Erik Tegnér était présent à la Marche contre l’islamophobie, dimanche. Il livre son témoignage à Boulevard Voltaire et revient sur les polémiques liées au port de l’étoile jaune par une petite fille et les slogans « allah akbar ! » qui y ont été clamés.
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Erik Tegnér : « Marche contre l’islamophobie : derrière cette manifestation clairement islamiste, les prémices d’un mouvement politique extrêmement organisé ! »
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Marche contre l’ “islamophobie” : le choc – Journal du mardi 12 novembre 2019
Marche contre l’“islamophobie” : le choc
Dimanche, des rassemblements étaient organisés dans plusieurs grandes villes de France pour lutter contre ce que certains appellent l’islamophobie. De nombreuses personnalités de gauche étaient au rendez-vous malgré le maillage d’associations communautaristes flirtant avec l’islam radical.
Salon du Made In France : un engagement patriotique
Bilan positif pour la 8éme édition du salon du Made In France. L’affluence en augmentation sur le salon de la Porte de Versailles à Paris témoigne d’un engouement toujours plus grand pour le Made In France de la part des consommateurs, des entreprises et des entrepreneurs. Une démarche qui dépasse largement le simple fait commercial pour s’inscrire dans l’action politique.
Roman Polanski : 50 ans de malaise
Alors que le dernier film de Roman Polanski sort cette semaine au cinéma, la photographe et mannequin française, Valentine Monnier, l’accuse de viol. Une affaire qui fait ressurgir au grand jour les nombreuses controverses du cinéaste.
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/marche-contre-l-islamophobie-le-choc-journal-du-mardi-12-novembre-2019
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« Face aux islamistes, défendons la France ! »
« Face aux islamistes, défendons la France ». Tel sera le thème de la manifestation organisée dimanche 17 novembre à Paris, à l’appel du Collectif Stop Islamisme, porté par les Identitaires, et Academia Christiana. Au nom de Polémia, Jean-Yves Le Gallou y prendra la parole sur un sujet majeur à propos duquel il alerte depuis longtemps.
Intitulé «Le choc de l’islam », le texte qui suit a trente-cinq ans, c’est le chapitre trois du livre La préférence nationale : réponse à l’immigration.
Trois points majeurs s’y trouvaient soulignés :-
Plus qu’une religion l’islam c’est un ensemble de lois, de coutumes, de mœurs. Bref le voile islamique est davantage un marqueur civilisationnel qu’une exigence religieuse.
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L’islam c’est une communauté par-delà les frontières toujours traversée par l’esprit du djihad
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L’islam par son potentiel de violence et d’esprit de conquête peut servir à fédérer contre les Européens l’hostilité de différentes minorités ethniques.
C’était écrit en 1984. Nous y sommes hélas. Grace à l’aveuglement des médias et des juges et à la lâcheté des intellectuels et des hommes politiques. Résistons !
PolémiaLe choc de l’islam
La seconde religion en France
Nul ne peut aujourd’hui ignorer cette réalité inimaginable voici seulement vingt ans : l’Islam est la seconde communauté religieuse en France. Il y a 400 mosquées à Paris. 1 000 dans toute la France.
Les combats d’opinion autour de la construction d’édifices religieux démontrent avec clarté les besoins croissants de la communauté musulmane. Pourtant l’absence d’églises et surtout de clergé, tragique pour un catholique, placé alors devant un vide sacramentel, n’est pas aussi redoutable pour un musulman : elle n’empêche pas la perpétuation de l’extension de la communauté islamique. L’Ummah, ou communauté des croyants, est une des réalités capitales de l’Islam. Y entrer n’exige que de faire la profession de foi, l’un des piliers de l’Islam, qui tient en deux formules solidaires : ” Il n’y a pas de divinité en dehors de la divinité ” et ” Mahomet est l’envoyé de Dieu “. Énonciations d’une clarté et d’une simplicité frappantes. L’Islam attache à l’unité une importance qui ne s’arrête pas à la proclamation de l’unité de Dieu mais trouve son effet dans toutes les manifestations de ce monde. Ainsi, tout chef de famille, puisqu’il est musulman, est l’imam, le prête dans sa maison, et sa famille apparaît comme un raccourci de l’Ummah tout entière. L’homme, vicaire – khalifat – et image de Dieu, la famille unie autour du patriarche, la société soumise à l’autorité d’un chef politique et religieux, ne sont que des projections d’une même réalité. Toutes sont constituées à partir du dogme intransgressable de l’Unité. Dieu ne vient pas sous forme humaine racheter le monde de ses péchés ; il l’aborde dans l’Islam qui se reflète dans le monde et participe de la nature divine. L’Islam est un bloc spirituel, religieux, juridique et social dont rien n’est exclu.
L’Islam au‑delà des nations et des Etats
Le musulman, du seul fait qu’il appartient à l’Ummah, ne peut en être détaché. Peu importe le lien où il vit. L’Islam est partout où il est et où il mène la vie d’un croyant. Au-delà du fait national, l’Islam peut unir sans distinction d’origine les croyants réunis sur un sol, et ce d’autant mieux que la religion musulmane implique un mode de vie qui peut être vécu partout sans structure d’accueil particulières. Au-delà du fait étatique, l’Islam peut imposer son appréhension du monde : les chefs d’Etat du monde musulman qui ont tenté de moderniser à l’occidentale leur pays, sans respect suffisant de la tradition islamique, ont été contestés, sinon renversés : l’Iran, la Tunisie, l’Egypte, le Soudan en ont fait l’expérience. Dans certains pays d’Afrique noire comme le Sénégal et le Nigéria, la communauté musulmane qui forme un véritable Etat dans l’Etat réclame une islamisation des institutions de la société, mettant ainsi en péril les libertés des autres communautés religieuses, chrétiennes notamment. Dans l’Islam, en effet, tout pouvoir vient de Dieu. Dès lors, se dessine une alternative : ou bien le pouvoir politique est un pouvoir légitime, c’est-à-dire régulier d’un point de vue traditionnel ; ou bien, et nous serons en France dans ce cas si nous n’y sommes déjà, il se présente sous la forme d’une puissance illégitime, mais irrésistible et contraignante, devant laquelle la communauté se met en sommeil, se soumet, sans reconnaître pour autant sa légitimité jusqu’à ce qu’un changement du rapport des forces manifeste la volonté divine de rendre le pouvoir à ses légitimes détenteurs. En tout cas, un musulman ne peut que mépriser un gouvernement qui ne dispose ni de la légitimité, ni de la force. “En dehors de la révélation du Prophète, déclare un immigré musulman il n’y a que mensonges et illusions. Et si je travaille en France, je considère que c’est une traversée du désert dont je n’ai rien à apprendre, ni à attendre…et je le répète, hors de l’Islam, il n’y a rien… Vous, vous avez pu tricher sur la Bible, nous, nous ne tricherons pas sur le Coran.” Cohérent avec lui-même et sa foi, un musulman ne respectera donc au mieux, dans un Etat laïc et étranger, que la force. Il bâtira par ailleurs sa vie, à partir de très précises indications que lui fournissent le Coran et la Sunna, c’est-à-dire la tradition issue des enseignements du Prophète.
Islam et Occident : deux mondes incompatibles ?
Un musulman peut s’il le désire, trouver dans sa religion un guide dans presque toutes les circonstances. La Sunna concerne tout, vie morale, sociale, spiritualité, soins d’hygiène. On peut s’arrêter sur les prescriptions qui organisent la vie familiale, dans la mesure où, comme on le sait, les conceptions de l’Islam sont, en la matière, assez étrangères aux nôtres. Elles assujettissent la femme aux privilèges masculins. Les contestations récentes qui on t opposé des Européennes divorcées de musulmans se plaignant de s’être vu enlever leurs enfants illustrent bien l’incompatibilité dramatique de deux conceptions différentes. L’attitude des pères s’explique dans une société où la lignée l’emporte sur l’individu, et les droits de l’homme sur ceux de la femme. La tolérance, ici, consiste à ne pas être critique mais à admettre la réalité des différences : “Les hommes, dit la sourate IV du Coran, ont autorité sur les femmes… Celles dont vous craignez l’indocilité, admonestez-les ! Si elles vous obéissent, ne cherchez plus à les contraindre, Allah est auguste et grand.” Ces simples exemples illustrent les abîmes qui séparent les conceptions et le mode de vie musulmans des nôtres. La bonne volonté ne saurait suffire. On peut bâtir des logements aux immigrés pour rétablir leur environnement, mais une cour intérieure, qui dans le Maghreb est un lieu de vie, ne sera, aux alentours de Clermont-Ferrand, qu’un réceptacle pour les averses six mois l’an. “Pour un Occidental, écrit Gilles Kepel, dans le magazine l’Histoire, imprégné de laïcité ou de notions chrétiennes (rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu), les manifestations contemporaines de l’Islam posent un problème : une religion, une foi font irruption dans le domaine politique et prétendent déposséder les hommes de la gestion de leur société pour la remettre entre les mains de Dieu. D’autant que la volonté de Dieu est exprimée par le Coran, révélée au prophète Mahomet par l’archange Gabriel. Si pour les musulmans, le livre est indépassable et fournit un “système total et complet” ; pour les non-musulmans, il ne constitue qu’une prophétie codifiée dans l’Arabie tribale et chamelière du VIIe siècle, c’est-à-dire un texte bien incapable de dire le droit à l’âge des ordinateurs, des missiles et des navettes spatiales.” La confrontation culturelle évoquée par l’auteur, en admettant qu’elle se fasse dans les meilleures conditions possibles – ce qui est d’ores et déjà exclu -, ne pourra qu’engendrer incompréhension et méfiance dans les gestes du quotidien, là où l’on juge aux actes et non aux intentions. La relation multicommunautaire, on l’oublie trop souvent, n’est pas l’affaire d’intellectuels : elle se vit, et l’actualité nous apprend qu’elle ne se vit pas toujours dans la paix.
Reniement ou société à la carte ?
Parce que l’Islam ne se cantonne pas dans le domaine religieux mais tisse des liens très étroits entre le spirituel et le temporel, l’immigration qui en provient pose des problèmes radicalement nouveaux aux pays d’accueil. Comme le reconnaissait Pierre Emmanuel dans La France Catholique du 16 septembre 1983 : “Aux yeux d’un gouvernement français laïque, en 1983…, l’intégration des musulmans passe par leur renoncement à la loi coranique”, loi qui aujourd’hui, observera l’auteur, ne saurait s’appliquer dans le cadre de la société française. L’assimilation de musulmans ne saurait être que particulièrement difficile à conduire et à justifier. L’immigré musulman, au contraire, va connaître une désidentification totale. Il deviendra, qu’il appartienne à la première ou à la seconde génération, un complet étranger pour les siens. Admettons la possibilité de la métamorphose, mais qu’en est-il de sa légitimité, sauf dans le cas de choix individuels nettement exprimés ? Le reste aura lieu sous la pression de besoins immédiats et passagers. Les prétendus avocats des immigrés peuvent-ils considérer ce reniement même inconscient, comme une victoire ? Ce reniement est-il même envisageable ? Un des quarante hadiths fondamentaux prévoit qu’”il n’est permis de verser légalement le sang que dans trois cas : celui de l’home marié qui comment l’adultère, celui de l’assassin qui légalement mérite la mort, celui de l’homme qui renie sa religion et se sépare de sa communauté”. Car l’allégeance à l’Islam ne saurait être interrompue par une conversion : elle est perpétuelle, sauf à s’exposer à la mort. A contrario, la reconnaissance de l’Islam en France, comme composante du paysage social français, exigerait qu’il soit tenu compte de sa nature et de ses lois particulières. Les premiers Mérovingiens confrontés à une situation de ce genre avaient adopté dans leurs Etats le principe du droit personnel. Il y aurait donc, en France, un droit personnel, lequel serait l’indispensable corollaire de la reconnaissance de l’identité musulmane. Ce droit applicable aux seuls musulmans (quid des conflits entre musulmans et non-musulmans ?) aurait la particularité d’être en parfaite contradiction avec le droit français issu du droit romain. Mais, imagine-t-on de nos jours une société à la carte où ce qui est crime pour le voisin est acte de piété pour soi ? A supposer qu’il soit possible de mettre en place cette société multiculturelle, peut-on croire que la situation serait stable ? C’est douteux.
Intégrisme et djihad
“L’Islam dans les conditions normales, écrit Frithjof Schuon, frappe par le caractère inébranlable de sa conviction et la combativité de sa foi ; ces deux aspects complémentaires (sont) représentés l’un par la Kaaba, qui est le centre, et l’autre par l’épée de la guerre sainte, qui marque la périphérie ” Le centre, dans la vie du monde, et sur un certain plan, correspond à l’ummah ; nous relèverions plutôt de la périphérie. On ne peut ignorer le danger que porte avec elle, aujourd’hui, et presque à son corps défendant, toute communauté islamique : l’explosion, la renaissance intégriste de l’Islam, le fondamentalisme. Dans les pays musulmans, il est facteur de trouble ; en France et en Europe, il évoque l’ombre de la djihad, fût-ce sous la forme épisodique du terrorisme. L’affrontement entre partisans intégristes et politiques modérés, épris de modernisme a donné lieu à des batailles sanglantes et acharnées : en Iran, bien sûr, mais aussi en Arabie Saoudite (assaut de la grande mosquée de La Mecque le 20 novembre 1979), sans oublier les attentats au Liban, l’assassinat de Sadate en 1981, et l’insurrection de Hama, en Syrie, en février 1982, qui se solda par des milliers de morts. Or l’intégrisme rencontre en Europe tous les encouragements propres à favoriser son extension : une masse de coreligionnaires déstabilisée, un pouvoir faible, et un peuple d’infidèles. Déjà on peut voir dans nos villes se promener des “sœurs musulmanes” voilées de noir. Jusqu’à quel point est-il judicieux, dans ces conditions, d’importer et de laisser se développer chez nous une querelle qui ravage le monde arabe ? Pourtant ce n’est pas le principal danger de l’intégrisme en milieu européen. Les divisions de l’Islam ne nous concernent après tout que par leurs retombées. Il est, par contre, permis, devant les vagues terroristes déclenchées par ces mouvements, de s’interroger sur la manière dont la communauté musulmane s’acquittera de l’obligation qu’a tout bon croyant de faire sa djihad. L’idéal, comme la doctrine la djihad, a sa grandeur, mais aussi, nonobstant les propos apaisants de certains, ses dangers. Le djihad n’est ni la marque de reconnaissance exclusive de l’Islam caractérisé alors par sa seule intolérance, ni une simple voie pacifique et intérieure qui n’agite que l’âme des paisibles soufis. Elle est bien un pilier de l’Islam, un des fondements doctrinaux de son rapport au monde. Le même terme, djihad, désigne à la fois “guerre sainte et voie de Dieu” – les deux étant, en l’espèce, synonymes. La guerre, en effet, peut être intérieure : c’est la Grande Guerre sainte que mènent ascètes et autres contemplatifs, combat qui, par les exceptionnelles qualités humaines qu’il exige, limite ipso facto l’usage extensif du mot dans cette acception. Aussi la djihad est-elle surtout comprise par le musulman comme participation à la guerre pour la conversion des infidèles, la défense et l’expansion de l’Islam. Ils ne manquent pas d’encouragements à remplir leurs obligations. Un célèbre hadith ne déclare-t-il pas : “Le sang des héros est plus près du Seigneur que l’encre des sages et les prières des dévots.” Par l’action, le musulman assume un dépassement intérieur comparable aux peines de l’ascèse, et se délivre de l’incertitude, de l’obscurité, de la peur de la mort. Sans même remonter jusqu’à la conquête arabe, force est de constater que le sort des populations chrétiennes en milieu musulman n’est pas enviable : les Turcs ont massacré les Arméniens à deux reprises (1894–1896 et 1915–1918) et la minorité copte d’Egypte est en butte à une persécution continue : son patriarche est aujourd’hui en exil sur ordre du président Sadate. Jean–Pierre Péroncel–Hugoz cite cet extrait d’une lettre d’étudiants coptes : “Nous ne voulons pas être tolérés sur une terre où nous étions chez nous, où nous étions chrétiens, plusieurs siècles avant l’invasion musulmane, nous voulons y avoir l’égalité des droits avec nos compatriotes musulmans.” Aujourd’hui, on peut se demander, en toute sérénité, quel devoir dicterait, à une communauté musulmane importante et solidement implantée en France, la conscience du pouvoir dissolvant sur les masses de toutes origines de la civilisation occidentale. Pour eux, la guerre est commencée et l’Occident a porté le premier coup en dissolvant les mœurs et le mode de vie, ce qui met en danger l’identité musulmane. Comment réagiront-ils devant une communauté où se résument tous les caractères sataniques : incrédulité, matérialisme, licence ? D’abord, sans doute en exigeant de restaurer le respect de leur mode de vie que tout, du Ciel à la Terre, leur confirme comme étant le bon face à la dégénérescence occidentale. Famille, habitudes vestimentaires, restauration de l’enseignement coranique, tout peut être envisagé. Nous ne disons pas que ces exigences seront le fait d’une majorité, ni qu’elles seront satisfaites, mais, si elles ne le sont pas, le terrorisme d’Allah s’instaurera, et si la minorité a ses martyrs, la majorité ne la désavouera pas. L’intégrisme a pour lui la simplicité sans frontières du message coranique. Sur des masses abandonnées à elles-mêmes, sans véritable patrie, et pour qui l’Islam pourra être cette patrie retrouvée, son influence ne peut que grandir.
Lien vers La préférence nationale : réponse à l’immigration en intégralite : https://www.polemia.com/pdf/prefnat.pdf
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Islamophobie : La manif de la honte ?
Dimanche, la manifestation contre l’islamophobie a rassemblé musulmans et gauchistes dans une improbable synthèse. Boulevard Voltaire était présent. Au cours de ce reportage, des manifestants du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), d’Olivier Besancenot, ont empêché l’équipe de Boulevard Voltaire de filmer et voulu la conduire à la police !
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La Macronie : le vieux monde des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient
Nous sommes à mi-mandat d’Emmanuel Macron.
Tout d’abord, un rappel sur les engagements de campagne concernant un Etat qui protège et par rapport auquel chacun pourra se faire un jugement :
Et ensuite un rappel sur les objectifs de déficit public. 15 octobre 2018, présentation du projet de loi de finances 2019 par Bruno Le Maire :
« Grâce à ces efforts, tous nos engagements seront tenus et le déficit public de la France sera de 1,9 % en 2019. Si l’on ajoute à cela la mesure exceptionnelle de transformation du crédit d’impôt compétitivité emploi – CICE – en allègement de charges, qui représente 0,9 point, on arrive à un déficit public total de 2,8 %. Mais il me semble que le chiffre à retenir et bien celui de 1,9 %, hors bascule du CICE… Je rappelle également que de 2008 à 2017, pas un budget français n’a respecté nos engagements européens. En termes de dépense publique, ils ont toujours été au-dessus des 3 %. On peut contester cet objectif, mais nous, nous le revendiquons : nous avons réussi à sortir la France de la procédure pour déficit public excessif et à ramener le déficit sous la barre des 3 %. Cette constance est la clé du rétablissement des finances publiques. Nous avons un cap et ce cap sera tenu sur la durée du quinquennat ».
Juste à comparer avec cet extrait du Figaro du 7 novembre 2019 :
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La députée Françoise Dumas (LREM) fait construire sa piscine en s’affranchissant des règles d’urbanisme et en empiétant sur un terrain municipal
Françoise Dumas, députée LREM (et ex PS), présidente de la commission de la Défense à l’Assemblée, est épinglée par Le Canard enchaîné pour avoir fait construire à Nîmes une piscine en s’affranchissant des règles d’urbanisme et en empiétant sur un terrain municipal.
Les faits remontent à 2012, quand la conseillère régionale – alors membre du PS, en pleine campagne électorale pour les élections législatives – avait déposé un permis de construire.
Elle se défend en expliquant qu’elle n’aurait pas reçu de réponse de la mairie. Elle en a déduit qu’elle pouvait donc s’affranchir des règles d’urbanisme. «Il y a eu un manque de vigilance», reconnait-elle. Le permis de construire lui avait en fait été refusé : « Vous m’apprenez l’existence de ce refus », a-t-elle indiqué à l’hebdomadaire. La présidente de la commission de la défense nationale et des forces armées à l’Assemblée nationale a également pris quelques libertés avec le cadastre, puisque la piscine déborde d’un mètre sur le domaine municipal. […]
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Grèce : un barbecue « porc et vin à volonté » organisé près d’un camp de migrants, en signe de protestation
Un groupe anti-migrants grec a organisé dimanche un barbecue comportant du porc grillé et du vin, à proximité de l’ancienne base militaire de Diavata, transformée en camp de réfugiés, près de Thessalonique, en signe de protestation contre les migrants entrants ou résidents et majoritairement musulmans.
« Nous sommes rassemblés ici pour cette soirée barbecue afin d’envoyer un message symbolique à tous que la Grèce ne perdra pas sa culture avec le temps et qu’elle restera ce qu’elle a toujours été« , a déclaré Dimitris Siampazis, l’organisateur en chef et leader du mouvement ‘Enomenoi Makedones’ (‘Macédoniens unis’).
« Il s’agit d’une protestation novatrice pour montrer notre opposition à l’afflux continu de migrants illégaux« , déclare Dimitris Ziambazis. « Cette situation ne peut plus durer. Nos maisons et nos communautés se transforment en ghettos, et nous ne le tolérerons pas« , ajoute-t-il.
Source: Fdesouche
Photo couverture: capture Youtube
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Les banlieues subventionnées brûlent, les campagnes délaissées crèvent
Les récentes émeutes urbaines n’en finissent pas de faire parler. Une contribution récente à Polémia en témoigne. Ces phénomènes sont pourtant paradoxalement courants en France. Mais il semblerait que la multiplication et l’intensification de ces événements dramatiques soit également parallèle à une autre hausse, celle de l’exaspération des Français. La preuve avec cette tribune virulente et virile de Julien Dir.
PolémiaLa misère en Bretagne, oubliée par Paris
Il y a des matins où j’aimerais attraper un chargé de communication de l’Élysée par le col, lui mettre quelques claques, et le traîner de force dans la ruralité. En Centre-Bretagne, dans la Creuse, dans ces territoires oubliés, méprisés par les élites, souvent abandonnés à la merci de petits barons locaux qui y font la pluie et le beau temps.
Un chargé de communication (« Mais qui vous dit que c’est un homme ? »), ou bien un de ces élus qui vient pleurer des larmes de crocodile à propos des pauvres banlieusards qui seraient des victimes du système, du racisme, de la pauvreté, du système.
Mais bon sang, venez une journée dans la campagne de Pontivy ! Venez une journée à la rencontre de ces anciens qui crèvent en silence dans la campagne de Carhaix, dans des fermes dont les sols, encore en terre battue, témoignent de l’abandon qu’ils subissent.
Venez une journée, une seule, dans la campagne de Gourin, à la découverte d’une jeunesse elle aussi abandonnée, à qui aucun plan emploi n’est proposée à la sortie de l’école, à qui aucun conseiller en aides sociales n’est dédié. Et qui plonge parfois, dans la drogue, dans l’alcoolisme. Venez découvrir ces logements sociaux pas rénovés depuis plusieurs décennies. Ou ces maisons insalubres dans lesquelles des familles viennent habiter à la recherche d’un calme et d’une sécurité qu’elles ne trouvaient plus à proximité des grandes villes.
Des familles qui finalement, ont troqué la sécurité de leurs enfants contre la mérule, la mauvaise isolation, les fuites diverses et variées. Venez sentir cette puanteur dans certains logements. Ces conditions de vie qui rappellent parfois Germinal, sauf que plus de 100 années ont passé.
En Bretagne, pauvreté ne rime pas avec émeutes
Quand j’entends Édouard Philippe annoncer des mesures pour la Seine-Saint-Denis, département le plus criminogène de France, département dont même les autorités ne sont pas capables de recenser le nombre exact d’habitants tant la pression migratoire y est forte, j’ai envie de sortir ma fourche et de monter à Paris lui apprendre la vie. Ce ne sont pas des millions qu’il faut déverser dans les banlieues qui se moquent éperdument de l’État. Ce sont des soldats en armes qui terroriseraient les islamistes. Ce sont des « Bope » françaises qui mettraient rapidement fin au règne des dealers.
Dans notre ruralité à nous, les déserts médicaux ne se fabriquent pas parce que les médecins y fuient les violences et les caillassages. Ils existent, parce que les autorités n’ont rien fait depuis des années au niveau de la médecine pour inciter à s’installer chez nous. Où est le Mélenchon de la ruralité qui ferait de certains médecins, de certains spécialistes, des fonctionnaires mutés dans la ruralité qui crève ?
Dans nos campagnes à nous, la jeunesse ne crame pas des voitures, alors même qu’elle n’a pas les moyens financiers des incendiaires de banlieue. Notre jeunesse n’attaque pas non plus les postiers, les pompiers, les policiers, les héros qui maintiennent un minimum de service public dans ces territoires abandonnés. Abandonnés par des autorités et des élus qui les méprisent y compris électoralement, le nouveau Dieu métropole étant désormais un réservoir à électeurs suffisamment important pour délaisser paysans et exclus de la ruralité.
Édouard Philippe qui parle d’aider la Seine-Saint-Denis pendant que nos anciens crèvent dans leurs maisons sans chauffage, pendant que certaines familles n’osent pas allumer la lumière à 18h parce que l’électricité coûte trop cher, c’est presque une invitation à le remettre en place dans un octogone. Et encore, eu égard au nombre d’individus en France qui commencent à être énervés (doux euphémisme) contre ces élus qui font le choix d’autres peuples, d’autres communautés, contre le propre peuple dont ils sont issus, l’octogone afficherait complet pendant plusieurs siècles, et le visage d’Édouard Philippe ne ressemblerait plus à grand chose.
Compromission et lâcheté
C’est un pari que font nos décideurs politiques. Celui de récompenser, avec notre argent (celui de nos impôts), des territoires gérés par des caïds, par des factieux, par des assassins (les dealers sont des assassins). Des salles de sport et des médiathèques toutes neuves, pour la troisième fois en dix ans, pendant que le peuple des campagnes peut bien crever. De toute façon il vieillit, il faut le remplacer n’est-ce pas ? Et puis « ce sont des illettrés » comme dirait un certain Emmanuel Macron…
Ce mépris des villes pour les campagnes, des décideurs des métropoles pour le reste du territoire, se paiera toutefois un jour ou l’autre. Ce clientélisme vis-à-vis de groupes criminogènes qui contrôlent certains territoires se paiera aussi, d’une façon ou d’une autre.
« Ne surtout pas opposer la France périphérique à la France des banlieues » disent-ils à longueur de journée sur les plateaux TV, tremblotant dans leurs fauteuils douillets. Bien sûr que si ! Ces deux mondes n’ont rien à voir. N’ont pas les mêmes valeurs, les mêmes cultures, les mêmes langues, les mêmes comportements. Nous n’avons rien en commun, et nous ne voulons pas vivre ensemble !
Les Gilets jaunes étaient un avertissement douillet, un premier cri de révolte d’un peuple qui commence à en avoir marre d’être tenu à la gorge pendant qu’on lui urine sur les pieds. Le message n’a visiblement toujours pas été entendu là-haut, à Paris.
Des millions pour la Seine-Saint-Denis pendant que les miens crèvent dans leurs campagnes ? Bonnets rouges, Gilets jaunes, et demain, colère noire ?
Julien Dir 10/11/2019
Source : Breizh-Info
Crédit photo : Domaine public
https://www.polemia.com/banlieues-subventionnees-brulent-campagnes-delaissees-crevent/
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Robert Ménard : “Le gouvernement nous ment et nous trompe !”
Le maire de Béziers, avec son parler vrai, évoque la politique d’immigration du gouvernement et revient sur la signification de la chute du Mur de Berlin trente ans après. Selon lui, il y a un malaise dans notre pays vis-à-vis du communisme.
https://www.bvoltaire.fr/robert-menard-le-gouvernement-nous-ment-et-nous-trompe/
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La vingtaine d’attentats islamistes ayant touché la France depuis 2012 a fait 263 morts
© Sputnik . Natalia SeliverstovaDepuis les multiples attaques de Mohammed Merah en 2012 jusqu’à la plus récente, au couteau, par Mickaël Harpon à la préfecture de police de Paris le 3 octobre, les actes qualifiés d’«attentats islamistes» ont fait 263 morts en France, et des centaines de blessés.Depuis les trois attaques du djihadiste Mohammed Merah en 2012, ce ne sont pas moins de 18 attaques terroristes islamistes qui ont été perpétrées dans l’Hexagone.
L’attaque au couteau du 3 octobre, qui a fait quatre morts à la préfecture de police de Paris, est venue s’ajouter à cette liste macabre, dont le bilan s’élève désormais à 263 morts.
Les attaques du 13 novembre 2015 à Paris et celle de 2016 à Nice sont de loin les plus meurtrières.
Entre le 11 et le 19 mars 2012, le djihadiste Mohammed Merah a tué sept personnes lors de trois attaques à Toulouse et à Montauban.
Il a été abattu par les forces de l’ordre le 22 mars 2012.
Cet acte terroriste a été le point de départ d’une sinistre série d’attentats.
Dès 2014, Daech* a exhorté ses fidèles à prendre exemple sur Mohammed Merah pour «exploser la France».
Les attaques se sont succédé à un rythme régulier dès la fusillade par les frères Kouachi au siège de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, qui causé la mort de 12 personnes.
Le lendemain, c’est une policière qui a été assassinée par Amedy Coulibaly, proche des Kouachi.
Ce dernier est également coupable de la prise d’otages du 9 janvier à l’Hyper Cacher porte de Vincennes, où il a tué cette fois quatre personnes.
Il a finalement été abattu par le RAID ce jour-là.
Un étudiant algérien, Sid Ahmed Ghlam, a tué une mère de famille de 32 ans d’une balle en plein cœur alors qu’il préparait une attaque contre une église de Villejuif.
Il a été arrêté le jour-même, le 19 avril 2015.
Toujours en 2015, le 26 juin cette fois, Yassin Salhi, employé d’une usine de gaz industriel à Saint-Quentin-Fallavier, a égorgé son patron, Hervé Cornara, avant de déclencher dans le bâtiment une explosion qui fait deux blessés.
L’attentat le plus marquant reste celui du 13 novembre 2015 à Paris, durant lequel plusieurs attaques coordonnées, notamment au Stade de France et au Bataclan, ont fait 131 morts et 413 blessés.
Neuf terroristes qui agissaient sous les ordres de l’État islamique* ont été identifiés.
Le seul encore vivant, Salah Abdeslam, attend son procès qui se tiendra vers 2020 au Tribunal de Paris.
Daech* a dès lors systématiquement revendiqué les attaques qui ont suivi, comme le meurtre d’un policier et de sa compagne à Magnanville en 2016, l’attentat de Nice durant lequel un camion a foncé sur la foule le jour de la Fête nationale, avec le très lourd bilan de 86 morts et 458 blessés.
À cela s’ajoute le 26 juillet 2016 l’égorgement du père Jacques Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen, alors qu’il célébrait la messe.
En avril 2017, Karim Cheurfi a tiré sur un véhicule de police, tuant le conducteur et blessant deux autres policiers, ainsi qu’une passante.
Au mois d’octobre de la même année, Ahmed Hachani, un Tunisien qui se trouvait illégalement en France, a égorgé deux jeunes femmes à la gare Saint-Charles, à Marseille.
Une autre série d’attaques a eu lieu le 23 mars 2018.
Radouane Lakdim, Franco-Marocain, a tué dans la même journée un CRS, un employé et un client du Super U de Trèbes, avant de prendre en otage une hôtesse de caisse du magasin.
Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame a de son plein gré échangé sa place contre celle de la femme en question.
Il en est ressorti grièvement blessé, attaqué au couteau par le terroriste et a succombé à ses blessures la nuit suivante.
Un an plus tard, une nouvelle victime est à déplorer lorsque le Franco-Russe Khamzat Azimov, originaire de Tchétchénie, tue un homme à l’arme blanche et fait quatre autres blessés.
En 2018, on dénombre aussi les cinq victimes de l’attaque du marché de Noël de Strasbourg, le 11 décembre.
L’assaillant, Chérif Chekatt a été abattu par la police 48 heures plus tard.
Le 3 octobre 2019, Mickaël Harpon a poignardé à mort quatre personnes à la préfecture de police de Paris.
a radicalisation n’avait pas été identifiée au préalable.
Ce n’est que lors de la perquisition que les enquêteurs ont établi un lien avec Daech*, dont des vidéos de propagande se trouvaient sur une clé USB appartenant à cet homme.
Avant 2012, la France n’avait plus subi d’attentats terroristes depuis 1995, lors desquels de multiples attaques à l’arme à feu et aux engins explosifs avaient fait huit morts et près de 200 blessés.
*Organisation terroriste interdite en Russie
sputniknews