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anti-national - Page 294

  • Immigration : sus au tourisme médical – Journal du mercredi 6 novembre 2019

    Immigration : sus au tourisme médical

    Un mois après le débat parlementaire sur l’immigration souhaité par Emmanuel Macron, un rapport des inspections générales des affaires sociales et des finances met l’accent sur les abus liés aux dépenses de santé pour les étrangers. Parmi les principales recommandations : mettre fin au tourisme médical.

    Islam : le voile qui cache la forêt

    Après l’affaire de l’accompagnatrice scolaire au Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, la question du voile islamique n’en finit plus de faire parler d’elle. Une question qui révèle avant tout le communautarisme grandissant et l’immigration hors de contrôle en France.

    En Chine, Macron en petit VRP de la culture française

    Alors que le voyage présidentiel en Chine touche à sa fin, Emmanuel Macron a tenté de vendre un peu de culture française à son homologue chinois. Au programme : Romanée Conti et viande de bœuf… de jolies images qui ne feront pas oublier le déséquilibre abyssal des relations commerciales entre les deux pays.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/immigration-sus-au-tourisme-medical-journal-du-mercredi-6-novembre-2019

  • Cadres et retraités : les vaches à lait

    Cadres et retraités : les vaches à lait

    André Rougé, député (RN) français au Parlement européen, dénonce des réformes qui s’attaquent… aux principaux électeurs d’Emmanuel Macron. Il serait temps de commencer à baisser les finances dispendieuses de l’Etat, surtout si l’on veut continuer à pouvoir financer les retraites. A titre d’exemple, même si ce n’est pas grand chose dans le budget de l’Etat, les finances de l’Elysée sont encore à la hausse pour 2020.

  • Le discours d’Emmanuel Macron sur l’immigration : la déchirure

     
    En 2017, pris dans le tourbillon médiatique et judiciaire lancé par les amis du candidat Macron, les Français ont fait entrer celui-ci à l’Élysée pour ne pas y installer Marine Le Pen.Toutefois, ils ont écarté cette dernière beaucoup plus en raison des inquiétudes liées au « jour d’après » économique et social qu’en raison d’un rejet de l’idéologie « nationale ».
    Beaucoup n’avaient pas perçu d’où venait Mister Macron, qui avait pris soin d’aller à Orléans et au Puy du Fou, comme il s’est adressé récemment à Valeurs actuellesDans la ville libérée par Jeanne d’Arc, il avait parlé de l’unité de la France, et en Vendée affirmé qu’il n’était pas socialiste.
    La France n’est pas un pays vieux de quelques siècles, mais une nation de longue tradition et de vieille histoire.
    Loin d’attirer les diplômés du monde entier, ou les catholiques de l’Europe du Sud, comme naguère, elle a mis en place un système absurde qui transforme en Français de papiers et en allocataires sociaux une foule étrangère qui, loin d’être fascinée par un phare éclairant le monde, vient quelquefois se venger d’un passé colonial injustement décrié ou, au mieux, trouver en France une générosité inespérée, une qualité des soins et des moyens d’existence qui font parfois défaut aux Français eux-mêmes.
    Entre 2017 et 2018, le flux migratoire s’est poursuivi, avec 256.000 titres de séjour accordés, en augmentation de 3,4 %, dont 33.000 pour motif économique et 90.000 pour raison familiale.
    Le stock présente un écart considérable : le motif familial correspond à 1.200.000, l’humanitaire à 381.000 et l’économie seulement à 186.000.
    Les demandes d’asile ont augmenté de 21,8 %, à 123.000, et 33.000 ont été accordés, soit 4,4 % de plus qu’en 2017.
    Le décalage entre les deux chiffres correspond à la lenteur de l’instruction, qui conduira à une majorité de rejets, pour beaucoup sans suite, les demandeurs d’asile déboutés devenant des clandestins, eux-mêmes évalués à 300.000 mais, par définition, l’évaluation est très imprécise.
    Face à cette politique menée dans le brouillard, et qu’il a poursuivie, le Président tente de rationaliser les faits par le discours, un discours évidemment favorable à l’immigration : « Je préfère avoir de la migration légale, enregistrée, sous quotas, pendant x années plutôt que du travail détaché dissimulé. Je préfère avoir des gens qui viennent de Guinée ou de Côte d’Ivoire légaux, qui sont là et qui font ce travail, que des filières bulgares ou ukrainiennes clandestines. »
    Cette déclaration avait un but apparent : justifier l’immigration légale par rapport à l’immigration illégale.
    Elle avait une intention plus discrète : valoriser l’immigration africaine, plus visible aux yeux des Français.
    Elle a eu un résultat : révulser les gouvernements ukrainien et bulgare qui ont convoqué les ambassadeurs de France.
    Il avait oublié que la Bulgarie fait partie de l’Union européenne.
    Son objectif était d’opposer, apparemment, les immigrés légaux et illégaux mais, en fait, de montrer la supériorité de l’immigration du Sud sur celle de l’Est, dans un esprit bien cosmopolite tendu vers une France métissée.
    On ne peut comprendre que de cette manière ses déclarations envers les Algériens et, donc, les Français d’origine algérienne et les doubles nationaux, et qui ne peuvent que blesser de nombreux Français.
    Ce fut la monstruosité de l’expression « crime contre l’humanité » commis par la France en Algérie, et ce sont maintenant des félicitations inopportunes à l’occasion du 1er novembre que l’Algérie célèbre comme le début de sa « révolution », alors que pour la France, elle marque la date d’assassinats de Français chrétiens, juifs ou musulmans lors de la Toussaint rouge de 1954.
    Mister Macron n’a pas compris que la France a créé artificiellement un problème infiniment plus grave. Loin d’importer une mosaïque dans un pays d’immigration, on fait éclater la France en un archipel où « les communautés » ne sont pas « côte à côte mais face à face », comme l’avait craint Gérard Collomb.
    Béziers, Mantes-la-Jolie, Chanteloup-les-Vignes : en quelques jours, des incendies d’écoles, des guets-apens tendus aux policiers et aux pompiers sont venus rappeler l’existence de ces territoires perdus de la République qui vivent de trafics illicites, obéissent à d’autres lois que les nôtres et refusent la présence de l’État dans leur périmètre.
    Vouloir réduire ces faits à des comportements imbéciles est d’une totale irresponsabilité.
    Cette réalité déchire l’illusion macronienne.
    Christian Vanneste

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/le-discours-demmanuel-macron-sur.html#more

  • Louis Aliot : “Le débat sur l’immigration, il n’y a que le RN qui le réglera !”

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    Louis Aliot, député RN des Pyrénées-Orientales et candidat à la mairie de Perpignan, était l’invité politique du Grand Matin Sud Radio de Patrick Roger et Cécile de Ménibus.

    Pour ce dernier, « Le débat sur l’immigration, il n’y a que le RN qui le réglera ! ».

    https://fr.novopress.info/215931/louis-aliot-le-debat-sur-limmigration-il-ny-a-que-le-rn-qui-le-reglera/

  • Emeutes : une petite bande d’imbéciles ?

    Emeutes : une petite bande d’imbéciles ?

    Édouard Philippe a réagi aux violences qui ont eu lieu samedi soir à Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines. Le Premier ministre a dénoncé… “une petite bande d’imbéciles et d’irresponsables”.

    “Nous déplorons évidemment ces actes imbéciles et violents (…) Je crois qu’en vérité il s’agit d’une petite bande d’imbéciles et d’irresponsables qui pensent que tout casser est une façon de faire avancer les choses”.

    Des imbéciles ou des émeutiers qui veulent conserver leur zone de non-droit ? Alors que des policiers étaient pris pour cible par une trentaine de voyous, le chapiteau de Chanteloup-les-Vignes a été incendié. Plusieurs départs de feu ayant été détectés, il ne s’agit pas d’un accident ou d’un effet collatéral aux violences urbaines. Et c’est ce que le Premier ministre appelle lui-même un “message de fermeté”…

    L’incendie du chapiteau, bâtiment culturel emblématique de la ville, inauguré il y a un an, s’est déclenché vers 22h30. La police compte deux blessés légers dans ses rangs et deux suspects ont été interpellés.

    Le cirque incendié de Chanteloup-les-Vignes avait pour vocation de favoriser le vivre-ensemble. Derrière l’incendie du chapiteau, il y a aussi la croyance lunaire que c’est avec la diffusion de la culture bobo, des cracheurs de feu, du cirque qu’on peut vaincre la délinquance… D’ailleurs, un habitant de Chanteloup soutient ainsi les casseurs :

    « on en a marre, il y a des plages nudistes, je ne vois pas pourquoi il n’y aurait pas des plages islamiques »

    Ces faits ne sont pas isolés. A Béziers par exemple, le maire a déploré l’incendie d’une école. Le député Emmanuelle Ménard alerte le ministre de l’Intérieur, celui qui n’hésite pas à réprimer violemment les gilets jaunes, mais qui n’osent pas faire de même dans les banlieues.

  • Des marchés d’esclaves illégaux facilités par les géants du web

     

    AFP / D. Charlet

     

    Les géants du web sont au cœur d’une polémique au Moyen-Orient suite à une enquête de la BBC.Google, Apple, Facebook et Amazon (Gafa) sont accusés de faciliter, via leurs applications, les marchés illégaux d’esclaves, notamment au Koweït, où les domestiques venues d’Afrique sont nombreuses. 
    La BBC a décidé d’enquêter au Koweït, où une grande majorité des foyers dispose de domestiques issues du continent africain.
    Celles-ci entrent dans le pays avec un visa qui nécessite un employeur ou un sponsor officiel. Toutefois, ces tiers retirent par la suite leur visa à ces femmes qui n’ont donc plus la possibilité de changer d’emploi sans l’accord de leurs employeurs.

    Elles deviennent donc des travailleuses invisibles et non-payées.
    Les enquêteurs de la BBC révèlent ainsi qu’un marché illégal s’organise pour les revendre sur internet, dans un vaste réseau qui concernerait des milliers de femmes.
    Sur diverses applications, on retrouve donc des petites annonces pour faire le commerce de ces jeunes femmes.

    Des marchés facilités par les applications
    C’est là que les géants du web interviennent, puisque ces marchés illégaux sont facilités par l’utilisation de leurs applications et servent donc de plateforme de vente et d’achat.
    Urmila Boohly, rapporteuse spéciale de l’Onu, estime d’ailleurs qu’ils doivent être tenus pour responsables.
    « C’est l’exemple par excellence de l’esclavage moderne.
    Google, Apple, Facebook et toute autre entreprise qui hébergent ce type d’application doivent être tenues pour responsables.
    Elles font la promotion d’un marché en ligne d’esclaves », a-t-elle estimé auprès de la BBC.
    Du côté des applications, on prend les mesures que l’on peut pour éviter ces marchés illégaux. Instagram a notamment supprimé le hashtag « bonnes à transférer ».
    Une autre application, 4Sale, a supprimé la catégorie d’offres de ce type, tandis que Google s’est dit alarmé par la problématique.
    Les mesures sont peut-être encore trop légères, mais les mastodontes de la Sillicon Valley n’ont pas encore été inquiétés d’un point de vue judiciaire.
    Lire aussi : Le monde compterait plus de 40 millions d’esclaves
    metrotime

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/des-marches-desclaves-illegaux.html

  • La France terre d’immigration ? Le mensonge de Macron

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    Depuis la fin de l’été et son souhait de s’emparer médiatiquement de la question migratoire, Emmanuel Macron s’applique à répéter que la France a toujours été une terre d’immigration (1). Un élément de langage presque pavlovien dès lors que le président parle du sujet, comme pour mieux justifier l’inaction et les insuffisances de l’exécutif sur ce thème. Les quelques mesures lacunaires annoncées à travers le durcissement des conditions d’accès des clandestins à l’aide médicale d’État sont ainsi aussitôt contrebalancées par cette litanie : « la France a toujours été une terre d’immigration ». La culture du « en même temps » est d’abord l’art de faire accepter les renoncements.

    Un mythe réfuté par la démographie historique

    La démographie historique a pourtant, dès ses origines, démenti cette antienne en affirmant que les Français constituaient historiquement un peuple de sédentaires. Quelle grande vague migratoire en France entre les grandes invasions barbares et la révolution industrielle ? Pendant au moins mille ans, le substrat ethnique du peuple français est remarquablement resté stable.

    Dans son livre « L’Ancien Régime » publié en 1969, l’historien et démographe Pierre Goubert affirmait ainsi que « ce ne sont pas les agitations, les brassages, les migrations d’hommes qui caractérisent l’ancienne France, mais bien la sédentarité ».

    Une affirmation par la suite méticuleusement détaillée par une autre figure majeure de la démographie historique française, Jacques Dupâquier. Dans son ouvrage « La population française aux XVIIe et XVIIIe siècles » (1979), le démographe établit que l’un des principaux traits de la nuptialité française à cette époque est « la très forte endogamie géographique combinée à une très forte homogamie sociale : en moyenne sur dix mariages ruraux, sept impliquent un garçon et une fille de la paroisse ; deux autres un époux né dans un rayon de dix kilomètres, un seul fait intervenir un conjoint d’origine plus lointaine ».

    Un mythe démoli par la généalogie, science des origines

    Chacun peut facilement vérifier l’exactitude de ces travaux scientifiques désormais anciens et incontestés : il suffit pour cela de remonter son arbre généalogique, entreprise aujourd’hui grandement facilitée par les sites de généalogie en ligne et la numérisation des archives.

    Alors que 7 français sur 10 s’intéressent à elle (2), la généalogie s’affirme ainsi comme une science des origines accessible à tous. Une science qui ne peut pas être contredite ni contrefaite puisqu’elle se réfère à la « petite histoire » de chacun. En parcourant leur arbre, les Français peuvent connaitre les noms et les lieux de naissance de leurs ancêtres, le tout en remontant au moins jusqu’au XVIIIe siècle le plus souvent. Et que leur apprend leur arbre généalogique ? Il leur murmure qu’à de rares exceptions près, leurs ancêtres n’étaient pas les fruits de migrations ; que ces derniers venaient très majoritairement des mêmes régions, des mêmes départements, des mêmes villages ; qu’ils exerçaient les mêmes métiers, parcouraient les mêmes chemins, fréquentaient les mêmes églises. Que Goubert et Dupâquier ont raison, et que Macron leur ment. Le fait-il consciemment ? La réponse n’est même pas certaine : en matière d’identité, une contre-vérité infusera toujours mieux chez celui qui ne sait plus qui il est.

    Cyril Raul05/11/2019

    (1) Une première fois énoncée en septembre, cette affirmation a encore été récemment reprise face aux journalistes de Valeurs actuelles.
    (2) Généalogie : grâce au numérique et à l’ADN, les Français se prennent de passion pour leurs origines

    Source : Les Identitaires

    https://www.polemia.com/la-france-terre-dimmigration-le-mensonge-de-macron/

  • Arrêtons de dire « les jeunes » pour dénommer des délinquants !

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    Les mots ont un sens. Et lorsque des journalistes ou responsables politiques les utilisent, ils savent pourquoi. Nous avons déjà abordé l’utilisation abondante du terme « mamans » pour désigner des femmes portant cet étendard qu’est le voile islamiste. L’heure est maintenant venue de décrypter ce qui se cache derrière le mot « jeune ».

    Il désigne généralement un « homme jeune ». Ici placé, il s’agit d’un adjectif qui vient qualifier le nom « homme ». Mais en le mettant dans une phrase telle « des jeunes ont incendié… », il devient substantif. Autrement dit, la substance même du sujet d’une telle phrase serait liée au fait d’être jeune. Est-ce vraiment le problème ? Serait-ce simplement le fait d’être jeune qui pousserait un individu à se munir de cocktails Molotov, de mortiers, de couteaux ou tous autres ustensiles pour dégrader des écoles, des collèges, des fêtes foraines, des commissariats ou menacer des pompiers ? Si on poursuivait le raisonnement, on en déduirait logiquement qu’il s’agirait d’un manque de maturité qui toucherait des personnes immatures de Creuse, des Landes ou du Jura et que tout ceci passerait avec le temps. Or, ceux-là ne se baladent pas encapuchés la nuit avec des bâtons. La pauvreté et le chômage existent pourtant bel et bien en milieu rural.

    Non, les « jeunes » en général et sans raison ne vont pas saccager des bâtiments publics payés avec les impôts de leurs parents. En figure de style, cette utilisation de l’expression « des jeunes » relèverait de la périphrase ou de l’euphémisme, comme pour ne pas voir la responsabilité de ceux qui commettent ces actes. On retrouve aussi cette forme de déni dans l’utilisation volontaire du terme « bêtises » pour nommer des saccages et des agressions.

    Non, « le jeune » n’est pas une catégorie justifiée pour désigner les auteurs de ces faits. Le problème est que les qualificatifs pertinents relèveraient alors de la « stigmatisation », de « l’amalgame », de « l’islamophobie », du « racisme », alors on ne peut les utiliser.

    Ainsi, si on ne peut qualifier ces individus avec leurs véritables adjectifs, utilisons au moins des termes comme « émeutiers », « voyous », « casseurs », « délinquants »… mais, de grâce, arrêtons de dire « les jeunes », car nos jeunes, eux, n’y sont pour rien !

    Axel Vontargier

    https://www.bvoltaire.fr/arretons-de-dire-les-jeunes-pour-denommer-des-delinquants/

  • Islamisme : naufrage de la gauche collabo, par Ivan Rioufol

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    Le gratin des collabos de l’islamisme a signé son entrée dans l’Annuaire de Honte. En effet, plus de cinquante personnalités ont appelé, vendredi dans Libération, à manifester contre l’islamophobie, le 10 novembre à Paris. Alors que bilan officiel des actes racistes en France pour 2018 a recensé 100 actes antimusulmans, soit le plus bas niveau depuis 2010, les signataires assurent : “Depuis des années, la dignité des musulmanes et des musulmans est jetée en pâture (…) Depuis des années, les actes qui les visent s’intensifient”. En réalité, seuls les actes antisémites (541) ont bondi de 74% en 2018, majoritairement sous la pression de la judéophobie islamique. Les actes antichrétiens (1063) sont restés stables. Mais le récent attentat contre la mosquée de Bayonne par un vieux cinglé, ajouté à la remarque faite par un élu RN à une mère portant le hidjab dans une enceinte publique, ont suffi à ces militants de l’islam pour faire passer les musulmans de France pour les victimes d’un racisme “en raison de leur foi”.

    La lutte contre l’islamophobie n’est plus seulement la bannière des fondamentalistes, qui cherchent à criminaliser la critique de l’islam politique et à réintroduire le délit de blasphème. Ce combat est devenu également celui d’une gauche qui s’est perdue dans la flatterie d’une idéologie totalitaire, violente, sexiste, judéophobe. A côté d’organismes infiltrés par l’islamisme comme le CCIF ou l’Unef, ou de militants comme Yassine Belattar, Rokkaya Diallo ou Edwy Plenel, se retrouvent dans Libé les noms de Jean-Luc Mélenchon (LFI), Philippe Martinez (CGT) Yannick Jadot (EELV), Olivier Besancenot (NPA)…

    Ce pacte entre l’islamisme et la gauche communautariste n’est, à dire vrai, pas une surprise. Ces deux mondes partagent une même détestation de l’Occident et de ses libertés. Mais ce front vient opportunément consolider la stratégie de victimisation de l’islam politique, qui pousse les exaltés à la confrontation avec leurs opposants. Samedi, une manifestation islamiste anti-Zemmour, organisée devant CNews, a laissé déborder un ahurissant flot de haine et de menaces. Abdelaziz Chaambi, militant de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie et fiché S, a tout d’abord dénoncé “la poignée de sionistes” qu’il croit voir dans une partie du PS. Il a ensuite rendu hommage à ses “frères de Gaza“. “Gaza, c’est l’islam qui résiste et qui se bat contre l’armée sioniste”, a-t-il déclaré sous les applaudissements d’une petite foule. “Maintenant il faut se battre !“. Parlant d’Eric Zemmour, Chaambi l’a présenté comme “un bâtard né d’un mariage incestueux entre les politiques et les médias“.

    Il a poursuivi : “Ils ont fabriqué un monstre. Une bête immonde, quand elle est nourrie de nourriture avariée, elle nous chie sur la gueule. Quand elle mange de la nourriture franco-française, elle nous chie des Caroline Fourest, des Bruckner, des Praud, des Zemmour, des Morano, des Rioufol, des Clavreul, des Bouvet, des Odoul. Et quand ce monstre mange du couscous ou de la harissa il nous chie des Zohra Bitan, des Lydia Guirous, des Zineb El Rhazoui “.
    Voici avec qui la gauche traîtresse et ses censeurs ont choisi de faire cause commune. Est-il besoin de commenter davantage ce naufrage?

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 4 novembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/215919/islamisme-naufrage-de-la-gauche-collabo-par-ivan-rioufol/

  • Pour « sauver la planète », l'industrie tue les campagnes

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    Au nom de la transition énergétique, les campagnes s’industrialisent à grande vitesse. L’autrice de cette tribune raconte la métamorphose de la Haute-Marne, autrefois vivante et dorénavant colonisée par les éoliennes, les méthaniseurs, les plantations de biomasse

    Il est minuit, ma maison vrombit, mon cœur est écrasé, mon crâne résonne. Les fenêtres fermées, les boules Quies ne font qu’empirer les choses. Où aller ? Au fond des bois ? Les infrasons des éoliennes industrielles ne connaissent pas les frontières. Elles sont partout. Mon corps est à bout.

    Seules deux vallées ne sont pas encore attaquées à proximité de chez moi. Les mâts des éoliennes et les méthaniseurs poussent aussi vite que tombent les forêts ! Il n’y a plus de refuge. La campagne s’industrialise.

    J’ai passé le week-end chez moi, face aux collines, dans mon village de 70 habitants, la maison dans laquelle mes enfants ont grandi, qu’on a restaurée ensemble. J’avais beaucoup à faire, je n’ai rien fait ou presque, je n’ai pas eu besoin de regarder la météo pour savoir d’où venait le vent. Mon corps n’avait qu’une tension, fuir ce lieu inondé par un poison vibratoire. Du sud au nord, en passant par l’ouest, plus de 70 éoliennes industrielles de 150 mètres. À l’Est, six, 183 m de haut, diamètre 150 m, bientôt 29. Partout, des centaines en projet ou prêtes à sortir de terre. Du haut de la colline, j’ai dit adieu aux couchers de soleil il y a neuf ans, et récemment aux levers. Adieu à la nuit pure. Les promenades sur le plateau rendent fou.

    Les bois qui n’ont pas encore été rasés sont dépouillés depuis qu’on ne parle plus de forêts, mais de biomasse 

    À 200 m de la maison, deux fermes, « normales » il y a peu, incarcèrent désormais douze mois sur douze quelques centaines de vaches sous les tôles. Ventilateurs, tanks à lait, robots de traite, engins qui désilent, mélangent, transportent, paillent, distribuent, curent, et retransportent. Les bruits de moteur sont incessants. Vaches à méthane ou vaches à lait, toutes ont le même sort, les riverains aussi !

    Marie, une riveraine, est à bout, sur sa petite route de campagne. Sept jours sur sept, les tracteurs passent pour alimenter le méthaniseur voisin en fumier collecté dans un rayon de 60 km, les prés ont été retournés pour planter le maïs qui servira à nourrir le méthaniseur et les vaches prisonnières qui fournissent la manne. La paille aussi voyage. Sous la canicule, les vaches enfermées hurlent, tapent nuit et jour dans la ferraille qui les enferme, l’ensilage pue.

    Où aller ? Au fond des bois ? Quels bois ? Ceux qui n’ont pas encore été rasés sont dépouillés depuis qu’on ne parle plus de forêts, mais de biomasse. De mes fenêtres, je vois clair au travers des collines. Plus de sous-bois, des champs de troncs. Le long des chemins, les arbres trop jeunes, condamnés à ne pas devenir des chênes centenaires, s’alignent, en attendant d’être déchiquetés avec beaucoup d’énergie, recollés en pellets, voire transformés en carburant ! Il y a quelque temps, un bûcheron s’inquiétait : « Dans dix ans, il n’y aura plus rien ! » Sur les photos aériennes, une bande boisée au bord des routes, pour tromper le peuple, mais c’est une coquille vide. Dix ans, c’était optimiste. Qui ose encore signer les pétitions contre la déforestation de la forêt amazonienne ? Le poumon vert de la France, ça ne compte pas ?

    Officiellement, on n’a plus le droit de retourner les prairies [pas pour leur flore et leur faune, on s’en moque, mais comme pièges à carbone, fixateurs de sol…] Jamais on n’en a retourné autant que depuis les débuts de la « transition énergétique » ! Pour le maïs des méthaniseurs, le colza des carburants… Qui ose encore signer les pétitions contre l’huile de palme ?

    « C’est une violence inouïe ! » m’a dit ce citadin reconverti à l’agriculture bio. Pour moi, c’est un viol. Un viol de ce pays qui m’a vue grandir, que mes ancêtres paysans ont soigné, que j’ai parcouru jusque dans ses moindres recoins… Un viol de mon droit au silence, ce bien le plus précieux. Depuis bientôt dix ans, hormis quelques nuits glaciales sans vent, pas une heure sans bourdonnement de moteur ou d’éolienne, dans ma maison dont les murs tremblent de cette maladie galopante.

    Je bondis en lisant une phrase de l’association NégaWatt : « Nous avons également de vastes zones peu peuplées qui permettent l’installation [d’éoliennes]. » Ben voyons ! Nos élus comptent aussi remplir ainsi la « diagonale du vide ». Mais le vide n’est pas vide, nous y vivons, la nature y vit. Nous ne sommes pas un territoire à coloniser ! Pour eux, nous sommes une poignée de sauvages qui empêchent l’expansion de projets, qu’ils n’osent plus appeler « progrès », mais ont rebaptisé « transition énergétique », et font passer pour une « reconversion écologique ». Nous préférions être abandonnés : au moins, on nous laissait tranquilles !

    On n’a pas le droit d’avouer que quelque chose cloche dans ce qui est présenté comme la seule issue 

    L’écologie, c’est ce que nous avions, avant. Du silence, de vraies nuits, des forêts gérées avec sagesse en mode cueillette, avec respect pour leurs bêtes, grandes et petites. Celles qui ne peuvent pas fuir crèvent désormais au soleil de vastes étendues rasées, les autres ne savent plus où aller. L’écologie, ce n’est pas ce monde industriel qui se cache derrière des noms aguicheurs.

    Ce monde, on nous l’impose sans démocratie, avec le plus profond déni de notre citoyenneté, des enquêtes publiques, qui sont des mascarades, les rares refus préfectoraux étant cassés par les tribunaux administratifs. Les enquêtes surviennent sans annonce claire, il faut surveiller les sites préfectoraux, qui ont changé de page sans l’annoncer clairement, supprimé les dates, lieux, natures d’activité ; certains se retrouvent avec des éoliennes derrière chez eux sans jamais en avoir entendu parler. Lors des plaintes, les promoteurs sont juge et partie, seules leurs conclusions sont retenues. La notion de conflit d’intérêts disparaît, les directives régionales sont piétinées, les lois faites sur mesure pour faciliter l’invasion…

    Nous sommes dépossédés de notre territoire, sans droit à la parole, sans droit de nous défendre, la proie de lobbies qui manipulent le pouvoir. On nous accuse de « retarder la transition énergétique » avec nos vaines rébellions ; retarder, c’est tout, on se défend, mais on se fait quand même dévorer ! La démocratie est bafouée.

    Ceux qui pleurent à cause du bruit, des acouphènes, du cœur qui s’emballe au rythme des pales osent rarement témoigner. Ils ont honte, ce ne serait pas politiquement correct, il faut accepter de souffrir pour « le bien de la planète ». On n’a pas le droit d’avouer que quelque chose cloche dans ce qui est présenté comme la seule issue. Ils ont peur, aussi. Alors que l’électrosensibilité peine à se faire reconnaître, on se gausse de la sensibilité aux infrasons, trop méconnue, qu’on fait passer pour une maladie psychique.

    On assiste à un parfait écocide, discret, se cachant sous de pseudo « bonnes intentions » 

    « Les opposants retardent la transition énergétique. » Mais qui se penche sur nos vies brisées, nos investissements et nos projets tués ? Les vergers que nous ne plantons plus, la maison devenue invivable et invendable, nos promenades quotidiennes, les circuits de randonnée, le panorama d’une ville touristique… L’âme de nos campagnes, notre silence, notre sommeil, notre santé, notre capacité de concentration et celle des enfants des écoles, notre efficacité au travail, les étoiles, le noir de la nuit, nos forêts, nos prairies, la liberté des vaches, le relief, écrasé, ce qu’on n’a plus la force de faire. Tout est tué brutalement ou à petit feu.

    Et les ressources ! Que de pétrole pour nourrir avec l’ensilage et l’enrubanné de l’an dernier des vaches qui il y a peu broutaient dehors, là où on cultive le maïs qu’elles ingurgiteront l’an prochain ; pour ériger ces monstres blancs trois fois plus hauts que nos collines, qui, ici, ne fonctionnent qu’à 18 % de leur capacité, de façon intermittente et aléatoire ; pour couper, transporter, déchiqueter nos trop jeunes arbres, cultiver le maïs et le colza. Pour fuir ! Que de sols détruits ! Nous sommes assez près de notre terre pour constater au quotidien cette tromperie que les citadins ne voient pas !

    Si au moins tout cela servait à autre chose qu’engraisser sur nos deniers des lobbies et ceux qui leur ouvrent grand les portes. Nous sommes sacrifiés sur l’autel d’une idéologie capitaliste qui veut vendre les engins nécessaires à son accomplissement. Jamais nous n’avons vu autant de machines, entendu autant de moteurs dans nos campagnes, nos forêts, planer sur nos têtes… La « croissance verte » tue l’idée de décroissance, autant que nos territoires, pour justifier ses objectifs.

    On assiste à un parfait écocide, discret, se cachant sous de pseudo « bonnes intentions », ou pire, sous une injonction de « sauver la planète ». Mais on s’est trompé de ministère, la production d’énergie pour le confort humain, ce n’est jamais de l’écologie, c’est de l’industrie !

    Comme chaque fois que le vent vient du nord-ouest, ma maison vrombit plus que les autres jours. Mon corps ne sait où aller, je pleure. Dans quelques mois, le vent d’est sera lui aussi un poison. Arrêtez la torture ! Laissez-nous vivre ! VIVRE !

    Blandine Vue  

    https://reporterre.net/Pour-sauver-la-planete-l-industrie...

    Blandine Vue est docteur ès lettres, diplômée en sciences du langage, lauréate de la Fondation Nicolas Hulot pour ses activités pédagogiques de terrain. Elle a publié plusieurs ouvrages, dont Histoire des paysages (éd. Errance) et un roman, La Colonie (éditions L’Harmattan).

    http://synthesenationale.hautetfort.com/