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anti-national - Page 358

  • Grand remplacement en Europe : l’Italie de Salvini, dernier rempart ?

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    Par Paul Tormenen, juriste ♦ Polémia continue son tour d’Europe du Grand Remplacement. Après avoir étudié l’emblématique cas de la Suède puis l’inquiétante submersion démographique de la Belgiquel’espoir d’une réaction politique au Danemarkle désastre multiculturel britanniquele suicide de l’Allemagne et les tentatives de résistances de l’Autriche… C’est au tour de l’Italie d’être étudiée par Paul Tormenen. Face à l’afflux de migrants sur ses côtes, le pays peut compter sur Matteo Salvini pour tenter d’éviter le pire !
    Polémia

    Avant d’être un pays d’immigration, l’Italie a été un important pays d’émigration. C’est surtout à partir des années 60 que l’immigration a commencé à y être importante. La déstabilisation de la Libye en 2011 par une coalition de pays occidentaux et les convictions pro-immigration du précédent gouvernement ont rendu possible des flux migratoires considérables dans les années 2010, qui ont affecté toute l’Europe.

    Le nouveau gouvernement en place depuis 2018 a pris plusieurs mesures visant à endiguer les arrivées illégales sur les côtes italiennes. L’Italie est apparu comme un rempart à la transformation accélérée de la population européenne. Le récent accord conclu par quelques pays européens visant à répartir automatiquement les clandestins arrivant sur les côtes européennes pourrait de nouveau changer la donne.

    L’immigration en Italie

    Alors que pendant des décennies, le chômage et la pauvreté ont poussé de nombreux italiens à émigrer, l’immigration en Italie a commencé à prendre une importance significative dans les années 1970. Les secteurs de l’aide à domicile, de l’hôtellerie et du bâtiment ont recruté en nombre des travailleurs étrangers depuis cette période.

    Dans les années 90, l’immigration issue d’Afrique sub-saharienne et du moyen Orient a pris de l’importance (1).La chute du régime communiste en Albanie en 1990 a marqué le début d’une importante vague migratoire en provenance de ce pays, dont les ressortissants sont très nombreux en Italie (2).

    Durant les années 2010, des arrivées massives de clandestins venant des côtes libyennes ont été organisées par des passeurs. Dans le périple migratoire sur la méditerranée, certaines organisations non gouvernementales sont parfois un rouage essentiel (3). Plusieurs explications peuvent être données à cette immigration incontrôlée :

    • la proximité géographique de l’Italie des côtes libyennes,
    • la déstabilisation du régime libyen en 2011 par une intervention militaire de pays occidentaux,
    • et surtout l’absence de volonté politique du gouvernement de l’époque de mettre un terme à l’immigration clandestine.

    Les chiffres des arrivées par la mer de clandestins en Italie sont impressionnants : 62 692 en 2011, 170 100 en 2014, 181 436 en 2016, 119 369 en 2017 (4). Soit 743 600 personnes – très majoritairement musulmanes (5) – dans la seule période 2011-2017. Et on ne parle ici que des clandestins ayant fait l’objet d’un recensement, ce qui par nature en minore très certainement le nombre réel. Ce n’est qu’à partir de 2018 avec l’accession au pouvoir d’une coalition composée du parti 5 Etoiles et de la Lega que ces arrivées par la mer ont baissé de manière significative pour atteindre 23 000 personnes (6).

    Un potentiel d’immigration considérable

    Si, comme nous le verrons plus tard, le ministre de l’intérieur Matteo Salvini a su mettre un terme au véritable pont maritime existant entre la Libye et l’Italie, il n’en demeure pas moins que des centaines de milliers de migrants attendent le moment opportun pour « passer » clandestinement en Europe. Le nombre de migrants en Libye prêts à émigrer est estimé entre 700 000 et un million (7).

    Plus largement, compte tenu de l’évolution démographique de l’Afrique, ce sont des millions de jeunes africains qui sont susceptibles d’émigrer vers l’Europe, à la recherche d’une chimérique amélioration de leur situation et de celle de leur famille restée au pays (8).

    Un nombre d’étrangers conséquent malgré un nombre considérable de naturalisations

    Le nombre d’étrangers arrivant en Italie pour s’y établir est très important depuis plusieurs années, avec un pic en 2007 ( 560 000 ). Depuis cette année-là, c’est au moins 210 000 personnes qui arrivent chaque année dans le pays pour y vivre. Parmi eux, les demandeurs d’asile sont nombreux : sur la seule année 2017, ils sont 120 000 à avoir sollicité une protection humanitaire (9). Un chiffre qui est tombé à 54 000 en 2018 (10).

    Le nombre de résidents de nationalité étrangère en Italie ne cesse d’augmenter. Il est passé de 625 000 en 1991 à 5,2 millions en 2017 (8,7 % de la population totale) (11). Ceci bien que les naturalisations ont été dans le pays les plus importantes d’Europe en nombre sur la période 2013-2017 : 750 000 (12).

    Alors que la natalité des italiens est en berne, la part des naissances d’enfants dont un des deux parents est étranger est en augmentation et représente 21% du nombre total des naissances en 2017 (13).

    Parmi les étrangers vivant en Italie, les non européens sont majoritaires et sont au nombre de 3,7 millions. Les principales nationalités d’étrangers représentées sont les marocains, les albanais et les chinois (14).Les clandestins présents dans le pays sont quant à eux estimés à plus d’un demi-million (15).

    Les institutions européennes demandent à intervalle régulier aux pays européens en général et à l’Italie en particulier d’accueillir des immigrés. Les arguments sont tantôt prétendument économiques (16), tantôt humanitaires (17).

    Pourtant l’économie italienne est plongée depuis de nombreuses années dans une stagnation persistante (18). Cela se traduit notamment par :

    • un nombre considérable de personnes (5,1 millions) vivant sous le seuil de pauvreté absolue, (19),
    • un important chômage (2,5 millions de personnes concernées), en particulier des jeunes (31% chez les 15-24 ans) dont certains émigrent à l’étranger (20). C’est dans ce contexte qu’une immigration débridée est arrivée jusqu’à récemment dans le pays. Cela n’a pas été sans impact.

    Les effets d’une immigration débridée

    L’arrivée d’une importante communauté étrangère en Italie s’est accompagnée d’un certain nombre de problèmes :

    • L’installation de clandestins s’est traduite notamment par une occupation de territoires, dont certains sont devenus au fil du temps des « no go zones », des lieux où la Police et les autochtones ne vont pas.Parmi ces zones de non droit, à Turin, l’ancien site du village olympique a été investi par un squat, le plus grand d’Europe, où le trafic de drogue va bon train (21). Dans la lointaine banlieue de Naples, la commune de Castel Volturno est devenue le rendez-vous de différentes activité illégales (vente de drogue, prostitution, etc.) (22).
    • Bien que présente depuis peu en Italie, une mafia nigériane a vu le jour en différents points du pays. Elle est particulièrement présente à Turin et à Palerme et recrute fréquemment des migrants récemment arrivés.Parmi ceux-ci, près de 20 000 femmes nigérianes se livreraient selon les experts à la prostitution. Le trafic de drogue est également une importante source de revenu pour ces réseaux (23).En début d’année 2019, c’est même dans un camp de réfugiés à Minéo (Sicile) que 19 personnes soupçonnées de trafic de drogue ont été arrêtées (24). Un camp, le plus grand du pays, que le ministre de l’intérieur Matteo Salvini a fermé récemment. Par ailleurs, les autorités italiennes craignent une radicalisation islamiste en prison des délinquants nigérians incarcérés, en raison des liens gardés avec le pays d’origine, où le groupe terroriste Boko Haram étend son implantation (25).
    • Plus globalement, bien que les étrangers représentent 8,7 % de la population, 1 personne sur 5 arrêtée en 2018 serait étrangère selon la Police italienne. La nationalité des personnes étrangères arrêtées est par ordre d’importance albanaise, nigériane, marocaine, roumaine et tunisienne. Selon les statistiques officielles, les étrangers seraient les auteurs identifiés d’un crime sur trois (26).
    • Le nombre important d’enfants étrangers dans les écoles primaires de certaines villes a entraîné un « white flight », un exode des blancs,comme le démontre une étude réalisée à Milan (27). Dans une lettre ouverte, des enseignants milanais font état à leur administration d’un nombre important d’enfants ne maîtrisant pas l’italien et de difficultés de communication avec leurs parents.
    • L’islamisme est en expansion en Italie et se manifeste notamment par des prêches radicaux dans certaines mosquées (28). Selon une enquête menée par des journalistes d’investigation, le Qatar participerait massivement au financement de mosquées dans le pays destinées à être confiées à des imams fondamentalistes (29).
    • La contribution des migrants au système social italien est « en débat », plus particulièrement depuis la révélation de statistiques faisant état que près de 60% des non-européens bénéficiant d’une retraite de la sécurité sociale italienne n’ont jamais travaillé en Italie (30).
    • Sur le marché du travail, les étrangers ont un taux de chômage (14 %) qui est supérieur à celui des italiens (11 %) (31).
    • Alors que de nombreux jeunes italiens émigrent faute d’emploi, les gouvernements précédents ont entrepris avec l’argent public une politique de peuplement du pays, visant à installer des migrants dans des territoires sous peuplés (32) et à permettre à certains d’accéder à grand frais à un emploi (33).

    La Lega au pouvoir : une détermination à lutter contre l’immigration clandestine

    C’est dans ce contexte qu’ont eu lieu les élections générales en 2018. Les programmes anti-immigration du mouvement 5 Etoiles et surtout de la Lega ont connu un large succès auprès des électeurs italiens. Un accord entre les deux partis leur a permis d’accéder au pouvoir. Plusieurs mesures ont été rapidement prises afin d’arrêter les flux migratoires qu’a connu l’Italie dans les années précédentes.

    Au premier rang de celles-ci, on peut citer le refus de laisser accoster des bateaux d’O.N.G. chargés de clandestins venant de Libye. Cette position ferme a non seulement permis de réduire considérablement le nombre d’arrivées illégales (de 80% de 2017 à 2018) en provenance des côtes libyennes mais également de réduire le nombre de morts en méditerranée (34). Un récent décret du Ministre de l’intérieur prévoit de fortes amendes en cas d’accostage des bateaux sans autorisation et leur confiscation en cas de récidive (35).

    Les conditions d’octroi de l’asile ont été durcies. Un décret pris en 2018 prévoit ainsi que les individus reconnus socialement dangereux ne peuvent pas bénéficier de la protection humanitaire du pays. Dès la fin de l’année 2018, on constatait une baisse de 25% des décisions favorables aux demandes d’asile (36).

    Les autorisations de séjour pour motif humanitaire qui représentaient 25% des demandes sont abolies. Elles sont remplacées par des permis de séjour accordés sous des conditions exigeantes (37).

    Les subventions aux associations pro-migrants ont été fortement réduites. Cela s’est traduit notamment par des licenciements de permanents associatifs,compris entre 5 000 et 15 000 selon le périmètre retenu (38).

    Le nouveau revenu minimum mis en place début 2019 n’est accessible aux migrants qu’après 10 ans de résidence dans le pays. Près de 92 000 étrangers n’y ont donc pas accès en raison de cette condition (39).

    Ces mesures produisent déjà leurs premiers effets. Elles sont en rupture avec les errements de la politique d’immigration menée jusqu’en 2018 en Italie comme dans plusieurs pays européens. Alors que des jeunes italiens émigraient en nombre à la recherche d’un emploi à l’étranger, des centaines de milliers de clandestins arrivaient dans le pays sans perspective d’emploi et bénéficiaient du coûteux système social.

    Après avoir connu une déferlante pendant les années 2010, l’immigration est contenue en Italie. Les expulsions sont désormais plus nombreuses que les arrivées. Le nouvel objectif que le ministre de l’intérieur Matteo Salvini s’est fixé est l’expulsion de centaines de milliers de clandestins (40).

    Comme en Australie, le nouveau gouvernement italien a mis en pratique avec succès la politique du « no way »,en refusant l’accostage des bateaux de clandestins et en ne montrant aucune tolérance pour le business des passeurs et l’immigration clandestine.

    Les prochaines semaines nous montreront la traduction concrète du récent accord conclu à l’initiative du Président Macron et la Chancelière Merkel entre certains pays européens. Celui-ci prévoit une répartition automatique par pays des clandestins arrivant en Italie et à Malte en cas d’ouverture des ports aux bateaux chargés de migrants.

    Les flux migratoires qu’a connu l’Italie dans les années 2010 nous montrent que si le gouvernement italien permettait de nouveau l’accostage de bateaux d’O.N.G., ce qui ne semble pas exclu (41), les arrivées en nombre de clandestins en Europe pourraient reprendre, au grand bénéfice des passeurs.

    Paul Tormenen 02/08/2019

    (1) « From migration to asylum destination, Italy navigates shifting migration tides ». A. Scotto. Migration policy institute. 24 août 2017.

    (2) « Albanais et italiens 25 après le débarquement de 1991 ». P. Resta. Cairn info. 2015.

    (3) « Migrants, les ONG complices, une accusation récurrente ». Le Figaro. 9 avril 2019.

    « Vers le droit de conquête humanitaire ». Atlantico. Alexandre Del Valle. 4 avril 2017.

    (4) « Mediterranean Migrant Arrivals Reach 82,100 in 2018; Deaths Reach 1,741 ». IOM. 10 février 2018.

    (5) « Majority of recent refugees are muslims ». Pew research center. 29 novembre 2017.

    (6) « En Italie, le nombre de clandestins arrivés par la mer a chuté de 80% ». Le Figaro. 4 juillet 2019.

    (7) «  Migrants : en Libye, la difficulté de contrôler les réseaux de passeurs tient au chaos ». Le Monde. 28 juin 2018.

    (8) « At Least a Million Sub-Saharan Africans Moved to Europe Since 2010 ». Pew research center.  22 mars 2018. « La ruée vers l’Europe ». Stephen Smith. Ed. J’ai lu. 2019.

    (9) « Perspectives des migrations internationales 2018 ». OCDE. 20 juin 2018.

    (10) « La France, deuxième pays pour les demandes d’asile, d’où viennent les ressortissants ? ». LCI. 16 janvier 2019.

    (11) « Demographic indicators ». Istituto nationale di statistica. 7 février 2019.

    (12) « Total number of acquisition of citizenship in the EU 28 and EFTA 2009-2017 ». Eurostat.

    (13) « Natalita et fecondida della populazione residente ». Istat. 28 novembre 2018.

    (14) « Evoluzione della presenza straniera ». IDOS. « Non EU citizens ». Istituto nationale di statistica. 26 novembre 2018.

    (15) « The 24th italian report on migration2018 ». Fondazione ISMU.

    (16) « L’Europe va avoir besoin de 6 millions d’immigrés ». La Tribune de Genève. 7 mars 2017.

    (17) « EU urges Italy not to close ports and offers more funds ». The local. 29 juin 2017.

    (18) « Comment l’Italie est devenue l’homme malade de l’Europe ». Le Monde. 16 juin 2019.

    (19) « La pauvreté à un plus haut niveau de 12 ans en Italie ». Le Figaro. 26 juin 2018.

    (20) « Qualifiée mais sans emploi, l’exode de la jeunesse italienne ». France 24. 20 juin 2019. « Le taux de chômage atteint 10% en Italie ». Le Figaro. 31 octobre 2018.

    (21) « Turin, l’ancien village olympique devenu une zone de non droit, un millier de migrants vivent dans un squat géant ». Il Giornale. Cité par Fdesouche. 26 novembre 2018.

    (22) « Castel Volturno, le royaume de la black camora ». Le Figaro. 16  avril 2018.

    (23) « Mobsters without borders ». The Daily Post. 27 juin 2019.

    (24)« Sicile : un clan mafieux nigérian démantelé dans un immense camp de migrants ». Africa radio. 21 janvier 2019.

    (25) « Mafia nigeriana: riti, pestaggi e il rischio di radicalizzazione impressionano Cosa Nostra ». Il Giornale.It. 19 juillet 2019.

    (26) « Italy : one in five arrests are foreigners despite being 8,7 of population ». Breitbart. 11  avril 2019.

    (27) « Italian children fleeing heavily migrant populated schools ». Breitbart.

    (28) « L’islam radical progresse en Italie, l’enquête de Il Giornale ». Cité par l’Observatoire de l’islamisation. 25 juillet 2015.

    (29) « Mosques and foreign fighters : how Qatar finances islamism in Italy ». Almaghrebia. 4 avril 2019.

    (30) « Chain migration : 60% of retired migrants in Italy have never worked ». Breitbart. 1er décembre 2018.

    (31) « Taux de chômage autochtones, allochtones ». OCDE. 2018.

    (32) « Italie : une petite ville à l’heure du grand remplacement ». Le salon beige. 17 novembre 2016.(33) « Italie : 15 millions dépensés pour embaucher 15 migrants, la folie du camp du bien ».Fdesouche. 11 février 2019

    (34) « Migrants, à qui profite le drame ? » « . Causeur. Octobre 2018.

    (35) « Decreto sicurezza bis: in vigore da sabato con le multe alle navi Ong ». Isole24ore. 14 juin 2019.

    (36) « Italy rejects record number of asylum applications ». The Guardian. 14 février 2019.

    (37) « L’Italie vote une nouvelle loi anti migrants ». Le Figaro. 24  septembre 2018.

    (38) « Italian pro-migrants groups facing 15 000 job losts after Salvini cuts ». Breitbart. 11 juin 2019.

    (39) « A new italian basic income, not so universal after all ». Commission européenne. 13 février 2019.

    (40) « Immigration : l’Italie entend expulser 300 clandestins par jour, dit le député Borghesio sur RTL ». RTL. 8 juin 2018.

    (41) « Salvini empêche 130 migrants de débarquer en Italie ». Valeurs actuelles. 30 juillet 2019.

    Crédit photo : Domaine public

    https://www.polemia.com/grand-remplacement-europe-italie-rempart/

  • En France, les procureurs savent protéger la vie et le domicile privés… des procureurs

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    Après-midi d’été tranquille. Je passe la tondeuse dans mon jardin quand soudain retentit l’alarme anti-intrusion de mes voisins partis en vacances. Je cours dans la rue et je surprends deux individus – deux racailles bien connues ayant pignon sur rue – enjamber la clôture pour quitter la propriété. L’un d’eux a même le temps et le culot de me lancer : « On voulait juste profiter de la piscine. » J’appelle immédiatement la police, qui intervient très rapidement. Je préviens nos voisins. Nous faisons le tour de la propriété et constatons qu’il n’y a pas eu effraction. La police m’explique que, sans effraction, on ne pourra rien contre eux. Alors que le déclenchement de l’alarme montre qu’ils se sont approchés d’une ouverture et que c’était visiblement autre chose que la piscine qui les intéressait.

    Je reprends ma tondeuse en me disant que la loi est parfois étrange. J’en viens donc à me dire qu’on peut, en France, pénétrer impunément dans le jardin d’autrui. Respect de la propriété privée ? De la vie privée ? Violation de domicile ? J’ai dû rêver trop fort et m’inventer des grands principes délirants.

    Désabusé, je me dis pour me consoler qu’on devrait ainsi enjamber les clôtures de juristes, de juges, de parlementaires, tous ces gens chargés de faire et de faire appliquer la loi. Peut-être que ces intrusions légales les pousseraient à modifier la loi. Peut-être, aussi, que ce ne serait pas inutile pour lutter contre les cambriolages, qui explosent en ce moment.

    Je souris déjà en imaginant les déclarations de Christophe Castaner quand je tombe sur l’information suivante : dans le Doubs, un gilet jaune a été condamné à huit mois de prison pour avoir divulgué vendredi sur Facebook l’adresse privée d’un procureur. Jugé en comparution immédiate devant le tribunal de Vesoul, cet homme de 32 ans a reconnu avoir fait une bêtise : « J’ai fait cela dans un but de contestation, je n’ai pas réfléchi. Je regrette. Je n’avais pas conscience des conséquences. »

    Mais ces regrets sincères n’ont pas ému le procureur de la République de Vesoul, Emmanuel Dupic, volant au secours du procureur de la République de Besançon, Étienne Manteaux. Et M. Dupic s’est indigné en ces termes :

    « On ne s’en prend pas à la vie privée d’un procureur. »

    Avant de requérir neuf mois de prison, dont six avec sursis, assortis de l’obligation d’effectuer un stage de citoyenneté. Le gilet jaune a été condamné à huit mois de prison, dont cinq avec sursis. Décidément, en France, on ne plaisante pas avec le respect de la vie et du domicile privés… des procureurs.

    Quand les historiens se pencheront sur le mouvement des gilets jaunes, le chapitre sur la Justice et les procureurs sera particulièrement fourni, vous entraînant dans un incroyable tour de France de Nice à La Roche-sur-Yon, de Vesoul à Besançon jusqu’à Paris.

    Mais, au fait, si on enjambe la clôture et on profite tranquillement du jardin d’un procureur – sans effraction -, on risque quoi, Monsieur le procureur ?

    Dominique Monthus

    https://www.bvoltaire.fr/en-france-les-procureurs-savent-proteger-la-vie-et-le-domicile-prives-des-procureurs/

  • Méditerranée : 40 migrants de l’Alan Kurdi débarquent à Malte, la France propose d’en accueillir

    Les migrants ne resteront pas à Malte et seront accueillis dans plusieurs pays européens en vertu d’un accord de répartition.

    La France aurait proposé d’accueillir certains d’entre eux. Les 40 migrants à bord du navire humanitaire allemand Alan Kurdi sont arrivés ce dimanche dans la matinée à Malte à la suite d’un accord de répartition, a annoncé le gouvernement maltais. Les autorités avaient déclaré tard samedi soir avoir donné leur accord au débarquement des migrants après des discussions menées notamment entre le gouvernement allemand et la Commission européenne sur une répartition des migrants « entre un certain nombre de pays européens ».

    Aucun des 40 migrants ne restera à Malte et comme dans les cas précédents, le navire Alan Kurdi n’a pas été autorisé à entrer dans les eaux territoriales maltaises mais ce sont les gardes-côtes maltais qui ont pris en charge les migrants dans les eaux internationales avant de les amener à La Valette. […]

    L’Open Arms cherche toujours un port

    Un autre navire humanitaire, Open Arms, est lui encore à la recherche d’un port pour débarquer 121 migrants secourus lors de deux opérations distinctes. L’ONG espagnole Proactiva Open Arms avait secouru jeudi au large de la Libye un premier groupe de 55 personnes puis vendredi un second groupe de 69 autres personnes. […]

    lexpress.fr

    http://www.fdesouche.com/1245887-mediterranee-40-migrants-de-lalan-kurdi-debarquent-a-malte-la-france-propose-den-accueillir

  • A Nice, le parti musulman UDMF prétend exiger que l’identitaire Philippe Vardon mette fin à sa vie politique

    A l’approche des élections municipales de mars 2020, un parti politique musulman, l’Union des démocrates musulmans français, a lancé une pétition exigeant que Philippe Vardon, candidat RN à Nice, se retire de la vie politique !

    La pétition lancée par la section départementale de l’UDMF le 20 juillet n’a recueilli que près de 420 signatures. Mais le ton du parti musulman est pourtant très arrogant. Le texte de la pétition proclame un « non à la candidature du néonazi Philippe Vardon à l’élection municipale de Nice. »

    L’UDMF, qui a annoncé qu’elle présenterait une liste à Nice en mars 2020, exige le retrait « définitif » de la vie politique de Philippe Vardon et écrit « Ce vice-président au conseil régional Paca, initialement le responsable du Bloc identitaire, a été condamné pour discrimination raciale et religieuse en 2008 envers les musulmans. »
    Karim Akasbi et Mustapha Belaouari, les représentants locaux de l’UDMF, ajoutent: « Cet adepte de la théorie du grand remplacement prône aussi la remigration, qui consiste à un retour forcé des immigrés non européens dans leurs pays d’origine. Ce personnage est incontestablement un danger pour le vivre-ensemble. »

    Philippe Vardon a réagi : « J’envisage de porter l’affaire devant la justice. Ça leur apprendra la démocratie et la loi française.»

    Signalons que Nagib Azergui, le fondateur de l’UDMF, affichait en juin 2018 ses sympathies pour le président turc Recep Tayyip Erdogan.

    https://www.medias-presse.info/a-nice-le-parti-musulman-udmf-pretend-exiger-que-lidentitaire-philippe-vardon-mette-fin-a-sa-vie-politique/111111/

  • Jean Messiha, sur l’enfant poussé sous un train en Allemagne : « On minimise la criminalité des immigrés »

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    En Allemagne, ces derniers jours, deux faits divers, peu relatés en France, ont marqué les esprits : un enfant poussé sous un train, à Francfort, par un Érythréen (qui était, par ailleurs, apparu dans une publicité suisse vantant une intégration réussie…) et un homme tué au sabre en pleine rue, à Stuttgart, par son ex-colocataire. Dans les deux cas, des immigrés sont mis en cause.

    Au micro de Boulevard Voltaire, Jean Messiha dénonce « le tabou lié à l’immigration en France et en Europe » qui conduit à cacher l’identité des coupables, souvent qualifiés de simples déséquilibrés.

    Deux faits divers sordides se sont déroulés en Allemagne à quelques jours d’intervalle.
    D’abord, un enfant de huit ans et sa mère ont été poussés sur les rails au moment du passage d’un train. La mère a survécu, mais pas l’enfant.
    Ensuite, en pleine rue, un Syrien tue au sabre son ancien colocataire.
    Que vous inspire la concomitance de ces deux faits divers ?

    Il y a une criminalité d’immigrés qui ne doit pas être niée. Ces crimes absolument atroces et abjects qui touchent des personnes innocentes doivent être dénoncés.
    Je suis toutefois très étonné de la façon dont les médias mainstream et les partis dits « de gouvernement » traitent ces affaires. On a l’impression qu’à chaque fois qu’il s’agit de crimes commis par des immigrés, une espèce d’immunité phraséologique se met en place. Elle a pour but de protéger le dogme d’une immigration pure de toute espèce de criminalité et de défauts. On essaie de conserver le mythe d’une immigration qui serait toujours, partout, et d’où qu’elle vienne une chance pour les pays européens. C’est ainsi qu’on nous sert des « pas d’amalgame », « pas d’instrumentalisation des faits divers », etc. Lorsqu’il s’agit de crimes de droit commun commis par des Européens de souche, ils ne vont pas hésiter un seul instant à instrumentaliser, comme c’est le cas pour la mort de Steve. Sa mort est sur-instrumentalisée et récupérée de manière honteuse par l’extrême gauche depuis plusieurs jours.

    Le taux de criminalité de l’Allemagne augmente de façon assez sensible. On a du mal à ne pas faire de lien entre la hausse de la criminalité et la hausse subite de population migratoire.

    Je n’ai pas de chiffres exacts pour établir la causalité directe. Le moins qu’on puisse dire c’est que cette coïncidence est troublante.
    Toutefois, je tiens de pas mal d’amis allemands que de nombreuses zones où il faisait bon vivre et où il n’y avait pas la moindre criminalité pendant des années enregistrent aujourd’hui subitement des vols, des cambriolages, des agressions, voire des agressions sexuelles.
    Lorsqu’on ouvre son pays vers le monde à tout va, un monde dont les frontières nous protégeaient de sa dangerosité et de ses incertitudes, on l’ouvre aussi à tous les dangers qui peuvent guetter vos citoyens.
    Le devoir des élites politiques qui décident de la destinée des pays européens est avant tout de protéger les citoyens européens. Ce n’est pas de protéger les migrants et de veiller à leur bien-être. Ceux qui élisent ces responsables sont les citoyens européens. Ce sont eux qui leur confient leur destinée. La moindre des choses c’est qu’ils soient dignes de la confiance que les citoyens placent en eux en prenant toutes les mesures de sauvegarde pour les protéger de l’ensemble de ces dangers non seulement migratoires, mais aussi commerciaux, économiques et financiers.

    Le migrant ayant tué cet enfant avait un métier et s’était a priori intégré…

    On assiste à une véritable entreprise de déification, d’idéalisation de l’immigration. Il n’est pas question de faire un constat inverse en disant que toute l’immigration en tant que telle est mauvaise. Mais le principe de réalité et celui de précaution commanderaient qu’on puisse jauger l’immigration à l’aune de ce qu’elle est.
    Une certaine immigration est certes une chance pour les Européens. Une immigration qui apporte et qui crée. Mais, malheureusement, l’essentiel de l’immigration d’aujourd’hui est économique et vient de territoires parfois en guerre. Aucun principe de précaution n’étant appliqué, on ne connaît donc pas le profil des gens qui arrivent sur le territoire européen.
    Pour organiser les attentats du Bataclan, des terroristes s’étaient infiltrés dans les colonnes de migrants pour faire plusieurs allez et retours et organiser en toute tranquillité ces attentats.
    Une certaine déification de l’immigration fait qu’on prend l’immigration en exemple en tant que tel, quelle que soit l’époque et quel que soit les gens.
    Cela aboutit à ce genre de phénomène.
    Le terroriste de l’hyper casher, Coulibaly, avait lui aussi figuré quelques années auparavant dans une revue française sur l’immigration et la diversité. Il n’y a pas de discernement. Face à l’immigration, nous sommes face à un dogme immigrationniste qui interdit de réfléchir, de critiquer et, comme toute idéologie, de présenter les faits tels qu’ils sont et non pas tels qu’on aimerait qu’ils le soient.

    Jean Messiha
    Membre du Bureau national du Rassemblement National, délégué national aux études et argumentaire

    https://www.bvoltaire.fr/jean-messiha-sur-lenfant-pousse-sous-un-train-en-allemagne-on-minimise-la-criminalite-des-immigres/

  • CETA : de la colère aux « attentats » en circonscription

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    Au cœur de l’été, la fièvre contestataire gagne la rue et la République est en danger, menacée par les attentats.
    C’est, du moins, ce que tente de nous faire avaler l’ineffable ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. 
    Les attentats ?
     Des graffitis peu flatteurs sur les murs de quelques permanences de députés LREM, une vitrine cassée et un fauteuil incendié, quelques rangées de parpaings devant une porte. 
    Bref, rien, jusque-là, qui, sur la longue durée de l’Histoire, ne laissera le souvenir d’un intense épisode révolutionnaire. 
    Un air de déjà-vu, même, quand on précise que les auteurs semblent, pour la plupart, être des agriculteurs, largement habitués aux coups de force contre les préfectures, les fast-foods, voire le ministère d’une certaine ministre (écologiste) de l’environnement, à grands coups de remorques de fumier ou citernes de lisier.
    La cause de la colère populaire ? 
    La ratification, il y a quelques jours, du CETA, traité de libre-échange avec le Canada, et la conclusion d’un accord similaire avec le Mercosur, zone de marché commun sud-américain. 
    Dans les deux cas, l’inquiétude justifiée du monde agricole fait grimper le thermomètre. 
    Eux qu’on accable de réglementations, d’interdictions, d’accusations de polluer, vont se voir concurrencés par des productions de qualité douteuse, et surtout venue du bout du monde. 
    Gilles Le Gendre a beau expliquer, sans rire, que l’effet CO2 des cargos est nul, on ne trouve aucun gogo pour avaler cette ineptie. 
    La guerre, c’est la paix, la vérité, c’est le mensonge : on connaît le refrain. 
    Dans une ambiance de fin des haricots – pardon, des homards – pour les élites politiques, il ne leur en fallait pas plus pour qu’un crachat sur la vitrine d’une permanence fasse craindre la guillotine à ces députés souvent inexpérimentés. 
    Eux qui, depuis deux ans, n’ont eu de cesse, souvent au travers des propos arrogants et méprisants du Président, de creuser le fossé avec la population, ils découvrent le revers de la médaille en or de la République : l’engueulade en circonscription. 
    S’il ne s’agit pas ici d’excuser la violence, il convient de l’expliquer. 
    Et en tous cas de minimiser la tendance à la victimisation. 
    Pour en rester au cas des agriculteurs : un tiers gagne à peine 350 euros par mois, un suicide tous les deux jours, des retraites misérables, une concurrence sans cesse accrue. 
    Et il faudrait pleurer pour quelques permanences abîmées ? 
    Ne parlons même pas des écoles, maternités, services publics et autres usines qui ferment, ajoutant autant de troupes au cortège des mécontents. 
    Forcément, le premier visé, c’est le député LREM du coin. 
    N’est-il pas le meilleur représentant de ceux qui déconstruisent la France depuis Paris, et donc la meilleure cible de toutes les colères locales ?
    Chaque nouvel « attentat » mérite donc, désormais, son flash spécial sur les médias d’information en continu, et son flot d’indignations. 
    Sans la moindre nuance. 
    Un tag, c’est la République qui est en danger. 
    Une vitrine brisée, c’est la démocratie en danger. 
    Un œil crevé, une main arrachée, une permanence RN dégradée, c’est… ah non. Pas là !
    Ce phénomène va-t-il durer, s’amplifier, est-il le prolongement des gilets jaunes sous une autre forme ? Il est trop tôt pour le dire. 
    On peut estimer, cependant, qu’il est une autre conséquence d’une politique qui va systématiquement à l’encontre des intérêts des petits, des ruraux, de ceux qui n’ont plus comme moyen de faire entendre leur colère légitime que la violence. 
    Puisque tous les moyens légaux et institutionnels sont verrouillés pour les faire taire ou ne pas tenir compte de leur voix.
    Alex Verrier

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/08/ceta-de-la-colere-aux-attentats-en.html

  • Les médias rongés par la haine anti-Pologne

    Les médias rongés par la haine anti-Pologne

    Les médias français aux ordres du lobby LGBT oublient de faire leur travail :

    « La Pologne rongée par la haine anti-LGBT » (La Croix), « Pologne : une gay pride attaquée par des ultranationalistes » (Le Figaro), « Une Marche des fiertés LGBT à Bialystok, bastion nationaliste en Pologne, vire au cauchemar » (Le Monde). Le bilan de ce « cauchemar », ou de ce « pogrom » pour reprendre le terme utilisé par Robert Biedron, le leader du parti LGBTiste Wiosna (Printemps) ? Zéro mort, un adolescent de 14 ans blessé à la clavicule par un hooligan (qui a été arrêté), un autre victime de vol avec menaces, une policière blessée à la jambe, zéro voiture brûlée et zéro vitrine brisée à la Marche des égalités organisée le 20 juillet dernier, pour la première fois dans la ville de Bialystok, dans l’est de la Pologne. Une gay pride qui a effectivement suscité des contre-manifestations nombreuses. Face aux quelques centaines de militants LGBT, des milliers de personnes venues s’y opposer après les provocations anticatholiques et les profanations commises lors d’autres manifestations du même type à Gdansk, Varsovie et Czestochowa (voir Présent du 19 juin).

    La contre-manifestation qui a fait du bruit, et qui est à l’origine des violences, c’est celle organisée par des supporters de foot, souvent proches des milieux nationalistes, venus de toute la Pologne pour « défendre la ville contre les pervers », car « tous ont vu leurs homoparades à Varsovie, Gdańsk et Częstochowa où les symboles religieux de la foi chrétienne ont été ouvertement profanés et moqués ». Résultat des courses : quelques heurts avec la police qui protégeait les manifestants et plusieurs dizaines d’arrestation. Puis la gauche en a profité pour lancer sa campagne électorale en organisant, huit jours plus tard à Bialystok, une manifestation contre la haine et la violence, mais apparemment uniquement lorsqu’elles visent les milieux LGBT. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/les-medias-ronges-par-la-haine-anti-pologne/

  • Trump dénonce la folie Macron !

    Attention au titre… Trump ne dénonce pas la folie de Macron, mais la folie taxatrice de Macron sur ses bons et aimables GAFA en disant :

    « La France vient d’imposer une taxe numérique à nos grandes entreprises technologiques américaines. Si quelqu’un les taxe, cela devrait être leur pays d’origine, les États-Unis. Nous annoncerons sous peu une action réciproque substantielle sur la folie de Macron. J’ai toujours dit que le vin américain était meilleur que le vin français ! »

    Lire la suite

  • Espagne : augmentation de 160% par rapport à l’année dernière des arrivés de jeunes migrants non accompagnés

    […]

    Le système de protection de l’enfance mis à rude épreuve

    […] En attendant d’avoir la possibilité de travailler ou d’étudier, certains tombent dans la rue, essayant de gagner leur vie, et cela crée beaucoup de tensions parmi les résidents, qui exigent des mesures à l’encontre de ces mineurs.

    Des résidents du quartier témoignent de la situation sur place, comme Emiliana Sanchez : « Tous les jours, des personnes âgées ou plus jeunes, se font voler leurs téléphones, leurs sacs, leurs bijoux…. Il y a des incidents tous les jours. Et la nuit, ça commence à crier« . Certains craignent que la situation dégénère, à l’instar de Jésus Sobral : « Cela va créer un conflit entre ceux qui les soutiennent et ceux qui ne les soutiennent pas, qui va être impossible à résoudre dans le quartier ».

    Depuis huit mois, Julian Moreo, un autre résident, essaie de s’intégrer avec ses nouveaux voisins. Il croit qu’ils ne méritent pas d’être stigmatisés : « La plupart d’entre eux ont un bon profil. Mais il y a aussi ceux qui sont louches et pour qui, malheureusement, il faut faire quelque chose. La plupart des enfants ont un très bon profil dans ce centre. En fait, il faudrait que les gens viennent les rencontrer, afin qu’ils puissent vraiment voir quel genre de mineurs nous avons ici ».

    Le directeur du programme des enfants de la croix-rouge sur place, Carlos Chana, explique : « La plupart d’entre eux viennent avec l’intention claire de travailler, d’être économiquement suffisants et d’envoyer de l’argent à leur pays et à leurs familles. Il y a, dans une certaine mesure, une incapacité à gérer l’énorme volume d’enfants qui arrive« .

    En Espagne, les arrivées ont augmenté de 160% par rapport à l’année dernière

    Plus de 13.000 migrants mineurs non accompagnés sont aujourd’hui enregistrés en Espagne. Les arrivées ont augmenté de 160 % par rapport à l’année dernière, et la tendance ne devrait pas s’arrêter de sitôt. L’été étant toujours la période de pointe pour les nouveaux arrivants.

    Euronews

    http://www.fdesouche.com/1245499-espagne-augmentation-de-160-par-rapport-a-lannee-derniere-des-arrives-de-jeunes-migrants-non-accompagnes
  • Société multiculturelle ou multi conflictuelle

    Macron fait l'impasse sur les deux problèmes principaux de l'Union Européenne.

    Immigration et sécurité.

    Alors, canicule, changement climatique, sont les leurres qui évitent de parler des vrais problèmes. Tous les moyens sont bons pour distraire l'opinion publique. On a même fait appel à sainte GRETA qui du haut de ses 16 ans nous menace des pires fléaux. Certains députés Français l'ont appelée au secours. Greta Thunberg invitée d’honneur des QAG : l’Assemblée se couvre de ridicule. L’écologie a besoin de savants, pas d’une ado manipulée et manipulatrice. Pourtant le constat fait à l'échelle européenne est évident. Pour les états de l’U.E la réponse est massive et sans ambiguïté. Le problème N°1 est l'immigration et cela depuis 3 ans consécutifs dans les enquêtes.

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    L'« enquête Eurobaromètre standard de l'automne 2018 » (EB90) s'est fondée sur des entretiens individuels menés entre le 8 et le 22 novembre 2018. 32.600 personnes ont été interrogées dans les États membres de l'UE et dans les pays candidats.

    Constat non partagé par Macron, silence total ou presque sur le sujet. 4 mois de débat, ou plutôt de show de campagne, et ces deux problèmes essentiels sont occultés. Ces inquiétudes, et la politique immigrationniste des technocrates de l'U.E avec l'aval de certains dirigeants sont la cause de la vague populiste qui ne cesse de grandir.

    De nombreux dirigeants comme en France Macron, ne sont pas en phase avec le peuple. Dernier sondage, seulement 28% des français approuvent sa politique. Ces dirigeants tenants de la mondialisation, du multiculturalisme, font en sorte que ces discussions disparaissent des débats. Préoccupation première des états européens pour l’Europe, loin devant toute autre préoccupation ' L'immigration '

    La population Française comme d'autre pays de l'U.E vit donc très mal cette immigration massive incontrôlée, elle craint une issue comme celle prévue par l'ancien ministre de l'intérieur, G. Collomb, le face à face entre communautés ou le partage du territoire dont parlait Hollande.

    L'immigration telle qu'elle se pratique depuis quelques années est un problème crucial pour les Français !

    On n'a pas pu ni su intégrer les immigrations antérieures et on continue à augmenter le flot d'immigrés. Le seuil de saturation est atteint et l'intégration devient une gageure, Blanquer en est conscient

    « Ne pas voir la dérive identitaire et communautariste, c’est comme s’aveugler sur la montée du fascisme dans les années 1920 »

    C'est bien de faire des constats Monsieur Blanquer, mais on fait quoi ?

    Alors deux interrogations, pourquoi le problème de l'immigration non contrôlée ressenti par les populations de l'UE comme un problème essentiel est mis sous le tapis ? Pourquoi cette montée des populismes, et ce rejet massif de l'immigration dans l'U.E ? A la première interrogation, on peut répondre que Mondialistes et Populistes ont deux visions antagonistes du monde. Pour les mondialistes de l'U.E comme pour Macron, la nation, la culture, l'identité n'existent pas et le migrant interchangeable et malléable à merci est la variable d'ajustement, c'est cela la projection de leur monde nouveau.

    Rien n'est fait chez nous et dans l'U.E pour renouveler les générations de manière endogène. Contrairement à nous, certains pays comme la Hongrie prennent des mesures contre la dénatalité. La France elle, fait de l'immigration la variable d'ajustement avec les conséquences que l'on connaît. Pour stimuler sa natalité, entre autres mesures, la Hongrie offre 30.000 euros aux couples faisant trois enfants

    http://www.lefigaro.fr/international/pour-stimuler-sa-natalite-la-hongrie-offre-30-000-euros-aux-couples-faisant-trois-enfants-20190731

    Le profit, unique objet des préoccupations des mondialistes. Merkel, ce n'est pas une folle générosité qui l'a incitée à faire venir un million de migrants, ânerie dont elle paye les conséquences politiques, et son peuple les conséquences sociales et sécuritaires. Elle aussi a fait le constat que le multiculturalisme était un échec.

    A la seconde interrogation sur les populistes et le rejet de ce projet, on peut dire que le populiste a une réaction de survie, il ne veut pas mourir, être sacrifié sur l'autel du mondialisme.

    Il se rend compte tous les jours que plus le migrant est éloigné de nos cultures, plus son nombre est important et incontrôlé, plus son intégration devient difficile, voire impossible.

    Les populistes sont uniquement dans un raisonnement de bon sens, ni dans la xénophobie, le racisme, ou autres balivernes ânonnées par les bobos et les mondialistes qui veulent culpabiliser tous ceux qui ne pensent pas comme eux et qui sont aujourd'hui la majorité.

    Le multiculturalisme devient multi conflictuel c'est ce que les français constatent dans leur quotidien. C'est une évidence pour tous les pays de l'U.E Tout cela pour une raison évidente, nous n'avons pas respecté une règle d'or <On ne peut recevoir plus d'immigrés qu'on ne peut intégrer.>

    Dans l'intérêt de ceux qui arrivent et celui de ceux qui reçoivent.

    Ce n'est que du bons sens !

    Si cette règle d'or n'est pas appliquée, alors, le résultat est celui que nous connaissons en France. Le communautarisme gagne du terrain, des ghettos, des rivalités entre ethnies se multiplient, le vivre ensemble devient impossible.

    Nous continuons de recevoir des gens dans des conditions inhumaines. Le seuil de tolérance est déjà atteint et le rejet est majoritaire, alors qu'une immigration contrôlée, choisie est et a toujours été positive.

    La France a toujours été un pays d'accueil, d'immigration, mais pas de submersion migratoire incontrôlée formant des archipels communautaires.

    Aucun pays ne peut y résister il y perd son âme et son identité.

    On se rend compte que les communautés fonctionnent en autarcie, certaines communautés ne se sentent pas impliquées dans les drames nationaux.

    Elles ne se sentent pas plus Notre dame, ou Gilets Jaunes qu'elles ne se sentaient Charlie. Elles brandissent des drapeaux de pays qu'elles ne connaissent souvent pas. Plus grave, de nombreux jeunes issus de diverses ethnies et pays disent qu'ils sont français par leurs papiers, mais qu'ils ne se sentent pas français. On a échoué à leur faire aimer notre pays.

    Comment construire une cohésion nationale dans ces conditions ?

    Il faut prendre les mesures adéquates, mesures adéquates pour intégrer ceux qui sont en France et établir contrôles et quotas pour des nouveaux migrants. Ces quotas ne peuvent en aucun cas être définis par une supranationalité Européenne, mais par la nation seulement et son parlement, sinon on ira vers le chaos. Nous devons être souverains pour ce type de décision qui engage l'avenir de la nation.

    Je crois sincèrement que dans la communauté la plus nombreuse chez nous, la majorité des musulmans a souhaité et souhaite encore s’intégrer, mais ce qui les éloigne de plus en de cette intégration et les pousse au communautarisme, c'est la faiblesse de nos réponses face aux exigences communautaires culturelles ou cultuelles comme celles de l'Islam radical politique.

    On laisse les salafistes prospérer dans les banlieues.

    On n'applique pas ni les lois sur les tenues interdites dans les piscines, ni sur la burqa, l'interdiction de la Burqa n'est pas appliquée, Ridoine l'évadé de prison en hélicoptère, pour échapper aux forces de police portait une burqa dans un quartier difficile pour échapper aux contrôles de police.

    On négocie sans cesse sur des demandes communautaires radicales qui affaiblissent la république, pour des raisons idéologiques ou bassement éléctoralistes ; dans les hôpitaux, dans les écoles, dans les services publics la radicalisation n'est pas réprimée.

    On laisse ouvertes des mosquées ou certains Imams radicaux prêchent le suprématie de la religion sur la république.

    Alors devant notre faiblesse, comment voulez-vous que les musulmans choisissent ?

    La France n'aura encore le choix que dans un délai court, au delà duquel ce sera le non retour.

    D'après Gérard Collomb, dans 5 ou 6 ans la situation serait irréversible, d’autant plus que les communauté concernées relèvent en général de religions qui s’accommodent difficilement de toutes les mesures sociétales récentes jugées beaucoup trop libérales et incompatibles avec leurs prescriptions religieuses !

    C'est Macron aujourd'hui qui a les clés entre ses mains, mais semble bien timoré quand on voit son rejet du plan banlieue et ses manœuvres de banalisation et minimisation des vrais problèmes.

    Le premier défi à relever est la reconquête de ces territoires perdus de la république. Le travail est immense, mais c'est une condition sine qua non.

    https://www.europe1.fr/societe/atteintes-a-la-laicite-a-lecole-400-cas-traites-entre-avril-et-juin-3776543

    https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/societe-multiculturelle-ou-multi-217025