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L'Italie durcit ses mesures contre les navires des ONG humanitaires
Le Sénat italien a voté la confiance au gouvernement sur un nouveau tour de vis sécuritaire et migratoire réclamé par le ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini. Le texte, déjà adopté par les députés, doit désormais être ratifié par le président.
«Le décret sécurité octroie plus de pouvoirs aux forces de l'ordre, plus de contrôles aux frontières, plus d'hommes pour arrêter les mafieux», s'est félicité sur Facebook le ministre de l'Intérieur Matteo Salvini, qui avait réclamé ce texte.Celui-ci accorde au ministre des pouvoirs élargis pour interdire les eaux territoriales aux navires ayant secouru des migrants et confisquer les bateaux des ONG. Les commandants de navires entrant dans les eaux italiennes sans autorisation, seront en outre passibles d'une amende pouvant aller jusqu'à 1 million d'euros, contre 50 000 euros auparavant.Après l'affront de Carola Rackete, la capitaine du Sea-Watch 3 qui avait accosté de force sur l'île italienne de Lampedusa pour débarquer des migrants recueillis en mer, le texte donne la possibilité d'intercepter préventivement un navire, et d'infliger jusqu'à 10 ans de prison pour toute résistance.Le nouveau texte accroît aussi les possibilités d'écoutes et de recours pour des agents sous couverture, pour lutter contre toute forme de complicité à l'immigration clandestine.[...]En savoir plus sur francais.rt.comSur le même thème lire aussi: -
George Soros commence déjà à financer le Parti Démocrate pour les élections présidentielles américaines de 2020
Etats-Unis – George Soros a fait un premier don 4,6 millions d’euros à un nouveau Comité d’Action politique (PAC) à l’approche de l’élection présidentielle américaine de 2020. C’est plus de deux fois ce qu’il avait injecté à ce stade de la campagne des élections de 2016.
“Le PAC Democracy du milliardaire juif né en Hongrie est sa première contribution aux élections de 2020”, écrit Times of Israël.
Le milliardaire cosmopolite Soros est un donateur de longue date du Parti Démocrate américain. Pour la campagne présidentielle américaine de 2016, Soros avait officiellement injecté un total de 18 millions d’euros dans le financement du Parti Démocrate, apparaissant parmi les plus importants donateurs de l’ensemble de la campagne américaine.
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Le migrant qui a poussé un enfant et sa mère sous un train avait illustré des brochures sur l’intégration réussie des étrangers…
Photo du criminel dans une brochure sur l’intégration des immigrés en Suisse Lu dans Metro.uk (traduction C-I) :
« L’homme accusé d’avoir tué un garçon de 8 ans en le poussant sous un train à Frankfort a figuré dans une campagne de promotion de l’intégration réussie.
Habte Arya, 40 ans, originaire d’Érythrée mais vivant en Suisse, a été arrêté pour avoir poussé l’enfant et sa mère sur les rails d’une station à Francfort.Le père de trois enfants est également accusé d’avoir poussé une autre femme, âgée de 78 ans, qui a réussi à s’empêcher de tomber devant le train qui arrivait.
Il a ensuite pris la fuite, mais a été arrêté par d’autres passagers qui l’ont retenu jusqu’à son arrestation. En 2017, Araya a été photographié dans une brochure publicitaire de l’Agence suisse d’assistance aux travailleurs et aurait déclaré aimer « presque tout ce qui concerne la Suisse ».
[…] La police n’a pas été capable de trouver le motif d’Araya pour avoir poussé l’enfant ».Au hasard, la haine anti-blanche ?!
Une haine si forte qu’elle n’est pas entamée par tout ce que les pays d’accueil lui ont offert.Habte Arya sur une brochure -
Tribune : Face à l’invasion de l’Europe, un Limes* maritime
@DR
De Romain SensL’Europe continentale, soumise depuis des décennies à un processus d’immigration massive, est en réalité aujourd’hui, l’objet d’une invasion.Cette invasion migratoire, largement clandestine, se fait sans violence, sans armes, sans hostilité apparente.
Et pour cause, les gouvernements européens organisent d’eux-mêmes ces flux migratoires.
Face à cette vague que les Munichois disent inarrêtable, seule la construction d’un nouveau Limes permettra à la civilisation européenne de survivre à ce XXIe siècle.
En déployant ses navires de guerre, l’Europe, bien loin de repousser les embarcations de migrants clandestins ou de les ramener sur les côtes des zones de départ, institue une véritable route maritime sur laquelle les ferry-boats européens font franchir la Méditerranée à des individus se trouvant dans la plus totale illégalité.
Or, les peuples européens se sentent trahis par leurs dirigeants et souhaiteraient, bien au contraire, qu’ils déploient une politique de protection et d’inviolabilité de leurs frontières.Les flux migratoires en provenance d’Afrique se poursuivront de façon exponentielle, au fur et à mesure que la démographie africaine explosera.
Il serait très difficile et extrêmement coûteux de déployer sur la longue durée des flottes de guerre dont ce n’est de toute façon pas la mission.
L’Europe ne peut pas non plus, à l’inverse d’Israël ou des États-Unis, protéger son territoire en fortifiant ses terres.Pour résister aux nouvelles invasions barbares dont elle est la proie, l’Europe doit, à l’instar d’un Empire romain qui avait encore la volonté de se battre pour survivre, reconstruire un nouveau Limes maritime.
En effet, hormis la question de la frontière turque, des territoires d’outre-mer et des enclaves de Ceuta et Melilla, la frontière européenne est essentiellement représentée par la mer Méditerranée.
Pour résister aux nouvelles invasions barbares dont elle est la proie, l’Europe doit, à l’instar d’un Empire romain qui avait encore la volonté de se battre pour survivre, reconstruire un nouveau Limes maritime.
Ce Limes maritime, pourrait prendre la forme d’une ceinture de plateformes maritimes militarisées, sur le modèle des plateformes pétrolières, qui protégerait, à intervalles réguliers les eaux territoriales européennes.
Ses missions seraient multiples.
Ces plateformes pourraient tout d’abord interdire systématiquement l’accès aux embarcations de migrants en les faisant reconduire immédiatement vers les zones de départ.
Dotés de systèmes radars, des gardes-côtes, héliportés et équipés d’embarcations rapides, auraient la mission de ne laisser franchir aucune embarcation non autorisée dans les eaux territoriales européennes.
Les clandestins interceptés seraient identifiés (et bien entendu soignés) sur ces plateformes, avant un retour aux zones de départs qui serait effectué avec la plus grande célérité possible par des navires dédiés qui emprunteront la route prise par les passeurs dans l’exact sens inverse.
Ils seraient les premiers gardiens du principe affirmant que nul ne rentre en Europe s’il n’y est pas invité.De même que la lutte contre les flux migratoires, ces plateformes maritimes pourraient également jouer un rôle très efficace contre les trafics de drogue notamment autour du détroit de Gibraltar.
Mais au-delà, elles pourraient aussi servir de bases de défense en étant équipées de radars, de missiles antinavires ou anti-aériens, voire même de missiles antimissiles dans le cadre d’un potentiel bouclier européen.
Un équipement en mitrailleuses à cadence rapide permettrait également de parer aux menaces asymétriques terroristes qui ne manqueront pas d’exister en Méditerranée, lorsque les Européens auront décidé de se défendre.
Afin d’être toujours une civilisation européenne à la fin du XXIe siècle, l’Europe doit, si elle ne veut pas être emportée par les vents de l’Histoire, faire de la forteresse Europe tant décriée une réalité concrète.Cela coûtera cher.
« Combien ? » nous demanderont ceux qui ne voient le monde que par le seul prisme économique. Autant qu’il le faudra pour assurer la survie de l’Europe, devra être la seule réponse à donner.
Afin d’amortir les coûts de construction et de rentabiliser ces installations, ces plateformes pourraient servir à d’autres tâches comme le secours des navires en difficulté ou celles relevant des recherches scientifiques océaniques.
Mais l’ouvrage devra avant tout être un système défensif voué à la protection des terres et des peuples européens de façon pérenne.
Afin d’être toujours une civilisation européenne à la fin du XXIe siècle, l’Europe doit, si elle ne veut pas être emportée par les vents de l’Histoire, faire de la forteresse Europe tant décriée une réalité concrète.
Un Limes maritime pour protéger le jardin européen.
Romain Sens
lincorrect
* Limes -
Suède : une municipalité au bord de la faillite en raison du coût massif de l’accueil des migrants
Suède – La municipalité de Bengtsfors a adressé une requête au gouvernement suédois afin d’obtenir de l’aide pour couvrir les coûts massifs engendrés par l’accueil de migrants.
La lettre de plusieurs pages du maire Stig Bertilsson identifie clairement la cause du déficit budgétaire de la commune, liée au trop grand nombre de « nouveaux Suédois » accueillis.
« Les coûts dans les municipalités qui ont reçu de nouveaux arrivants ont continué d’être considérables (…) Cela crée un grand trou dans la caisse », a déclaré M. Bertilsson.
Interrogé sur d’éventuelles recettes fiscales générées par les migrants, susceptibles de combler le déficit, M. Bertilsson a déclaré qu’à long terme, il espérait qu’il y aurait une augmentation des recettes, mais qu’il n’y en avait pas eu jusqu’ici, ajoutant que le marché du travail suédois « a encore un long chemin à parcourir ». « C’est un déséquilibre dont l’État devra assumer la responsabilité. »
Dans la lettre adressée au gouvernement suédois, le maire décrit la situation actuelle comme si Bengtsfors se dirigeait vers la faillite.
Le conseil municipal indique que l’augmentation des taxes pour couvrir les coûts n’est pas une solution car les taux d’imposition locaux s’élèvent déjà à 22,9 pour cent, soit le dixième taux le plus élevé de Suède.
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Nouveau collaborateur de fait des négriers, l' "Ocean Viking", auto-proclamé "bateau de sauvetage" de SOS Méditerranée, a pris le large...
Le navire, d'une capacité de 200-300 personnes, a quitté le port de Marseille pour rejoindre les côtes libyennes.
A bord, on prétend qu'on va sauver des naufragés : c'est très bien, mais... en les conduisant en Europe, au lieu de les ramener à leur point de départ (comme vient de le faire Salvini - voir la note suivante - ) "on " agit, de fait, comme un maillon de la chaîne du trafic d'êtres humains; "on" devient, de fait, complice des Mafias de passeurs-négriers..
Hier, c'était le Sea Watch et sa commandante de couverture de magazine; avant-hier, c'était l'Aquarius; et tant d'autres encore... Maintenant, voici L'Océan viking, auto-proclamé redresseur des torts d'une Europe qui laisse périr des malheureux, chevalier blanc du Bien, défieur des grands méchants que nous sommes tous, indifférents que nous serions (disent-ils...) à la misère humaine.
Les reportages destinés à faire pleurer dans les chaumières se sont multipliés ces derniers mois sur les chaînes de télé, à propos de ces envahisseurs rebaptisés "migrants" - malheureux, certes, mais qui cherchent à s'imposer chez nous, il ne faudrait pas l'oublier... - au prétexte qu'ils risquent leur vie pour traverser la Méditerranée et venir en Europe.
Le parti immigrationniste, toute presse confondue (écrite, parlée, télévisée), de France info à TF1, de France 2 à BFM/TV ou autres, impossible d'y échapper ces derniers jours...
Nul ne se soucie - ou si épisodiquement... - du fait qu'un paysan français se suicide tous les deux jours ; nul ne se soucie plus que cela, non plus, des dix millions de pauvres recensés par le Secours catholique, ou des huit millions et demi de mal-logés recensés par la Fondation Abbé Pierre. Il y a bien, certes, les Restos du cœur, qui peuvent occuper le devant de la scène, intouchables qu'ils sont, car « confisqués » par les bobos-gauchos. Mais, à part eux, s'occuper activement de la détresse, de la précarité, de la pauvreté qui monte, inexorablement, au milieu du peuple français, non, ce n'est pas intéressant. Cela ne vaut pas ces masses de "migrants" qui, eux, méritent toute l'attention de nos mal-généreux.
Oui, nous disons bien "mal-généreux", car sauver des malheureux qui vont se noyer, évidemment, c'est le devoir de toute personne civilisée. Encore plus lorsque l'on est en Europe, dont les racines chrétiennes sont une évidence, à part pour les adeptes de la Nouvelle Religion Républicaine, dont le sectarisme n'a d'égal que l'épaisseur de leurs œillères !
Mais être civilisé, généreux et... sauveteur, n'empêche pas d'avoir de la jugeote.
Ces pauvres malheureux, victimes des passeurs, certes, mais malgré tout victimes consentantes, ne doivent pas être conduits en Europe, lorsqu'on leur sauve la vie. Elles doivent être ramenées sur les côtes d'Afrique, d'où elles sont parties. Sinon, de toute évidence, les sauveteurs du Sea Watch et de l'Aquarius, hier, et de l'Océan Viking, demain, se font et feront, volens nolens, les maillons de la chaîne maffieuse de ces esclavagistes, négriers des temps modernes, qu'on appelle aujourd'hui "passeurs". Les Mafias savent que les bateaux européens "achèveront le travail", et les "migrants" savent qu'on viendra les chercher : tout cela consolide le trafic et lui assure une pérennité dans la malfaisance et la traite des êtres humains.
Et, là, il n'y a plus du tout de quoi être fier ni de quoi être comparé à un preux chevalier d'antan, volant au secours de la veuve et de l'orphelin.
Nos mal-généreux de l'Aquarius, du Sea Watch, de l'Océan Viking et autres devraient y réfléchir, avant de se présenter en parangons de vertu et d'humanité...
http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/05/x-6168572.html
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Tous dans la rue le 6 octobre ! Pourquoi ?
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Les « petits chéris » de LREM devraient lire l’Histoire de France
Bien évidemment, il n’est pas question, à travers ces lignes, de justifier la violence, mais il conviendrait cependant de relativiser.Passons sur les propos de Christophe Castaner qui a osé – mais c’est sa marque de fabrique – qualifier l’attaque de permanences de députés LREM d’« attentat » : « Quand on passe les bornes, il n’y a plus de limites », disait Alfred Jarry, l’auteur d’Ubu roi.
Comme disait Wallerand de Saint-Just, conseiller régional RN d’Île-de-France, vendredi dernier, au micro de RTL, « ces pauvres chéris, ah, du fumier devant leur permanence, c’est épouvantable… »
Comme si, effectivement, la chose était nouvelle en France que de déverser du lisier, du fumier, des fruits ou des légumes pourris et toutes sortes de choses devant des bâtiments officiels.
Certes, il y a des traditions plus sympathiques.
Certes, les sous-préfectures ou les centres des finances publiques étaient coutumiers du fait : une sorte d’héritage venant de l’Ancien Régime lorsque la populace pouvait aller jusqu’à pendre le gabelou à la lanterne.
Mais, entre nous, que peut un pauvre sous-préfet au champ, à part faire remonter les informations à Paris ? Il est vrai, aussi, assez curieusement, que, jusqu’à maintenant, les députés de la nation avaient été relativement épargnés.
Pourtant, qui vote les lois ?
Or, on a le sentiment que l’emmurement de ces permanences relève du sacrilège, de la profanation.
Il est vrai que la plupart de ces députés ne doivent leur élection qu’au seul fait d’avoir eu leur bobine accolée à celle d’Emmanuel Macron sur les affiches électorales.
Donc, s’attaquer à leur permanence, c’est, comme qui dirait, s’attaquer au Président.
On leur avait dit que leur job de député allait consister à voter la loi, point barre.
Fini, le député héritier des députés des trois ordres qui montèrent à Paris en 1789 pour porter les doléances du pays profond.
Par ailleurs, on ne leur avait peut-être pas assez parlé de cette phase qui s’appelle le retour du député en circonscription en fin de semaine.
La France est un vieux pays et, que ça plaise ou pas, c’est ainsi.
Alors, on se demande bien si, après ces incidents, il n’y aura pas des députés pour suggérer que les votes à l’Assemblée, à l’avenir, soient secrets.
L’anonymat a parfois du bon…
« Ces pauvres chéris » devraient néanmoins relativiser ce qui se passe aux abords de leur permanence, et ce, en examinant un peu notre histoire politique et sociale contemporaine.
Ah oui, c’est vrai, on ne leur a peut-être pas dit, durant leur stage accéléré avant élection, que la France avait une histoire politique et sociale…
Un exemple parmi des centaines d’autres : cela se passait, non pas sous Mandrin ou Cartouche, mais sous le père de Gaulle.
À une époque où l’autorité de l’État n’était pourtant pas un vain mot.
Ainsi, le 4 juin 1961, jour d’élection cantonale, des paysans bigoudens brûlèrent carrément des urnes électorales à Pont-l’Abbé.
Une semaine avant, des centaines de kilos de pommes de terre, enduites de gas-oil, avaient été déversées dans les rues de Pont-Aven.
Le 8 juin, la ville de Morlaix fut bloquée par plusieurs milliers d’agriculteurs et la sous-préfecture fut investie.
Pris à la gorge, les paysans bretons se refusaient à vendre leurs produits en dessous d’un prix plancher.
Le leader du mouvement, un certain Alexis Gourvennec, issu de la Jeunesse agricole catholique, et qui avait grandi chaussé de sabots, fut arrêté et emprisonné après cette manifestation.
« Quand la raison ne paie plus, il faut être déraisonnable », déclarait-il.
S’ensuivirent des manifestations de solidarité.
Gourvennec et son acolyte, Marcel Léon, seront jugés le 22 juin… et relaxés.
Ils furent portés en triomphe dans les rues de Morlaix par 10.000 manifestants.
La France n’était pourtant pas gouvernée par des startuppers qui jargonnaient société inclusive et autres joyeusetés.http://by-jipp.blogspot.com/2019/08/les-petits-cheris-de-lrem-devraient.html
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Rennes : le député LREM Mustapha Laabid condamné à six mois avec sursis et trois ans d'inéligibilité
Mustapha Laabid, député LREM d'Ille-et-Vilaine, a été condamné ce mardi par le tribunal correctionnel de Rennes a six mois de prison avec sursis, trois ans d'inéligibilité et 10.000 euros d'amende pour abus de confiance. Son avocat annonce que le parlementaire va faire appel.
Mustapha Laabid, député LREM d'Ille-et-Vilaine, a comparu le 3 juin 2019 devant le tribunal correctionnel de Rennes pour abus de confiance au préjudice de l'association d'insertion professionnelle "collectif intermède" qu'il présidait jusqu'en 2017. La justice lui reproche d'avoir utiliser à des fins personnelles des fonds de cette association financée uniquement par des subventions publiques. Le montant du préjudice s'élève à 21.545 euros. "Ces détournements apparaissent comme conséquents" a estimé le tribunal qui avait mis son jugement en délibéré.Le tribunal correctionnel de Rennes a suivi en grande partie les réquisitions du parquet en condamnant l'élu ce mardi à six mois de prison avec sursis, trois ans d'inéligibilité et 10.000 euros d'amende.[...]En savoir plus sur francebleu.frSur le même thème lire aussi: -
Plus fort que les homards de Rugy : le financement de la campagne de Macron (2)
Les peoples ne sont pas les seuls à fréquenter Macron. Macron reçoit aussi, à dîner ou non, des acteurs de la vie politique et publique qui, sur le papier, n’ont pas grand chose à voir avec ses fonctions de ministre de l’Économie.
L’Express écrit en janvier 2018 que Macron s’entretient à Bercy avec des intellectuels qui pensent le spirituel et la laïcité, ou encore avec des représentants des cultes. Dalil Boubakeur, alors président du Conseil français du culte musulman, se souvient avoir dressé à Macron « un panorama depuis une trentaine d’années des musulmans en France » et avoir trouvé une oreille très attentive du ministre.
L’abbé Pierre-Hervé Grosjean, fondateur du Cercle Léon-XIII, est reçu à sa demande avec plusieurs prêtres pour un petit-déjeuner à Bercy : « On avait échangé sur les grands sujets universels et sur la notion de bien commun », dit-il, soulignant que d’autres « ministres n’avaient pas le temps de le recevoir ». Au fur et à mesure que grandit l’ambition de Macron, les échanges se font plus intenses et, surtout, plus politiques.
« Macron absorbe les conseils, remarques et notes que lui font passer intellectuels et chercheurs !
Le politologue Stéphane Rozès est reçu un samedi matin à Bercy « deux-trois mois avant le départ de Macron ». « Cet échange n’était pas lié à une mission professionnelle pour Bercy, mais à une discussion de « visiteur du samedi », a-t-il précisé. « Nous avons parlé de la dépression française, de ses raisons profondes. »
« Dans cette lignée, l’ancienne ministre Corinne Lepage est conviée entre juin et juillet 2016 au ministère où ils « abordent beaucoup de sujets ». « Il m’a dit qu’il allait quitter le gouvernement et m’a demandé de le rejoindre » (Corinne Lepage à franceinfo). Elle attendra janvier 2017 pour rallier la campagne de Macron.
Était-ce le rôle de Macron de recevoir à Bercy tant de personnalités de tous bords et de tous milieux ?
À l’époque, En marche ! avait présenté le même argument que celui avancé par de Rugy pour justifier la qualité des personnes invitées à ses dîners. Recevoir au ministère des acteurs extérieurs à l’administration fait partie du rôle et de la fonction d’un ministre ! (En marche ! sur Facebook).
Le candidat Macron a pu compter sur le soutien de son ancien collègue au gouvernement. Interrogé sur LCP, le 26 janvier 2017, Michel Sapin assurait que Macron n’a « pas dépensé plus » d’argent qu’il n’en avait le droit en frais de représentation.
« De plus, cette pratique des dîners est très fréquente dans toutes les institutions de la République« , confirment plusieurs journalistes, personnalités et anciens ministres contactés par franceinfo. « Rien dans la réglementation ne permet de contrôler la nature des dépenses, les responsables politiques doivent seulement s’astreindre à ne pas dépasser un certain budget« , explique à France 2 René Dosières, ancien député PS et fondateur de l’observatoire de l’éthique publique. Christian Eckert a, lui, un jugement plus dur sur ces agapes.
« Je suis pour respecter la liberté du ministre mais là, clairement, on est dans des excès« , soutient-il.
Il n’est pas le seul à le penser. « Ceux qui essayent de justifier ces dîners, en disant qu’expliciter les reformes auprès des personnalités influentes cela peut être le rôle d’un ministre, ont une conception extensive de ce rôle« , pointe Frédéric Says. Même analyse pour Marc Endeweld, auteur de deux ouvrages sur Macron.
On est encore et toujours dans des excès ! Marc Endeweld : « Macron a totalement maximisé ses frais de représentation et utilisé sa position de ministre de l’Économie pour son ambition personnelle. C’est à Bercy qu’il a fait son réseautage. » (source : Marc Endeweld, Le Grand Manipulateur. Les réseaux secrets de Macron (Stock, 2019) et Marc Endeweld, L’Ambigu Monsieur Macron (Points, Seuil, 2018).
Macron en campagne : « Service d’ordre payé en cash, société de sécurité absente des comptes ! Des membres du service d’ordre (SO) de Macron pendant la campagne 2017 sont mystérieusement absents des comptes de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP).
« J’ai été payé de la main à la main par Benalla ». D’après Le Monde, certains auraient été payés cash par Benalla. D’après les informations du Monde, des dépenses de la campagne présidentielle de Macron en 2017 ont échappé à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP).
Elles concernent le service d’ordre (SO), dirigé officiellement par Benalla à partir du 5 décembre 2016. Ainsi, lors du grand meeting qui a eu lieu le 10 décembre 2016 porte de Versailles, à Paris, En Marche ! a fait appel à une petite société de sécurité, Tego Sécurité, qui a fourni une dizaine d’hommes.
Or, il n’y a aucune trace de leur présence dans les documents remis à la CNCCFP. De même pour Kamel « Gladiateur », Jamel « Judoka » ou « Tino », futurs piliers du SO, présents sur des photos autour de Macron mais absents de la Commission des comptes de campagne.
Certains affirment au Monde qu’ils n’étaient pas bénévoles. « J’ai été payé au QG de campagne par Benalla, 120 euros en liquide », dit l’un d’eux sous couvert d’anonymat. Après un meeting à Lyon, il affirme avoir assisté à une distribution de billets « pour dix gars ».
Et il n’est pas le seul à avoir enchaîné les meetings sans pouvoir présenter de fiches de paie. D’après les comptes de campagne, Tego Sécurité n’a facturé que 7 missions, à partir de février 2017. Or, son patron, Darko Bulatovic, déclare au journal serbe Vesti :
« Nous avons envoyé six gars au premier meeting, puis on nous a sollicités pour le deuxième et le troisième. Tego est la seule société à avoir fait toute la campagne. »
Benalla, une nouvelle zone d’ombre dans les comptes de campagne de Macron !
François Krug : « Selon nos informations, des versements à des membres du service d’ordre du candidat à la présidentielle auraient échappé au contrôle de la CNCCFP. Des anciens du SO interrogés par Le Monde évoquent d’autres bizarreries dans la gestion des notes de frais.
Le 10 décembre 2016, Macron réussit sa démonstration de force. Le candidat à l’élection présidentielle réunit près de 15 000 personnes porte de Versailles, à Paris. Ce succès est aussi celui de Benalla, tout juste nommé directeur de la sûreté et de la sécurité d’En Marche ! À l’époque, c’est un inconnu de 25 ans.
Aujourd’hui, difficile de le rater sur les images du meeting. Il ouvre le chemin à Macron, bousculant parfois les militants et les photographes. Sur ces clichés, on peut aussi identifier de futurs piliers du SO, le service d’ordre. Comme Kamel, Jamel, ou Tino, un professionnel basé sur la Côte d’Azur et venu spécialement à Paris. Selon le Monde, la société parisienne Tego Sécurité a aussi fourni une dizaine d’hommes. Leur présence n’a pas laissé d’autre trace.
Selon les documents transmis à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), les dépenses pour la sécurité du meeting se limitent aux 16 500 euros versés à VIP Sécurité, un gros acteur du secteur. Selon ses factures, cette société a fourni une quarantaine d’agents chargés du contrôle des accès du public ou de la sécurité incendie, loin du candidat lui-même.
D’autres membres du SO présents assurent au Monde qu’ils n’étaient pas bénévoles. Ils citent des scènes avec des billets qui circulent au QG de campagne, pour rémunérer des missions ou rembourser des notes de frais. Si les sommes concernées sont difficiles à évaluer, ces versements seraient par nature restés intraçables et auraient échappé au contrôle de la CNCCFP, chargée de valider les dépenses de campagne.
Après de Rugy et la révélation de la ripoublique des homards, de graves questions subsistent sur le financement de la campagne de Macron, le candidat heureux à Bercy qui a reçu « matin, midi et soir beaucoup de monde pour lancer En marche ! » et qui a été soutenu par tous les médias mainstream en 2017.
© Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.