Oristelle Bonis et préfacé par Normand Baillargeon, philosophe, professeur à l’université du Québec à Montréal, et auteur d’un Petit cours d’autodéfense intellectuelle paru chez Lux en 2007.
Sources : evene.fr et agoravox.fr