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anti-national - Page 293

  • “Contre l’islamophobie” : une marche qui divise à gauche – Journal du jeudi 7 novembre 2019

     

    “Contre l’islamophobie” : une marche qui divise à gauche

    Lancé le 1er novembre, l’appel à manifester contre l’islamophobie en France n’en finit plus de faire débat. Après avoir signé la pétition, de nombreuses personnalités politiques de gauche font marche arrière et provoquent des divisions.

    FDJ, une privatisation et beaucoup d’interrogations

    La privatisation de la Française des jeux est lancée. L’état se désengage d’un secteur sensible mais l’entreprise préserve l’essentiel de son monopole en attendant peut-être une dérégulation totale du secteur.

    Suède : du paradis à l’enfer

    Présenté un comme un paradis économique et social, la Suède devient le théâtre d’une véritable guerre des gangs. Les fusillades et les meurtres se multiplient et l’immigration semble être à l’origine de ce désordre.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/contre-lislamophobie-une-marche-qui-divise-journal-du-jeudi-7-novembre-2019

  • Immigration : l’aveu d’impuissance du pouvoir, par Ivan Rioufol

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    Face à l’immigration, le gouvernement ne lèvera pas le pied. Le durcissement de la politique macronienne, annoncé ce mercredi, se traduira en fait par une consolidation de l’immigration économique (13%) et de l’immigration étudiante (32%). Les règles d’accès à la santé gratuite pour les demandeurs d’asile seront certes un peu plus strictes. Mais l’Allocation pour demandeur d’asile (ADA), qui aimante en France les réfugiés déboutés de pays voisins, ne fait pas partie des suppressions envisagées. Une fois encore, le pouvoir se paye de mots en laissant croire en sa détermination à aborder un sujet qui, dans le laxisme qu’il laisse voir, obsède une partie de l’opinion. Une fois encore, la macronie met en scène la grande mascarade qui, depuis deux ans et demi, caractérise ce quinquennat de l’esbroufe. Emmanuel Macron participe volontiers à la promotion de la panique mondialiste sur le Grand réchauffement, qui justifie l’arrivée en Europe de “réfugiés climatiques”. En revanche, il avalise la critique du Grand remplacement, cette expression interdite.

    Ce phénomène de substitution de population, en action dans certains points du territoire français, est la cible de tous les dénégationnistes. Ceux-ci font tout pour sous-estimer l’immigration de masse et ses refus de s’intégrer. Pourtant, même le démographe bien-pensant Hervé Le Bras le reconnaît aujourd’hui (1) : “Je pense que d’ici à une génération, un Français sur deux aura au moins un parent ou un grand parent d’origine étrangère“.

    L’aveuglement collectif sur la réalité de l’immigration et ses conséquences sert de prétexte à la poursuite de mesures impensées. Entendre Edouard Philippe déclarer ce matin : “Nous voulons reprendre le contrôle de notre politique migratoire” fait penser à une blague. L’impuissance publique est intimement liée à l’occultation des réalités. Dans Le Figaro de mardi, le député (LR), François Cornut-Gentille, rappelle l’absence de mesures démographiques fiables pour dresser des diagnostics sérieux sur la Seine-Saint-Denis. Il écrit : “Selon nos interlocuteurs, les étrangers en situation irrégulière seraient 150.000, 250.000 voire 400.000”. Semblablement, le nombre de musulmans en France oscille de 5 millions à plus de 10 millions. Certains avancent le chiffre extravagant de 20 millions. Comment concevoir une politique dans un tel brouillard ?

    Reste qu’en choisissant de n’imposer des quotas qu’à l’immigration de travail, le gouvernement ne touche ni au regroupement familial ni aux filières universitaires parfois détournées de leur objet. Il veut même atteindre l’objectif de 500.000 étudiants étrangers en 2027 ! Rappelons qu’en 2018 la France a accueilli 122.000 demandeurs d’asile, délivré 255.000 cartes de séjour et pris en charge 40.000 mineurs non accompagnés, sans compter les clandestins. Il faudrait un coup de frein. Mais c’est sur l’accélérateur que le gouvernement appuie, avec l’immigration économique et universitaire. Gare à la casse en 2022 !

    (1) L’Express, 25 septembre 2019

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 4 novembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/215954/immigration-laveu-dimpuissance-du-pouvoir-par-ivan-rioufol/

  • Immigration : l’aveu d’impuissance du pouvoir, par Ivan Rioufol

    emmanuel-macron-conference-de-presse.jpg

    Face à l’immigration, le gouvernement ne lèvera pas le pied. Le durcissement de la politique macronienne, annoncé ce mercredi, se traduira en fait par une consolidation de l’immigration économique (13%) et de l’immigration étudiante (32%). Les règles d’accès à la santé gratuite pour les demandeurs d’asile seront certes un peu plus strictes. Mais l’Allocation pour demandeur d’asile (ADA), qui aimante en France les réfugiés déboutés de pays voisins, ne fait pas partie des suppressions envisagées. Une fois encore, le pouvoir se paye de mots en laissant croire en sa détermination à aborder un sujet qui, dans le laxisme qu’il laisse voir, obsède une partie de l’opinion. Une fois encore, la macronie met en scène la grande mascarade qui, depuis deux ans et demi, caractérise ce quinquennat de l’esbroufe. Emmanuel Macron participe volontiers à la promotion de la panique mondialiste sur le Grand réchauffement, qui justifie l’arrivée en Europe de “réfugiés climatiques”. En revanche, il avalise la critique du Grand remplacement, cette expression interdite.

    Ce phénomène de substitution de population, en action dans certains points du territoire français, est la cible de tous les dénégationnistes. Ceux-ci font tout pour sous-estimer l’immigration de masse et ses refus de s’intégrer. Pourtant, même le démographe bien-pensant Hervé Le Bras le reconnaît aujourd’hui (1) : “Je pense que d’ici à une génération, un Français sur deux aura au moins un parent ou un grand parent d’origine étrangère“.

    L’aveuglement collectif sur la réalité de l’immigration et ses conséquences sert de prétexte à la poursuite de mesures impensées. Entendre Edouard Philippe déclarer ce matin : “Nous voulons reprendre le contrôle de notre politique migratoire” fait penser à une blague. L’impuissance publique est intimement liée à l’occultation des réalités. Dans Le Figaro de mardi, le député (LR), François Cornut-Gentille, rappelle l’absence de mesures démographiques fiables pour dresser des diagnostics sérieux sur la Seine-Saint-Denis. Il écrit : “Selon nos interlocuteurs, les étrangers en situation irrégulière seraient 150.000, 250.000 voire 400.000”. Semblablement, le nombre de musulmans en France oscille de 5 millions à plus de 10 millions. Certains avancent le chiffre extravagant de 20 millions. Comment concevoir une politique dans un tel brouillard ?

    Reste qu’en choisissant de n’imposer des quotas qu’à l’immigration de travail, le gouvernement ne touche ni au regroupement familial ni aux filières universitaires parfois détournées de leur objet. Il veut même atteindre l’objectif de 500.000 étudiants étrangers en 2027 ! Rappelons qu’en 2018 la France a accueilli 122.000 demandeurs d’asile, délivré 255.000 cartes de séjour et pris en charge 40.000 mineurs non accompagnés, sans compter les clandestins. Il faudrait un coup de frein. Mais c’est sur l’accélérateur que le gouvernement appuie, avec l’immigration économique et universitaire. Gare à la casse en 2022 !

    (1) L’Express, 25 septembre 2019

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 4 novembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/215954/immigration-laveu-dimpuissance-du-pouvoir-par-ivan-rioufol/

  • Mélenchon : des problèmes avec l’islam ? Que nenni !

    Jean-Luc Mélenchon

    Comme un Georges Marchais, un Jean-Marie Le Pen et quelques autres champions de la gouaille tribunicienne ou du raccourci idéologique, Jean-Luc Mélenchon est ce que l’on appelle « un bon client » pour les médias. Qu’on l’invite en radio ou sur un plateau de télé, c’est le spectacle assuré. Tonitruances, postillons, télescopages historiques, amalgames et outrances verbales, le numéro est depuis longtemps rodé.

    Ainsi, invité, dimanche, de France Info et France Inter, le patron de La France insoumise a nié qu’il y ait quelque problème que ce soit avec les musulmans et même l’islam. Certes, l’homme étant malin, il s’est bien gardé de prononcer le mot mais confond à dessein les pratiquants et la religion qu’ils pratiquent.

    Tout ce qui déraille chez nous – si déraillement il y a -, c’est la faute à Macron. Il l’a dit d’emblée à ses interlocuteurs : « Vous devriez commencer par dire que le président de la République a jeté de l’huile sur le feu. C’est lui qui a appelé à la “société de vigilance”, c’est lui qui a montré du doigt la culpabilité des musulmans dans l’affaire de la préfecture de police de Paris alors que, maintenant, on sait tous qu’il s’agit d’un détraqué et de quelqu’un qui était très mal dans sa tête et dans sa peau. » Dieu merci, tous les gens mal dans leur peau n’égorgent pas leurs collègues de bureau au nom d’Allah le miséricordieux !

    De tout cela, on aurait tort de tirer des conclusions, dit Mélenchon. Ça n’a strictement rien à voir avec la religion et si ce malheureux avait, sur une clé USB, des milliers de documents dont des vidéos de décapitation, c’est sans doute parce qu’il n’avait pas pu s’abonner à Netflix.

    Le problème, ça n’est pas l’islam, c’est Macron et, derrière lui, « des gens qui jouent avec le feu ». « L’unité de la France est en cause », dit-il. Pas faux. En revanche, il se pourrait qu’on diverge sur l’analyse. « J’ai l’avantage d’avoir vécu une très grande partie de ma vie parmi les musulmans. Aussi bien lorsque j’étais garçonnet, au Maroc [il est né à Tanger NDLR], ensuite dans les villes où j’ai vécu », poursuit le député de Marseille. « Je n’ai jamais ressenti le danger que certains disent ressentir. » Ah bon, mais « C’est qui, “certains” ? », demande la journaliste. « Ceux qui y ont intérêt… », répond mystérieusement Mélenchon. On n’en saura pas plus.

    Mélenchon aime l’Histoire, surtout pour l’arranger à sa sauce.

    « J’ai réfléchi comme tout le monde, dit-il, car c’est terrible, ce qu’on voit, cette haine des musulmans, cette stigmatisation d’une religion. Pendant mille ans, on a persécuté les Juifs. Le roi Saint Louis leur a mis la rouelle, ensuite, on les a expulsés de France. Ensuite, le roi Louis XIV a persécuté les protestants… À quoi tout cela a-t-il pu servir, sinon à créer du malheur et de la division ? Et comment sommes-nous sortis de tout cela ? Par la laïcité et la citoyenneté. »

    Certes, concède Mélenchon, le communautarisme musulman a « toujours été un problème par rapport à l’idée républicaine ». Toutefois, « en même temps, on ne peut pas dire que c’est une menace » en France. La vraie menace est ailleurs : « Le problème, ce n’est pas le voile. Ce sont les dividendes excessifs donnés aux actionnaires. » Non, mais…

    La démonstration est limpide : les musulmans d’aujourd’hui sont les juifs et les protestants d’hier. Ils seront nos victimes désignées dans la nouvelle guerre de religion qui s’annonce, une guerre qui va les voir tous massacrés par les affreux mécréants que nous sommes.

    On l’a compris, la religion de Mélenchon s’appelle syllogisme : les musulmans sont gentils, leur religion est l’islam, donc l’islam est gentil. CQFD.

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/melenchon-des-problemes-avec-lislam-que-nenni/

  • Sibeth Ndiaye se demande si RT France est bien un média, elle veut un conseil de déontologie pour en être sûre

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    Sibeth dans ses oeuvres

    Le 4 novembre dernier, Sibeth Ndiaye était l’invité d’une émission de France Culture à la Maison de la Radio où elle a pu faire part aux auditeurs de sa définition très restrictive du journalisme : elle s’est notamment demandé si RT France était réellement un “média”. Le monde à l’envers.

    On a tous vu que sur Youtube, lorsqu’on regarde une vidéo de RT France, il y a désormais un petit encart pour nous prévenir des risques que nous encourrons, comme pour les paquets de cigarettes. Alors certes, ce n’est pas encore : “Regarder RT France tue” mais l’idée est là : “RT est financée entièrement ou partiellement par le gouvernement russe.” suivi d’un petit lien Wikipédia. Le sous-entendu est clair : cette chaîne n’est pas une chaîne comme les autres : vous êtes susceptibles de vous faire manipuler par le méchant Poutine. Et lorsqu’on regarde une vidéo de France24 (l’équivalent français de Russia Today), curieusement, les termes sont différents, moins anxiogènes : “France 24 est une chaîne du service public français.”

    C’est de cette différence de traitement entre les médias dont parle Sibeth Ndiaye sur France Culture pour en approuver le principe. Il y aurait en quelque sorte les “vrais” et les “faux” médias. Extrait (le passage commence à 27’16) :

    On apprend, grâce à Sibeth Ndiaye, que les journalistes de BFMTV, TF1, CANAL+ et autres grandes chaînes sont libres de leurs propos. C’est une bonne nouvelle, nous qui pensions – mauvais esprits que nous sommes – que les milliardaires qui étaient à leur tête s’en servaient pour défendre des intérêts bien précis (les leurs ou celui de leurs amis, par exemple) sous couvert bien sûr d’incarner une presse “libre” et “indépendante”. Complotisme ! En revanche concernant Russia Today et Sputnik, là il y a complot. Sibeth a raison de nous avertir, nous qui voyons le mal là où il y a la pureté et le professionnalisme là où il y a le vice. Lorsque Sibeth nous autorise à voir un complot quelque part, c’est que c’est forcément vrai, c’est un bon complot, donc on y croit ! La Russie conspire contre le gouvernement français en finançant des “médias” pour propager des fake news. Une évidence.

    Si l’on prend un peu de hauteur,  il est logique, même si nous aimerions que le monde soit différent, que chaque État mette en place des outils de communication pour servir la politique de son gouvernement à l’international. Que les Qataris possèdent Al-Jazeera, que les Russes possèdent RT, que les Américains possèdent VoA, les sud-américains TeleSur, la France France24, idem pour les chinois, etc. cela se comprend et existera sûrement toujours. En revanche, et c’est ce qui rend le numéro d’équilibriste de Sibeth Ndyaye très gênant, ce qu’elle s’aligne sur une politique atlantiste anti-russe primaire tout en prétendant défendre corps et âmes la liberté de la presse. C’est ce grand écart grossier qui nous rend la porte-parole du gouvernement particulièrement antipathique : elle nous prend pour des cons, tout simplement. N’a t-elle pas d’ailleurs assumé de mentir pour protéger Emmanuel Macron ? Quelle confiance peut-on lui faire désormais ? Et c’est elle qui donne des leçons sur les fake news? Pas crédible.

    Par ailleurs et sur le fond, RT France fait aujourd’hui un travail beaucoup plus professionnel du point de vue journalistique que les grands médias financés par la pub ou le gouvernement français. On l’a vu par exemple lors de la crise des Gilets Jaunes où nous étions. Nous pouvons témoigner de la plus grande ouverture d’esprit et du plus grand soucis de la vérité dont font preuve les médias russes, par rapport au médias “français” : davantage d’interviews, de travail, moins de coupures au montage, meilleure couverture des événements, commentaires des journalistes plus proches de la réalité des faits, bref : le jour et la nuit. De plus, nous faisons remarquer que ces médias russes sont ceux qui accueillent les émissions de débats qui ne sont plus autorisées dans les médias du système. On pense à Jacques Sapir (dont le travail lui a permis d’être membre de l’Académie des sciences de Russie, une première depuis Maurice Allais, c’est dire la qualité de son travail pour comprendre les problèmes que posent l’UE et l’euro) ou encore Olivier Delamarche qui intervenaient sur des chaînes françaises et qui ont dû migrer vers des chaines étrangères pour continuer à s’exprimer. Nous avons aujourd’hui en France un vrai problème avec la liberté d’informer, droit garanti par la constitution française, rappelons-le.

    Mais pour “résoudre” ce problème, Sibeth Ndiaye a la solution :

    « Il y a ce sujet d’un conseil déontologique, qui est aujourd’hui en discussion. Je pense que si on ne fait rien, on finira par se faire tous avaler par la fake news »

    Imaginons un seul instant si la Russie réfléchissait à construire un tel organe : cela ferait un tollé international et Sibeth Ndyaye serait la première à monter sur ses grands chevaux. Mais non, nous sommes en France en 2019 et une porte-parole du gouvernement – par ailleurs donneuse de leçon de démocratie – parle tranquillement de bâtir un organe de contrôle de la presse qui déterminerait qui est journaliste ou non. Derrière cela, bien sûr, plane la menace de se voir évincé des réseaux sociaux, d’Internet, pour ne pas avoir été validé par cet organe sous prétexte d’être un diffuseur potentiel de fake news. C’est tout simplement un projet en totale contradiction avec un pilier fondamental de la démocratie, à savoir que chacun peut prendre la plume ou tenir une caméra et, suivant son talent et ses moyens, écrire, alerter, polémiquer : devenir une sentinelle du peuple. Assujettissez ce droit à la validation d’un quelconque organe officiel et vous anéantissez la démocratie dans son fondement. Après cela, ne nous étonnons pas que la France se retrouve 32ème dans le classement sur l’état de la liberté de presse dans le monde (derrière le Surinam, la Lituanie ou les Iles Samoa).

    La bonne nouvelle, c’est que quoique fasse ou dise Sibeth Ndyaye, rien ne peut désormais arrêter ce qui a été mis en mouvement. Elle ne pourra pas rendormir les millions de Français qui se réveillent peu à peu du long sommeil léthargique dans lequel on les a plongé durant des décennies. Le réveil est bien là et il passe par les médias alternatifs. Et la nature ayant horreur du vide, nous trouverons toujours un moyen pour produire une information honnête, financée par le peuple directement comme c’est notre cas, quelles que soient les barrières que le pouvoir disposera devant nous. Nous allons réussir car c’est le sens de l’Histoire.

    Avec votre soutien, dont nous vous remercions.

    Source: Le Média pour Tous

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/06/sibeth-ndiaye-se-demande-si-rt-france-est-bien-un-media-elle-6188427.html

  • Ce que dit la guérilla de Mantes-la-Jolie – par Alain Sanders

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    Un clou chasse l’autre. Les gesticulations de Macron tous azimuts, celles d’Edouard Philippe en Seine-Saint-Denis, le papy flingueur de Bayonne, le service public façon CGT à la SNCF, les petites lâchetés de Blanquer, etc. ont remisé les actes de guerre perpétrés le 25 octobre dernier à Mantes-la-Jolie (sic) au rayon des faits divers « trois p’tits tours et puis s’en vont ». Et pourtant…

    Ce n’est pas la première fois que Mantes-la-Jolie, située à une encablure de Magnanville où a été égorgé par un islamiste (avec de nombreuses complicités dans le coin) un couple de policiers, tristement connue pour son quartier ethnique du Val Fourré (sur lequel des millions d’euros ont été déversés depuis vingt ans), défraie la chronique.

    Mais dans le contexte préinsurrectionnel actuel où l’on voit les quartiers dits « sensibles » s’enflammer au moindre prétexte (Les Mureaux, Trappes, Limeil-Brévannes, Etampes, Chanteloup-les-Vignes, etc.), les scènes de guerre de Mantes-la-Jolie et, plus récemment encore, celles de Béziers, sont le signe très fort de ce qui nous pend au nez – et plus seulement dans les zones de non-droit – si on n’y répond pas autrement qu’en faisant du bruit avec la bouche. Le coup du karcher sarkozien et les rodomontades du kéké marseillais Castaner, personne n’y croit plus depuis longtemps.

    « Des actes de guerre civile », a dit Gilbert Collard au lendemain des « heurts » (comme ont dit les médias de la dhimmitude). Il n’a pas tort. Sauf que le mot civile est de trop. Les racailles ont attaqué avec des mortiers et des cocktails Molotov aux cris de « Tuez-les, tuez-les tous ! Tuez les flics de l’Etat colonial ! » : on est au-delà de l’habituel racisme anti-flics. Ils ne se sentent pas Français – ce qui accréditerait, si tel était le cas, l’appellation « guerre civile » – mais comme des « colonisés » en guerre, une guerre assumée et revendiquée, contre l’Etat français étiqueté « colonial ».

    On ne va donc pas régler tout ça à la Castaner ou à la Nuñez, féroces contre les Gilets jaunes (le « de souche », ça se trique sans états d’âme), mais tétanisés face aux « d’origine ». Ils se gardent d’ailleurs bien d’aller au-delà de la condamnation (manquerait plus qu’ils les approuvent…) de ce qu’ils appellent des « violences ». Au Val Fourré, les émeutiers sont chez eux, comme des poissons dans l’eau, protégés, inassimilés et fiers de l’être, comme dirait Yassine Belattar (cet « humoriste » très proche de Macron). Ce n’est pas un hasard si l’une des aventures du Hussard, Le Hussard fonce dans le tas (Auda Isarn), commence devant la gare de Mantes-la-Jolie, un véritable caravansérail qui provoque cette réaction d’un des personnages : « Je vous écoute. Mais je ne vais pas rester seule dans un quartier qui ferait passer la casbah d’Alger pour la promenade des Anglais… »

    Le guet-apens (mashadat apens en arabe), qui est le b.a.-ba de la guérilla, est devenu tellement habituel que les pompiers, comme cela a été le cas à Mantes-la-Jolie, ne se dérangent plus quand on les appelle pour des voitures en feu. Des policiers entraînés qui reculent (faute d’ordres musclés, il faut bien le dire) devant des assaillants prêts à tout, alors des pompiers armés de leurs lances à eau, macache…

    En 1364, Du Guesclin fit rentrer Mantes (maintes fois pillée et occupée par les Anglais) sous la domination du roi de France. La ville doit son surnom de « jolie » à Henri IV qui y retrouvait Gabrielle d’Estrées. Mon Dieu, rendez-nous Du Guesclin et ses fidèles Bretons ! Pour faire le job qui s’impose et que leur République est incapable de faire…

    Alain Sanders

    Article paru dans Présent daté du 4 novembre 2019

    https://fr.novopress.info/215938/ce-que-dit-la-guerilla-de-mantes-la-jolie/

  • Quotas d'immigration ? Non ! Quotas de rémigration ? Oui, cent fois oui !

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    L'avis de Jean-François Tousé

    Pathétique indigence du plan immigration dévoilé lundi soir par le premier ministre, Édouard Philippe. Un plan qui se résume, en réalité, a deux mesures: recours à des quotas d'immigration de travail et resserrement des conditions d'attribution de l'Aide médicale d'État (AME). 
    Vieille lubie de la droite chiraco-pasquaienne, l'instauration de quotas d'immigration n'est au final qu'un élément supplémentaire du processus de grand remplacement. Remplacement cette fois des travailleurs français par des travailleurs étrangers sous le prétexte que la France manquerait de main d'œuvre dans un certain nombre de secteurs professionnels. Cette carence nationale est une réalité. Elle est due avant tout à l'inadaptation de notre système de formation et, justement, à la pression que fait peser sur les salaires l'emploi étranger. On le voit le serpent migratoire se mord la queue. C'est en inversant la tendance et en formant nos jeunes dans une approche réaliste des nécessités économiques que ces métiers retrouveront vie dans une vision entièrement nationale. 
    Chacun aura, par ailleurs, compris que l'immigration par quotas, loin de se substituer aux autres formes de l'ingression globale (regroupement familial désormais élargi aux fratries, droit d'asile, clandestins...) viendra nécessairement s'y ajouter.
    Quant à la "réforme" de l'AME, elle consiste simplement à exiger des illégaux trois mois de séjour clandestin sur le territoire national. On croit rêver. 
    Pour la France, son salut, sa liberté, sa sécurité, son identité et sa prospérité, un plan et un seul s'impose. C'est celui de la droite nationale: Immigration zéro par la fin du regroupement familial, un contrôle étanche aux frontières et un nettoyage des zones de non-France, retour au droit du sang, suppression de la double nationalité, application drastique dans un sens restrictif du droit d'asile, expulsion des délinquants, réservation des avantages sociaux aux seuls nationaux.
    Quant aux quotas, les seuls que nous devons envisager sont ceux de la rémigration progressive.
    Progressive, mais générale.
  • Christophe Castaner se prend pour Vladimir Poutine et ça fait peur (ou pas)

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    De l’avis général, les mots choisis, lundi, par Édouard Philippe pour commenter les événements de Chanteloup-les-Vignes n’étaient pas ajustés : « irresponsable » et « imbéciles », convenons que le champ lexical du directeur de collège morigénant des galopins ayant séché l’heure de gym était un peu sous-dimensionné. Le registre lénifiant « Que voulez-vous, il faut bien que jeunesse se passe ! » – comme si vous et moi, adolescents, avions, bien sûr, comme tout un chacun, mis le feu à des cirques et tendu des embuscades à des policiers – a fait son temps. Force est de constater que les Français ne marchent plus.

    Qu’à cela ne tienne, mardi, c’est Christophe Castaner, flanqué de deux autres ministres, Nicole Belloubet et Julien Denormandie, qui est venu faire le service après-vente. Quittant le registre de la cour de récréation pour investir celui de la place d’armes du régiment et ses accents martiaux, il a évoqué un acte « odieux et inacceptable » et, enfilant la panoplie de Vladimir Poutine, chaussant ses larges bottes de cosaque battant les steppes, il a même affirmé, sur le ton du chef sachant cheffer : « Nous irons chercher, mètre carré par mètre carré, chacun de ces territoires pour les rendre à la République. » Il valide donc, en creux, au passage, la thèse qui pourtant avait valu tant de noms d’oiseaux aux auteurs des Territoires perdus de la République – sinon pourquoi faudrait-il les récupérer ? N’a pas été clairement évoqué le projet de traquer les délinquants jusque dans ce-petit-coin-où-même-la-reine-va-seule, comme dans la métaphore imagée du maître du Kremlin, mais on sent bien que l’idée est là.

    On va voir ce qu’on voir, on va pouvoir être fier de Christophe Castaner ! Cette gentille bourgade au nom fleurant bon la treille, le vin clairet, la nouvelle de Maupassant et la France oubliée, sera rendue à ses braves habitants. Ne manqueront plus que les ombrelles et les crinolines. Mais bien sûr ! On y croit dur comme fer.

    Sur le champ sémantique, rhétorique, dialectique, symbolique… cela ferraille sec dans le monde politique. Depuis des dizaines d’années, on nous promet La Guerre des étoiles, Austerlitz et Apocalypse Now réunis. Le vrai « hic », c’est le champ pratique, le vrai champ de bataille, celui des banlieues qu’il faut pénétrer. Et là, c’est la Bérézina. On change de chanson, Poutine devenu Dalida se contorsionne en combinaison lamée et bat des cils pour faire oublier ses lâches infidélités : « Paroles, paroles, paroles… » Nicolas Sarkozy avait promis le Kärcher™, les Français eurent-ils seulement le verre à dents ?

    La vérité – car c’est écrit – est qu’il en sera de cette cité de la Noé à Chanteloup-les-Vignes comme des autres, de toutes les autres qui font périodiquement parler d’elles : on jettera pudiquement sur elle le manteau du même nom et on n’en parlera plus jusqu’à la prochaine fois.

    Après les exactions de ce week-end, seuls deux individus ont été arrêtés. Moitié moins que de ministres qui se sont déplacés. Christophe Castaner veut aller rendre ses territoires à la République mètre carré par mètre carré. Gageons que dans six mois, on n’aura toujours pas récupéré la surface d’un timbre-poste. Et même que ces territoires perdus se seront encore un peu plus étendus. Mais chut, ce n’est pas parce que tout le monde le sait qu’on a le droit d’en parler.

    Gabrielle Cluzel

    https://www.bvoltaire.fr/christophe-castaner-se-prend-pour-vladimir-poutine-et-ca-fait-peur-ou-pas/

  • Immigration, le Medef veut simplifier l’embauche de travailleurs étrangers

    Mercredi 6 novembre, le gouvernement a présenté son plan sur l’immigration, un cache-misère qui ne changera radicalement rien à l’invasion de l’hexagone. Ce n’est qu’une combine supplémentaire dans la campagne orchestrée par Macron pour redorer une image largement ternie auprès de Français pour qui faire barrage à l’immigration est une priorité.

    Parmi les mesures annoncées, il en est certaines qui concernent l’immigration « économique ». Pas de faux espoir : le but du gouvernement n’est pas de réduire le chiffre de 33 502 travailleurs extra-communautaires embauchés l’an dernier grâce à une procédure administrative allégée mais de mieux la gérer sur tout le territoire.

    Quoi qu’il en soit des objectifs recherchés, le Medef, par la voix de son président, Geoffroy Roux de Bézieux aux micros de RMC, a tout de suite réagi en rappelant que c’est « chasse-gardée ». Il faut que “l’octroi de titres de travail” aux étrangers soit « plus facile, plus simple” et que le recrutement d’étrangers «soit beaucoup plus transparent, objectif, professionnel et planifié» , a donc estimé Roux de Bézieux.

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