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anti-national - Page 1232

  • Le « droit de conscience » est-il soluble dans la république hollandaise ?

    Quoi qu’on en dise, et quelque raison qu’on se fasse d’une décadence de la morale politique qui semble ne pas connaître de limites, entre tripatouillages et bidouillages à l’intérieur d’un même parti, palinodies tranquilles et cyniques au faîte du pouvoir, discrédit répété des institutions et des fondations de la République de la part même de ceux qui sont censés en assurer la solidité et la pérennité, rien ne nous est épargné. C’est ainsi que l’écurie Sarkozy est souillée de crottins, au point qu’on lui souhaiterait un Hercule, si l’on ne lui désirait davantage le sort que Samson avait réservé au temple de Dagon ; ce même Sarkozy, inquiété pour des sommes d’argent illicites ayant pu servir à financer sa campagne de 2007, et provenant de la générosité sénile de Liliane Bettencourt, a recours à la tactique qui lui a si bien réussi durant son mandat, de dénigrement du juge, et du mépris affiché pour l’institution judiciaire, pendant que, dans le même temps, une action en justice est diligentée pour y voir un peu plus clair dans les dysfonctionnement de Sciences Po, école « prestigieuse », pourvoyeuse d’une élite dont on fait les cadres de la vie publique, et dans l’organisation de laquelle personne, durant ces cinq ans pendant lesquels Descoings et sa mafia s’étaient évertués à saper l’enseignement national, n’avait rien perçu d’anormal. La gauche n’étant pas en reste dans cette course à l’infamie, elle qui criait à l’injustice lorsque l’on attentait à la retraite à 60 ans, elle qui voyait dans la « Règle d’or » et le traité de stabilité européen un obstacle scandaleux à l’indépendance des politiques nationales, elle qui dénonçait avec force rhétorique les mesures de prélèvements fiscaux portant sur la TVA, n’a pas fait mieux que de se renier à une vitesse qui a médusé ceux qui croyaient encore qu’elle était encore à gauche.

    Il est vrai que, depuis des lustres, notre classe politique apparaît comme une caste au-dessus de toute atteinte. La coupure avec le peuple, avec la nation, semble irréversible, et le déni de démocratie qu'a été le rejet sournois et méprisant du référendum de 2005 sur le projet de traité constitutionnel européen a été un révélateur éloquent de ce schisme. Un autre signe est la liste des membres de l'oligarchie qui passent à travers les gouttes de la justice; et quand bien même ils seraient atteints par quelque gouttelette, comme Ayrault, Désir et Juppé, on voit bien que leurs protections imperméables leur permettent de postuler aux plus hautes fonctions.

    La désaffection pour la chose publique, qui se traduit pas l’abstention et le vote pour des partis « protestataires », ainsi que par des sondages catastrophiques, ne laissent pas d’interroger sur la stabilité d’un régime qui se survit à lui-même, et qui ne semble plus avoir de légitimité que dans les liens qu’il tisse avec des puissances transnationales, occultes ou non, et dans le bruit des lobbies intérieurs qui saturent l’espace médiatique au point de faire croire à la profondeur de leur existence et de leur importance sociale. La farce dont a été victime récemment la notion, pourtant très grave, de « clause de conscience », en est une illustration, qui permet de juger par les faits la légèreté peu reluisante de ceux qui tiennent les rênes du pays.

    A l’occasion du Congrès des maires de France, le mardi 20 novembre, auguste assemblée qui, d’une certaine façon, incarne la France profonde, la France des 36 000 communes, le président de la République, François Hollande, a concédé, comme c’est le cas pour les médecins qui refusent de pratiquer des avortements, le « droit de conscience ». C’était une demande de plusieurs centaines d’élus locaux. Un brin de démagogie politicienne s’est bien lové dans cette protestation contre un « mariage pour tous » que les religions monothéistes considèrent, à juste titre, comme dangereux pour nos traditions et notre civilisation, puisqu’une pétition avait été organisée par Copé et le courant de la « Droite dure », comme l’on dit, mais cela n’enlevait pas à la revendication un caractère légitime qui rencontre un écho dans l’opinion.

    Or, dès le lendemain, les groupuscules, les comités bien en cour des pratiques sexuelles tous azimuts, les stars de la chanson politicienne, les maîtres chanteurs, les corbeaux des plateaux télé, les maquereaux des micros et les brouteuses de paillassons ministériels, bref, une brigade d’associations dont l’unique légitimité est leur financement public et l’appui puissant que le personnel médiatique leur apporte, sont montés sur la barricade pour entonner l’air déclamatoire de la République qu’on assassine.

    Le porte-parole de l'Inter-LGBT (lesbienne, gay, bi et trans), après un entretien d’une demi-heure avec le chef de l’Etat, a proclamé : "Il n'y aura pas de liberté de conscience dans le projet de loi sur le mariage pour tous qui sera présenté". Et Hollande d’obtempérer : « La loi doit s’appliquer partout… ».

    On n’est pas plus conciliant et obéissant.

    Noël Mamère avait prévenu : "Cela signe la victoire idéologique de la droite". Il avait jugé qu’"en cédant aux maires les plus ultra, François Hollande [faisait] preuve d'une mollesse politique inexplicable". Mieux vaut sans doute la mollesse devant des minorités qui semblent chez elles dans les ores de l’Elysée…

    Ce même Mamère s’était illustré en célébrant symboliquement un mariage homosexuel dans la mairie de sa bonne ville de Bègles, et cela en enfreignant clairement le règlement qu’il invoque maintenant, et qui enjoint effectivement aux représentants de l’Etat de respecter formellement les lois de la République.

    Faut-il rappeler à une gauche qui, parvenue au pouvoir, se sent soudain pourvue d’un devoir rigoureux – et menaçant – de rappel à la loi, qu’elle avait fait de la « désobéissance civile » un cheval de bataille, un fonds de commerce ? Souvenons-nous que dans les écoles, les instituteurs arguaient de leur droit de citoyen pour refuser d’évaluer les élèves, que des associations soutenaient les sans papiers, les cachaient aux forces de police, que l'association "droit au logement" organisait, sans qu'il ait eu protestation des partis de gouvernement, gauche comprise, l'occupation illégale d'appartements, que des faucheurs de maïs transgéniques narguaient l’Etat (à bon droit, me semble-t-il), que, plus anciennement, des femmes ont revendiqué des interruptions de grossesse quand cette pratique était illégale, et encore plus lointainement, que des militants de gauche ont apporté leur soutien à des nationalistes algériens, lesquels tiraient sur nos soldats. Inutile de rappeler aussi que les pussy riot, ce groupuscule d'agit prop occidentaliste et financé par des organisations américaines, sont soutenues par tout ce que la planète libérale compte de bonnes âmes éprises de libertés infinies - dont celle, probablement, du renard dans le poulailler. On a vu le Ministre de l'Egalité des territoires et du Logement, Cécile Duflot, ridiculiser sa fonction en arborant une cagoule à la manière de cette secte hystérique.

    Quel drôle de déclaration de la part de Hollande, d’ailleurs, qui, le 11 novembre, réhabilitait des mutins de la Grande Guerre ! Au nom de quoi donc certains s’étaient-ils refusé à aller combattre ? Si l’on fait la part de la lâcheté, finalement compréhensible humainement dans cette situation, il est sûr que plusieurs auraient pu se réclamer de la « clause de conscience ».

    N’est-ce pas d’ailleurs le principal reproche qu’on adressa à maints serviteurs de l’Etat durant l’Occupation, cette obéissance totale aux commandements, sans qu’il y ait eu de leur part une réaction morale, une hésitation, en toute conscience, à suivre des ordres criminels, comportement certes répréhensible (mais cependant à relativiser, pour quelques-uns) qui leur valut la honte, le mépris, souvent la prison, parfois la mort ? Et ne trouve-t-on pas admirable l’engagement de Français, de droite et de gauche, qui, mus par leur cœur et leur conscience, rejoignirent les rangs de la Résistance ? Il est plaisant de constater que le PC, soi-disant « parti des fusillés », le Front de gauche, de Mélenchon, les chefs du parti socialiste et les ministres, se réfugient derrière la sacro-sainte force de la loi, quand toute leur culture politique, du moins de façon déclamatoire, pour le moins, en conteste la validité absolue.

    Bien sûr, comme en tout comportement humain, dans cette longue complaisance avec la révolte contre la loi, il faut faire la part de l’hypocrisie, de la tartufferie. « On a toujours raison de se révolter » était un leitmotiv de la gauche. On n’allait pas plus loin, bien souvent, et l’essentiel, au fond, était que l’on fût contre le système, et que l’on contribuât à l’abattre. Qui se parait de la défroque du rebelle cachait mal les paillettes du spécialiste de la politique, qui, dans la société du spectacle, on le voit maintenant, se trouve comme un saltimbanque en foire.

    Toutefois, bien que ces choses aient été trop longtemps souillées par des motifs peu avouables, il reste dans la « clause de conscience » l’héritage fort honorable d’une tradition qui est le fond de notre civilisation, d’Antigone et Socrate à saint Thomas, de la Déclaration des droits de l’homme de 1789, qui reconnaît le devoir d’insurrection, à la Résistance contre la tyrannie nazie, à laquelle se réfère volontiers le régime actuel, qui est fort loin d’être à sa hauteur.

    Qu'on le veuille ou non, et les LGBT peuvent couiner (le terme est de l’élégant Peillon, qui l’applique à ses adversaires) comme ils-elles- ? veulent, la question du mariage présente des problèmes que les repus, blasés, sceptiques, athées, matérialistes, cyniques, parvenus et tannés par la savonnette à vilains ne peuvent, ne pourront jamais comprendre parce qu’ils ne croient en rien, hormis dans la finance, dans leurs certitudes de Bouvard et Pécuchet, leur hédonisme du prisunic, et leur morale à la Homais.

    Claude Bourrinet http://www.voxnr.com/

  • Zemmour et Buisson responsables de l’explosion de l’UMP selon Domenach (vidéo i-Télé)

    i>Télé, Ca se dispute, 24/11/12

    « Je pense qu’il faut que l’UMP explose. »

    Eric Zemmour

  • Les entretiens de Franck Abed - Le Complot Mondialiste par Philippe Ploncard d'Assac

  • «Propaganda : Comment manipuler l’opinion en démocratie», par Edward Bernays

    Ex: http://fortune.fdesouche.com/

     

    Qui a dit : « L’ingénierie du consentement est l’essence même de la démocratie, la liberté de persuader et de suggérer » ?

    Non, la propagande politique au XXème siècle n’est pas née dans les régimes totalitaires, mais au cœur même de la démocratie libérale américaine ; elle est née d’Edward Bernays, l’auteur de cette phrase.

    Le père de la propagande

    edward-bernays.jpgEdward Bernays (1891-1995), neveu de Sigmund Freud émigré aux Etats-Unis, est considéré comme le père de la propagande politique institutionnelle et de l’industrie des relations publiques, dont il met au point les méthodes pour des firmes comme Lucky Strike. Son œuvre aborde des thèmes communs à celle de Walter Lippmann, notamment celui de la manipulation de l’opinion publique. Il fit à ce titre partie du Committee on Public Information créé par Woodrow Wilson [président des Etats-Unis - NDLR] pour gagner l’opinion publique américaine à l’entrée en guerre des États-Unis en 1917.

    Conseiller pour de grandes compagnies américaines, Bernays a mis au point les techniques publicitaires modernes. Au début des années 1950, il orchestra des campagnes de déstabilisation politique en Amérique latine, qui accompagnèrent notamment le renversement du gouvernement du Guatemala, main dans la main avec la CIA.

    Il a inventé cette technique moderne qui consiste à plier nos esprits aux projets de certains, technique que l’on nomme communément « propagande ».

    Pour Bernays, la démocratie doit être pilotée par la minorité intelligente, c’est-à-dire, par l’élite…

    Les méthodes de Bernays : de la théorie à la pratique.

    En combinant les idées de Gustave Le Bon et Wilfred Trotter sur la psychologie des foules avec les idées sur la psychanalyse de son oncle maternel, Sigmund Freud, Eddy Bernays a été un des premiers à vendre des méthodes pour utiliser la psychologie du subconscient dans le but de manipuler l’opinion publique.

    Pour lui, une foule ne peut pas être considérée comme pensante, seul le ça s’y exprime, les pulsions inconscientes. Il s’y adresse pour vendre de l’image dans des publicités, pour le tabac par exemple, où il utilise le symbole phallique. À la demande de l’industrie cigarettière, qui cherchait à faire tomber le tabou de la consommation du tabac par les femmes, il a notamment organisé des défilés très médiatisés de « fumeuses » jeunes et jolies qui affirmaient leur indépendance et leur modernité par l’acte de fumer en public (« Les torches de la liberté »…).

    En politique, il « vend » l’image des personnalités publiques, en créant par exemple le petit-déjeuner du président, où celui-ci rencontre des personnalités du show-biz. Il considère qu’une minorité intelligente doit avoir le pouvoir « démocratique » et que la masse populaire doit être modelée pour l’accepter.

    L’exemple de la première guerre mondiale

    Des techniques de propagande ont été codifiées et appliquées la première fois d’une façon scientifique par le journaliste Walter Lippmann et le psychologue Edward Bernays au début du XXème siècle.

    Pendant la Première Guerre mondiale, Lippman et Bernays furent engagés par le président des États-Unis Woodrow Wilson pour faire basculer une opinion américaine traditionnellement isolationniste vers l’interventionnisme. Pour cela, il fit appel aux Comités pour l’information du public (Commitee on Public Information) dirigés par le journaliste George Creel, « privatisant » ainsi la propagande de guerre.

    La campagne de propagande de Creel, Lippman et Bernays effectuée pendant six mois fut si intense que l’hystérie anti-allemande générée a impressionné l’industrie américaine, qui découvrait tout à coup les immenses ressources que l’on pouvait déployer pour influencer l’opinion publique d’un pays entier. Bernays a inventé les termes d’esprit de groupe et d’ingénierie du consentement, des concepts importants en propagande appliquée.

    Lord Ponsonby, un aristocrate anglais, socialiste et pacifiste, résuma ainsi les méthodes utilisées pendant le conflit (y compris par son propre pays) : il faut faire croire :

    1. que notre camp ne veut pas la guerre
    2. que l’adversaire en est responsable
    3. qu’il est moralement condamnable
    4. que la guerre a de nobles buts
    5. que l’ennemi commet des atrocités délibérées (pas nous)
    6. qu’il subit bien plus de pertes que nous
    7. que Dieu est avec nous
    8. que le monde de l’art et de la culture approuve notre combat
    9. que l’ennemi utilise des armes illicites (pas nous)
    10. que ceux qui doutent des neuf premiers points sont soit des traitres, soit des victimes des mensonges adverses (car l’ennemi, contrairement à nous qui informons, fait de la propagande).

    L’historienne Anne Morelli a montré que cette grille pouvait s’appliquer encore aux conflits de la fin du XXème siècle. Certains soulignent aussi leur adéquation avec des conflits très actuels.

    Les relations publiques, dont usent les États et les entreprises, s’inspirent directement des travaux de Lippman et Bernays.

    En 1928, Bernays publie Propaganda

    L’analyse de Chomsky :

    « Le manuel classique de l’industrie des relations publiques », selon Noam Chomsky. Véritable petite guide pratique écrit en 1928 par le neveu américain de Sigmund Freud. Ce livre expose cyniquement et sans détour les grands principes de la manipulation mentale de masse ou de ce que Bernays appelait la « fabrique du consentement ».

    Comment imposer une nouvelle marque de lessive ? Comment faire élire un président ? Dans la logique des « démocraties de marché », ces questions se confondent.

    Bernays assume pleinement ce constat : les choix des masses étant déterminants, ceux qui viendront à les influencer détiendront réellement le pouvoir. La démocratie moderne implique une nouvelle forme de gouvernement, invisible : la propagande. Loin d’en faire la critique, l’auteur se propose d’en perfectionner et d’en systématiser les techniques à partir des acquis de la psychanalyse.

    L’analyse de Blandine Josselin :

    edw bern.jpgCar l’homme fait partie de ce « gouvernement de l’ombre », aujourd’hui « spin doctors » et autres conseillers en relation publique, qui régit toutes les activités humaines, du choix de nos lessives aux décisions de nos chefs d’Etat. A travers ses multiples exemples aux allures de complot, son oeuvre,Propaganda, est tout à la fois une théorie des relations publiques et le guide pratique de cette « ingénierie du consentement ».

    Explicitant avec une clarté étonnante les multiples techniques et ressorts psychologiques de la propagande (le cher oncle n’est jamais bien loin !), cette oeuvre écrite en 1928 apparaît aujourd’hui comme un témoignage édifiant et profondément actuel, qui aurait toute sa place dans un cours de self-défense civique.

    Précieux, ce «manuel» l’est par son absence totale de langue de bois. A la manière d’un Patrick Le Lay des grands jours, Bernays revendique sans même rosir son mépris pour le «troupeau» et son goût pour l’autorité. Si l’auteur choque aujourd’hui, il désarçonne aussi par tant de candeur et de ferveur pour ce qu’il chérit comme un progrès pour l’humanité.

    Il pousse surtout à réfléchir sur la réalisation de l’idéal démocratique, tant la transparence et la consternante «bonne foi» de son argumentaire en trois temps paraît infaillible. Selon lui, la propagande n’est pas un vilain mot, car l’action de dominer et manipuler les foules est inévitable, nécessaire pour «organiser le chaos» et même profitable pour «guider» la masse «égarée», ainsi soulagée de l’éreintante tâche de penser par soi-même. Bernays fonde tout son argument sur l’évacuation de l’individu et la fatalité du consentement populaire.

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    Edward Bernays, Propaganda : Comment manipuler l’opinion en démocratie, Editeur Zones, octobre 2007, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Oristelle Bonis et préfacé par Normand Baillargeon, philosophe, professeur à l’université du Québec à Montréal, et auteur d’un Petit cours d’autodéfense intellectuelle paru chez Lux en 2007.

    Sources : evene.fr et agoravox.fr

  • La Commission européenne contre la langue française !

    Communiqué de presse de Jacques Myard : La Commission européenne contre la langue française !

    Question écrite de Jacques Myard au Premier ministre sur la situation catastrophique de la langue française dans les institutions européennes , et qui se dégrade constamment !

    M. Jacques Myard appelle l’attention de M. le Premier ministre sur la situation de la langue française dans les institutions de l’Union européenne.

    A l’évidence, cette situation se dégrade rapidement : lors d’une simple visite des immeubles de la Commission, chacun peut constater que l’ensemble des affiches ou visuels vantant l’action de la Commission est exclusivement en langue anglaise. Les documents de travail, les publications des directions de la Commission ainsi que de ses agences, ne sont disponibles qu’en langue anglaise. Cette situation est particulièrement préoccupante et est directement contraire aux règles linguistiques de l’Union européenne, fondée sur l’égalité linguistique et le respect du statut des langues de travail au rang desquels figure le français. Elle est aussi directement contraire à nos intérêts dont l’emploi de notre langue est un élément essentiel. La Commission européenne est devenue une machine à angliciser.

    Il lui demande, en conséquence, quelles actions vigoureuses il entend mener pour mettre fin à cette situation scandaleuse, totalement préjudiciable à nos intérêts et dont la poursuite va inévitablement provoquer de violentes querelles linguistiques et mettre en péril l’existence même de la coopération européenne.

    http://www.actionfrancaise.net Via Les 4 Vérités

  • Pierre Hillard sur l’actualité du mondialisme

    En cette fin d’année, le chercheur en géopolitique Pierre Hillard (livres ici) décrypte l’actualité du mondialisme en une vingtaine de minutes.

    http://www.contre-info.com/

  • Entretien avec Yvan BENEDETTI : « Les Français doivent être et rester maîtres chez eux ! »

    ntretien avec Yvan BENEDETTI, président de l’Œuvre française, à paraître dans l’hebdomadaire RIVAROL du 9 novembre 2012.

     

     

    RIVAROL : Pouvez-vous revenir sur les événements qui se sont déroulés en marge de la manifestation qui devait se tenir le 29 septembre dernier à Paris ?

     

    Yvan BENEDETTI : Le samedi 29 septembre, la manifestation des Jeunesses Nationalistes qui avait pour thème « Maîtres chez nous ! »et à laquelle je devais participer en tant que président de l’Œuvre française a été interdite par la Préfecture de Paris. Les jeunes hommes qui avaient décidé de protester contre cette atteinte à leur liberté d’expression ont fait l’objet d’une véritable rafle, comme à Lyon, trois mois plus tôt. On peut parler de nouveau de Rafle des souchiens, Acte 2 ! Alexandre Gabriac, responsable des Jeunesses Nationalistes qui se trouvai0t seul sur la Place Saint-Michel et moi-même sur le Parvis de Notre Dame avons été interpellés par des membres des forces de l’ordre plutôt excités et très agressifs. M. Gabriac était alors conduit sans ménagement à l’intérieur d’un bus. En ce qui me concerne, après avoir été copieusement insulté, j’étais dirigé vers un groupement de jeunes gens parqués à l’intérieur d’un cordon de forces de l’ordre et qui ne cessait d’enfler du fait des interpellations successives. Après plusieurs minutes, notre groupe était orienté vers le bus-prison dans lequel nous devions être embarqués. Alors qu’Alexandre Gabriac était extirpé sans ménagement du bus, une bousculade a démarré et c’est à ce moment que le jeune conseiller régional a fait l’objet de violences policières à l’origine de son malaise cardiaque.

     

     

    R. : Et vous-même, avez-vous fait l’objet de telles violences ?

     

    Y. B. : Oui également ! Embarqués les uns après les autres sans manquer d’être fouillés individuellement, j’ai été le dernier à monter dans le bus sans opposer de résistance. Alors que je me tournais vers la caméra de France 3 pour lancer un slogan, j’ai été agressé par derrière, étranglé et jeté comme un sac au sol ou plutôt sur le plancher du bus avant d’en être extrait sans ménagement pour être balancé dans une fourgonnette de police. S’ensuivent 48 heures de garde à vue et d’audition, dans un premier temps rue de l’Evangile dans le 18e, puis au commissariat de La Bastille, dans le 4e arrondissement. Déféré devant un procureur aux ordres, je fais l’objet d’un contrôle judiciaire, d’une interdiction de me rendre à Paris, ce qui me limite dans mes prérogatives de président d’un mouvement dont le siège central est dans la capitale. Enfin je suis convoqué le 19 novembre devant le Tribunal de Grande Instance de Paris pour être jugé car je suis poursuivi pour “rébellion” et « participation à un regroupement interdit après injonction de se disperser ». 

    R. : Ce que vous contestez ?

     

    Y. B. : Et comment ! En guise de rébellion aux forces de l’ordre, c’est moi qui ai fait l’objet de violences verbales et physiques ! Les trois gendarmes mobiles qui portent plainte contre moi indiquent dans leur procès-verbal qu’à aucun moment je n’ai porté de coup. Et je n’ai pas participé à un rassemblement interdit puisque j’ai été interpellé seul et poussé de force vers le groupe de jeunes gens interpellés comme moi, parqués et retenus par un cordon de sécurité. Bien évidemment il n’y a pas eu de demandes de dispersion puisque l’on était retenu de force et contre notre gré.

     

    R. : Pourquoi une telle violence alors que vous ne montriez aucun signe d’hostilité ?

     

    Y. B. : J’avais eu des informations confidentielles en provenance d’amis au ministère de l’Intérieur m’informant que nous allions faire l’objet de provocations de la part du Système. C’est ce que je dénonce le matin pendant la conférence de presse que nous avons tenue, Maître Pierre-Marie Bonneau, notre conseil qui déposera un recours sur le fond contre l’interdiction de la manifestation par le Préfet de Paris, Alexandre Gabriac et moi. Le but était de faire dégénérer les éventuels regroupements spontanés qui ne manqueraient pas de se produire dans le but légitime de protester contre l’interdiction, pour pouvoir enclencher la machine répressive, engager des poursuites, nous jeter au trou et dissoudre les mouvements que nous présidons. Le complot a échoué car les militants n’ont pas répondu aux provocations policières et je tiens à rendre hommage à tous ces jeunes gens qui ont eu le courage de protester contre cette interdiction afin de rappeler que les Français doivent être et rester maîtres chez eux. A ce titre il faut se mobiliser pour défendre les deux militants qui sont poursuivis devant la justice. Ce complot a échoué aussi parce que suite aux violences policières, Alexandre Gabriac a perdu connaissance après un malaise cardiaque. Les représentants du système ont alors paniqué et les poursuites contre lui pour rébellion et organisation d’une manifestation interdite ont été abandonnées.

     

    R. : Vous donnez rendez-vous je crois le lundi 19 novembre devant le Tribunal de Paris où vous allez comparaître ?

     

    Y. B. : En effet comme je vous l’ai expliqué, je suis convoqué devant la 29e Chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris. J’appelle vos lecteurs, ceux qui sont disponibles, à se rendre au TGI, ce jour-là car je ne compte pas me laisser tordre le cou sans réagir. Dans cette affaire, tout relève du mensonge et de la provocation : c’est ce que je compte bien démontrer avec l’aide de mon avocat Maître Pierre-Marie Bonneau.

     

    Propos recueillis par Jérôme Bourbon. http://jeune-nation.com

  • Interview de Alain Escada dans RIVAROL

    Alain Escada est le président de l’Institut Civitas, moteur de la mobilisation contre l’ouverture du mariage civil aux homosexuels. Nous avons voulu recueillir ses propos au lendemain de la grande mobilisation parisienne organisée par cet institut.

     

     

     

    RIVAROL : L’Institut Civitas organisait ce dimanche 18 novembre une grande manifestation nationale à Paris contre l’ouverture du mariage aux homosexuels. Pouvez-vous rappeler à nos lecteurs le pourquoi de cette mobilisation ?

     

     

     

    Alain ESCADA : Il s’agissait pour nous, ce dimanche, de manifester contre le projet de loi présenté en conseil des ministres le 7 novembre dernier et visant à dénaturer le mariage et la parenté. Un projet de loi qui, selon les mots de François Hollande, n’est qu’une “étape”. Un projet de loi qu’on peut qualifier de boîte de Pandore et qui, après le “mariage” homosexuel, permettra demain, au nom d’un droit au « mariage pour tous », le mariage polygame et le mariage incestueux. Il faut être bien conscient que le gouvernement veut nous imposer une véritable révolution sexuelle et défigurer le concept de famille, brisant ainsi le socle de base de la société.

     

     

     

    R. : Ne pensez-vous pas que le “mariage” homosexuel est moralement bien plus grave que le mariage polygame ?

     

     

     

    A. E. : Sans aucun doute. Son effet est bien plus déstructurant pour la société. Mais il est néanmoins utile de noter que l’un entraînera l’autre. C’est une question de délai. Jacques Attali, au cours d’un entretien à la télévision en janvier de cette année, avait estimé que la polygamie serait l’un des enjeux de la prochaine campagne présidentielle. 

     

     

     

    R. : Quels soutiens politiques et religieux avez-vous reçus pour votre initiative?

     

     

     

    A. E. : A l’échelon politique, nous avons reçu le soutien du Collectif « Elus locaux pour la Famille », lancé fin octobre par des maires de petits villages, sans étiquette politique, et qui regroupe aujourd’hui plus de 500 élus. Nous avons aussi pu compter sur le soutien de quelques élus locaux de l’UMP, du PCD, du MPF, du PDF et du FN. De façon générale, quasiment l’ensemble des mouvements de la « droite nationale » ont appelé à participer et à manifester le 18 novembre. Il faut aussi souligner la présence à notre manifestation de Jacques Bompard, député-maire d’Orange, et de Bruno Gollnisch, député européen. Par contre, Marine Le Pen s’est abstenue d’appeler à se joindre à notre manifestation et, par la suite, après la déferlante médiatique qui a suivi le “montage” réalisé par Caroline Fourest, elle a même cru stratégique de prendre ses distances avec notre manifestation, cédant à un « politiquement correct » dont elle est pourtant par ailleurs elle-même victime.

     

    Du côté religieux, nous avons pu compter sur l’appui discret mais efficace de quelques prêtres diocésains, notamment de la Communauté Saint-Martin et de l’Emmanuel, ainsi que sur toutes les communautés « Ecclesia Dei » et, naturellement, sur la Fraternité Saint-Pie X.

     

     

     

    R. : Savez-vous pourquoi le Front National de Marine Le Pen n’a pas appelé ses militants à se joindre à vous ?

     

     

     

    A. E. : Il me semble que c’est notre aspect confessionnel qui la dérange. Je le regrette. Ceci dit, c’est un travers très présent parmi nos contemporains que de demander aux catholiques de s’abstenir d’afficher leur foi, leurs convictions dans la vie publique. Et c’est justement le rôle de Civitas de rappeler qu’au contraire, il ne faut pas des catholiques tièdes, “branchés”, consensuels, mais des catholiques fiers et audacieux. 

     

     

     

    R. : Quel bilan tirez-vous de la mobilisation de dimanche ?

     

     

     

    A. E. : Cette manifestation a été un succès, surtout compte tenu de la campagne de dénigrement dont elle a fait l’objet de la part de certains milieux « cathos branchés ». Avec près de 20000 participants, nous avons pu réaliser une union de diverses forces de la mouvance catholique et des patriotes sincères au service du bien commun. Nous avons pu mobiliser à nos côtés des élus dont le raisonnement ne se limite pas à de sombres calculs électoraux. Tout cela est bien sûr prometteur pour la suite. Cela permet à bien des catholiques de constater qu’ils peuvent s’exprimer en tant que tels. Non seulement ils le peuvent mais ils le doivent. Nous avons un devoir de vérité, loin des concessions et des compromis.

     

    J’ajoute que le succès de foule de la manifestation de la veille n’aurait pas existé si Civitas n’avait pas appelé à manifester le dimanche 18 novembre puisqu’il ne fait aucun doute que la manifestation du samedi s’est organisée par des milieux “branchés” pour ne pas nous laisser occuper tout le terrain de la défense de la famille. Ainsi, nous avons, par notre démarche, réussi également à faire sortir de leur torpeur des milieux timorés. Et, telle une mauvaise conscience, nous avons poussé des évêques à sortir de leur silence. Pas avec la vigueur qu’on attend d’un prélat face à un tel sujet, mais tout de même, c’est un pas et nous sommes l’aiguillon ! 

     

    R. : La « Manif pour tous », organisée la veille de la vôtre par la “catholique” « déjantée et branchée » Frigide Barjot a réuni près de 100.000 personnes. Quelle analyse en faites-vous ? Quelles sont vos différences ? 

     

    A. E. : Les différences les plus évidentes portent sur les principes qui sous-tendent l’action. L’artiste qui se fait appeler Frigide Barjot se dit catholique mais souhaite que les catholiques masquent leur foi lorsqu’ils s’expriment ou manifestent. Première incohérence. Frigide Barjot voulait par contre que sa manifestation dite « a-confessionnelle » regroupât également des juifs et des musulmans, ce qui, pour que ce ne soit pas qu’un effet d’annonce, aurait nécessité de permettre à des croyants du judaïsme et de l’islam d’exprimer leurs convictions religieuses, mais alors comment le refuser aux catholiques ? D’où, au final, une manifestation dont le profil sociologique était très homogène et reflétait la grande bourgeoisie catholique malgré toutes les demandes de Barjot de s’habiller comme pour un bal masqué. Deuxième incohérence. Par ailleurs, Barjot appelait tout à la fois à marcher contre le mariage homosexuel et contre l’homophobie. Or le concept d’homophobie a été créé de toutes pièces par le lobby homosexuel pour intimider ses adversaires. En 2004, le président de SOS-Homophobie avait tout résumé de la sorte : « Quiconque est contre le mariage homosexuel est homophobe. » En adoptant la sémantique du lobby qui est à l’origine de la loi qu’elle prétend combattre, Barjot commet une faute grave. C’est se tirer une balle dans le pied. Troisième incohérence. Ajoutons que Barjot cultive une attitude « gay friendly » pour le moins curieuse, allant jusqu’à porter un blouson avec inscription publicitaire pour un bar gay de Paris, le 7 novembre dernier, lors de sa conférence de presse de présentation de sa manifestation. J’en arrête là. Je ne peux, quant à moi, accepter de mélanger l’erreur et la vérité. Un combat, quel qu’il soit, doit reposer sur des principes solides.  

     

    R. : Votre manifestation a été attaquée par un groupe féministe extrémiste, les Femen. Pouvez-vous nous en dire plus? Que s’est-il vraiment passé ? […]

    Propos recueillis par Paul THORE. http://rivarol.over-blog.com/

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