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anti-national - Page 285

  • Éric Zemmour : “Le Pape est idéologiquement et stratégiquement un homme de gauche qui prépare l’islamisation de l’Europe”

    Sur CNews, Éric Zemmour a fait cette déclaration forte : “Le Pape est idéologiquement et stratégiquement un homme de gauche qui prépare l’islamisation de l’Europe“.

    Le polémiste réagissait alors sur le pape et le nucléaire face à Odon Vallet, historien des religions, notamment administrateur de la société des lecteurs du journal Le Monde.

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  • Retour sur l’identité juridique française – À quelles conditions l’a-France peut-elle redevenir la France ?

    valerie_bugault-e1475499381530.pngLes évolutions juridiques françaises et internationales, invitent à se poser la question du « droit » : quelle est ou quelle doit – ou quelle devrait être – sa nature ? Est-il nécessaire ? Quelles sont les conditions de sa légitimité ? Comment se caractérise-t-il, doit-il être socialement encadré ?

    En réalité, répondre à ces questions nécessite d’identifier ce qu’est, fondamentalement, ontologiquement le « droit ».

    Le « droit » et sa disparition

    Le « droit » au sens continental et traditionnel du terme s’entend d’un pouvoir normatif ayant pour vocation de réguler et d’organiser la vie en commun d’un groupe identifié de personnes. Il doit donc, pour être accepté par tous, développer les outils permettant de rechercher la vérité, l’équité et l’équilibre dans les relations humaines. En ce sens, le « droit » n’est pas et ne saurait ontologiquement être l’imposition par la force d’intérêts privés ; il est, au contraire, la recherche d’une optimisation fonctionnelle des relations qui existent sur un territoire déterminé.

    Ainsi compris, le concept de droit n’existe que s’il est vertueux. Pour parler le langage « économiste », la vertu juridique peut être comprise comme étant la recherche du profit social optimal, , qu’il faut comprendre comme le « plus petit dénominateur commun », celui qui bénéficie effectivement à tous.

    Le droit doit chercher à rendre « service » à la collectivité à la fois dans ses objectifs, dans ses moyens et dans sa mise en œuvre. Pour remplir cet objectif de vertu sociale, le « droit » doit à l’évidence remplir les conditions générales de la vertu morale : il doit chercher à remplir honnêtement ses tâches, sa mission d’intérêt collectif, en bref, il doit « rester droit ».

    Le « droit » a donc, par essence, une vocation politique car il remplit une mission de service et d’ordre public : celle d’organiser la vie en commun dans les meilleures conditions de sérénité.

    Le Code civil de 1804 était l’héritier direct du droit ainsi conçu. Ce droit s’est développé en Europe durant la longue période du Moyen-Âge, alors que le continent vivait essentiellement sous régime monarchiste.

    Or, la conception du « droit » sous le joug de laquelle la France, l’Europe, l’occident et le monde vivent actuellement est l’exact contraire du concept de « droit » ainsi décrit. Actuellement, le prétendu « droit » est en réalité la manifestation exclusive d’un rapport de force perdu par le collectif au profit d’intérêts particuliers exclusifs. En stricte orthodoxie juridique le « droit » actuellement applicable, de façon dominante pour ne pas dire hégémonique, s’analyse en de la simple « réglementation ». C’est-à-dire que nous avons collectivement, à l’échelle mondiale, assisté à la falsification du concept juridique véhiculé par le mot « droit ».

    Le constat de la disparition du « droit » tel que traditionnellement entendu en Europe continentale amène à se poser les questions de la cause, de la pertinence et de la légitimité de la disparition du « droit » ainsi compris. Le « droit » est-il dépassé et inutile ou est-il au contraire nécessaire à une Société politique ?

    La cause de la disparition du droit : la domination anglo-saxonne hégémonique

    Il faut partir de constat que le droit, entendu au sens continental du terme (Europe continental) est en voie de disparition. Cette disparition a plusieurs causes, des causes techniques relativement évidentes et une cause politique cachée mais très importante, qui a permis les causes techniques : l’hégémonie anglo-saxonne sur le monde.

    La France, première victime de l’hégémonie anglaise

    Parmi les causes techniques les plus évidentes figure la tendance, ancienne, à la « commercialisation » du droit commun. Cette tendance a précisément débuté en France en 1807 avec l’apparition du « Code de commerce » conçu comme dérogatoire au droit commun du Code civil de 1804.

    Une autre cause technique, plus récente, est la financiarisation alliée à la libre circulation des capitaux. Le mélange détonnant de la liberté de circulation des capitaux – initiée, sous l’influence anglo-saxonne, par les accords de Bretton Woods et mise en œuvre en Europe par les institutions européennes – avec la dérégulation, initiée aux USA dans le courant des années 70 du siècle dernier – a eu pour conséquence, directe bien que retardée, une très nette accélération du processus de disparition du droit en tant que concept normatif visant à permettre l’organisation de la vie en commun dans les meilleurs conditions de sérénité.

    Cette évolution s’est manifestée en France par la transformation du droit commun, qui est passé, au fil du temps d’une conception civile à une conception quasi exclusivement commerciale. Cette évolution, loin d’être limitée à la France, est une tendance internationale lourde. Actuellement, les différentes institutions internationales sont des relais efficaces de la disparition du droit tel qu’entendu au sens classique du terme. Cela va jusqu’à la définition même des institutions chargées de dire le droit : en effet, les anciennes « juridictions » deviennent soit des organismes publics (financés par la collectivité) au service des intérêts privés, comme en Union Européenne, soit directement, sur le modèle de l’arbitrage, des organismes privés chargés de trancher des litiges privés. Dans un cas comme dans l’autre – avec des modalités différentes – la finalité de l’évolution reste la transformation d’une justice publique, collective, en une justice privée.

    L’explication du phénomène général de perte du sens collectif dans la notion de « droit » est, comme toujours, donnée par l’histoire. Au cours du temps, est apparu une divergence fondamentale, de nature conceptuelle, dans l’évolution du « droit » entre l’Angleterre et l’Europe continentale.
    A la suite de l’effondrement de l’empire romain, le droit s’est développé, d’une façon générale en Europe, autour de la double hélice du pouvoir temporel d’une part et du pouvoir spirituel d’autre part. Par pouvoir temporel, il faut comprendre l’aristocratie organisée autour du Roi compris comme le premier d’entre ses pairs (Primus inter pares). Par pouvoir spirituel, il faut comprendre le catholicisme romain organisé à Rome (avec quelques exceptions historiques) autour du pape.

    L’Angleterre a, au XVIème siècle (plus précisément en 1531), fait sécession vis-à-vis de cette organisation socio-politique continentale lorsque le Roi Henri VIII, représentant de l’ordre temporel, décida de prendre le pas sur le pouvoir spirituel en le soumettant à sa propre volonté. L’église anglicane – dite catholique réformée c’est-à-dire à mi-chemin entre catholicisme et protestantisme – est née de la scission de l’Angleterre opérée par le Roi Henri VIII avec le pape Clément VII qui refusa obstinément d’annuler son mariage avec Catherine d’Aragon (afin d’épouser Anne Boleyn). A partir de cette date, l’Église anglaise n’est plus soumise à l’autorité du pape catholique romain mais de l’archevêque de Cantorbéry, lequel est, en réalité totalement dépendant du pouvoir temporel, c’est-à-dire du Roi d’Angleterre.

    Cette réunion des pouvoirs temporel est spirituel n’a pas eu lieu en Europe continentale où, tout au contraire, chacun des deux pouvoirs temporel et spirituel est resté – du moins jusqu’à la révolution de 1789 – concurrent et indépendant, de force relativement égale (si on lisse l’histoire qui a vu successivement la prééminence de l’un des deux ordres sur le second, et vice versa). Ajoutons, pour être précise et complète, que la porosité structurelle liée au fait que les grandes familles d’aristocrates occupaient, de facto, les postes de dignitaires dans ces deux Ordres – Ordres politiques au sens où ils structuraient effectivement l’organisation de la Société – n’a pas eu pour conséquence une normalisation des intérêts de ces Ordres, qui sont historiquement restés distincts et concurrents.
    En Europe continentale le pouvoir temporel avait toujours dû composer avec le pouvoir spirituel, et réciproquement ; en outre, ces deux pouvoirs avaient pour caractéristique d’être organisés de façon hiérarchique, c’est-à-dire verticale, ce qui leur conférait une force sociale et politique équivalente. Il en est résulté que le pouvoir normatif des autorités temporelles, seigneurs et Roi compris, a toujours été limité par le pouvoir normatif de l’autorité spirituelle centralisée à Rome sous l’autorité du pape.

    Cette double compétence normative structurelle a sans doute été, depuis la disparition de l’Empire Romain le seul réel point commun des différents pays européens. Nous avions donc, de façon ontologique, en Europe continentale, une organisation politique naturellement organisée autour de l’idée de contre-pouvoirs. Cette organisation politique et sociale qui a caractérisé la période du Moyen-Âge en Europe est la raison principale qui fait que l’ancien régime était, structurellement, beaucoup moins absolutiste que ne le sont les prétendus « régimes démocratiques » actuels, discrètement fondés sur la domination des capitaux, et calqués sur les préceptes dérivés du droit anglais.

    Si le droit anglo-saxon est aujourd’hui fondé sur la prééminence économique, il est, ontologiquement depuis le XVIème siècle, mis au service exclusif des puissants ; ce droit ne relève pas d’un quelconque effort intellectuel ou collectif, il est tout simplement la mise en forme écrite de la domination des puissants, politiques dans un premier temps, puis capitalistique depuis Cromwell. Il ne faut donc pas s’étonner de l’absolutisme de la domination actuelle.

    Historiquement mis au service du seul pouvoir temporel, le « droit » anglo-saxon s’est peu à peu, à la mesure de la prise du pouvoir politique par les puissances d’argent, mis au service des principaux détenteurs de capitaux.

    Cette évolution, commencée en Angleterre, et qui a vu la France être sa première victime, s’est répandue dans le monde entier au cours des XVIIIème, XIXème et XXème siècles. Cette véritable « révolution » qui a eu lieu, en France, en Europe et dans le monde à partir du XVIIIème siècle, a remis en cause l’équilibre politique post impérial issu de l’Europe du Moyen-Âge.

    Le Nouvel Ordre Mondial, qui est le résultat de la longue évolution décrite ci-dessus, appelé de leurs vœux par les tenanciers du système économique global, s’apparente à l’anéantissement complet de ce que l’on entendait traditionnellement par le terme de « civilisation », qui suppose un développement collectif et repose, fondamentalement, sur un équilibre des forces et des pouvoirs.

    La réunion, en Angleterre, des pouvoirs spirituel et temporel entre les mains du Roi a pavé la route anglaise vers l’impérialisme dominé par les puissances d’argent. La route anglaise a elle-même, à son tour, pavé la future route mondiale. Cette fusion des pouvoirs temporel et spirituel a engendré l’émergence d’une volonté impériale par l’alliance du fer et de l’argent. Oliver Cromwell (1599 – 1658) a en effet mis en place le système politique dans lequel l’hégémonie impériale est financée par les banquiers. Ces banquiers, jusqu’alors installés en Hollande à la suite de leur expulsion d’Espagne sous le règne du Roi Ferdinand et de la Reine Isabelle (voir décret de l’Alhambra signé le 31 mars 1492), ont dès lors commencé à financer le pouvoir temporel anglais.

    Selon la « loi naturelle » qui veut que « celui qui donne est au-dessus de celui qui reçoit », cette alliance du fer et du portefeuille a, à son tour, historiquement et mécaniquement, donné naissance à la suprématie des détenteurs de capitaux sur le pouvoir politique. Cette suprématie s’est affirmée au cours des XVIIème et XVIIIème siècle par le financement, par les puissances d’argent, des différentes Compagnies des Indes qui agissaient pour le compte des États, bénéficiaient d’un monopole public et de la force publique.

    Il est important de bien comprendre que l’intégrisme financier actuel est le descendant direct, l’héritier fatal, de l’absolutisme du pouvoir anglais qui, en 1531, a fusionné les pouvoirs temporel et spirituel, faisant ainsi disparaître la réalité des contre-pouvoirs.

    Depuis l’époque dite des Grandes Découvertes et des grandes aventures maritimes, les détenteurs de capitaux n’ont eu de cesse de développer leur contrôle discret, par la mise en œuvre générale du concept d’anonymat, du pouvoir politique ; cette prise de pouvoir fut particulièrement manifeste dans ce qu’il convient d’appeler les « compagnies des Indes ».

    En quelques sortes, les Compagnies des Indes préfigurent la distinction, aujourd’hui entrée dans les mœurs économiques occidentales, entre les bénéfices, largement privés, et les charges, financées par la collectivité publique. Avec la précision que, dès l’avènement des différentes Compagnies des Indes, les responsabilités civiles, pénales et politiques des intervenants disparaissent dans le monopole d’État. Les compagnies des Indes sont le premier modèle dans lequel les détenteurs réels du pouvoir, ceux qui profitent de façon ultime des bénéfices des opérations, sont très largement à l’abri de toute mise en cause juridique.

    Les détenteurs du pouvoir capitalistique revendiquent aujourd’hui, de façon « naturelle », l’officialisation politique et juridique de la réalité de leur prise de pouvoir. Car il faut bien comprendre que les tenants occidentaux du « Nouvel Ordre Mondial » sont en réalité les émissaires du pouvoir économique caché. Fatalement, ce pouvoir économique caché – derrière les multiples faux semblants de l’anonymat capitalistique et du parlement représentatif – devait tôt ou tard revendiquer officiellement le pouvoir qu’il a officieusement conquis au fil des siècles.

    De l’absolutisme financier à l’esclavagisme pour tous

    La fusion, à la mode anglaise, du pouvoir temporel et du pouvoir spirituel a fait disparaître l’équilibre des pouvoirs qui a, seul dans l’histoire du monde, permis l’émergence de la liberté individuelle et, notons-le, de la « bourgeoisie commerçante » en tant que force politique.

    Car l’émancipation populaire n’a pu, en occident, voir le jour qu’en raison de l’instable équilibre politique entre pouvoir temporel et pouvoir spirituel. Paradoxalement et de façon ironique, c’est précisément sous les coups de boutoirs répétés de la « liberté individuelle », elle-même manipulée à l’extrême, que disparaît la civilisation occidentale caractérisée par la liberté individuelle et par la liberté politique des masses populaires. Rappelons incidemment que l’ultra-individualisme, revendiqué par des mouvements comme les « LGBT », les « droits de l’enfant »« l’éducation sexuelle dès le plus jeune âge », est l’aboutissement logique de la domination politique absolue des principaux détenteurs de capitaux : ces derniers utilisant à leur avantage exclusif le principe de bonne politique consistant à « diviser pour mieux régner ». Diviser chaque humain en une entité isolée de toute composante sociale pérenne et, au-delà, diviser l’humain et la vie en des entités physiques autonomes, est l’une des armes les plus redoutables utilisées par les tenanciers du pouvoir économique global pour asservir l’humanité. En effet, cette méthode d’asservissement appelée « diviser pour mieux régner » n’est pas seulement utilisée, de manière géopolitique, pour diviser les peuples et les nations mais également, de façon beaucoup plus sournoise et dangereuse, d’un point de vue politique pour faire de chaque humain une entité instable dépourvue de tout supports émotionnels et affectifs stables ; l’humain devenant dès lors un atome aisément manipulable, analogue à un « objet » qu’il convient d’utiliser.

    L’autre arme fatale utilisée par les tenanciers économiques du pouvoir réel est le « droit », brandi comme un bouclier antisocial. Car le « droit-réglementation » à la mode anglo-saxonne sert à la fois de prétexte et de justification au renforcement de l’absolutisme financier.

    Le futur rôle de la France dans le rétablissement du concept de « droit »

    L’évolution mondiale vers l’impérialisme à la mode anglaise a débuté, en France, à la fin du XVIIIème siècle. La Révolution de 1789 a imposé simultanément la disparition :

    • du principe de régulation économique étatique en imposant les prémisses du libre-échange par le décret d’Allarde des 2 et 17 mars 1791 (qui renouvelle l’édit de Turgot de 1776 supprimant les corporations et libéralisant le commerce des grains) et la Loi Le Chapelier (14 juin 1791, qui interdit les corporations de métiers et les organisations professionnelles) et
    • le système parlementaire dit représentatif. Dans un souci d’allègement de mon exposé, je ne reviendrai pas ici sur les tenants et les aboutissants de ce double phénomène, que j’ai longuement exposé par ailleurs.

    Cette évolution, fatale à la liberté, s’est poursuivie, toujours en France, par :

    • la dépossession politique actée du pouvoir monétaire qui a été la conséquence de la création, en 1800, de la Banque de France par Napoléon et
    • par l’apparition, en 1807, du Code de commerce conçu comme dérogatoire au Code civil de 1804.

    Le parallélisme entre l’évolution juridique et politique française et l’évolution juridique et politique mondiale invite à comprendre que la France a une certaine importance dans l’évolution du droit international et donc du monde.
    Rappelons, accessoirement, que le Code civil de 1804 fût la grande œuvre législative française. Elle valut à la France une grande partie de son rayonnement international moderne. A ce propos, il importe de mentionner que la Chine désigne la France par un pictogramme qui signifie « le pays de la Loi ». Du double point de vue ontologique et international, La France sans « la loi », n’existe pas.

    Or c’est précisément, ce qui a fait l’identité et la grandeur de la France – et à sa suite celles du monde occidental civilisé – « le droit » construit autour du concept d’équilibre des pouvoirs, qui est, sous nos yeux, en train « de sombrer corps et âme ».

    L’émergence actuelle du continent eurasiatique et le prochain avènement des nouvelles routes de la soie donnent à la France une occasion unique de reprendre sa place historique dans les affaires humaines. La France doit retrouver le sens de son existence qui est de faire le « droit », elle doit à nouveau proposer au monde des normes originales et , respectant les principes du droit naturel, qui permettent de gérer le plus sereinement possible les nouvelles interactions entre les peuples que le développement du commerce continental va permettre.
    Cela ne sera possible qu’après que la France se sera affranchie de la domination financière d’origine anglo-saxonne. Cette condition est double :

    • elle nécessitera, d’une part, une remise en cause institutionnelle de l’organisation politique actuelle et
    • elle passera, d’autre part, par une purge des écuries d’Augias qui servent de pouvoir politique à l’a-France.

    9782376040255web.jpgEn d’autres termes il faudra, tôt ou tard, rendre aux responsables politiques français la mesure pleine et entière de leur pouvoir, ce qui s’entend de la restauration de leur responsabilité civile et pénale, à titre à la fois personnel et professionnel. Car il faut comprendre que la prétendue responsabilité politique, qui consiste en la sanction des futures élections, n’est qu’un faux semblant permettant, en réalité, la disparition de la responsabilité des acteurs politiques. Ce qui est la conséquence logique du fait que les prétendus acteurs politiques sont en réalité dépourvus de tout pouvoir politique réel, celui-ci étant transféré dans les mains anonymes des puissances économiques dominantes. Or, la « responsabilité » est l’apanage naturel, structurel, du véritable pouvoir politique. Pas de « pouvoir » sans « responsabilité personnelle » de ses acteurs.

    Valérie Bugault est Docteur en droit, ancienne avocate fiscaliste, analyste de géopolitique juridique et économique.

    https://www.medias-presse.info/retour-sur-lidentite-juridique-francaise-a-quelles-conditions-la-france-peut-elle-redevenir-la-france/114775/

  • Les agriculteurs en ont gros sur la patate

    Présent – Les paysans sont verts de colère et le font savoir. C’est sur leurs engins agricoles que des milliers d’agriculteurs ont convergé vers les principales villes de France et de Navarre afin d’exprimer leur ras-le-bol général vis-à-vis de la politique actuelle du gouvernement. Et manifester leur agacement face à l’« agribashing » dont ils estiment être les victimes permanentes.

    La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricole (FNSEA) et le syndicat des Jeunes Agriculteurs ont de quoi être satisfaits. Hier, entre deux opérations escargot sur les autoroutes ou coup-de-poing dans les hypermarchés, leur mobilisation nationale a été un véritable succès tant sur le terrain que dans les médias. Rien qu’à Paris, 1 086 tracteurs ont occupé les Champs-Elysées et l’avenue George-V – tout un symbole – afin de crier, dans un concert de klaxons, leur détresse au ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume. En ligne de mire de cette colère des paysans français, le déséquilibre concurrentiel qui existe entre les produits de l’Hexagone soumis à des normes drastiques et ceux venus de l’étranger qui bénéficient d’une réglementation plus souple. Et dont la grande distribution profite allégrement. Pour les syndicats d’agriculteurs, l’Etat est le premier responsable de cette situation. Le ministre a beau dire qu’il se sent solidaire de leurs doléances, qu’il les juge légitimes, les paysans, quant à eux, estiment insuffisants les effets promis de la loi Egalim. Votée en octobre 2018, elle était censée rétablir l’équilibre des relations commerciales entre les producteurs et la grande distribution, et rendre accessible aux consommateurs une alimentation saine et durable. Encore faut-il ajouter le dénigrement, cet « agribashing » selon l’anglicisme consacré, auquel ils doivent faire face de la part d’une partie de la population ou des lobbys écologistes qui les accusent de tous les maux possibles. Certains paysans reprochent au président Emmanuel Macron d’avoir cédé à ces derniers et d’avoir pris la décision d’interdire pour 2021 l’objet de toutes les crispations environnementalistes, le glyphosate. Une baisse importante de revenus, qui a entraîné la vente de centaines d’exploitations, une crise des vocations et une augmentation des suicides au sein de cette corporation à qui les consommateurs sont pourtant redevables.

    Le gouvernement devrait recevoir aujourd’hui les principaux responsables des syndicats afin de trouver une solution à leur désarroi. Si tant est que celui-ci prenne conscience du fumier qu’il a sur les yeux depuis le début des réformes iniques qu’il a lancées. Invité sur LCI afin de débattre sur cette mobilisation, le journaliste et chroniqueur André Bercoff a lancé un pavé vitriolé dans la mare aux cochons : « Nous n’avons pas d’argent pour les dizaines de milliers d’agriculteurs qui crèvent en France, Mais par contre, on trouve des milliards d’euros pour les immigrés qui débarquent chaque année. » Une vérité qui a certainement fait perdre la patate au plus français de nos paysans face à une triste réalité qu’ils ne maîtrisent plus aujourd’hui.

    Retrouvez cet article sur Présent

    https://www.tvlibertes.com/actus/les-agriculteurs-en-ont-gros-sur-la-patate

  • Les fascistes du régime ont attaqué… des jeunes qui ont monté un magazine

    Les fascistes du régime ont attaqué… des jeunes qui ont monté un magazine

    C’était avant-hier soir à Rennes, lors d’une présentation dans un bar de la revue L’Etudiant Libre. Un jeune présent à cette réunion a été touché par de l’acide. Il a été emmené par les pompiers à l’hôpital. Ses paupières sont brûlées et son oeil abimé.

    Ouest France en parle :

    un groupe de personnes encagoulées, au moins une vingtaine, en vêtements sombres, […] ont fondu comme un essaim sur la terrasse de l’établissement, jetant des chaises sur la façade, usant de bombes au poivre et même d’une substance liquide à l’odeur d’ammoniac. […]

    « C’était notre première rencontre, mais pas une soirée de débat, plutôt un moment de convivialité. Nous avions privatisé une salle en sous-sol du bar. Nous étions une vingtaine », poursuit l’étudiant. L’un des participants a reçu un liquide à forte odeur d’ammoniac sur le visage. Il a été soigné sur place par les pompiers. « Heureusement, je portais des lunettes », dit-il, l’œil droit tout de même blessé, presque fermé à l’issue de la soirée.

    Mais les premières personnes ayant subi l’agression du groupe d’activistes encagoulés n’avaient rien à voir avec L’Étudiant libre, mais étaient des clients qui prenaient tranquillement un verre. « Oui, il y a eu quelques chaises qui ont atterri sur la façade. Mais rien n’a été cassé, ils ne sont pas entrés dans le bar », tempère un membre du personnel du Webb Ellis.

    Au restaurant juste à côté, le ton est plus grave. « Ils ont déboulé d’un seul coup, ils ont pris des chaises du bar à côté avant de les lancer. J’ai eu le temps de fermer le restaurant, décrit la patronne, encore sous le choc deux heures après les événements. À l’intérieur du restaurant, j’avais du monde, beaucoup de femmes, notamment des participants à un congrès au Couvent des Jacobins. » La police nationale est venue sur place.

    Il s’agissait de nervis d’extrême-gauche, appelés “antifascistes”, ces voyous protégés par le système policier et qui sert de milice au régime. Sur Facebook, un appel avait été lancé pour se rassembler devant le bar :

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  • L’Etat français réclame 11 millions d’euros de dommages et intérêts au Front National !

    L’Etat, seul partie civile au procès, a réclamé mercredi la somme de onze millions d’euros de dommages et intérêts dans l’affaire des kits de campagne électorale remboursés par les deniers publics. Le parti à la flamme comparaît devant le tribunal correctionnel de Paris depuis le 6 novembre pour « complicité d’escroqueries », « tentatives d’escroqueries » et « recel d’abus de biens sociaux ». Une affaire judiciaire qui pourrait viser à affaiblir le Rassemblement National de Marine Le Pen à quelques mois des élections municipales… le financement de la campagne d’Emmanuel d’Emmanuel Macron, lui, n’a pas fait l’objet d’une enquête…

    https://www.tvlibertes.com/actus/letat-francais-reclame-11-millions-deuros-de-dommages-et-interets-au-front-national

  • Conflit dans le gouvernement américain : à qui la faute ?

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    Dans leur tentative de « remettre en place » la Russie et de la présenter sous un mauvais jour, les États-Unis ne font qu'aggraver leur propre situation, ce sont finalement eux qui ont l'air stupide.

    L’Amérique continue d’insister : La Russie intervient dans leurs affaires. Et malgré l’absence de preuves et l’échec complet de l’enquête de Mueller, les autorités américaines ne peuvent accepter le fait qu’un nombre croissant de pays commencent à reconnaître la Russie et manifestent leur volonté de coopérer avec elle. Les voix se font davantage entendre au sujet de la levée des sanctions, qui n'ont jamais eu vraiment de sens et qui ont au final perdu leur objectif initial, tout en causant de graves dommages économiques aux pays qui les ont introduites.
    L'un des derniers exemples de comportement totalement irresponsable est la comparution de témoins de l'ex-conseiller du président des États-Unis dans l'affaire de la destitution de ce dernier, de Russie, Fiona Hill, et de l'employé de l'ambassade américaine à Kiev, David Holmes.
    Mme Hill a décidé de « faire tapis » et a déclaré que tous les ennuis du gouvernement des États-Unis étaient la faute de la Fédération de Russie. Selon sa version, l’empoisonnement de Skripals, l’avion « MH17 » abattu en Ukraine, ainsi que la version concernant l’ingérence de l’Ukraine dans les élections américaines, est l’œuvre du Kremlin. En outre, elle a déclaré avoir des preuves pour toutes ses déclarations, mais elles sont « malheureusement classées ».
    Il est difficile d’imaginer que quelqu'un puisse croire aux propos de Mme Fiona, mais le monde est plus complexe qu'il n'y paraît, son discours a donc été immédiatement repris par les plus grands médias mondiaux et une vague d'articles antirusses a balayé Internet.
    Entre autre, le New York Times, le plus important vecteur d'influence parmi la population anglophone a publié le 22 novembre un article intitulé « Accusations d'intervention ukrainienne ? Il s'agit d'une opération russe, selon les services de renseignement américains ".
    « Moscou a mené une opération pluriannuelle pour accuser l'Ukraine de sa propre ingérence dans les élections de 2016. Les républicains ont utilisé des sujets similaires pour défendre le président Trump dans le processus de sa destitution », lit-on dans le paragraphe d'introduction de l'article. "Selon des responsables américains, le président russe Vladimir Poutine a présenté au cours des années de fausses théories sur l'ingérence ukrainienne."

    Un deuxième journal d’importance aux États-Unis, Bloomberg News, a publié un article basé sur les commentaires de Fiona Hill, ce que la Maison Blanche elle-même a nié. Selon les commentaires de la Maison Blanche sur le discours de Mme Hill, ils estiment que « les témoins actuels se fondent principalement sur leurs propres hypothèses et opinions. Les deux témoins, comme les autres, ne disposent d'aucune information personnelle ou directe sur les raisons pour lesquelles les États-Unis ont temporairement retardé l'assistance. "

    De toute évidence, Bloomberg a recueilli une vague d'accusations visant la Russie et a publié son propre article, dans lequel il est écrit que "le but de la Russie est de délégitimer la fonction de président elle-même, et pas seulement le président actuel". Cette nouvelle s’est par la suite propagée sur des sites plus modestes, tels que Boing Boing.

    Le 24 novembre, CBS News a publié des informations sur « l'intervention des services de renseignement russes lors des élections américaines de 2016 », accusant 12 Russes d'avoir piraté les ordinateurs du Parti démocrate, volé des informations compromettantes et les avait distribuées de manière sélective pour décrédibiliser les candidats.

    Ces publications ne devraient pas être aussi pressées dans leurs conclusions, car avec les propos du sénateur républicain John Kennedy, dans lesquels il n’exclut pas que la partie ukrainienne soit responsable du piratage du serveur du Comité national du parti démocrate des États-Unis à la veille des élections américaines de 2016, tout pourrait basculer.
    Lorsqu'on lui a demandé qui se trouvait derrière ce piratage, Kennedy a répondu : « Je ne sais pas. Et tu ne sais pas. Et aucun de nous ne le sait. »

    A la déclaration du journaliste selon laquelle les services de renseignements américains accusent la Russie de ce qui s'est passé, le sénateur a répondu : « C’est vrai. Mais ça pourrait aussi être l'Ukraine. Les responsables américains sont tellement divisés qu’ils ne peuvent pas déterminer qui est responsable de leurs propres problèmes. »

    Le représentant Lee Zeldin, membre de la Chambre des représentants du Congrès, a déclaré que des responsables ukrainiens étaient intervenus lors de l'élection présidentielle américaine de 2016 et avaient causé d'importants dégâts dans la campagne électorale de Donald Trump.

    "Il ne fait aucun doute que des Ukrainiens sont intervenus dans les élections de 2016", a déclaré Zeldin.
    Il ajoute que des représentants de Kiev se sont aussi engagés à discréditer Paul Manafort, en diffusant des informations sur sa présence sur les listes de ce que l'on appelle : « La comptabilité noire du Parti des régions ». En outre, l’Ukraine serait liée à l’apparition d’un faux dossier sur la « collecte de terre » russe contre Trump.

    Tous ces faits irréfutables, selon les responsables américains, n’ont toujours pas été prouvés. Cependant, cela influe la confrontation politique américaine en interne. Peu importe que cela soit prouvé ou non. L'essentiel est d'être le premier à blâmer la Russie avoir un « argument choc ».

    Il est regrettable que la lutte des démocrates avec les républicains ait été déplacée au-delà des États-Unis et que les Européens et les Russes en souffrent. Alors qu'il été possible d'établir une coopération dans de nombreux domaines, les autorités américaines ont choisi la voie du discrédit et du conflit. Tout cela ne fait que nuire à la situation mondiale globale. Il est terrible d'imaginer ce que la prochaine élection présidentielle apportera aux États-Unis, avec des candidats à la présidence du parti démocrate dans une rhétorique guerrière et russophobe exacerbée.

    Source : Conflit dans le gouvernement americain

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/conflit-dans-le-gouvernement-219519

  • Macron ou le triomphe de la destructrice pensée néolibérale

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    Par Johann Chapoutot*

    Macron a une signification historique réelle : il est l’artisan zélé du néolibéralisme dont il veut assumer la règne en France. Sa « révolution » est l’introduction d’un programme néolibéral trop longtemps retardé. ( …) Le moment néolibéral fut inauguré en 1979, avec la victoire de Margaret Thatcher en Grande-Bretagne, puis celle de Reagan aux Etats-Unis en 1981. Après la tentative chiraquienne, celle de 1986, et malgré les accommodements de la «gauche» dite «de gouvernement», la France a du retard ! La logique purement comptable et rentable n’a été introduite à l’hôpital qu’en 1995, avec la tarification à l’acte, puis en 2002, avec les «indicateurs de performance» dans la police, grâce à Sarkozy, avant d’arriver à l’université en 2007, avec Pécresse. L’«efficacité» peut désormais être évaluée – en burn out, en blessures à vif et en morts. Education, santé, police : la «pensée complexe» du génie du Touquet sape et détruit ces trois piliers de la nation. Avec les drames que nous vivons, cette «pensée» apparaît pour ce qu’elle est : bête et méchante.

     (*) Historien, professeur d’histoire à la Sorbonne

    Libé 28/11/2019

  • Le Parti de la France demande des mesures sévères contre la Turquie.

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    Un communiqué du Parti de la France.

    Mettant ses menaces à exécution, le maître chanteur Erdogan, dictateur de la République islamique de Turquie, vient de laisser plus de 50 000 "réfugiés" venus de Syrie, d'Irak et d'ailleurs, se répandre vers l'Europe, renouant ainsi avec sa politique de déversement migratoire qui, en 2015, avait conduit à une arrivée massive de clandestins en Allemagne, en Hongrie, en Autriche et en France. Déferlante que l'accord scélérat conclu entre Berlin et Ankara n'avait que momentanément jugulée, créant les conditions d'une véritable bombe à retardement et faisant ainsi d'Erdogan le maître du jeu et des frontières.

    Face à la perspective d'une nouvelle ruée migratoire vers le continent, l'Union européenne, loin de prendre les mesures de rétorsion qui s'imposeraient contre la Turquie, se prépare à payer rançon : 1,5 milliards d'Euros qui viendront s'ajouter aux 8 milliards versés en 2017 et aux 3 milliards accordés pour la période 2018/2019.
    Le Parti de la France condamne cette lâcheté de l'UE. Il demande l'arrêt immédiat de tout versement d'aide à la Turquie, la mise en place d'un verrouillage absolu des frontières extérieures de l'Europe, la fin immédiate des négociations sur son éventuelle intégration historiquement, identitairement et stratégiquement criminelle à l'Europe, ainsi que, dans une perspective d'endiguement, la mise en œuvre d'une série de sanctions économiques et politiques sévères contre le régime turque dont Erdogan veut faire la base de son ambition de reconstituer l'Empire ottoman et le retour au Pays des ressortissants turcs présents sur le sol européen.
    Pour le Parti de la France, on ne traite pas avec les maîtres chanteurs, on ne compose pas avec les États terroristes, on les réduit.
    Jean-François Touzé
    Délégué national du PdF
  • En France, Google fait un don important à des associations pro-immigration

    Sur son blog officiel, le géant de Mountain View rappelle qu’il a lancé – en mai dernier – le Google.org Impact Challenge en France, un appel à projets de 3 millions d’euros, invitant les associations et les acteurs de l’économie sociale et solidaire à proposer leurs idées pour promouvoir l’inclusion numérique.

    C’est ainsi que le 19 novembre dernier, 10 finalistes ont présenté leurs “idées innovantes” à un panel de jurés lors d’une cérémonie à la Maison de l’Artisanat.

    Parmi les projets qui vont recevoir un don très important, on note deux associations qui viennent en aide aux réfugiés en France…

    Le 1er prix du jury Konexio recevra un don de 600.000 euros pour son projet de parcours de formation au numérique gratuit pour un usage personnel et professionnel à destination des jeunes des quartiers défavorisés et des migrants.

    Le 2e prix du jury Unis-Cité recevra 500.000 euros afin de favoriser l’intégration des réfugiés en France grâce à un parcours de formation au numérique animé par des jeunes en service civique.

    Voir l’annonce complète sur le blog de Google France : https://france.googleblog.com/2019/11/google-recompense-10-associations.html

    https://fr.novopress.info/

  • Italie – Le tribunal des ministres donne raison à Salvini : “les ONG doivent débarquer les migrants dans leur pays”

    Nouvelle victoire contre les immigrationnistes pour le chef de la Ligue plébiscité par les Italiens. Le tribunal des ministrelui donne raison et réduit à néant les thèses des magistrats de la bien-pensance :

    « L’État de premier contact est celui du bateau qui a procédé au sauvetage. »

    Il y a une semaine le parquet d’Agrigente en Italie s’était mis en tête d’essayer de mettre en examen Matteo Salvini en l’accusant de délits de séquestration de personnes et manquement au devoir officiel. Pour cela, il a exhumé le cas des 164 clandestins qui, après avoir été récupérés cet été 2019 au large de la Libye par le bateau Open Arms de l’ONG espagnole, avaient été emmenés au port de Lampedusa. Salvini, ministre de l’Intérieur à l’époque, les avait bloqués une vingtaine de jours dans la tentative de faire respecter la loi italienne et le décret Sécurité.

    Le tribunal des ministres de Rome a annulé ces tentatives de poursuites du parquet le 21 novembre dernier en, par-dessus le marché, donnant raison à Salvini :

    « Les ONG doivent débarquer dans leur pays. »

    La ligne du chef de la Ligue n’est pas seulement licite mais elle devrait être respectée par tous les pays européens, continue en substance le tribunal. Même si la responsabilité de désigner un « port sûr » aux embarcations qui transportent des « migrants » prélevés en mer incombe à « l’État de premier contact », les indications transmises par conventions et accords internationaux établissent que « l’État de premier contact ne peut que s’identifier à celui du bateau qui a procédé au sauvetage ». Aussi, ce n’est donc pas à l’Italie de se charger des migrants des ONG qui continuent à frapper à sa porte.

    Depuis que Salvini a lancé la campagne contre l’immigration clandestine les magistrats, aussi acquis à la cause mondialiste et immigrationniste qu’en France, font de tout pour lui mettre des bâtons dans les roues.

    « Pour moi défendre la pays a toujours été un honneur » a répété en plusieurs occasions l’ex-ministre de l’Intérieur. Ce jugement du tribunal des ministres est une victoire pour Matteo Salvini qui a tenu à rappeler que « finalement » il a été reconnu par un juge que « bloquer les débarquements non-autorisés d’immigrés n’est pas un délit ».

    Mettre un terme à l’immigration clandestine c’est donc possible…

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/italie-le-tribunal-des-ministres-donne-raison-a-salvini-les-ong-doivent-debarquer-les-migrants-dans-leur-pays/114899/