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anti-national - Page 287

  • Les 4 raisons qui expliquent le succès de la manifestation contre l’islamisme à Paris – Clément Martin (Les Identitaires)

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    Dimanche 17 novembre à Paris, Génération Identitaire organisait une manifestation contre l’islamisme. Place Denfert-Rochereau, près de 1 000 personnes se sont retrouvées dans la rue et ont marché ensemble jusqu’à Cambronne.

    Une forte mobilisation malgré l’absence de relais dans les médias mainstream et la censure des réseaux sociaux

    À l’inverse de la manifestation contre l’islamophobie, dont l’annonce a été complaisamment relayée par les médias, notre manifestation contre l’islamisme n’a pas été annoncée dans la presse. D’autre part, nos canaux de communication ont été largement amoindris par la censure qui nous vise sur l’intégralité des réseaux sociaux. Dans ces conditions, parvenir à mettre près de 1 000 personnes dans la rue relève presque du tour de force.

    Un record d’affluence en 15 ans d’activisme identitaire

    Les identitaires ont déjà manifesté plusieurs fois à Paris depuis le début de leur existence. En 2016, nous avions organisé la manifestation « On est chez nous » où nous avions réuni 500 personnes. À l’époque, nous avions encore notre page Facebook et notre compte Twitter. Cette année, alors même que les conditions étaient réunies pour connaître un tassement de la mobilisation (censure sur les réseaux sociaux, etc) nous avons réussi à dépasser nos précédents records d’affluence.

    La préfecture de police de Paris a plié

    En 2017, nous avions voulu manifester à Paris contre l’islamisme. La préfecture de police de Paris (alors infiltrée par un islamiste) avait interdit notre rassemblement sous des prétextes fallacieux. Nous avions considéré qu’il s’agissait là d’une interdiction abusive et nous avions porté plainte. Au mois de juin dernier, nous avons fait condamner l’État devant le tribunal administratif pour cette décision. Cette fois-ci, la préfecture de Police a préféré autoriser notre rassemblement malgré certaines menaces d’interdiction en amont pour nous décourager. Nous avons finalement emporté la victoire.

    Première manifestation nationale contre l’islamisme depuis les attentats de Merah

    Depuis les attentats islamistes de Mohammed Merah en 2012, aucune manifestation d’ampleur n’avait eu lieu dans la rue pour dénoncer l’islamisme. Face à l’inaction des différents gouvernements, il était temps que les Français puissent descendre dans la rue. Grâce à Génération Identitaire, c’est chose faite.

    Nous remercions tous les participants pour cette belle victoire de la résistance identitaire qui doit faire taire les pessimistes et servir de référence pour d’autres mobilisations à venir. Nous sommes les principaux adversaires de Bellatar, de Madjid Messaoudene (LFI) et du CCIF dont nous réclamons la dissolution. Face aux islamistes, défendons notre identité !

    Clément Martin

    Texte repris du site de : Les Identitaires

    https://fr.novopress.info/216142/les-4-raisons-qui-expliquent-le-succes-de-la-manifestation-contre-lislamisme-a-paris-clement-martin-les-identitaires/

  • Cette vieille gauche qui revient

    6a00d8341c715453ef0240a4ef633b200b-320wi.jpgLes préparatifs de la grève du 5 décembre confirment, au-delà de mécontentements qui parcourent tout le pays, un affrontement politique profond.

    On croyait les vieilles murènes endormies pour toujours. Elles sortent du gouffre qui les abritait. On recommence à oublier les destructions de l'ère Mitterrand, Mauroy, Jospin, le désastre de présidence Hollande, l'élection de Macron en 2017 et l'échec de la CGT dans le cadre des conflits de 2018.

    Les incertitudes du projet de fausse réforme des régimes de retraite par répartition attisent même, à l'évidence, ce réveil.

    Comme il ne se produit jamais ce que les journalistes annoncent, on se gardera ici de tout pronostic.

    Nul ne saurait prévoir ni la durée d'une grève qui, pour l'instant ne semble avoir été déclarée comme reconductible qu'à la SNCF, nul ne peut préempter le résultat des municipales de 2020. Elles se rapprochent sans se clarifier. Mais même à Paris ou Marseille où, pourtant, les municipalités sortantes se sont révélées plus que désastreuses, ni les fins de règne ni les successions ne profilent leurs scénarios.

    L'idée même que la mégère Hidalgo puisse postuler à un nouveau mandat pour salir et déclasser un peu plus Paris devrait révulser toute personne sensée. Pourtant elle devrait préoccuper le contribuable assuré de devoir post-financer une gestion calamiteuse, sachant qu'on dénombre, dans la ville, 541 chantiers en cours à l’initiative de la mairie. La municipalité actuelle exaspère chaque jour un peu plus le piéton harcelé par une saleté galopante et une mendicité envahissante. Ne parlons même pas des automobilistes. Dans la Ville Lumière, on persécute l'artisan travaillant dans la capitale, mais résidant et votant dans des communes périphériques. On menace aussi la survie des familles.

    Eh bien nous apprenons que sa campagne démarre impunément et qu'elle construit l'unité de sa mouvance idéologique serrant les coudes face à des adversaires archi divisés.

    Certains évaluaient les pneus du socialisme définitivement crevés. S'ils s'apprêtent à se regonfler, n'en attribuons pas la nuisance au vieux métier disparu des vulcanisateurs…

    Bien sûr, tout plaide en apparence contre l'hypothèse même de tels retours de flamme caricaturaux. Depuis des décennies la gauche semble s'être éloignée du marxisme et de l'étatisme pour se réfugier dans une bien-pensance, intolérante certes, voire tyrannique mais exclusivement adonnée à des modes libertaires, au mariage pour tous, etc. L'œuvre de destruction sociale violente s'était en effet, en gros pendant un demi-siècle, que les historiens pourraient faire commencer en 1968, progressivement réinvestie dans la corrosion décadente. Celle-c s'est d'ailleurs montrée aussi efficace que la violence ouverte, comme le temps des philosophes préparant la révolution jacobine.

    Tournons-nous vers l'Angleterre. Depuis le XVIIIe siècle, ce pays, aux habitants si bien élevés, à la capitale si rayonnante, aux campagnes si charmantes, a toujours servi de chaudron où ont été préparées les recettes politiques, en bien comme en mal, régulièrement en avance de 10 ou 20 ans sur le continent.

    L'actuelle campagne des élections législatives n'y est mesurée, depuis Paris, Berlin ou Bruxelles, qu'à l'aune du Brexit et des chances de victoire de Boris Johnson.

    Or, elle vient de donner l'occasion au parti travailliste, principale force d'opposition et d'alternance, de cracher le 21 novembre à Birmingham le venin d'une plateforme. Avec Jeremy Corbyn et son entourage de trotskistes, on y revient à l'âge de pierre, au déclin des années 1970 et de la réhabilitation de Karl Marx qui n'en finit plus de hanter le British Museum.

    En vue du scrutin du 12 décembre, en effet, Corbyn a décliné ses projets. Il proclame désormais "qu'il est temps pour un vrai changement". En fait un incroyable retour en arrière : de nombreuses nationalisations, dont celle du géant des télécommunications BT, mais aussi le rail, l’eau et la poste ; et puis encore plus de dépenses de l'État, dans le vieux système de soins irréformable du NHS, dans l’éducation (bien sûr), mais aussi les transports publics et la construction promise de 150 000 logements sociaux. Les entreprises seront forcées de créer un actionnariat salarial. Tout cela est évalué à quelque 55 milliards de livres. Et bien sûr les impôts seront lourdement augmentés, mais attention : seulement ceux des riches, de 5 % de contribuables les plus fortunés. Le paradis dont rêvent tous les adeptes de Piketty. Quant à la politique européenne, elle devient franchement secondaire[1]

    Quand Corbyn a pris la tête du parti travailliste, en septembre 2015 la Royaume-Uni prospérait à l'époque du brillant gouvernement Cameron. Tout le monde considérait l'ascension de ce vieux militant comme l'assurance de futures victoires conservatrices.

    A priori, d'ailleurs, sa défaite paraît encore probable, du moins pour cette année.

    N'empêche que le New Labour de Tony Blair appartient désormais au passé. Un rien peut désormais faire basculer la Grande Bretagne. Mesurons bien que le déplacement de 2 % des voix dans les campagnes et les circonscriptions ouvrières, et une relative abstention à Londres et chez les jeunes électeurs, l'a conduite en 2016 à une courte majorité en faveur du Brexit.

    À cent ans de distance on pourrait se demander si les expérimentations tragiques du XXe siècle ont servi à quelque chose.

    En 1818 quand Chateaubriand, Villèle et Mathieu de Montmorency fondèrent Le Conservateur, ils s'inquiétaient de voir combien s'estompait le souvenir des horreurs de la Révolution jacobine[2].

    Lors des débats de 1919, suivis du vote qui permit la ratification du traité de Versailles, la gauche française redoubla de considérations illusoires sur la Société des Nations, qui bien entendu ne put rien garantir.

    Au moins l'échec de cette utopie, s'il pouvait se prévoir, si divers auteurs et intervenants ont mis les Français en garde, ne s'était pas encore réalisé.

    Aujourd'hui, 30 ans après l'effondrement économique de l'Union soviétique, 100 ans après la mise en place des fausses garanties mondialistes et bancocratiques de Versailles[3], qui allaient inéluctablement faire faillite, comment rester indifférent à la reprise des mêmes illusions mensongères ?

    JG Malliarakis  

    Mercredi 27 novembre JG Malliarakis donnera une conférence sur la Naissance de l'Illusion mondialiste à l'occasion de la réédition du livre d'Emmanuel Beau de Loménie "La Ratification du Traité de Versailles" de 18 h à 20 h au Café du Pont Neuf 14, quai du Louvre M° : Louvre, Pont Neuf ou Châtelet

    Apostilles

    [1]cf. "Jeremy Corbyn restera neutre en cas de second référendum sur le Brexit."
    [2]cf. "Le Moment conservateur."
    [3]cf. "La Ratification du traité de Versailles.".

    https://www.insolent.fr/2019/11/cette-vieille-gauche-qui-revient.html

  • YANN BARTHES, LA TYRANNIE DES BIEN-PENSANTS / Le clash avec Valeurs actuelles

  • [VIDÉO] Budget égalité hommes-femmes : 834 millions d’€ partent à l’étranger !

    « Le budget consacré à l’égalité hommes-femmes de 2020 s’élève à 1,116 milliards d’euros. Sauf que cet argent n’est pas destiné uniquement à la France : les 3/4 partiront à l’étranger, soit 834 millions d’€. Le but : aider des associations, surtout en Afrique. »
    Le 20h de TF1

    Voir la video

  • Féminicides : Le Grenelle de l’incompétence et du mensonge – Journal du lundi 25 novembre 2019

     

    Féminicides : Le Grenelle de l’incompétence

    Ce lundi, le premier ministre Edouard Philippe a présenté les 40 mesures censées s’attaquer aux violences faites aux femmes. Des propositions qui viennent donc s’ajouter à un arsenal déjà existant qui n’est tout simplement pas appliqué.

    #Noustoutes : la manif’ qui ne dit pas tout

    Bloomberg, un milliardaire à l’assaut de la Maison-Blanche

    Le milliardaire et ancien maire de New-York, Michael Bloomberg, a annoncé sa candidature à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle américaine. S’il ne compte pas lésiner sur les moyens pour succéder à Donald Trump, sa présence est loin de faire l’unanimité chez les ânes démocrates.

    Le Forum de la dissidence fait le plein

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/feminicides-le-grenelle-de-lincompetence-journal-du-lundi-25-novembre-2019

  • En quoi l’islam n’est-il pas politique ?

    En quoi l’islam n’est-il pas politique ?

    C’est l’un des sujets qui sera traité samedi prochain lors du colloque organisé par Chrétienté Solidarité et l’AGRIF. La plupart des politiques et commentateurs répètent presque tous :

    « Le problème, ce n’est pas la religion musulmane, ce n’est pas l’islam, le problème, c’est l’islam politique ».

    Bernard Antony pose la question :

    Mais où donc l’islam n’est-il pas politique ?

    N’est-elle pas une internationale politique l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), avec ses 57 États membres, organisation intergouvernementale dont le siège est à Djeddah en Arabie et qui possède une délégation permanente à l’ONU ?

    À l’échelle planétaire, existe-t-il une autre organisation confessionnelle dont les membres soient exclusivement des États ? L’islam n’est-il pas politique dans ses livres sacrés ? Le Coran et les Hadîths ? Ne l’est-il pas dans le Coran où est sans cesse martelé « Obéissez à Allah, obéissez à son prophète ! » ?

    Et ce prophète, Mahomet, le modèle à imiter en tous domaines, ne fut-il pas à la fois chef religieux, chef de guerre, chef politique, et ordonnateur des mœurs ?

    Et la place des femmes dans la société, c’est-à-dire dans l’oumma, la communauté des croyants, n’est-elle pas également de l’ordre de la politique ?

    Ne l’est-il pas dans les Hadîths, où sont racontés les faits et gestes du prophète, à imiter en tous points, et ses enseignements, notamment sur les femmes, sur la guerre, sur le commerce et les finances, sur la justice et les peines à appliquer ?

    L’islam n’est-il pas politique dans sa loi fondamentale, la charia, tirée des actes et des paroles du prophète, la charia qui dicte tout, à tous, en tous domaines ? Et qui, pour le moins, constitue le système de référence de tous les codes, politiques, législatifs et judiciaires de tous les pays d’islam (à l’exception de la particularité libanaise) ?

    Quant aux organisations des musulmans en France, la plus nombreuse, celle qui s’intitule aujourd’hui « musulmans de France » et qui était jusqu’il y a peu l’UOIF (Union des Organisations Islamiques de France), n’est-elle pas tout simplement la section en France de l’organisation internationale des Frères musulmans, organisation politique s’il en est, et d’un islam jihâdiste conquérant !

    Pour ce qui est des autres organisations, comme elles dépendent presque toutes d’États étrangers (Maroc, Algérie, Turquie, etc…), qui pourrait sérieusement les prétendre non politiques ?

    Islam non politique sans doute que celui de l’organisation des mosquées turques organisatrice des meetings, chez nous, du chef de l’État turc, l’islamo-ottoman Erdogan, qui entend être le nouveau calife du nouvel empire ottoman !

    En vérité, évoquer un « islam politique » à ne pas accepter, pour le différencier de l’islam en général, considéré seulement comme une religion, c’est au mieux faire preuve d’un tragique déni de réalité.

    https://www.lesalonbeige.fr/en-quoi-lislam-nest-il-pas-politique/

  • « La France est divisée en trois : les métropoles, les banlieues, et la France périphérique délaissée. » – Eric Zemmour

    « La France est divisée en trois : d’une part, les métropoles, avec les vainqueurs de la mondialisation en centre-ville et les banlieues qui ont accédé au cœur des moteurs de la mondialisation, et la France périphérique délaissée. […]
    La logique économique et sociologique des métropoles finit par l’emporter. Ces deux mondialisations finissent par se rejoindre au second tour de l’élection présidentielle, pour voter Emmanuel Macron. » – Eric Zemmour dans la chronique « Les insolences d’Eric Zemmour » (Le Figaro) du 19 novembre 2019.


    https://www.tvlibertes.com/actus/video-la-france-est-divisee-en-trois-les-metropoles-les-banlieues-et-la-france-peripherique-delaissee-eric-zemmour

  • J-P. Garraud va signaler de vastes détournements de fonds publics au Procureur national financier !

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    Des consignes de nos dirigeants pour passer les 45 milliards de fraudes aux seules prestations sociales sous silence ? Un SCANDALE D'ÉTAT !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/25/j-p-garraud-va-signaler-de-vastes-detournements-de-fonds-pub-6193218.html

  • Rencontre avec Manu, éborgné lors de l’acte 53 des Gilets Jaunes

    Manuel, le Gilet jaune éborgné après un tir de grenade lacrymogène lors de l’acte 53 à Paris, est sorti de l’hôpital.

    Pour Sputnik et accompagné de Jérôme Rodrigues, il a accepté de revenir sur cette journée de tensions et ses conséquences. Un reportage exclusif.

  • Autosatisfaction du parti ministériel

    6a00d8341c715453ef0240a4eeda49200b-320wi.jpgLa perspective du 5 décembre semble de jour en jour s'alourdir, par l'addition de mécontentements très divers. Aux cheminots et aux salariés de la RATP, qui n'accepteront pas de sacrifier sans contrepartie leurs régimes de retraites, se rallient les personnels aériens, les enseignants, les pompiers, une partie des forces de l'ordre, les mouvements étudiants ou encore les postiers appelés à se mobiliser, et bien entendu ce qui reste des gilets jaunes...

    En face de quoi, la communication gouvernementale se complaît à accumuler d'étonnantes maladresses.

    Ainsi, le président, en déplacement à Amiens les 21 et 22 novembre, reprochait-il leur pessimisme aux Français dans ce "pays trop négatif sur lui-même, on a l’impression si on s’écoute collectivement, si on branche la radio ou qu’on allume la télé, que tout est terrible". Comme si deux ans de macronisme n'y avait pas contribué.

    Malgré leurs échecs les opposants de gauche retrouvent du poil de la bête. Figure montante de la France insoumise, un Ruffin se permet d'apostropher le chef de l'État, et de prétendre que "les gilets jaunes ont ramené sur terre Emmanuel Macron." L'arrogance macronienne a même remis en selle le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez. Apparatchik agressif, celui-ci développe à nouveau les revendications de la vieille centrale du parti communiste : "partir du régime de retraite que nous avons tous et prendre en compte la pénibilité pour tout le monde. C’est un droit et la question est de savoir comment on étend ce droit à plus de monde", réclamant un âge de départ à la retraite fixé "à 60 ans et plus tôt pour les métiers pénibles".

    En haut lieu, on se plaît, pour employer un mot à la mode, à "stigmatiser" à bon compte toutes les critiques, alors que personne ne sait encore vraiment, après deux ans de discussions vaseuses de Delevoye avec les syndicats, si l'intention du pouvoir l'oriente vers ce que les technocrates appellent réformes paramétriques, –l'allongement de la durée de cotisation nécessaire pour toucher une pension à taux plein, – ou, au contraire, avant tout, un changement systémique marqué par un calcul de points.

    On trouve même de bons et beaux esprits pour en rajouter.

    Au premier rang montent au créneau ses voltigeurs de pointe, gardiens de la citadelle Bercy. Dès le 28 octobre Bruno Le Maire a désigné l'ennemi en déclarant que, "rien ne justifie le maintien de ces régimes spéciaux. (...) Ils ne sont plus défendables."

    Autre transfuge de la droite, son ambitieux n° 2 Gérald Darmanin intervenait ce 22 novembre sur RTL[1]. Le ministre de l'Action et des Comptes publics imagine rallier la bourgeoisie, en affirmant d'abord que "jusqu'ici, personne n'a osé faire ce que fait le président de la République pour réformer les retraites"; et, en même temps, il fait miroiter une retraite minimum de 1 000 euros. "Plein de Français, découvre-t-il, ont travaillé, ont cotisé, mais n'ont pas ce minimum." Cette réforme "ne concernera pas les retraités d'aujourd'hui"Nous parlons pour l'avenir", en confirmant une chose : "Il faudra travailler plus longtemps".

    La CFDT son seul allié, se retire-t-elle de la discussion ? "C'est toujours dommage de ne pas venir aux réunions. Il faut bien sûr négocier."

    Au premier rang des thuriféraires, sans surprise on retrouve dans son rôle habituel de boussole indiquant le pôle Sud, le Jacques Attali, l'homme que l'on doit consulter en sachant qu'il s'est toujours trompé. C'est bien lui qui, ayant conçu les nationalisations de l'ère Mitterrand, avait intronisé le jeune technocrate Macron comme rapporteur du groupe de travail chargé par Sarkozy de réformer l'économie française.

    Anne Fulda lui fait dire[2] :"Emmanuel Macron ? C’est moi qui l’ai repéré. C’est même moi qui l’ai inventé. Totalement. À partir du moment où je l’ai mis rapporteur, où il y avait Tout-Paris et le monde entier et où je ne l’ai pas éteint, il s’est fait connaître. C’est la réalité objective."

    Satisfait de sa créature il affirme aujourd'hui "globalement, le mandat de Macron est une réussite"[3]. Globalement positif, donc, comme les pays de l'est selon Marchais.

    Le parti ministériel ne change pas. Il n'a jamais su gouverner correctement le pays. Ce parti c'est celui de ceux que Beau de Loménie[4]appelle dans ses "les grands habiles", les alliés centristes des radicaux de la Troisième république.

    Ainsi, ce 24 novembre aurait pu servir, aux amis des commémorations et aux admirateurs de Clemenceau, à l'évocation du 90e anniversaire de sa disparition, en 1929. Celui que tant de combattants considérèrent si longtemps comme le Père la Victoire, ou que tant d'autres surnomment, aujourd'hui encore, le Tigre en souvenir des années où ministre de l'Intérieur il se définissait comme "le premier flic de France", mérite-t-il sa statue triomphale au bas des Champs Élysées ?

    Un regard objectif sur l'Histoire fait apparaître hélas un tout autre bilan.

    Ni vraiment radical-socialiste, mais jacobin, autoritaire, il avait été, dans sa jeunesse l'un des deux principaux disciples de Blanqui[5] C'est bien lui, et ses principaux collaborateurs Tardieu, Klotz et Loucheur qui portent la responsabilité de l'enchaînement de la France victorieuse au schéma des réparations et des dettes, qui empêchèrent toute entente avec l'Allemagne, et conduisirent à la guerre.

    À côté de ces géants historiques de l'erreur, le parti ministériel d'aujourd'hui relève de la dérision. Est-ce consolant ?

    JG Malliarakis  

    Mercredi 27 novembre JG Malliarakis donnera une conférence sur la Naissance de l'Illusion mondialiste à l'occasion de la réédition du livre d'Emmanuel Beau de Loménie "La Ratification du Traité de Versailles" de 18 h à 20 h au Café du Pont Neuf 14, quai du Louvre M° : Louvre, Pont Neuf ou Châtelet

    6a00d8341c715453ef0240a4c86ca3200d-320wi.jpgTout a été dit au long des débats de 1919 à la Chambre des députés...

    TABLE DES MATIÈRES : Note de l'éditeur par JG Malliarakis -- Introduction de 1945 I. Les Préambules [Chappedelaine - Raiberti - Charles Benoist] II. Pour une politique d’après guerre [Maurice Barrès - Albert Thomas] III. Plaidoyer et Réquisitoires [Tardieu - Barthou - Franklin-Bouillon] IV. La prochaine guerre viendra par Dantzig [Marcel Sembat] V. Réparations et organisation économique [Bedouce - Klotz - Dubois - Auriol - Loucheur] VI. Le désarmement [André Lefèvre] VII. Un ténor : Viviani VIII. Travail et Colonies [Colliard et Simon] IX. Du socialisme à l’extrême-droite [Longuet et Marin] X. Clemenceau intervient et XI. Dernières interventions [Renaudel - Lefèvre - Augagneur]  La conclusion de l'historien au lendemain de la Seconde guerre mondiale.
    Épilogue : Quelques dates. Quelques chiffrages à propos des réparations.
    L'Occupation de la Rhénanie (1923-1930)  → Pour en savoir plus sur ce livre, lire aussi  "Les cent ans de la fausse paix de Versailles". •••  Ce livre de 204 pages paraîtra courant novembre. Il est proposé au prix de souscription de 18 euros franco de port jusqu'au 30 novembre. Paiement par carte bancaire sur le site de l'éditeur  [ou par chèque en téléchargeant un bon de commande]

    Apostilles

    [1] cf. "Le ministre de l'Action et des Comptes publics a assuré que le gouvernement ira jusqu'au bout de la réforme, malgré les contestations."
    [2] cf. son livre "Emmanuel Macron, un jeune homme si parfait", 2017, ed. Plon
    [3] cf. L'Opiniondu 21 novembre
    [4] cf. notamment le Tome IV des "Responsabilités des dynasties bourgeoises"Du Cartel à Hitler pp 28 sq.
    [5] Maire de Montmartre pendant la Commune de 1871, il partageait la qualité de fils spirituel de "L'Enfermé" avec Gustave Tridon. Celui-ci fut le signataire du livre "Du Molochisme juif" publié à Bruxelles en 1884. Dans ce curieux ouvrage , probablement écrit par Blanqui lui-même en page 11 : "Depuis la fixation des nomades hébreux sur la terre de Chanaan, des relations s'étaient ouvertes entre la Judée et le puissant empire d'Assyrie. Là dominaient les races Aryennes et Conschites, bien supérieures aux Sémites par le caractère, les mœurs et les lumières. Là nourissait une religion plus douce et plus humaine,celle de Zoroastre."