L'avis de Jean-François Tousé
anti-national - Page 291
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Quotas d'immigration ? Non ! Quotas de rémigration ? Oui, cent fois oui !
Pathétique indigence du plan immigration dévoilé lundi soir par le premier ministre, Édouard Philippe. Un plan qui se résume, en réalité, a deux mesures: recours à des quotas d'immigration de travail et resserrement des conditions d'attribution de l'Aide médicale d'État (AME).Vieille lubie de la droite chiraco-pasquaienne, l'instauration de quotas d'immigration n'est au final qu'un élément supplémentaire du processus de grand remplacement. Remplacement cette fois des travailleurs français par des travailleurs étrangers sous le prétexte que la France manquerait de main d'œuvre dans un certain nombre de secteurs professionnels. Cette carence nationale est une réalité. Elle est due avant tout à l'inadaptation de notre système de formation et, justement, à la pression que fait peser sur les salaires l'emploi étranger. On le voit le serpent migratoire se mord la queue. C'est en inversant la tendance et en formant nos jeunes dans une approche réaliste des nécessités économiques que ces métiers retrouveront vie dans une vision entièrement nationale.Chacun aura, par ailleurs, compris que l'immigration par quotas, loin de se substituer aux autres formes de l'ingression globale (regroupement familial désormais élargi aux fratries, droit d'asile, clandestins...) viendra nécessairement s'y ajouter.Quant à la "réforme" de l'AME, elle consiste simplement à exiger des illégaux trois mois de séjour clandestin sur le territoire national. On croit rêver.Pour la France, son salut, sa liberté, sa sécurité, son identité et sa prospérité, un plan et un seul s'impose. C'est celui de la droite nationale: Immigration zéro par la fin du regroupement familial, un contrôle étanche aux frontières et un nettoyage des zones de non-France, retour au droit du sang, suppression de la double nationalité, application drastique dans un sens restrictif du droit d'asile, expulsion des délinquants, réservation des avantages sociaux aux seuls nationaux.Quant aux quotas, les seuls que nous devons envisager sont ceux de la rémigration progressive.Progressive, mais générale. -
Christophe Castaner se prend pour Vladimir Poutine et ça fait peur (ou pas)
De l’avis général, les mots choisis, lundi, par Édouard Philippe pour commenter les événements de Chanteloup-les-Vignes n’étaient pas ajustés : « irresponsable » et « imbéciles », convenons que le champ lexical du directeur de collège morigénant des galopins ayant séché l’heure de gym était un peu sous-dimensionné. Le registre lénifiant « Que voulez-vous, il faut bien que jeunesse se passe ! » – comme si vous et moi, adolescents, avions, bien sûr, comme tout un chacun, mis le feu à des cirques et tendu des embuscades à des policiers – a fait son temps. Force est de constater que les Français ne marchent plus.
Qu’à cela ne tienne, mardi, c’est Christophe Castaner, flanqué de deux autres ministres, Nicole Belloubet et Julien Denormandie, qui est venu faire le service après-vente. Quittant le registre de la cour de récréation pour investir celui de la place d’armes du régiment et ses accents martiaux, il a évoqué un acte « odieux et inacceptable » et, enfilant la panoplie de Vladimir Poutine, chaussant ses larges bottes de cosaque battant les steppes, il a même affirmé, sur le ton du chef sachant cheffer : « Nous irons chercher, mètre carré par mètre carré, chacun de ces territoires pour les rendre à la République. » Il valide donc, en creux, au passage, la thèse qui pourtant avait valu tant de noms d’oiseaux aux auteurs des Territoires perdus de la République – sinon pourquoi faudrait-il les récupérer ? N’a pas été clairement évoqué le projet de traquer les délinquants jusque dans ce-petit-coin-où-même-la-reine-va-seule, comme dans la métaphore imagée du maître du Kremlin, mais on sent bien que l’idée est là.
On va voir ce qu’on voir, on va pouvoir être fier de Christophe Castaner ! Cette gentille bourgade au nom fleurant bon la treille, le vin clairet, la nouvelle de Maupassant et la France oubliée, sera rendue à ses braves habitants. Ne manqueront plus que les ombrelles et les crinolines. Mais bien sûr ! On y croit dur comme fer.
Sur le champ sémantique, rhétorique, dialectique, symbolique… cela ferraille sec dans le monde politique. Depuis des dizaines d’années, on nous promet La Guerre des étoiles, Austerlitz et Apocalypse Now réunis. Le vrai « hic », c’est le champ pratique, le vrai champ de bataille, celui des banlieues qu’il faut pénétrer. Et là, c’est la Bérézina. On change de chanson, Poutine devenu Dalida se contorsionne en combinaison lamée et bat des cils pour faire oublier ses lâches infidélités : « Paroles, paroles, paroles… » Nicolas Sarkozy avait promis le Kärcher™, les Français eurent-ils seulement le verre à dents ?
La vérité – car c’est écrit – est qu’il en sera de cette cité de la Noé à Chanteloup-les-Vignes comme des autres, de toutes les autres qui font périodiquement parler d’elles : on jettera pudiquement sur elle le manteau du même nom et on n’en parlera plus jusqu’à la prochaine fois.
Après les exactions de ce week-end, seuls deux individus ont été arrêtés. Moitié moins que de ministres qui se sont déplacés. Christophe Castaner veut aller rendre ses territoires à la République mètre carré par mètre carré. Gageons que dans six mois, on n’aura toujours pas récupéré la surface d’un timbre-poste. Et même que ces territoires perdus se seront encore un peu plus étendus. Mais chut, ce n’est pas parce que tout le monde le sait qu’on a le droit d’en parler.
https://www.bvoltaire.fr/christophe-castaner-se-prend-pour-vladimir-poutine-et-ca-fait-peur-ou-pas/
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Immigration, le Medef veut simplifier l’embauche de travailleurs étrangers
Mercredi 6 novembre, le gouvernement a présenté son plan sur l’immigration, un cache-misère qui ne changera radicalement rien à l’invasion de l’hexagone. Ce n’est qu’une combine supplémentaire dans la campagne orchestrée par Macron pour redorer une image largement ternie auprès de Français pour qui faire barrage à l’immigration est une priorité.
Parmi les mesures annoncées, il en est certaines qui concernent l’immigration « économique ». Pas de faux espoir : le but du gouvernement n’est pas de réduire le chiffre de 33 502 travailleurs extra-communautaires embauchés l’an dernier grâce à une procédure administrative allégée mais de mieux la gérer sur tout le territoire.
Quoi qu’il en soit des objectifs recherchés, le Medef, par la voix de son président, Geoffroy Roux de Bézieux aux micros de RMC, a tout de suite réagi en rappelant que c’est « chasse-gardée ». Il faut que “l’octroi de titres de travail” aux étrangers soit « plus facile, plus simple” et que le recrutement d’étrangers «soit beaucoup plus transparent, objectif, professionnel et planifié» , a donc estimé Roux de Bézieux.
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Immigration : sus au tourisme médical – Journal du mercredi 6 novembre 2019
Immigration : sus au tourisme médical
Un mois après le débat parlementaire sur l’immigration souhaité par Emmanuel Macron, un rapport des inspections générales des affaires sociales et des finances met l’accent sur les abus liés aux dépenses de santé pour les étrangers. Parmi les principales recommandations : mettre fin au tourisme médical.
Islam : le voile qui cache la forêt
Après l’affaire de l’accompagnatrice scolaire au Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, la question du voile islamique n’en finit plus de faire parler d’elle. Une question qui révèle avant tout le communautarisme grandissant et l’immigration hors de contrôle en France.
En Chine, Macron en petit VRP de la culture française
Alors que le voyage présidentiel en Chine touche à sa fin, Emmanuel Macron a tenté de vendre un peu de culture française à son homologue chinois. Au programme : Romanée Conti et viande de bœuf… de jolies images qui ne feront pas oublier le déséquilibre abyssal des relations commerciales entre les deux pays.
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/immigration-sus-au-tourisme-medical-journal-du-mercredi-6-novembre-2019
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Cadres et retraités : les vaches à lait
André Rougé, député (RN) français au Parlement européen, dénonce des réformes qui s’attaquent… aux principaux électeurs d’Emmanuel Macron. Il serait temps de commencer à baisser les finances dispendieuses de l’Etat, surtout si l’on veut continuer à pouvoir financer les retraites. A titre d’exemple, même si ce n’est pas grand chose dans le budget de l’Etat, les finances de l’Elysée sont encore à la hausse pour 2020.
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Le discours d’Emmanuel Macron sur l’immigration : la déchirure
En 2017, pris dans le tourbillon médiatique et judiciaire lancé par les amis du candidat Macron, les Français ont fait entrer celui-ci à l’Élysée pour ne pas y installer Marine Le Pen.Toutefois, ils ont écarté cette dernière beaucoup plus en raison des inquiétudes liées au « jour d’après » économique et social qu’en raison d’un rejet de l’idéologie « nationale ».
Beaucoup n’avaient pas perçu d’où venait Mister Macron, qui avait pris soin d’aller à Orléans et au Puy du Fou, comme il s’est adressé récemment à Valeurs actuelles. Dans la ville libérée par Jeanne d’Arc, il avait parlé de l’unité de la France, et en Vendée affirmé qu’il n’était pas socialiste.
La France n’est pas un pays vieux de quelques siècles, mais une nation de longue tradition et de vieille histoire.
Loin d’attirer les diplômés du monde entier, ou les catholiques de l’Europe du Sud, comme naguère, elle a mis en place un système absurde qui transforme en Français de papiers et en allocataires sociaux une foule étrangère qui, loin d’être fascinée par un phare éclairant le monde, vient quelquefois se venger d’un passé colonial injustement décrié ou, au mieux, trouver en France une générosité inespérée, une qualité des soins et des moyens d’existence qui font parfois défaut aux Français eux-mêmes.
Entre 2017 et 2018, le flux migratoire s’est poursuivi, avec 256.000 titres de séjour accordés, en augmentation de 3,4 %, dont 33.000 pour motif économique et 90.000 pour raison familiale.
Le stock présente un écart considérable : le motif familial correspond à 1.200.000, l’humanitaire à 381.000 et l’économie seulement à 186.000.
Les demandes d’asile ont augmenté de 21,8 %, à 123.000, et 33.000 ont été accordés, soit 4,4 % de plus qu’en 2017.
Le décalage entre les deux chiffres correspond à la lenteur de l’instruction, qui conduira à une majorité de rejets, pour beaucoup sans suite, les demandeurs d’asile déboutés devenant des clandestins, eux-mêmes évalués à 300.000 mais, par définition, l’évaluation est très imprécise.
Face à cette politique menée dans le brouillard, et qu’il a poursuivie, le Président tente de rationaliser les faits par le discours, un discours évidemment favorable à l’immigration : « Je préfère avoir de la migration légale, enregistrée, sous quotas, pendant x années plutôt que du travail détaché dissimulé. Je préfère avoir des gens qui viennent de Guinée ou de Côte d’Ivoire légaux, qui sont là et qui font ce travail, que des filières bulgares ou ukrainiennes clandestines. »
Cette déclaration avait un but apparent : justifier l’immigration légale par rapport à l’immigration illégale.
Elle avait une intention plus discrète : valoriser l’immigration africaine, plus visible aux yeux des Français.
Elle a eu un résultat : révulser les gouvernements ukrainien et bulgare qui ont convoqué les ambassadeurs de France.
Il avait oublié que la Bulgarie fait partie de l’Union européenne.
Son objectif était d’opposer, apparemment, les immigrés légaux et illégaux mais, en fait, de montrer la supériorité de l’immigration du Sud sur celle de l’Est, dans un esprit bien cosmopolite tendu vers une France métissée.
On ne peut comprendre que de cette manière ses déclarations envers les Algériens et, donc, les Français d’origine algérienne et les doubles nationaux, et qui ne peuvent que blesser de nombreux Français.
Ce fut la monstruosité de l’expression « crime contre l’humanité » commis par la France en Algérie, et ce sont maintenant des félicitations inopportunes à l’occasion du 1er novembre que l’Algérie célèbre comme le début de sa « révolution », alors que pour la France, elle marque la date d’assassinats de Français chrétiens, juifs ou musulmans lors de la Toussaint rouge de 1954.
Mister Macron n’a pas compris que la France a créé artificiellement un problème infiniment plus grave. Loin d’importer une mosaïque dans un pays d’immigration, on fait éclater la France en un archipel où « les communautés » ne sont pas « côte à côte mais face à face », comme l’avait craint Gérard Collomb.
Béziers, Mantes-la-Jolie, Chanteloup-les-Vignes : en quelques jours, des incendies d’écoles, des guets-apens tendus aux policiers et aux pompiers sont venus rappeler l’existence de ces territoires perdus de la République qui vivent de trafics illicites, obéissent à d’autres lois que les nôtres et refusent la présence de l’État dans leur périmètre.
Vouloir réduire ces faits à des comportements imbéciles est d’une totale irresponsabilité.
Cette réalité déchire l’illusion macronienne.
Christian Vannestehttp://by-jipp.blogspot.com/2019/11/le-discours-demmanuel-macron-sur.html#more
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Louis Aliot : “Le débat sur l’immigration, il n’y a que le RN qui le réglera !”
Louis Aliot, député RN des Pyrénées-Orientales et candidat à la mairie de Perpignan, était l’invité politique du Grand Matin Sud Radio de Patrick Roger et Cécile de Ménibus.
Pour ce dernier, « Le débat sur l’immigration, il n’y a que le RN qui le réglera ! ».
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Emeutes : une petite bande d’imbéciles ?
Édouard Philippe a réagi aux violences qui ont eu lieu samedi soir à Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines. Le Premier ministre a dénoncé… “une petite bande d’imbéciles et d’irresponsables”.
“Nous déplorons évidemment ces actes imbéciles et violents (…) Je crois qu’en vérité il s’agit d’une petite bande d’imbéciles et d’irresponsables qui pensent que tout casser est une façon de faire avancer les choses”.
Des imbéciles ou des émeutiers qui veulent conserver leur zone de non-droit ? Alors que des policiers étaient pris pour cible par une trentaine de voyous, le chapiteau de Chanteloup-les-Vignes a été incendié. Plusieurs départs de feu ayant été détectés, il ne s’agit pas d’un accident ou d’un effet collatéral aux violences urbaines. Et c’est ce que le Premier ministre appelle lui-même un “message de fermeté”…
L’incendie du chapiteau, bâtiment culturel emblématique de la ville, inauguré il y a un an, s’est déclenché vers 22h30. La police compte deux blessés légers dans ses rangs et deux suspects ont été interpellés.
Le cirque incendié de Chanteloup-les-Vignes avait pour vocation de favoriser le vivre-ensemble. Derrière l’incendie du chapiteau, il y a aussi la croyance lunaire que c’est avec la diffusion de la culture bobo, des cracheurs de feu, du cirque qu’on peut vaincre la délinquance… D’ailleurs, un habitant de Chanteloup soutient ainsi les casseurs :
« on en a marre, il y a des plages nudistes, je ne vois pas pourquoi il n’y aurait pas des plages islamiques »
Ces faits ne sont pas isolés. A Béziers par exemple, le maire a déploré l’incendie d’une école. Le député Emmanuelle Ménard alerte le ministre de l’Intérieur, celui qui n’hésite pas à réprimer violemment les gilets jaunes, mais qui n’osent pas faire de même dans les banlieues.
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Des marchés d’esclaves illégaux facilités par les géants du web
AFP / D. CharletLes géants du web sont au cœur d’une polémique au Moyen-Orient suite à une enquête de la BBC.Google, Apple, Facebook et Amazon (Gafa) sont accusés de faciliter, via leurs applications, les marchés illégaux d’esclaves, notamment au Koweït, où les domestiques venues d’Afrique sont nombreuses.
La BBC a décidé d’enquêter au Koweït, où une grande majorité des foyers dispose de domestiques issues du continent africain.
Celles-ci entrent dans le pays avec un visa qui nécessite un employeur ou un sponsor officiel. Toutefois, ces tiers retirent par la suite leur visa à ces femmes qui n’ont donc plus la possibilité de changer d’emploi sans l’accord de leurs employeurs.
Elles deviennent donc des travailleuses invisibles et non-payées.
Les enquêteurs de la BBC révèlent ainsi qu’un marché illégal s’organise pour les revendre sur internet, dans un vaste réseau qui concernerait des milliers de femmes.
Sur diverses applications, on retrouve donc des petites annonces pour faire le commerce de ces jeunes femmes.Des marchés facilités par les applications
C’est là que les géants du web interviennent, puisque ces marchés illégaux sont facilités par l’utilisation de leurs applications et servent donc de plateforme de vente et d’achat.
Urmila Boohly, rapporteuse spéciale de l’Onu, estime d’ailleurs qu’ils doivent être tenus pour responsables.
« C’est l’exemple par excellence de l’esclavage moderne.
Google, Apple, Facebook et toute autre entreprise qui hébergent ce type d’application doivent être tenues pour responsables.
Elles font la promotion d’un marché en ligne d’esclaves », a-t-elle estimé auprès de la BBC.
Du côté des applications, on prend les mesures que l’on peut pour éviter ces marchés illégaux. Instagram a notamment supprimé le hashtag « bonnes à transférer ».
Une autre application, 4Sale, a supprimé la catégorie d’offres de ce type, tandis que Google s’est dit alarmé par la problématique.
Les mesures sont peut-être encore trop légères, mais les mastodontes de la Sillicon Valley n’ont pas encore été inquiétés d’un point de vue judiciaire.
Lire aussi : Le monde compterait plus de 40 millions d’esclaves
metrotimehttp://by-jipp.blogspot.com/2019/11/des-marches-desclaves-illegaux.html
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La France terre d’immigration ? Le mensonge de Macron
Depuis la fin de l’été et son souhait de s’emparer médiatiquement de la question migratoire, Emmanuel Macron s’applique à répéter que la France a toujours été une terre d’immigration (1). Un élément de langage presque pavlovien dès lors que le président parle du sujet, comme pour mieux justifier l’inaction et les insuffisances de l’exécutif sur ce thème. Les quelques mesures lacunaires annoncées à travers le durcissement des conditions d’accès des clandestins à l’aide médicale d’État sont ainsi aussitôt contrebalancées par cette litanie : « la France a toujours été une terre d’immigration ». La culture du « en même temps » est d’abord l’art de faire accepter les renoncements.
Un mythe réfuté par la démographie historique
La démographie historique a pourtant, dès ses origines, démenti cette antienne en affirmant que les Français constituaient historiquement un peuple de sédentaires. Quelle grande vague migratoire en France entre les grandes invasions barbares et la révolution industrielle ? Pendant au moins mille ans, le substrat ethnique du peuple français est remarquablement resté stable.
Dans son livre « L’Ancien Régime » publié en 1969, l’historien et démographe Pierre Goubert affirmait ainsi que « ce ne sont pas les agitations, les brassages, les migrations d’hommes qui caractérisent l’ancienne France, mais bien la sédentarité ».
Une affirmation par la suite méticuleusement détaillée par une autre figure majeure de la démographie historique française, Jacques Dupâquier. Dans son ouvrage « La population française aux XVIIe et XVIIIe siècles » (1979), le démographe établit que l’un des principaux traits de la nuptialité française à cette époque est « la très forte endogamie géographique combinée à une très forte homogamie sociale : en moyenne sur dix mariages ruraux, sept impliquent un garçon et une fille de la paroisse ; deux autres un époux né dans un rayon de dix kilomètres, un seul fait intervenir un conjoint d’origine plus lointaine ».
Un mythe démoli par la généalogie, science des origines
Chacun peut facilement vérifier l’exactitude de ces travaux scientifiques désormais anciens et incontestés : il suffit pour cela de remonter son arbre généalogique, entreprise aujourd’hui grandement facilitée par les sites de généalogie en ligne et la numérisation des archives.
Alors que 7 français sur 10 s’intéressent à elle (2), la généalogie s’affirme ainsi comme une science des origines accessible à tous. Une science qui ne peut pas être contredite ni contrefaite puisqu’elle se réfère à la « petite histoire » de chacun. En parcourant leur arbre, les Français peuvent connaitre les noms et les lieux de naissance de leurs ancêtres, le tout en remontant au moins jusqu’au XVIIIe siècle le plus souvent. Et que leur apprend leur arbre généalogique ? Il leur murmure qu’à de rares exceptions près, leurs ancêtres n’étaient pas les fruits de migrations ; que ces derniers venaient très majoritairement des mêmes régions, des mêmes départements, des mêmes villages ; qu’ils exerçaient les mêmes métiers, parcouraient les mêmes chemins, fréquentaient les mêmes églises. Que Goubert et Dupâquier ont raison, et que Macron leur ment. Le fait-il consciemment ? La réponse n’est même pas certaine : en matière d’identité, une contre-vérité infusera toujours mieux chez celui qui ne sait plus qui il est.
Cyril Raul05/11/2019
(1) Une première fois énoncée en septembre, cette affirmation a encore été récemment reprise face aux journalistes de Valeurs actuelles.
(2) Généalogie : grâce au numérique et à l’ADN, les Français se prennent de passion pour leurs originesSource : Les Identitaires
https://www.polemia.com/la-france-terre-dimmigration-le-mensonge-de-macron/