Si jamais on se risquait à prétendre que le racisme anti-noirs ou anti-arabes n’existait pas, on serait immédiatement pendu en place de Grève, et la meute des journalistes, hurlant avec les loups, crierait haro sur le baudet. Mais le racisme anti-blanc peut être occulté, cela ne pose pas de problème. Voilà où mène la haine de soi… Alors, le racisme anti-blanc ou le racisme anti-français n’existent pas, vraiment ?
anti-national - Page 1231
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Racisme anti-français : il existe, nous l’avons rencontré !
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Bilderberg 2011 à la loupe
Dans une étude très fouillée que l'on peut trouver sur son site Internet - danielestulin.com -, le Canadien Daniel Estulin, dont les réseaux, à l'intérieur des séminaires, sont innombrables, énuméra les grands thèmes traités au cours de la session 2011.
IRAK : la plupart des délégués ne considèrent pas possible que les USA s'en aillent. Au mieux, afin de donner un os à ronger aux média, la responsabilité passera du Département d'État (Gates) au Ministère des Affaires Etrangères (Clinton). A ceux qui sont convaincus du retrait, Estulin rappelle que l'ambassade des États-Unis à Bagdad est une forteresse d'un milliard de dollars et que cette guerre a coûté aux USA des milliers de milliards de dollars, 5.000 soldats tués, un million de civils massacrés. Un engagement justifiant de tels sacrifices n'est pas de ceux dont on se retire aussi simplement.
MOYEN-ORIENT. Les deux pays arabes qui en détiennent la clé sont le Bahreïn et l'Arabie Séoudite. Non seulement ils financent et soutiennent les contre-révolutions tranquilles qui reprennent la main dans tous les pays du « printemps arabe » en finançant l'accession au pouvoir de nouvelles oligarchies, mais ils laissent discrètement Goldman Sachs et le cartel pétrolier solidement implanté dans le Bilderberg manipuler le prix du pétrole. Les uns et les autres visant un baril entre 150 et 180 $. Estulin rejoint ici la position de Jim Tucker, de l'American Free Press, en considérant que ce « printemps arabe » débouchera sur un chaos généralisé entre Maghreb et Golfe Persique précédant dans cette région une guerre perpétuelle dont le détonateur est la Libye. Pour le plus grand profit d'Israël.
CHINE. La colonisation accélérée de l'Afrique par la Chine inquiète les Bilderbergers. Pékin est en train de construire à Addis Abeba une gigantesque mégapole administrative qui pourrait devenir, sous sa domination, le Bruxelles de l'Afrique. Les manigances chinoises en Libye et dans les pays arabes "libérés", passent de moins en moins inaperçues. Selon les spécialistes qui sont intervenus, dans 5 ans la Chine, avec un PIB de 19 000 milliards de dollars, contre 11 200 milliards de dollars aujourd'hui, s'emparera de la première place économique mondiale. Ce sera la fin de l'hégémonie américaine. Le prochain président des États-Unis serait ainsi le dernier à diriger une Amérique dominatrice. Néanmoins, afin de contrebalancer la puissance chinoise, de plus en plus de pays asiatiques se placeront sous la protection des États-Unis avec tous les risques que cela comporte. Pour les conjurés de St Moritz le danger vient de ce que la Chine n'est pas infiltrée par le Bilderberg.
EUROPE. Les congressistes ont été entretenus de la réalité de certains pays européens. Les banques irlandaises sont ruinées et le pays pourrait être dirigé par un gouvernement économique de fait. La Grèce a cessé d'exister et ne remboursera jamais les dettes qu'elle accumule. Comment dans de telles conditions imaginer un second renflouement auprès de créanciers qui savent qu'ils ne seront jamais remboursés ?
PAKISTAN. Son meilleur allié est la Chine. Obama n'a jamais fait mystère de sa volonté d'en découdre avec Islamabad. Or la Chine a construit au Pakistan, à proximité du Détroit d'Ormuz le port de Gwadar. On la soupçonne de vouloir le transformer en base navale. Devant la menace, les Bilderbergers s'efforcent de provoquer un conflit Sino-Indien. La Russie serait la clé de la One World Company Limited, une fois éliminées les deux superpuissances asiatiques. Pour le Bilderberg et l'Amérique, entourée de missiles américains et de pays de l'OTAN ex-soviétiques, de surcroît de plus en plus minée et dépravée par la sous-culture occidentale, la Russie serait une proie facile pour le Nouvel Ordre Mondial. Resterait l'Amérique du Sud avec Chavez et ses alliés socialistes indigènes faciles à éliminer.
L'ECONOMIE. Sauf que l'économie mondiale est à mi-chemin d'une seconde implosion économique et financière. L'Europe est au bord du gouffre. Estulin écrit : « Le rôle de la Banque Centrale Européenne, du FMI, de la Banque Mondiale, de la Banque des Règlements Internationaux, de la Réserve Fédérale et des autres agences de contrôle financier a été de s'assurer que les banquiers soient payés ». Ils l'ont été, mais à quel prix ! Les États-Unis avec une dette de 14 300 milliards de dollars et un déficit qui pour la troisième année consécutive atteint 3 000 milliards de dollars, voient les Chinois devenir les premiers vendeurs de bons du Trésor US. Signe avant coureur d'une bulle qui lorsqu'elle explosera laissera derrière elle toutes les crises que l'on a connues dans l'Histoire des hommes.
« Le groupe de Bilderberg, conclut Estulin, n'est pas la fin mais le moyen d'accéder à la future One World Company Limited. Cette organisation est devenue l'instrument privilégié dans les prises de décision de l'élite. Le but ultime de ce cauchemar futur est de transformer la terre en une Planète/Prison en imposant un seul marché globalisé, contrôlé par une World Company, financièrement régulée par la Banque Mondiale, peuplée d'ahuris dont les besoins vitaux seront réduits au matérialisme et à la survie - travail, achats, sexe, sommeil -, le tout connecté à un ordinateur central qui surveillera chacun de nos gestes ».
J. R. RIVAROL 24 JUIN 2011 -
Ces présidents de la République qui ont ruiné la France
PARIS (NOVOpress) – Philippe Valode vient de consacrer un volumineux ouvrage aux « 24 présidents de la République française », aux éditions de l’Archipel. Soit 150 ans dans les coulisses de la petite et de la grande Histoire républicaine. Un voyage dans le temps souvent guère reluisant. Avec Adolphe Thiers (1871-1873), traité par Gustave Flaubert de « croûtard abject » et vu comme un « gnome monstrueux » par Karl Marx. Les débuts du régime sont sanglants, Adolphe Thiers se chargeant de liquider la Commune de Paris en 1871. La politique politicienne pointe rapidement son nez avec son cortège de scandales : « toute la République est atteinte au travers de ses élites », écrit l’historien, lors du scandale de Panama en 1892 sous la présidence de Sadi Carnot. Et ça continue avec le scandale de la Compagnie des chemins de fer du Sud sous Félix Faure (1895-1899) ou Albert Lebrun (1932-1940) au moment de l’affaire de l’escroc Stavisky. Fric et magouilles culmineront sous François Mitterrand (1981-1995) et Jacques Chirac (1995-2007).
La décadence de la République française, c’est aussi la montée du chômage, l’avènement de l’avortement industriel et de l’immigration de masse extra-européenne sous le septennat de Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981). « Une fois de plus, la question est posée : peut-on gouverner contre un peuple ? », s’interroge Philippe Valode. Des politiques économiques folles qui saignent les Français. « Le déficit béant du commerce extérieur. La pression exercée sur les revenus touche toutes les catégories de Français », note déjà l’auteur pour l’année 1983. Plus loin, Philippe Valode rappelle qu’en 2011, « pour la première fois dans l’histoire économique du pays, le service de la dette (47 milliards) dépasse les deux budgets principaux, l’éducation et la Défense nationale ».
Le livre se termine évidemment sur l’arrivée au pouvoir de François Hollande le 6 mai 2012. Le candidat du parti socialiste pourrait se révéler comme le président de la République le plus incompétent d’entre tous. On sourit alors en lisant ces lignes dans l’avant-propos de l’ouvrage : « Il semble intéressant d’essayer de dresser un portrait type de nos présidents. Tous ont eu un cursus politique exceptionnel avant d’arriver au pouvoir et se présentent donc comme des hommes d’intelligence et d’expérience ». Cherchez l’erreur…
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Syrie: les événements s’accélèrent…
Les événements s’accélèrent en Syrie, et pas dans le bon sens, bien au contraire! La guerre est donc proche, et le risque est que d’ici Noël, le gouvernement syrien tombe! J’attends personnellement des confirmations et de quoi recouper les informations pour appuyer les articles qui suivent.
Le dernier pays de l’UE évacue ses diplomates de Damas
© Flickr.com/Tracy Russo/cc-by-nc-sa 3.0
Le 5 décembre le gouvernement de Hongrie a annoncé l’évacuation totale du personnel de son ambassade à Damas, communique Reuters. La décision a été prise face à la « situation critique » dans la capitale syrienne.
La Hongrie demeurait l’unique pays de l’UE dont l’ambassade fonctionnait dans la capitale de Syrie.
Deux jours plus tôt, la mission locale de l’ONU avait décidé d’évacuer son personnel technique.
Ces dernières semaines la situation à Damas et dans les alentours s’est sensiblement détériorée : des opérations militaires sont menées presque quotidiennement par les rebelles et les forces gouvernementales ont du mal à contrôler le centre de la ville.La Russie déploie ses missiles « Iskandar », en Syrie !
IRIB- Pour Elyas Ebrahim, expert des questions régionales, la Russie a déployé les missiles « Iskandar » (Alexandre), en Syrie, pour contrer la menace des « Patriot » turcs.
« Les missiles « Eskandar » sont plus puissants que les « Patriot » et leur déploiement est une réaction à la décision de la Coalition de l’OTAN d’utiliser le sol turc, pour le déploiement de ses « Patriot »". « Ce sont des missiles sol-sol qui pourront être utilisés pour des cibles aériennes et leur ogive a une capacité destructrice plus prononcée que celle des « Patriot »". Selon cet expert, ces missiles ont été livrés à la Syrie, par des navires russes, accostés à Tartous.
Source: french.irib.ir
L’Allemagne prête à envoyer 400 soldats à la frontière turco-syrienne
Le gouvernement allemand a approuvé jeudi un projet de mandat pour le Parlement pour la mise en place de batteries de missiles Patriot de l’armée allemande en Turquie, le long de la frontière syrienne, qui prévoit également le déploiement de 400 soldats maximum
« L’Otan a décidé le 4 décembre de renforcer la défense aérienne intégrée de l’Alliance avec le stationnement de batterie de Patriot en Turquie. Dans ce cadre, jusqu’à 400 soldats et soldates de la Bundeswehr pourront être déployés », a annoncé le ministère de la Défense dans un communiqué.
Le conseil des ministre allemand a tenu une réunion exceptionnelle pour valider ce projet de mandat, courant jusqu’au 31 janvier 2014, et qui reste soumis l’approbation des députés de la chambre basse du Parlement allemand, le Bundestag.
En Allemagne, l’armée est sous contrôle du Parlement qui doit se prononcer sur tous ses engagements à l’étranger. En l’occurence, le gouvernement allemand espère un feu vert entre le 12 et le 14 décembre, selon le communiqué.
L’intervention allemande, dans le cadre de l’Otan, « n’a qu’un but exclusivement défensif » et de « dissuasion militaire pour éviter que le conflit interne en Syrie ne s’étende à la Turquie » voisine, a une nouvelle fois souligné le ministère dans son communiqué.
Des sources militaires à l’Otan avaient indiqué mardi à l’AFP, qu’un total 300 à 400 soldats pourraient être stationnés en Turquie afin de faire fonctionner les quatre à six batteries qui pourraient être déployées à Malatya, Diyarbakir et Sanliurfa, selon des sources militaires.
Les Patriot sont notamment capables en quelques secondes de détruire en vol d’éventuels missiles en provenance de la Syrie voisine.
Mais ils ne pourront « en aucun cas servir à l’instauration ou à la surveillance d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus du territoire syrien ou à d’autres actions de type offensif », a souligné le ministère allemand de la Défense.
Selon une ONG syrienne, plus de 41.000 morts, en majorité des civils, ont été recensés depuis le début de la contestation contre le régime de Bachar el-Assad il y a plus de 20 mois.
Source: L’orient le jour
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Ce que prouve la guerre Copé /Fillon
En début de semaine, Dupont- Aignan, interrogé sur les ondes, déclarait que la classe politique ces derniers temps, que ce soit à l’UMP ou au PS , se délégitimait aux yeux des Français, ajoutant que le régime était en crise. Belle analyse politique en vérité, de la part du patron de « Debout la République », cette même république qui ne tient plus debout malgré ses béquilles.
Crise de régime, crise de système aussi. Car enfin, à moins d’être aveugle, on voit bien que c’est la gamelle qui mobilise ces tristes pantins. On voit bien qu’un système qui repose sur la concurrence individuelle pour la désignation aux plus hautes fonctions d’un Etat, provoque et attise tous les instincts les plus bas que la perspective du pouvoir libère aujourd’hui en pleine lumière médiatique.
Nous savons que ces luttes fratricides sont permanentes au sein des appareils, car il y a toujours des places à prendre et des « tacles » à donner. C’est pourquoi le spectacle que donne l’UMP a le mérite de faire émerger à ciel ouvert toute la pestilentielle ambiance qui suinte des salons feutrés de la rue de Vaugirard depuis de nombreuses années.
Cette guerre des chefs est pour nous l’illustration de ce qui préside à l’engagement d’une grande partie du personnel politique et qui n’a rien à voir avec le service du pays. Voilà que peu à peu se dessine aux yeux des Français un paysage politique fait de ruines et de désolation. C’est à cela que nous aura amené la République, dont l’un des symboles à la Bastille, le génie, cet ange luciférien qui regarde le ciel en brisant ses chaînes, se tient sur un pied et basculant dans le vide jette un dernier coup de menton avant de sombrer dans l’abîme.
Nous y sommes, chers amis, la femme sans tête, sobriquet donné à la république par Maurras, perdant chaque jour un peu de sa légitimité, offre ce spectacle dérisoire d’une présidence « désacralisée », normale quoi, comme si la fonction ne devait pas primer sur l’homme, et de partis de la majorité et de l’opposition devenus le champ clos de médiocres affrontements à des fins de carrière personnelle.
Il est normal que dans ce contexte anarchique, destructeur et nihiliste, les mots d’ordre les plus farfelus portés par des lobbies ultra-minoritaires trouvent un certain échos, aussi bien au niveau de l’Etat qu’a celui d’une grande partie de la population saturée de télévision, de relativisme et de bons sentiments. C’est le « sauve qui peut » général, la république s’effondre par pans entiers, un peu comme les glaces du pôle en plein réchauffement climatique.
L’Action Française doit être prête, car s’il y a lieu de se réjouir de l’agonie de la « Gueuse », nous devons éviter qu’elle n’emporte la France tout entière. Pendant que les vautours s’assembleront autour du cadavre, nous devrons réveiller le pays réel. Nous sentons du reste une réelle mobilisation, les nouvelles cotisations affluent ces derniers mois et nous trouvons un accueil plus chaleureux dans toute la France pour notre combat.
Ce n’est qu’un début, le combat continue.
Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française.
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« Le vrai génie du christianisme / Laïcité Liberté Développement » de Jean-Louis Harouel.
Les religions séculières qui, surtout depuis la seconde moitié du XXe siècle, ont prospéré sur le déclin tant du catholicisme que du protestantisme, permettront-elles de préserver ce qui, selon Jean-Louis Harouel, fut Le vrai génie du christianisme en assurant pendant plus d’un millénaire la suprématie morale, intellectuelle, scientifique et technique de l’Europe ? Rien n’est moins sûr. CL
La France, « fille aînée de l’Eglise », a vécu. S’il fallait une preuve de l’effacement des valeurs chrétiennes – alors même que celles-ci s’inspirent de la Loi naturelle –devant les droits de l’homme devenus sacro-saints, on la trouverait dans le refus gouvernemental de tout débat préalable à l’instauration du « mariage pour tous » appelé pourtant à bouleverser irrémédiablement code civil, famille et société. Comment en est-on arrivé là ?
Le « miracle chrétien », né de la disjonction du politique et du religieux
Dans la première partie de son dernier livre, Le vrai génie du christianisme, bourré de citations dûment référencées mais qui auraient gagné à être élaguées, le grand juriste Jean-Louis Harouel démontre qu’en dissociant d’emblée le spirituel du temporel, les deux axiomes christiques, « Mon Royaume n’est pas de ce monde » et « Tu rendras à César ce qui appartient à César », ont fait de l’Europe la maîtresse du monde. Grâce à cette « disjonction » qui fut, il est vrai, une longue marche souvent entravée par l’augustinisme et un « césaro-papisme » récurrent s’étant perpétué dans l’orthodoxie, le monde chrétien, bientôt réduit à l’Europe par les invasions musulmanes, échappait au monisme et constituait, « avant même la Renaissance » et donc la Réforme, un terreau favorable à l’émergence de sciences et de techniques toujours plus innovantes. Ces dernières, bientôt mises en pratique, provoquèrent « un progrès fulgurant » dont les résultats ne furent pas seulement économiques : la machine se substituant à l’homme, l’esclavage qui, malgré l’ONU, sévit toujours en Afrique et dans la péninsule Arabique, fut ainsi très tôt aboli sur notre continent.
On y connut un rayonnement inouï alors que l’islam, religion normative, ne développait guère le « prodigieux patrimoine matériel et intellectuel » qu’il avait raflé des Echelles du Levant au détroit de Gibraltar et que la Chine, qui avait pourtant, elle aussi, multiplié les inventions telles celles du papier, de la poudre, de la boussole ou de l’imprimerie (que, soit dit en passant, lui dispute la Corée), était empêchée de les exploiter par son conservatisme superstitieux et un « animisme magique » qui lui interdisait « d’indisposer les esprits ». L’auteur cite ainsi le cas de hauts-fourneaux privés alimentés dans le nord de Cathay par « des gisements de minerai et de charbon d’exploitation aisée » dont la production, qui « semble avoir atteint quelque 100.000 tonnes vers 1080 », fut arrêtée net sur l’ordre de l’empereur et des mandarins ; ceux-ci y voyaient « un grave désordre social » et une « menace pour les valeurs confucéennes ».
Des valeurs évangéliques subverties à la religion d’Etat
Revers de la médaille : si, en dissociant le religieux du politique, le christianisme libère l’esprit, naturellement créatif et entreprenant, de l’homo europaeus, il constitue par là même une « religion de la sortie de la religion » au profit de croyances millénaristes ou de religions séculières, en particulier celle des droits de l’homme. C’est ce qui se passe depuis les Lumières, le mouvement s’étant accentué à partir de la IIIe République dont l’un des fleurons, Ferdinand Buisson, aujourd’hui référence de l’actuel ministre de l’Education nationale Vincent Peillon (1), professait : « La morale laïque reste la plus religieuse des morales en même temps que la plus morale des religions », cependant que le député Edgard Quinet voulait forger dans tous les élèves de la Laïque des « Christs républicains ».
Toutefois, estime Jean-Louis Harouel dans la dernière partie de son livre, « ce n’est que dans le courant du second XXe siècle que la religion de l’humanité va devenir la religion d’Etat que nous connaissons ; un système politico-réglementariste, coercitif et répressif » et donc renouant avec un monisme totalitaire… avec la bénédiction de tant de clercs et même de pontifes. Feignant de s’appuyer sur des valeurs évangéliques subverties, ces « idées chrétiennes devenues folles », ce système implique en réalité la disparition du libre-arbitre et du droit au doute chez l’homme européen, ainsi que la disparition de nos nations et de nos civilisations elles-mêmes sacrifiées sur l’autel de l’antiracisme et de « l’ouverture à l’Autre » : ouverture des frontières mais aussi des institutions et même de la législation puisque, avant le « mariage pour tous », la polygamie avait été légitimée par le Conseil d’Etat.
Une irréversible régression du droit ?
Me Eric Delcroix, si longtemps inlassable avocat des mal-pensants poursuivis en vertu des lois scélérates Pleven et Gayssot, l’avait montré de manière lumineuse dans deux livres prémonitoires, Le Théâtre de Satan (2) et Manifeste libertin (3), flétrissant l’inféodation des pouvoirs exécutif et législatif mais aussi judiciaire à l’ « ordre moral antiraciste ». Agrégé de l’histoire du droit, J.-L. Harouel le déplore à son tour : « Sous l’effet de l’augustinisme politique de la religion des nouveaux droits de l’homme, l’Etat se définit et se légitime par sa mission religieuse ». Anxieux d’imposer son nouvel ordre moral, cet Etat tout à la fois criminel et suicidaire a donc rétabli « la punition judiciaire du blasphème et du sacrilège » (exclusivement extra-chrétien). Cette « immense régression par rapport au droit pénal du XIXe et du premier XXe siècle » a pour objectif et conséquence la « sacralisation » des groupes positivement discriminés par le nouveau Code pénal, soit « les Juifs, les étrangers, les “minorités visibles”, les Noirs, les immigrés, les homosexuels, les handicapés, les femmes ». Il faut y ajouter, bien sûr, les musulmans qui considèrent à juste titre, tel le très répandu Tariq Ramadan, que si « la liberté de religion n’est pas un bien en soi », elle « est un bien parce qu’elle permet la pratique et la consolidation de l’islam ». Et Youssef al-Quaradewi, membre du Conseil européen de la recherche et de la fatwa, de renchérir (en 2002 à Rome) : « Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons ; avec nos lois coraniques, nous vous dominerons. »
La déesse démocratie au service du fanatisme islamique
Pour J.-L. Harouel, ce basculement des valeurs ne fait donc aucun doute : loin d’œuvrer au progrès de l’Humanité, « la religion d’Etat des droits de l’homme est au service de l’islamisation de l’Europe ».
Ainsi réduite en dhimmitude par la volonté messianique de dirigeants aux ordres, l’Europe pourra dire adieu au « miracle chrétien » porteur d’une extraordinaire efflorescence scientifique et technique et donc d’une prospérité et d’un dynamisme économiques tels que l’humanité n’en avait jamais connu. La fuite des cerveaux et la montée implacable du chômage sont-ils les signes précurseurs de notre sortie de l’histoire ? Il reste peu de temps pour conjurer l’issue fatale. Espérons que, comme le livre de Thierry Bouclier, La France au risque de l'islam (4) ou celui de Christopher Caldwell, Une révolution sous nos yeux / Comment l'islam va transformer la France et l'Europe (5), le cri d’alarme de Jean-Louis Harouel fera prendre conscience de l’urgence de l’indispensable réaction.
Claude Lorne 4/12/2012 http://www.polemia.com
J.-L. Harouel : Le vrai génie du christianisme, éditions Jean-Cyrille Godefroy 2012. 269 pages.
Notes :
(1) Voir : « L'Education nationale met nos enfants en péril »
(2) Le Théâtre de Satan, L’Æncre 2002, réédité en 2010. 432 pages
Diffusion http://www.francephi.com
(3) Manifeste libertin, essai révolutionnaire contre l’ordre moral antiraciste, L’Æncre 2004 puis 2005, 120 pages, diffusion www.akribeia.fr/.
De Me Delcroix, voir également l’étude « Mariage et homosexualité »
(4) Thierry Bouclier, La France au risque de l’islam, Ed. Via Romana, 2012, 184 pages
(5) Aux éditions du Toucan, 2011, voir :
http://www.polemia.com/article.php?id=4368
http://www.polemia.com/article.php?id=4366Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, lobby, religion, tradition 0 commentaire -
UNION EUROPÉENNE Fatalisme immigrationniste
Un rapport du Comité économique et social européen vient de le confirmer : en réponse au vieillissement de la population, les élites en sont réduites à promouvoir une immigration accrue.
C'est un rapport assez hallucinant qui a été adopté par le Comité économique et social européen (CESE) les 15 et 16 septembre 2010 et publié au Journal officiel de l'Union européenne du 15 février 2011, sur le thème du « rôle de l'immigration légale dans un contexte de défi démographique ». Le seul titre du document est édifiant !
Jargon technocratique
Cet « avis exploratoire » est révélateur de l'état d'esprit des élites européennes ainsi que de la coupure entre elles et les peuples d'Europe. On peut notamment y lire « qu'il est nécessaire d'adopter une approche holistique pour faire face au défi démographique, en agissant sur de nombreux aspects économiques, sociaux et politiques ». On appréciera l'emploi du terme « holistique », à rattacher au procédé technocratique de tournures jargonneuses qui rend la compréhension par le profane plus complexe. « Approche globale » eût été sans doute plus approprié si ce rapport avait été adressé aux principaux intéressés (les peuples d'Europe.)
Et de continuer : « L'immigration légale fait partie de la réponse de l'UE à cette situation démographique. [...] En dépit de quelques différences nationales, l'UE et les États membres doivent disposer d'une législation ouverte qui permette une immigration pour raisons de travail au travers de canaux légaux et transparents, tant pour les travailleurs hautement qualifiés que pour les activités moins qualifiées. Compte tenu du défi démographique, le CESE est d'avis qu'il faut modifier les directives en vigueur et élaborer de nouveaux instruments législatifs. » On en revient au raisonnement assez calamiteux et faux selon lequel face au vieillissement de la population européenne, la seule solution serait l'augmentation de l'immigration.
Approche partielle
Peu importe, donc, que les immigrés, qui arrivent déjà en nombre sur notre continent, ne constituent pas une « force d'appoint » ayant pour finalité de « rajeunir » la population, mais, au contraire, en forment une nouvelle qui s'y substituera. Les Européens ne sauraient se définir uniquement en termes de retraités ou d'actifs : l'Europe est une civilisation, une mosaïque de cultures, une identité, une spiritualité... Les immigrés y arrivent en masses telles que, loin de s'y intégrer, ils importent avec eux leur modèle de vie et leur culture, bien éloignés du modèle européen. Or, concevoir les Européens en simple force de travail dont on peut palier le vieillissement par une simple substitution d'individus venus d'autres continents, c'est bien là une approche purement matérialiste et économique des choses, une conception abjecte de l'homme réduit au simple état de "ressource humaine".
Il existe d'autres solutions face au déficit démocratique : politique nataliste, mécanisation de l'industrie, recul équitable de l'âge de la retraite, rationalisation et amélioration des formations professionnelles... À croire que, pour les auteurs de ce rapport, l'immigration en Europe n'est pas source de déracinement, de crise identitaire profonde, d'insécurité, de frictions communautaires... Deux récents sondages, plaçant le candidat d'extrême droite, Marine Le Pen, en tête du premier tour de l'élection présidentielle de 2012, auraient peut-être dû alerter les technocrates européens. Il n'en est rien puisque ce rapport, prenant les devants, évacue la question d'un simple revers : « L'intolérance, le racisme et la xénophobie contre les immigrants et les minorités prennent de l'ampleur en Europe. Il faut que les responsables politiques, les dirigeants sociaux et les médias fassent preuve d'un sens élevé des responsabilités et d'une grande pédagogie politique et sociale pour prévenir ces attitudes. Il faut aussi que les institutions de l'UE agissent de manière décidée et que les organisations de la société civile soient très actives dans la lutte contre ces idéologies et ces comportements. » Tout un programme dont la nature authentiquement orwellienne peut faire frémir ! Non seulement les inquiétudes, bien légitimes, des citoyens européens face à l'immigration sont réduites à de simples manifestations « d'intolérance » et de « racisme », mais ce rapport appelle les politiques et les institutions à un travail de « pédagogie », doux euphémisme signifiant "propagande", quand il ne s'agit pas d'un arsenal législatif répressif et liberticide.
Populisme
Un tel rapport ne peut que susciter l'indignation. Pas de surprise ainsi à constater jour après jour ce que Éric Zemmour appelait « la montée tranquille des droites populistes en Europe » dont l'Histoire nous a pourtant si souvent montré qu'elles n'apportaient aucun remède aux maux qu'elles prétendaient combattre. Elles s'incarnent aujourd'hui dans l'imaginaire de nombre de gens, comme le dernier bastion. Un bastion plein de promesses vengeresses des damnés du rêve européen qui aura tout raté. Un gâchis dont l'oligarchie républicaine est pleinement complice... mais dont le contrecoup – insécurité, terrorisme, repli communautaire, destruction du tissu social, islamisation – sera intégralement subi par les jeunes générations d'Européens et par leurs enfants.
Stéphane Piolenc L’ACTION FRANÇAISE 2000 Du 17 mars au 6 avril 2011 -
« Une révolution sous nos yeux - Comment l'islam va transformer la France et l'Europe » de Christopher Caldwell (1/2)
Au lendemain de la parution aux Etats-Unis, en 2009, du livre de Christopher Caldwell, Reflections on the Revolution in Europe dans sa version originale, le professeur Alain Besançon, membre de l’Institut, présentait l’ouvrage dans un commentaire ayant pour titre : « Un livre qui devrait faire scandale ! ». Il concluait en émettant le vœu qu’il « soit traduit, lu et discuté. Il en vaut la peine » (1). Hélas, il n’en fut rien jusqu’à ce qu’un éditeur français, les éditions du Toucan, plus courageux que ses confrères qui s’y étaient refusés, entreprenne en octobre 2011 la traduction et la publication de cet opus, avec une préface de la démographe Michèle Tribalat (2).
La présentation de Une révolution sous nos yeux se fera en deux parties, en voici la première.La sortie du livre en librairie fut discrète. Contrairement à la grande presse anglo-saxonne de 2009, les médias français d’aujourd’hui, à quelques rares exceptions, se gardent bien d’en parler. Et pourtant, l’éditeur américain l’avait présenté en son temps comme « une sorte d’explosion qui s’apprête à frapper la scène politique britannique, un ouvrage aux idées si renversantes qu’il en changera le débat sur la question la plus importante de la politique européenne ».
Que pouvait donc avoir écrit Christopher Caldwell, chroniqueur au Financial Times et rédacteur au Weekly Standard pour provoquer un engouement dans la grande presse britannique et un ostracisme quasi total dans les médias français ?
La thèse de Caldwell est simple mais précise et peut se résumer en quelques mots : Caldwell, fort d’un séjour prolongé en Europe et armé d’une documentation importante – le nombre des notes du livre en fait foi – décrit la progression fulgurante de l’immigration en Europe et s’interroge sur la question de savoir si les Européens peuvent conserver la même Europe avec des gens différents. A notre connaissance, Caldwell est le premier à poser la question dans toute son étendue et sa complexité. La réponse est tout aussi simple et précise, c’est NON.
Le livre s’articule en trois grandes parties et douze chapitres. La construction est claire, les titres et sous-titres très explicites, et la lecture facile et passionnante. Il est toujours intéressant de se faire ausculter par un étranger qui, inévitablement, sort des concepts habituels et des contraintes du politiquement correct, nécessité absolue pour traiter un tel sujet en toute liberté.
I - Rivers of Blood (Rivières de sang)
La première partie, sous le titre Immigration, est un constat froid, parfois glacial, exempt de tout pathos. Le décor est dressé, tout est dit sur l’immigration extra-européenne. D’entrée de jeu, on voit le cheminement se tracer : « L’Europe occidentale s’est changée en société multiethnique. »
Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, les pays occidentaux, et notamment la France avec ses colonies, ont fait appel à une main-d’œuvre extérieure à la métropole pour satisfaire leur économie en plein développement. Le besoin était réel et s’inscrivait dans l’euphorie des fameuses Trente Glorieuses, de l’explosion de la croissance, du plein emploi… Mais la prévision de l’avenir a été négligée : aucun programme sur le long terme, aucune disposition prévoyant dans la durée le devenir de cet apport de population n’ont été envisagés. Considérés comme une main-d’œuvre d’appoint, on n’imaginait pas que ces immigrés se fixeraient en Europe et « personne ne supposait qu’ils seraient un jour éligibles aux dispositifs de protection sociale ». « L’idée selon laquelle ils conserveraient les habitudes et les cultures de leur village, de leur clan, des mosquées et des bourgs marchands du Sud était bien trop exotique pour que l’on s’y attarde. »
Au cours des années, l’Europe est devenue pour la première fois de son histoire un continent de migrants. Le bien–être, revenu après les épreuves de la dernière guerre encore récente, a laissé les sociétés européennes dans l’inconscience totale.
Et pourtant, il y eut quelques alertes, sinon des mises en garde. La plus spectaculaire fut le célèbre et très controversé discours d’Enoch Powell, Rivers of Blood (prononcé à une réunion de l'Association des conservateurs à Birmingham le 20 avril 1968) (3) où il « parla de l’arrivée encore modeste de sujets de “couleur” des anciennes colonies » et « laissa entendre qu’à long terme, l’Angleterre connaîtrait des ghettos similaires à ceux de l’Amérique, ceux-là mêmes qui se consumaient à l’heure où il s’exprimait ».
Ce discours n’est pas passé inaperçu et il a provoqué un débat démocratique sur l’immigration, débat qui s’est déroulé sous forme d’affrontements politiques, sans, comme toujours, tenir compte de l’opinion populaire qui se trouve aux premières loges face à l’adversité. Il n’y a donc eu aucune prise de conscience politique sérieuse. Or Powell ne s’était pas trompé puisque « la population non blanche de Grande-Bretagne, à peine plus de 1 million d’individus à l’époque, atteindra 4,5 millions en 2002 » tandis que la France, en 2004, comptait près de 5 millions d’immigrés dont 36% étaient français, essentiellement des Algériens issus des anciens départements de l’Algérie ou nés en France.
Le député tory Powell, qui sera exclu de la société politique (4), se morfondait à la vue du spectacle qui s’offrait aux yeux des Britanniques : comme il l’avait prévu, les Anglais supportaient de moins en moins cette immigration inflationniste et cela s’est rapidement traduit par des réactions sanglantes de part et d’autre pouvant aller jusqu’à l’attentat terroriste comme celui du 7 juillet 2005 dans les transports en commun à Londres.
La honte
Selon Caldwell, Powell n’a pas perçu la honte qui imprègne les peuples occidentaux : « Après deux méfaits de dimension historique, le colonialisme et le nazisme, le climat moral dominant l’Europe depuis la fin de la dernière guerre est celui de la repentance ». Cette repentance, intégrée comme règle d’or dans la nouvelle morale occidentale qui inhibe les élites, sous influences diverses, et par voie de conséquence les peuples, est rapidement devenue la cause principale de l’immigration de masse. Les peuples sont culpabilisés. Ils doivent « éprouver du repentir pour avoir perpétré, encouragé, ou passivement observé les atrocités du fascisme, vingt ou trente ans plus tôt ». (…) « Quand ils s’adressaient aux Africains, aux Asiatiques et à d’autres immigrants en puissance, les Européens de l’après-guerre éprouvaient un sentiment d’illégitimité qui n’a cessé de s’approfondir avec le temps. » Ce sentiment de honte, malgré quelques réticences, est néanmoins admis par l’ensemble comme un phénomène de puissance. Cette immigration de masse est bien là et elle n’est pas l’affaire d’individus isolés. Elle est organisée pour exiger une vie meilleure.
Avec la sécheresse du statisticien Caldwell dresse un état des lieux : sur 375 millions d’habitants en Europe, 40 millions vivent en dehors de leur pays de naissance, dont une minorité presque négligeable d’Européens se déplaçant vers un autre pays d’Europe.
L’auteur fait bien la distinction entre immigration intra-européenne et immigration musulmane. Il ne traite que la seconde, c’est-à-dire celle « en provenance de pays et de cultures non européens », celle qui est créatrice de « sociétés multiethniques et multiculturelles ». Il ne tombe pas dans le poncif connu : « La France, terre d’accueil, a toujours accueilli au cours des siècles des étrangers venus s’y installer… » Il se démarque également de l’immigration aux Etats-Unis à laquelle on est tenté de comparer celle qui envahit l’Europe. Pour lui, cette comparaison n’a pas lieu d’être : les nombreux immigrants en provenance de l’Amérique du Sud – les latinos – de religion catholique et de culture post-occidentale « correspondent généralement à une version archaïque de leurs congénères américains ». Ils s’intègrent facilement, au pire dès la deuxième génération.
Déséquilibre démographique
Les Européens n’ont pas suffisamment d’enfants, leur fécondité décline d’année en année. Le nombre des non européens va croissant et deviendra prédominant. La population autochtone chute dans pratiquement tous les Etats de l’Union et, en règle générale, cet état de fait ne préoccupe pas les Européens qui pour beaucoup ne s’en rendent même pas compte.
« Marie-toi, car par toi je surpasserai les peuples. » (Verset du hadith, Ibn, 1 : 599). La culture musulmane, rappelle-t-il, est semée de messages vantant les avantages pratiques de la procréation pendant que les Européens votent des lois malthusiennes.
L’européanisation des immigrants
Selon Caldwell, qui a une vue pessimiste de la situation européenne, « le débat européen sur l’immigration trahit le sentiment de peur panique refoulée qu’inspire l’état de la civilisation européenne » et « l’adaptation des minorités non européennes [pour combien de temps ?] découlera de la perception qu’auront de l’Europe [la France] les autochtones et les nouveaux arrivants : civilisation florissante ou civilisation décadente ? »
Voici quelques axiomes relevés dans le texte de Caldwell :
- « Les cultures “avancées” ont toujours sous-estimé leurs vulnérabilités vis-à-vis des cultures primitives » ;
- « L’immigration n’améliore pas, ne valorise pas la culture européenne [française]. L’Europe [la France] ne fait pas bon accueil à ses tout nouveaux habitants, elle leur cède la place » ;
- « L’immigration renforce les pays solides et les cultures fortes, mais elle peut submerger les plus faibles » ;
- « L’immigration, en Europe, n’est pas diversifiée, même si les individus concernés le sont » ;
- « Accueillir davantage de groupes ethniques ne revient pas à ajouter à l’Europe ce qu’elle possède déjà, mais à la transformer » ;
- « La médiocrité spirituelle que les immigrés islamiques perçoivent dans l’Occident moderne n’est pas imaginaire et pourrait être la plus grande entrave à la préservation de la culture européenne. »
Caldwell se veut être un observateur éclairé, mais à la vue de ce qu’il a observé au cours de son périple européen, il se transforme parfois en procureur au réquisitoire implacable. Il en a conscience : « Sans un certain laconisme et une certaine brusquerie, rien de sérieux ne peut s’énoncer. Border chaque raisonnement de précautions oratoires de certes et de nonobstant aurait rendu le livre pénible à écrire et sa lecture assommante ». Au risque d’être choqué, le lecteur est prévenu et peut en conséquence poursuivre sa lecture.
II - Immigration de réfugiés
Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, l’immigration, pour des raisons déjà évoquées, était donc nécessaire et ce jusqu’en 1970.
C’est alors que la saturation économique s’est fait sentir et que « l’immigration de main-d’œuvre » donna vite la place à une « immigration de réfugiés ». Si, à cette époque, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne ont officiellement fermé leurs portes aux travailleurs étrangers, de nouveaux prétextes ont été avancés pour expliquer en quoi et pourquoi l’immigration était toujours une nécessité : le principal de ces prétextes relève de l’humanitaire. En s’étendant sur les formes de pénétration sur le continent européen, Caldwell se livre à un historique assez conforme à la réalité.
Selon lui, Britanniques, Allemands et Français devaient offrir un asile à ceux qui étaient menacés, dans leur pays, de violences, de pauvreté ou de persécutions politiques. Des milliers d’étrangers arrivèrent par voie terrestre, maritime ou aérienne en provenance de tous les pays déshérités du monde. Le programme économique de l’après-guerre se transformait en devoir moral et Caldwell s’étonne : « Si l’immigration était rendue économiquement nécessaire pour une pénurie de main-d’œuvre dans les années 1960, pourquoi était-elle aussi nécessaire dans une période prolongée de chômage à deux chiffres comme celle que l’Europe a connue après les années 1980 ? ».
Caldwell porte un jugement sévère sur les Européens qui « étaient incapables de savoir si ces immigrants étaient de pauvres hères, des travailleurs dévoués ou d’impitoyables envahisseurs » (…) Et il poursuit : « En de telles circonstances, ce qu’il fallait à l’Europe, c’était le code moral qui l’éclairerait sur les devoirs envers ces populations. Mais elle n’en a aucun. » Enfin, pour lui, « Se mettre en quatre pour tous ces gens ne serait que pure folie, mais les éconduire ne serait que pure racisme. » On retrouve ici la culpabilité et la honte, que n’a pas vues Powell, enfouies au plus profond de l’Européen réputé ex-colonialiste. Qui plus est, il est à craindre que, par les mots qui vont suivre, il décèle un peu de lâcheté chez ces mêmes « Européens [qui] espèrent que le monde prendra leur paralysie pour de l’hospitalité », cette hospitalité, reconnaît-il en citant Hans Magnus Enzensberger, qui soulève un paradoxe : « L’hôte est sacré, mais il n’a pas le droit de rester. »
Cette première partie du livre consacrée à l’Immigration est véritablement l’assise de l’ouvrage de Caldwell. On y découvre tout sur les fondements de l’immigration de la deuxième moitié du XXe siècle, son histoire, ses méthodes et son évolution. Le chapitre 3, A qui profite l’immigration ? avec ses trois sous-chapitres, Le devoir d’hospitalité, Asile et droits de l’homme et Asile et démocratie montre bien les difficultés et l’ambiguïté des gouvernements et des peuples vis-à-vis de ces populations qu’ils considèrent comme des « réfugiés ». Clôture cette première partie un 4e chapitre dont le titre, La peur déguisée en tolérance, dans sa concision de cinq mots, résume tout et annonce les écueils et les incompatibilités qui rendent la coexistence pacifique entre autochtones et immigrés difficile.
Une forme de conflit ethnique est sous-jacente mais, au sortir de la guerre, on ne peut pas s’engager dans une « nouvelle conflagration européenne ». Alors… Il a fallu purger l’Europe de son nationalisme (5) et de tout ce que ce mot honni représentait. Caldwell montre ainsi la naissance du « politiquement correct » avec la tolérance élue comme valeur première. Tout naturellement, on est arrivé à la « criminalisation de l’opinion » avec l’idéologie de la tolérance qui se durcit par une codification par la loi. Ce fut en France la loi Pleven de 1972 et la loi Gayssot de 1990, suivie par l’Allemagne et la Suisse qui lui emboîtèrent le pas avant que le virus ne gagne presque toute l’Europe.
A suivre…
René Schleiter 6/12/2011 Polémia
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La gauche au service du capitalisme :
"L'homme qui va voter pour obtenir de bonnes lois est semblable à l'enfant qui va au bois cueillir de bonnes verges pour se faire fouetter. Les votards demandent la lune au candidat qui s'empresse de la leur promettre. Quand il est élu, il ne peut tenir sa promesse qu'en leur montrant son cul."
(Garnier - de la bande à Bonnot).Pourquoi s'attaquer à nos idées ??? alors que nous devons penser avant de chercher les divisions, à ce qui pourrait plutôt nous unir... Arracher nos affiches contre les délocalisations, seriez-vous les ardents défenseurs du libéralisme qui dévore notre économie ? Seriez-vous, comme le furent d'autres, les derniers défenseurs serviles de ce qui cause notre malheur en France ??? Dans le cas contraire, on remplace juste la signature si l'on est d'accord avec l'esprit de révolte, ce qui je pense doit être votre pensée... Nous nous battons pour sauver notre économie, par déduction le travail en France et par extension, contre les drames que vivent les familles dépourvues de travail et qui ne peuvent offrir des vacances à leurs enfants...
En révolte contre ce nouvel esclavage à pas feutré d'un certain capitalisme, vainqueur en 1789 et de l'organisation sociale d'alors (massacres d'ouvriers, vol des biens corporatifs, persécution, tanneries de peaux humaines...). Ce capitalisme qui réprima toutes les révoltes ouvrières et dont les lois sociales qui garantissent nos libertés aujourd'hui furent demandées par des royalistes au XIXe siècle (de Mun, A. de Melun, Berruyer..) et imposées par la gauche en 36...Mais cela vous n'êtes pas encore prêt à l'entendre et peut être jamais d'ailleurs. Nous combattons ce nouvel ordre mondial qui transforme l'être humain en robot et je pense que vous nous suivez dans ce combat ???
Nous défendons le monde agricole, nos marins-pêcheurs, les femmes et les enfants seuls, aidons aux soupes populaires, ne suivez vous pas ?? Effectivement nous irons jusqu'au bout pour redonner aux citoyens toute l'étendue de son pouvoir qu'il a perdu au fil du temps et que la république par calcul électoral préfère soustraire aux hommes...Rien n'est plus opposé à toute forme de système que nos idées et c'est pour cela qu'un jeu de langage disait que le roi n'était en fait que l'anarchie plus un. Cela pour indiquer que l'autonomie totale des régions, métiers, familles n'acceptent qu'un minimum d'Etat et que celui-ci ne pouvait être que le roi...
N'oubliez jamais les leçons de vos prédécesseurs : "Pour les prolétaires qui se laissent amuser par des promenades ridicules dans les rues, par les plantations d'arbres de la liberté, par des phrases sonores d'avocats, il y aura de l'eau bénite d'abord, des injures ensuite, enfin de la mitraille, de la misère toujours !" (Auguste Blanqui) - Cadeau de Paul Genestie FREDERIC WINKLERLien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, l'emploi, social 0 commentaire -
Elisabeth Guigou « Une famille ce n'est pas simplement deux individus qui contractent pour organiser leur vie commune »
Extrait d’un discours prononcé par Elisabeth Guigou, alors ministre du gouvernement Jospin, lors du débat sur le PACS le 3 novembre 1998. Ce discours mérite encore aujourd'hui toute notre attention. Il met notamment en avant la distinction essentielle qui existe entre famille et contrat. Des arguments à méditer à l'heure du projet de loi socialiste pour le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels. - Antoine Besson
« Or c’est une chose de maintenir un lien de parenté déjà constitué entre parents et enfants, c’en est une toute autre de permettre, en vertu de la loi, l’établissement d’un lien ex nihilo entre un enfant et deux adultes homosexuels. Dans le premier cas, il s’agit d’une solution conforme à l’intérêt de l’enfant qui a le droit de conserver son père et sa mère lorsque ses parents se séparent. Dans le second, il s’agirait de créer de toutes pièces, par le droit, une mauvaise solution.
Pourquoi l’adoption par un couple homosexuel serait-elle une mauvaise solution ? Parce que le droit, lorsqu’il crée des filiations artificielles, ne peut ni ignorer, ni abolir, la différence entre les sexes.
Cette différence est constitutive de l’identité de l’enfant. Je soutiens comme de nombreux psychanalystes et psychiatres qu’un enfant a besoin d’avoir face à lui, pendant sa croissance, un modèle de l’altérité sexuelle. Un enfant adopté, déjà privé de sa famille d’origine, a d’autant plus besoin de stabilité sans que l’on crée pour lui, en vertu de la loi, une difficulté supplémentaire liée à son milieu d’adoption.
Mon refus de l’adoption pour des couples homosexuels est fondé sur l’intérêt de l’enfant et sur ses droits à avoir un milieu familial où il puisse épanouir sa personnalité. C’est ce point de vue que je prends en considération, et non le point de vue des couples, qu’ils soient hétérosexuels ou homosexuels. »
Elisabeth Guigou,
ex-Garde des sceaux, ministre de la justice
Liberté politique.com (Antoine Besson)
http://www.libertepolitique.com/L-information/Decryptage/Elisabeth-Guigou-Une-famille-ce-n-est-pas-simplement-deux-individus-qui-contractent-pour-organiser-leur-vie-commune