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anti-national - Page 282

  • Pas d’enfants, pas de retraites ? Ils préfèrent ponctionner les familles

    Pas d’enfants, pas de retraites ? Ils préfèrent ponctionner les familles

    De Sabine de Villeroché sur Boulevard Voltaire :

    C’était dans les années 70. La cigale contre la fourmi. Lorsque le démographe Alfred Sauvy alertait les économistes : si nous ne faisons pas plus d’enfants, le système des retraites va s’effondrer ! Claude Sarraute, dans Le Monde, balayait d’un revers de main les réflexions du « radoteur » : je paie mes cotisations, j’aurai droit à une pension ! Cette génération de fourmis trop gâtée par les efforts de ses parents n’a rien vu venir, rien entendu, rien compris. Elle s’est voulue consommatrice, bénéficiaire et non redevable de l’avenir.

    50 après, on y est ! L’implacable réalité économique frappe les baby-boomers de plein fouet. On l’a appris cette semaine : en 2025, notre système de retraites passe dans le rouge avec un déficit programmé de 10 milliards d’euros. Qui va payer ?

    Bien sûr, des solutions sont envisagées sur la pointe des pieds pas le gouvernement : rallongement du temps de travail, du nombre de trimestres nécessaires, baisse des pensions, recul de l’âge pivot. Pour Emmanuel Macron, la priorité c’est la manière de présenter le menu aux Français. La crise sociale, les syndicats en embuscade contraignent le président de la République, Édouard Philippe et Jean-Paul Delevoye à souffler le chaud et le froid et à brouiller les pistes. Personne n’y comprend rien mais personne n’est dupe : le coup du système à points servira de variable d’ajustement. C’est François Fillon qui a lâché, en 2016 : « Le système par points, ça permet une chose qu’aucun politique n’avoue : baisser chaque année la valeur des points et donc le niveau de pension. » 

    Aux politiques, donc, de se contorsionner et d’inventer des techniques de com’ pour désamorcer la bombe sociale ; aux Français de se serrer la ceinture. Sans qu’aucune solution pérenne ne soit jamais envisagée pour l’avenir de toute une génération à la manière d’Alfred Sauvy : la nécessaire relance de la natalité française. Mécaniquement, compte tenu de l’allongement de la durée de vie, l’équilibre n’est plus possible. Le nombre de retraités ne va cesser d’augmenter (16,3 millions en 2018 pour 24,5 millions en 2070), tandis que les Françaises font de moins en moins d’enfants (moins de 1,88 par femme). Les actifs de demain ne seront pas assez nombreux.

    Loin d’encourager la natalité, le rapport Delevoye aggrave la situation des familles nombreuses. Grandes perdantes de la réforme, elles sont laissées sur le bord de la route, comme si elles ne comptaient pour rien dans le système. Elles sont pourtant l’investissement nécessaire dans l’avenir. Pas d’enfants, pas de retraites ! Les mères de famille seront sacrifiées : leurs trimestres acquis lors de la mise au monde de leurs enfants rayés d’un trait de plume (4 à 8 trimestres par enfant, selon le secteur privé ou public). Les bonifications de 10 % allouées aux familles nombreuses sont également supprimées. Remplacées par une majoration de 5 % par naissance. Au bénéfice des familles monoparentales moins nombreuses.

    Nos politiques s’adaptent au paysage sociologique, les familles à enfant unique sont majoritaires en France : 44,9 %, contre 3,8 % pour les familles de 4 enfants ou plus, mais ne cherchent pas à inverser la tendance. Même si c’est, objectivement, une bonne chose pour l’avenir des Français. Constater, remédier plutôt qu’agir dans l’intérêt de tous. L’encouragement et le soutien à la natalité sont sujets à proscrire. Sauf s’il s’agit de PMA. L’intérêt national est concentré sur la procréation de quelques couples de lesbiennes ou quelques femmes isolées. Pas sur l’avenir des Français.

    Rien n’a changé depuis Claude Sarraute. L’aveuglement du vieux monde ne cherche qu’à satisfaire la génération présente. Sans souci de ses enfants. Personne ne souhaite inverser la vapeur. Malgré la réalité économique qui se révèle à travers la faillite des retraites. La submersion migratoire suffira-t-elle pour remédier au financement des retraites ? C’est sans doute là-dessus que certains comptent. Jeu dangereux aux conséquences incalculables pour les générations à venir.

    https://www.lesalonbeige.fr/pas-denfants-pas-de-retraites-ils-preferent-ponctionner-les-familles/

  • L’illusion mondialiste : “comment ça marche”,

    6a00d8341c715453ef0240a4ed2885200b-320wi.jpgAu cours du XXe siècle, tous les pays n’ont pas également souffert de l’illusion mondialiste. Et, à cet égard, même si elle a fait partie, à plusieurs reprises, des malcontents, la France ne peut pas se considérer comme la principale victime du mensonge des dirigeants internationaux.

    En revanche son gouvernement, au gré des régimes successifs qui ont affaibli la pays, s’est trouvé plusieurs fois au premier rang du mondialisme.

    Dès l’époque où Charles Maurras publiait son célèbre Kiel et Tanger, son pays semblait au principal théoricien du nationalisme français, en 1905, “la plus petite des grandes puissances et la plus grande des petites”.

    Or, beaucoup plus tard, après un affaiblissement durable de ladite puissnce, se traduisant par les déchirements de la seconde guerre mondiale, puis par la perte de l’Empire, c’est bien Giscard d’Estaing qui prit l’initiative, au nom du mondialisme qu’il revendiquait de ce qui est devenu le G7.

    Aujourd’hui encore, aux Nations Unies, Paris dispose d’un siège permanent, théoriquement à égalité avec la Chine ou les États-Unis, alors que ni l’Inde, ni l’Allemagne, ni le Japon, ni l’Italie, ni le Brésil n’y figurent. On pourrait multiplier les exemples.

    Le discours du mondialisme plaît toujours beaucoup aux dirigeants parisiens. Ils se croient autorisés à se prononcer, quand cela les arrange, comme si les héritiers de Robespierre étaient vraiment les porte-parole des droits de l’homme.

    Quand cela ne les arrange pas, reconnaissons-leur, du reste, une singulière énergie à nier leurs propres principes. Et, plus généralement, leurs commentateurs énoncent des mots d’ordre à portée internationale, à charge principalement aux [très méchants] Américains de les exécuter. A noter que vis-à-vis des États-Unis qui, eux, disposent des moyens d’agir, et se privent rarement de les utiliser, la relation reste ambiguë à base d’attraction/répulsion névrotique. Au fond, leurs regards sur le monde se ressemblent beaucoup. Ils croient, de la même manière, à l’universalité de leurs critères de jugement mais chacun pense détenir la vérité – que Washington concrétise seule.

    Tout cela date bel et du traité de Versailles, signé en juin 1919, ratifié en octobre, dont on s’est bien gardé jusqu’ici de fêter le centenaire, alors qu’il est demeuré précisement l’archétype du système mondial actuellement encore en vigueur.

    Tout l’intérêt des débats sur la ratification du traité de Versailles réside précisément en ceci.

    Pour la première fois depuis 1815[1], et contrairement aux divers accords concrets entre les puissances au cours du XIXe siècle, accords qui certes ont éclaté au début du XXe siècle, on allait bâtir un ordre international fondé sur l’idéologie énoncée par une seule, les 14 points de Woodrow Wilson. Or, en septembre 1919, pendant les débats de Ratification du traitéà la Chambre des députés à Paris on allait apprendre que les États-Unis, principal bailleurs de fonds de l’alliance victorieuse, ne le ratifieraient pas et n’adhèreraient pas à la SDN dont ils avaient fait la base de l’échafaudage.

    Tout le monde pouvait le comprendre en France, champ de bataille du conflit, dévastée par 4 ans de guerre.

    Et cependant, si divers représentants de la droite analysent parfaitement la situation, toutes les erreurs du XXe siècle se trouvent en germe dans les illusions mondialistes, sincères et néanmoins stupides, développées par les discours de la gauche. Et, point essentiel, les pires sottises, les pires absurdités, furent proférées sur les bancs du gouvernement de Clemenceau, de son collaborateur Tardieu que Léon Daudet surnommait le Mirobolant, de ses ministres Loucheur et Klotz, auteur du mot d’ordre l’Allemagne paiera, etc. Pire que la gauche utopique : le parti ministériel et ses courtisans.

    On verra aussi que toute l’illusion mondialiste reposait dès cette époque sur une base financière.

    Jean-Gilles Malliarakis

    https://www.insolent.fr/2019/11/lillusion-mondialiste-comment-ca-marche.html

  • Attentat islamiste de Nice : comment continuer à vivre après le massacre ?

    À l’occasion du Congrès international des victimes du terrorisme qui s’ouvre jeudi à Nice, dans le sud de la France, France 24 s’est rendu dans cette ville meurtrie. Le 14 juillet 2016, un attentat au camion bélier y faisait 86 morts, plus de 400 blessés et laissait des milliers de personnes traumatisées.

    Comment surmonter le deuil après un événement aussi traumatique ? Comme vit-on quand on a survécu à un massacre ? Karina Chabour et Audrey Racine ont rencontré des parents qui ont perdu un enfant et des jeunes, témoins de l’attentat.

    À l’occasion du Congrès international des victimes du terrorisme qui s’ouvre jeudi à Nice, dans le sud de la France, France 24 s’est rendu dans cette ville meurtrie. Le 14 juillet 2016, un attentat au camion bélier y faisait 86 morts, plus de 400 blessés et laissait des milliers de personnes traumatisées. Comment surmonter le deuil après un événement aussi traumatique ? Comme vit-on quand on a survécu à un massacre ? Karina Chabour et Audrey Racine ont rencontré des parents qui ont perdu un enfant et des jeunes, témoins de l’attentat. Leur combat pour continuer à vivre est une leçon de courage.

    https://fr.novopress.info/

  • Retour sur la PMA et ses corollaires par Christian Vanneste

    3309368304.3.jpgHier soir, Mme Agnès Thill était invitée par « Marchons Enfants » à Marcq-en-Baroeul. Soirée très instructive. Cette députée désormais non-inscrite a été exclue du parti LREM et du groupe à l’Assemblée en raison de son opposition à la PMA pour les femmes seules et les lesbiennes. C’est un premier sujet de réflexion : lorsque je me suis engagé en politique, au RPR, il était convenu que sur les questions qui engagent les valeurs morales ou spirituelles propres à chacun, il fallait admettre une grande liberté. A l’Assemblée, il était logiquement plus grave de voter différemment de son groupe sur le budget que d’avoir une opinion différente, sur le PACS, la peine capitale ou l’avortement. Dans le premier cas cela consistait à passer de la majorité à l’opposition, ou l’inverse, et donc de trahir. Dans le second, chacun estimait que la liberté de conscience devait prévaloir. Le fait qu’aujourd’hui, et j’en ai fait moi-même l’expérience, règne un totalitarisme de la pensée unique sur les sujets dits « sociétaux » est une régression liberticide dont on ne mesure pas les conséquences lorsqu’on prétend encore parler de démocratie

    Mme Thill a vécu cette douloureuse expérience avec courage. Elle avait soutenu la réforme du droit du travail, mais sa résistance à l’idée de « fabriquer » des enfants sans père, qui est un cri du coeur, a été écrasée sans pitié. Cette directrice d’école, issue d’un milieu ouvrier, a été socialiste, favorable dans un premier temps aux prétendus « progrès sociétaux ». Brusquement les écailles lui sont tombées des yeux devant la loi bioéthique et son « innovation » sur la PMA. Elle en est à souhaiter la victoire de la droite, en espérant qu’il n’y en ait qu’une à la prochaine présidentielle, sans doute dans son esprit, une droite conservatrice qui arrêterait le processus délétère dont elle a enfin pris conscience. Il faut l’entendre dire à un public « catho » et de droite : « ne lâchez rien ! »

    Ainsi, Mme Thill est devenue conservatrice par bon sens. Mais son parcours amène deux autres réflexions. D’abord, il montre à quel point la fraîcheur d’esprit qui la caractérise peut être manipulée sans vergogne par les « progressistes ». Elle semble désolée qu’on lui épingle l’étiquette « d’homophobe ». Elle insiste sur les arguments habituels : les situations existent, il faut donc les reconnaître ; Elles sont reconnues à l’étranger, et la France n’est pas une île. Mais, désormais, la résistance intellectuelle est chez elle, si on peut dire, « en marche » ! « Les mots servent à nous contraindre à prendre les choses comme elles ne sont pas », dit-elle. L’idée absurde de la « théorie du genre » qui veut faire du sexe une création sociale est dénoncée par son créateur même. Il y a bien derrière LREM une idéologie « progressiste » qui est à la fois totalitaire et destructrice du corps social. L’ancienne militante socialiste se rend compte que le progressisme, c’est l’individualisme roi et mondialisé, que l’on va fabriquer des enfants sans père, venus de nulle part, sans passé, sans généalogie, des atomes dans l’espace, des instants toujours au présent, des personnes sans identité charnelle.

    En second lieu, cette conversion tardive devant cet auditoire de vétérans de la lutte contre le mariage unisexe, révèle la faiblesse de la stratégie conservatrice dans notre pays. C’est le combat des Horaces et des Curiaces : ces derniers vont arriver l’un après l’autre, séparés, pour se faire tuer. C’est ainsi que les choses se sont passées, depuis le PACS jusqu’à la PMA, en attendant la GPA. Le conservatisme est un bloc qui doit garder sa cohérence. L’idée que la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme afin de mettre des enfants au monde et de les élever n’est pas une préférence mais une nécessité pour préserver la continuité et la solidité du corps social, c’est-à-dire de la nation, famille et nation étant les deux sources de la solidarité entre les individus. L’absence de reconnaissance juridique du lien entre deux personnes de même sexe est fondée sur l’intérêt social et le long terme. C’était évidemment sur cette ligne qu’il fallait se battre, et on est aujourd’hui acculé à vouloir que les enfants aient un père. Les partisans de la GPA diront alors qu’on pourrait même en avoir deux ! L’idée que le respect de l’anthropologie, de l’écologie humaine, de l’équilibre des modèles paternel et maternel pour l’équilibre d’un enfant, leur est évidemment étrangère.

    Le progressisme est fondé sur l’extension permanente des « libertés » individuelles, dont Mme Thill s’est aperçue qu’elles confinaient au caprice et qu’elles entraînaient des conséquences odieuses, comme l’achat d’enfants, ce retour à une pratique quasi esclavagiste. La liberté ne peut être totale dans aucune société. Elle conduit à sa destruction, ne serait-ce que parce que le groupe qui sera moins libre y prendra une place dominante. N’est-ce pas le cas en France où les musulmans ayant une conception plus conservatrice de la famille et de la filiation procréent davantage et jouent un rôle majeur dans la démographie, donc dans la France de demain. La liberté conservatrice n’est pas le caprice d’un individu mais le choix responsable d’une personne qui jouit d’autant mieux de ses libertés qu’il vit dans une société solide et qui le protège. Agnès Thill nous faisait la confidence d’un échange avec son père qui estimait avoir connu une époque où l’on était plus libre. Et il avait, hélas, raison.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/21/retour-sur-la-pma-et-ses-corollaires-6191795.html

  • Macron fait le jeu de l’islamisme, par Franck Deletraz

    9495-20191122.jpgFallait-il vraiment s’attendre à une autre réponse de la part d’un Président qui, tout en s’efforçant de convaincre les Français de sa prétendue « fermeté » face à l’islamisme, ne fait que poursuivre la politique désastreuse initiée par ses prédécesseurs ? Affirmant vouloir lutter contre le communautarisme par d’autres moyens, Macron s’est ainsi sans surprise prononcé mardi contre l’interdiction des listes communautaires aux élections, déclenchant la juste colère des élus de droite qui soutiennent la proposition de loi du sénateur Bruno Retailleau.

    « Un renoncement de plus »

    S’exprimant à l’occasion du 102e Congrès des maires de France, le chef de l’Etat a en effet déclaré qu’« il ne s’agit pas de proclamer l’interdiction pour régler le problème ». Prétextant une pseudo « difficulté de les identifier », Macron a préféré inviter les élus à « faire tomber les masques de ceux qui combattent la devise inscrite sur les frontons des mairies qu’ils convoitent ». Comment ? « Peut-être » par « des lois nouvelles ou des décisions plus fortes ». Ainsi, a-t-il annoncé que le gouvernement porterait « des actions nouvelles concrètes dans les prochaines semaines », et que le combat contre le communautarisme continuera. Mais, sans « tout confondre ». Car, a-t-il bien pris soin de préciser, cela « n’est en aucun cas un cadre de combat ou d’exclusion » contre une partie de la société française »…

    Une prise de position rapidement dénoncée par Bruno Retailleau, qui a déposé le 8 novembre une proposition de loi visant à empêcher le dépôt de listes de candidats menant une « campagne communautariste ». Pointant du doigt « un renoncement de plus » qui « théorise l’impuissance de l’Etat et banalise le communautarisme », le président des sénateurs LR a notamment rappelé que « la République doit poser des limites ». Une colère partagée par l’élu RN Sébastien Chenu, qui a dénoncé de son côté « l’impuissance » d’un Président « hypocrite » dont le parti va « soutenir des élus qui sont mouillés jusqu’au cou dans le communautarisme », comme à Denain ou à Maubeuge.

    « Incompréhension » ? Non, lâche complicité !

    Invité plus tard sur Franceinfo, Retailleau, qui avait très justement souligné fin octobre que « l’islam radical veut construire une contre-société à visée séparatiste » et que « si nous n’avons pas le courage de poser des règles républicaines très claires, nous aurons des affrontements dans la rue », a hélas cru bon d’ajouter que « Macron n’a pas compris la dangerosité de cette idéologie totalitaire ». Une méprise, selon nous. Car, plus que d’incompréhension, c’est d’une incroyable lâcheté dont font preuve Macron et son gouvernement. D’abord, en renonçant, au nom d’un égalitarisme délirant et d’un absurde refus de « stigmatiser », de désigner clairement cet ennemi intérieur et extérieur qu’est aujourd’hui l’islamisme. C’est d’ailleurs aussi, en partie, l’un des travers de la proposition de loi Retailleau qui, pour tenter d’endiguer ce péril, risque de frapper tout autant voire plus d’inoffensives listes chrétiennes. Lâcheté du pouvoir ensuite, lorsqu’il tente de persuader nos compatriotes, pour cacher sa pitoyable capitulation en rase campagne, qu’islam et France sont compatibles. Or, la vérité, c’est qu’aux yeux de tout vrai et bon musulman, notre pays est voué à rejoindre tôt ou tard le Dar al-Islam.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 20 novembre 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Me Frédéric Pichon : « On va poursuivre Nick Conrad de notre côté ! »

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    On apprend que le parquet a classé sans suite l’enquête contre les propos de Nick Conrad. Le rappeur, déjà condamné une première fois pour avoir appelé « à tuer des bébés blancs » dans une première chanson, avait récidivé par ces paroles : « Je baise la France jusqu’à l’agonie. »

    Maître Frédéric Pichon, qui a de son côté initié une procédure de poursuite contre Nick Conrad, réagit au micro de Boulevard Voltaire.

    Après avoir fait une chanson où il incitait à tuer les bébés blancs, Nick Conrad avait récidivé avec une chanson qui disait « je baise la France jusqu’à l’agonie ». Le parquet n’a entrepris aucune poursuite contre le rappeur. Cette décision vous surprend-elle ?

    Elle me choque, mais ne me surprend pas hélas ! De mon côté, pour le compte de l’association résistance républicaine, j’avais aussi engagé une procédure par voie de citation indirecte. Cette procédure permet de saisir directement le tribunal correctionnel. J’avais eu connaissance que le ministère public avait engagé une action suite au propos de monsieur Nick Conrad, mais j’avais des doutes sur la réalité de cette déclaration d’intention. De fait, le ministère public a classé l’affaire sans suite.
    Je ne veux pas faire de procès d’intention, mais face à l’indignation que cette nouvelle vidéo avait suscitée, je pense que le ministère public n’avait pas eu le choix que de faire semblant de lancer l’action publique pour ensuite se désister.
    Si le ministère public considère qu’elle était justifiée, je ne comprends pas pourquoi il arrête en cours de route. Il faut savoir qu’en matière de presse, au stade de l’enquête préliminaire ou de l’instruction, le but de l’enquête n’est pas de dire si les propos constituent une infraction pénale. Le but est simplement de déterminer qui est l’auteur des propos et de leur mise en ligne. Le tribunal analyse ensuite la question sur le fond. Je pense que le parquet a voulu faire un effet d’annonce pour calmer la colère qu’avait suscitée cette vidéo. Toute la procédure n’est pas terminée. Nous allons pouvoir poursuivre Nick Conrad.

    Selon vous, les paroles du rappeur sortent-elles du champ de la liberté d’expression ?

    À mon sens, oui. Le caractère artistique ne permet pas de tout dire et de tout faire, d’autant plus que dans le cas d’espèce, il ne s’agit pas d’art. Il est incroyable d’entendre des propos comme « j’ai brûlé la France » ou « je baise la France ». Dans cette mise en scène, on le voit en train d’étrangler une femme blanche.
    Il est pourtant en récidive. Il avait déjà été condamné pour sa précédente vidéo où il appelait à tuer les bébés blancs. Sa deuxième vidéo est en quelque sorte en réponse à sa précédente condamnation. Les caractères de sa condamnation étaient, je crois, une amende avec sursis. Cette réponse est sans commune avec les jurisprudences qui s’appliquent lorsqu’il s’agit de propos supposés islamophobes. Cela n’a eu aucun effet et il a récidivé.

    Ce matin, sur notre média, Jean-Yves le Gallou dénonçait un deux poids deux mesures en matière de liberté d’expression. Partagez-vous ce sentiment ?

    Cela fait 21 ans que je suis avocat et cela fait 21 ans que je le dis. J’avais fait mon mémoire sur la liberté d’expression dans le domaine du respect des croyances religieuses. À l’époque, j’avais déjà constaté ce deux poids deux mesures selon que vous vous attaquiez au christianisme ou à d’autres religions. Aujourd’hui, la 17e chambre correctionnelle a condamné ma cliente qui a engagé l’action contre Nick Conrad, parce qu’elle avait mis en ligne sur son site internet des autocollants sur lesquels était écrit « islam, hors d’Europe ».
    La 17e chambre a considéré que ce n’était pas simplement une religion, mais la communauté de tous les croyants. Par conséquent, c’était une provocation à la haine. On voit bien que lorsqu’il s’agit du christianisme, on peut tout dire et tout faire. C’est du bon vieil anticléricalisme. En revanche, lorsqu’il s’agit de l’islam, c’est : « une récidive des heures les plus sombres de notre Histoire ».

    https://www.bvoltaire.fr/me-frederic-pichon-on-va-poursuivre-nick-conrad-de-notre-cote/

  • Un observatoire des médias (trop) indépendant menacé à son tour, par Francis Bergeron

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    L’Ojim est un observatoire du journalisme, organisme indépendant, créé en 2012 à l’initiative de Claude Chollet. Son ambition est de publier en ligne des informations sur les journalistes, les groupes de presse, mais aussi – et c’est là que l’Ojim se distingue d’autres officines du même genre – sur « les conflits d’intérêts, les agendas idéologiques cachés ». De ce point de vue, son travail s’apparente davantage à celui du regretté Emmanuel Ratier qu’à un site spécialisé sur l’information des médias. Il diffuse sur Internet, via le site www.ojim.fr, et l’accès est gratuit. En huit ans, il a publié 4 000 articles, dont 220 portraits de journalistes.

    Le 9 octobre, le dénommé Ramzi Khiroun attaque l’Ojim pour « injures publiques ». L’Ojim a publié une biographie de ce monsieur Khiroun, personnage de l’ombre, que Le Nouvel Observateur a eu l’occasion de présenter comme « l’homme le plus influent de France ». Sans doute quand il travaillait auprès de Strauss-Kahn, à une époque où le coquin de ces dames était présenté comme le futur président de la République. De façon certes un peu expéditive, l’article de l’Ojim le présente comme « exécuteur des basses œuvres de DSK ». Mais on a bien compris qu’il n’y a pas là allusion aux frasques sexuelles de DSK mais à leur proximité professionnelle et donc politique, dans la lignée de ce qu’avait écrit Le Nouvel Observateur.

    Si Ramzi Khiroun a été décoré de la Légion d’honneur, remise par François Hollande en personne, on se doute bien que ce n’est pas pour avoir trempé dans les turpitudes de l’ancien ministre socialiste, mais pour des services rendus, de nature vraisemblablement politique, ces services qui lui avaient valu cette réputation d’homme le plus influent de France, de la part d’un hebdomadaire considéré comme le porte-parole officieux du Parti socialiste.

    Il n’empêche que cette simple phrase « exécuteur des basses œuvres de DSK » vaut à l’Ojim, par le biais de son directeur, d’être traîné devant les tribunaux. Khiroun réclame une condamnation à 12 000 euros d’amende et des dommages et intérêts non chiffrables, sans compter les frais d’avocat. De quoi mettre en danger l’existence même de ce site de réinformation, dont le travail repose sur un petit noyau d’animateurs. L’affaire n’est pas encore jugée, mais le risque est bien là.

    Comme l’écrit Claude Chollet, le procès qui s’annonce « s’inscrit dans un ensemble de mesures visant à faire taire toute voie dissidente ou à la rendre invisible ». Et Chollet attire l’attention sur la prise en main des réseaux sociaux pour faire disparaître les paroles non conformes. « Il faut donc passer par des voies alternatives : la newsletter, les réseaux cryptés, et sans doute le retour au papier ». C’est ce que les lecteurs de Présent ont compris, eux aussi : il est infiniment plus compliqué de censurer la presse écrite que l’information des réseaux sociaux, et de ce point de vue l’information papier, le plus cher des médias, a néanmoins encore son utilité et donc un avenir.

    Dans l’URSS totalitaire, rédacteurs et diffuseurs de samizdats avaient fini par s’imposer. La réinformation de la France du XXIe siècle pourrait nécessiter d’en passer aussi par là.

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 19 novembre 2019

    https://fr.novopress.info/216071/un-observatoire-des-medias-trop-independant-menace-a-son-tour-par-francis-bergeron/

  • Entretien avec Jean-Yves Le Gallou – Pour en finir avec le « moulag »

    9494-20191121.jpgLe 5e Forum de la dissidence se tient samedi 23 novembre et Présent y participe – vous y trouverez un stand de votre journal. Voici l’occasion de retracer avec son fondateur, Jean-Yves Le Gallou, l’histoire et les buts de Polémia, organisateur de cette manifestation.

    — Qu’est-ce que Polémia ?

    — Il s’agit d’un cercle de pensée sur Internet, créé le 2 décembre 2002 pour combattre le politiquement correct et la tyrannie médiatique, et engagé dans la défense de l’identité française et européenne.

    — Anniversaire d’Austerlitz ! Pourquoi ce nom ?

    — Parce que, selon Héraclite, Polemos, le conflit, est le père de tous les êtres, et que nous sommes clairement dans une position conflictuelle, et même de combat, face à l’idéologie dominante.

    — Aucun lien avec la polémique, ou vous y avez pensé aussi ?

    — Le paradoxe est que nous utilisons assez peu le ton polémique, puisque nous publions plutôt des textes de fond, argumentés. Nous sommes polémiques sur le fond beaucoup plus que sur la forme.

    — Considérez-vous que le but que vous vous donniez a été atteint ?

    — Nous avons livré deux types de batailles principales : une sur le front identitaire pour combattre le grand remplacement et faire valoir toutes les failles des politiques migratoires. Or l’opinion a avancé sur le sujet, pas seulement grâce à nous, bien sûr, mais par un ensemble de forces, et aussi, malheureusement, par l’évolution de la situation, conduisant à une prise de conscience croissante de la réalité de la situation et de l’impossibilité d’assimiler des masses nombreuses venues d’Afrique ou du monde musulman.

    On a aussi pas mal développé une critique des positions de politique étrangère américanocentrées. C’est un autre volet, géopolitique.

    — Et l’autre front ?

    — Il s’agit du front médiatique, pour décrédibiliser les médias dominants grâce à deux axes d’attaque : celui de la réinformation, en participant à la création du « Bulletin de la réinformation » sur Radio Courtoisie en 2005, en organisant régulièrement des séminaires de réflexion sur la réinformation, en participant à la création d’un certain nombre de sites, pour donner un autre point de vue, un autre angle. Et l’axe de la dénonciation de la tyrannie médiatique, de la description des mécanismes de pouvoir des médias : qui les possède ? qui les finance ? quelle est leur idéologie ? notamment en soulignant l’alliance de fer entre des journalistes venus de la gauche ou de l’extrême gauche et des patrons adeptes d’un capitalisme mondialisé.

    — Vous êtes entouré et aidé par une belle équipe de collaborateurs ?

    — Nous avons une organisation concentrique avec, au centre, le bureau constitué par une petite dizaine de personnes, dont votre collaboratrice Françoise Monestier, puis une équipe d’environ 30 contributeurs intellectuels – parmi lesquels figure Camille Galic, qui elle aussi écrit dans Présent ! –, un plus grand cercle de participants, et enfin un cercle encore plus grand de donateurs.

    — Quel est le thème du 5e Forum qui se tient samedi ?

    — Le thème choisi est « la dictature Macron », telle qu’elle peut s’exercer en tous domaines : policier, judiciaire, scolaire, médiatique avec les récentes lois de censure, bref ! pas le goulag, mais le « moulag ». On ne finit pas dans des camps, mais on subit une propagande massive.

    — Parlez-nous des Bobards d’Or ?

    — Cette cérémonie des Bobards d’Or, parodique, existe depuis dix ans et est un autre axe du combat mené par Polémia contre les médias, visant à montrer qu’ils mentent, qu’ils bobardent, et que c’est structurel : un mensonge politiquement correct va se propager sans aucun contrôle. A cette occasion, nous citons de nombreux exemples de « bobard total », quand tous les grands médias participent au mensonge. Ainsi, lors des attentats à Toulouse et Montauban, on nous a expliqué que le meurtrier était blond aux yeux bleus. Ce n’est jamais innocent, car si le mensonge se propage sans vérification, c’est qu’il va dans le sens du politiquement correct.

    — Que des réussites ?

    — Oui et non ! Imparfaites quand même, parce que l’objectif sur l’immigration serait qu’elle s’arrête, ce n’est pas encore le cas ; l’objectif sur les médias serait que le mur de la désinformation tombe, ce qui n’est, là encore, pas encore le cas, les deux choses étant d’ailleurs liées : si ce mur ne tombe pas, il n’y aura pas de changement profond, ni sur les questions sociétales, ni sur les questions identitaires.

    Le combat est loin d’être achevé même si on constate une certaine réussite : le degré de confiance dans les grands médias français n’a jamais été aussi faible (23 %), un des plus bas du monde européen. Nous ne sommes pas les seuls à livrer cette bataille, mais il est bon de constater le résultat !

    — Pourquoi cet ouvrage, d’ailleurs fort bien présenté, qui vient de paraître sur les Bobards d’Or ?

    — Cet album est un outil de travail indispensable avec son index des journalistes et des journaux cités. Le livre reste fondamental. L’impact d’un livre vendu entre 3 000 et 5 000 exemplaires est plus fort qu’une vidéo vue des dizaines de milliers de fois. L’écrit garde et même reprend une valeur essentielle.

    — Un message pour les lecteurs de Présent ?

    — On a trouvé un prétexte futile pour supprimer la subvention de Présent. J’ai observé dans mon émission « I-Média » que Présent, qui touchait 30 fois moins de subventions que L’Humanité, se voit sucrer sa subvention pour le motif qu’il est vendu 1,80 euro alors que L’Humanité est vendue 2,20 euros : déni de justice absolu, un des éléments de la dictature Macron telle que la symbolise le personnage, incarnant le pouvoir des forces mondialistes et des forces de déconstruction. Les lecteurs de Présent doivent se mobiliser et soutenir leur journal pour lui permettre de passer cette nouvelle étape difficile.

    Propos recueillis par Anne Le Pape

    Article paru dans Présent daté du 18 novembre 2019

    https://fr.novopress.info/216055/entretien-avec-jean-yves-le-gallou-pour-en-finir-avec-le-moulag/#more-216055

  • SOS Casseurs

    L’éditorial de François Marcilhac

    L’éditorial de François Marcilhac

    Le 2 décembre 2018, ce fut le saccage de l’Arc de Triomphe ; ce 16 novembre ce fut, place d’Italie, celui de la stèle à la mémoire du Maréchal Juin et de l’armée d’Italie. De nouveau un symbole national fort. De nouveau, un monument qui fait consensus chez les Français. De nouveau, avec des médias gouvernementaux et une presse subventionnée d’une servilité exemplaire, de quoi laisser penser que les Gilets jaunes drainent avec eux la racaille. Et comme qui se ressemble s’assemble…

    Pourtant le bilan est terrible  : en un an, 2 500 gilets jaunes blessés dont 24 éborgnés et plusieurs à la main arrachée, un tué par un éclat de grenade, 10 000 gardes à vue, 3 200 condamnations prononcées et 400 condamnés à une peine de prison ferme. Tandis qu’aucun membre des forces du désordre établi n’a encore été inquiété  ! Mais comme les provocations gouvernementales — arrestations préventives massives, fermetures de stations de métro en grand nombre pour désolidariser les Parisiens des manifestants, gazages inopinés — sont insuffisantes pour faire déraper des gilets jaunes, qui savent désormais à quoi s’attendre de la part d’un pouvoir qui ne respecte plus les droits fondamentaux garantis par la Constitution, SOS Casseurs a fonctionné !

    Car c’était réglé comme du papier à musique. Et ceux qui nous gouvernent ayant tout sauf de l’imagination, il fallait bien que le premier anniversaire du mouvement des gilets jaunes, dans l’ensemble exemplaire, suscitât l’indignation de la même façon qu’il y a presque un an, lorsque, prenant de l’ampleur, il avait été accusé d’avoir saccagé l’Arc de Triomphe, à l’ombre duquel repose le Soldat inconnu. «  C’est une nouvelle fois notre mémoire nationale commune qui est saccagée, bafouée par des individus casseurs qui sont complètement hors de la république  », a aussitôt condamné Mme Darrieussecq, la secrétaire d’État aux anciens combattants. Les éléments de langage étaient prêts.

    D’ailleurs, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, le déclarait avec calme, samedi dans l’après-midi, lors de son point presse : «  Nous sommes sereins. La situation est sous contrôle. Les choses se passent telles que nous les avions envisagées.  » Ainsi, lorsque la racaille s’attaque à la mémoire des héros français de l’armée d’Afrique et à celle de leur chef, «  la situation est sous contrôle. Les choses se passent telles que nous les avions envisagées.  » Comment dès lors empêcher des esprits forts de se demander si un saccage «  sous contrôle  », ce n’est pas tout simplement un saccage télécommandé ? Si un saccage qui se passe comme «  envisagé  », ce n’est pas tout simplement un saccage prémédité ? D’autant qu’un vidéo, qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux, montre trois personnes habillées tout en noir, comme les casseurs, intégrer en courant un cordon de forces de l’ordre. Des agents de la désormais sinistre BAC — brigade anticriminalité — qui, détournée de sa mission première, serait utilisée chaque samedi pour commettre les basses œuvres de la macronie ? L’infiltration des manifestations par des policiers en civil est un classique, qui se justifie s’il s’agit effectivement de repérer les véritables racailles et de protéger les manifestants, comme les biens publics et privés, contre les exactions. Il n’en est pas de même lorsqu’il s’agit de discréditer un mouvement populaire en organisant la casse : bref, en téléguidant des bandes de casseurs dans le cadre d’une situation qui demeure « sous contrôle  ». Est-il possible que ces vieilles méthodes de basse police politique soient employées sous le soleil de la macronie ? Seuls des esprits forts, encore une fois, manifestement bien peu républicains — ce qui suffit à nous en désolidariser immédiatement — peuvent encore une fois se poser des telles questions. D’ailleurs, Libération, journal indépendant subventionné par le Gouvernement à hauteur de quelque 6 millions d’euros, nous le garantit : aucun élément en sa possession «  ne permet d’étayer de telles accusations, qui correspondent à une idée reçue largement partagée, lors de la manifestation de samedi.  » Une «  idée reçue  »  : nous voilà donc rassurés, s’il le fallait ! Sous Macron, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

    C’est pourquoi, au nom du respect des valeurs républicaines, dont Castaner, Lallement et la BAC sont les derniers remparts, il nous faut poser les bonnes questions : comment se fait-il que les centaines d’arrestations préventives ne visent jamais les casseurs, mais toujours de simples manifestants ? Comment se fait-il que les services de renseignements soient dès lors si incompétents ? Comment se fait-il que les racailles cagoulées et habillées tout en noir semblent surgir sur les lieux de manifestation par génération spontanée ? Comment se fait-il que jamais aucune arrestation ne les vise  ? Comment se fait-il que les tirs de LBD et de grenades ne prennent jamais pour cibles ces mêmes racailles mais toujours de simples manifestants ? Comment se fait-il que les forces de l’ordre encerclent et gazent ces derniers, dès le départ ou presque des manifestations autorisées, sans jamais chercher à mettre hors d’état de nuire les casseurs ? Comment se fait-il, enfin, que Mme Geneviève Darrieussecq ait aussitôt rappelé, pour appuyer sa condamnation du saccage de la stèle, que la campagne d’Italie avait été le fait d’une «  armée très diverse  »  ? La «  diversité  » aurait-elle donc quelque chose à voir dans le saccage de la stèle  ? Et si oui comment l’a-t-elle su et su si tôt, alors que leur accoutrement ne permet pas de reconnaître les casseurs ?

    Poser toutes ces questions, ne serait-ce pas déjà y répondre ? Mais encore une fois, ne relayons pas les doutes des esprits forts. Soyons de bon républicains de Panurge. Et faisons confiance à notre gouvernement, dont l’acte II se déroule sous le signe du dialogue avec les Français. Une preuve ? Place d’Italie, après les événements, à une passante Gilet jaune, calme et pacifique, le préfet Lallement, toujours aussi serein, paradant dans son uniforme républicain, de rétorquer : «  Nous ne sommes pas dans le même camp, Madame.  » Depuis l’élection de Macron, le pays légal est en roue libre. Il ne fait même plus semblant : il revendique sa sécession. Le pays réel et le pays légal ne sont pas dans le même camp. Nous le savions déjà. Merci au préfet Lallement d’en avoir fait l’aveu définitif.

    https://www.actionfrancaise.net/2019/11/19/leditorial-de-francois-marcilhac-2/?fbclid=IwAR29kT0Mg_zWLTOBVutXxChoNFHrJUsklvBdk6Ig1yR9GjerhI4MxttHFNk

  • Journaliste de gauche à propos de l’immigration en Suède: «Tout le monde savait que cela finirait par un désastre»

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    Mais elle a toujours soutenu l’immigration de masse.

    Une journaliste suédoise de gauche qui a soutenu avec véhémence l’immigration de masse a changé de ton, admettant que, dans les zones de non-droit suédoises, «tout le monde savait que cela finirait par un désastre».

    Lena Mellin, de Aftonbladet, reconnaît à présent que la tentative de la Suède d’intégrer un nombre considérable de migrants d’Afrique et du Moyen-Orient a échoué.

    «Tous les partis, à l’exception peut-être du parti de gauche et des démocrates suédois [SD], qui ont à peine affecté la réalité sur ce point, devraient avoir honte», écrit Mellin, âgé de 64 ans.

    Elle accuse les politiciens d’avoir «largement négligé le développement de certaines de nos banlieues», malgré le fait que «tout le monde savait que cela finirait par un désastre».

    De nombreuses personnes ont souligné l’hypocrisie de Mellin, admettant qu’elle savait que l’intégration échouait tout en refusant d’abandonner son soutien à l’immigration de masse.

    « Incroyable! Lena Mellin, l’une des plus grands défenseurs de l’immigration de masse et du multiculturalisme, l’une des pires détracteurs du SD, affirme que l’on sait que cela finira par être l’enfer », a tweeté Ted Ekeroth.

    « Depuis plus d’une décennie, la classe dirigeante suédoise – y compris les dirigeants politiques et les médias – a nié l’existence de problèmes dans les banlieues du pays causés par l’importation massive d’immigrants du tiers monde », écrit le blog Gates of Vienna .

    « Maintenant, il semble que la vérité sur l’enrichissement culturel soit devenue tellement flagrante qu’on ne peut plus le nier.

    La réponse de la presse suédoise? « Nous avons toujours su que les choses finiraient mal. Nous avons juste oublié de vous le dire, tout en accusant les politiciens. »

    La Suède continue de se heurter à d’énormes problèmes de crimes violents, de tirs, des explosions et des attaques à la grenade, résultant principalement de guerres de territoire entre gangs de migrants rivaux.

    Les autorités de Malmö ont réagi en invitant les chefs de gang locaux à venir manger des pizzas.

    Le gouvernement suédois a récemment accordé une contribution de 175 000 dollars au financement d’événements Drag Queen Story Time où des hommes déguisés en femmes lisaient et se présentaient devant des enfants.

    Paul Joseph Watson pour Summit News

    Traduction: alter INFO

    https://www.alterinfo.ch/2019/11/19/journaliste-de-gauche-a-propos-de-limmigration-en-suede-tout-le-monde-savait-que-cela-finirait-par-un-desastre/