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anti-national - Page 361

  • Plus fort que les homards de Rugy : le financement de la campagne de Macron (1)

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    Graves questions sur le financement de la campagne de Macron ! Le député LR Olivier Marleix a été interrogé par Marianne. Marc Sergent : « Vous avez été entendu par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) car vous aviez signalé les opérations de vente des activités énergie d’Alstom à General Electric et la fusion Technip-FMC à la justice.

    « Pourquoi cette démarche ? J’ai signalé ces opérations au parquet de Paris parce que le fait que l’on puisse retrouver dans la liste des personnalités qui ont contribué financièrement à la campagne présidentielle de Macron des acteurs intéressés à cette vente et cette fusion serait, si cela est avéré, problématique.

    « Des faits dont je n’ai pris connaissance, notamment par un article de Marianne joint à mon courrier, qu’en mai 2018. En droit, ces dons, mêmes réalisés sous une forme légale, pourraient constituer un « pacte de corruption » ou une « prise illégale d’intérêt ».

    Les sommes en jeu dans ces fusions sont immenses : dans la vente d’Alstom power à GE, du seul côté d’Alstom, les « coûts de l’opération » avoisinaient les 300 millions d’euros, souvent en success fees (des primes au résultat en somme, NDLR). Pour une banque d’affaire l’enjeu s’élève à 10 ou 15 millions d’euros. Pendant ses deux années à Bercy,

    Macron a autorisé des fusions pour des montants colossaux. Alstom-GE : 13 milliards d’euros. Alcatel : 15 milliards. Lafarge : 17 milliards. Technip : 8 milliards. Cette accélération de l’histoire est inédite… Que les financiers de la campagne, MM. Kohler et Denormandie aient été en charge de ces dossiers au cabinet souligne le mélange des genres ! »

    Christine Tasin : « Est-ce que le CSA a l’intention de demander à ce que les subventions dont la pièce de théâtre de BHL a fait l’objet sur fonds publics soient réintégrées aux comptes de campagne de LREM ?

    Cette initiative est parfaitement déshonorante. C’est une façon de se moquer du monde. Le Canard Enchaîné a révélé qu’un documentaire sur la pièce de Bernard-Henri Lévy, Looking for Europe, a profité de centaines de milliers d’euros de subvention de la part de grandes chaînes dont certaines sont subventionnées par l’État, comme Arte, dont BHL préside le conseil de surveillance.

    La tournée européenne de Looking for Europe a bénéficié d’une large couverture médiatique en France, son auteur-interprète mettant en avant sa crainte des « populismes« , un thème cher à Macron (en campagne). Le 21 mai, l’essayiste-homme de théâtre en « campagne » était reçu à l’Élysée pour un déjeuner qu’il a lui-même organisé entre le chef de l’État et douze philosophes européens signataires d’une tribune dont BHL est l’auteur, intitulée « l’Europe est en péril« .

    franceinfo : « Macron (en campagne) recevait le Tout-Paris à Bercy ($$$) pour se constituer un carnet d’adresses. Les dîners polémiques (de la vie de château sur le dos des contribuables) organisés par de Rugy alors président de l’Assemblée nationale ont fait ressurgir les souvenirs des dîners organisés par Macron, l’ancien ministre de l’Économie, devenu (par miracle) président de la République. « Il y a des similitudes. »

    Frédéric Says, éditorialiste à France Culture et auteur avec Marion L’Hour du livre Dans l’enfer de Bercy (JC Lattès, 2017) : « Oui, dans les deux cas, des frais de représentation ont été utilisés avec l’idée de se constituer des liens avec la société civile. Enfin, c’est comme cela que c’est justifié ! »

    Mais, ajoute le journaliste : « pour Macron, il n’y a pas eu de photos de sorties et surtout il n’y a pas eu de scandale« . Pour Frédéric Says, les dîners fastueux de François de Rugy, révélés par Mediapart, rappellent les dîners fastueux (de la vie de château sur le dos des contribuables) donnés par Macron à Bercy (le futur président de la ripoublique des homards).

    Macron, alors ministre de l’Économie (2014-2016), a multiplié les dîners et les rencontres à Bercy. À en croire les observateurs de la vie politique et ses adversaires, ces réceptions lui ont permis de se constituer un solide réseau qui a pu lui être utile pour la suite de sa carrière politique.

    « Pour François de Rugy, on parle d’une dizaine de dîners entre octobre 2017 et juin 2018, mais du côté de Macron, c’était quasiment tous les soirs ! C’était très, très soutenu. », s’exclame Frédéric Says.

    « Macron [avait] utilisé à lui seul 80% de l’enveloppe annuelle des frais de représentation accordée par le Budget à (l’ensemble du) ministère ». À l’époque, le mouvement En marche ! avait immédiatement démenti ces accusations dans un communiqué : « Aucun centime du budget du ministère de l’Économie (…) n’a été utilisé pour (Macron en « campagne »). Toute affirmation du contraire est purement et simplement diffamatoire ».

    Interrogé de nouveau sur le sujet par franceinfo, l’Élysée n’a pas donné suite à nos sollicitations.

    « Certains ont pu observer aux premières loges la fréquence très importante des dîners organisés par Macron. « Dans la dernière ligne droite, il y avait beaucoup de passages », confie à franceinfo Michel Sapin, ex-ministre des Finances et des comptes publics. Son secrétaire d’État au Budget, Christian Eckert, est encore plus prolixe.

    Auteur d’Un ministre ne devrait pas dire ça (Robert Laffon, 2018), il y racontait que c’est dans l’appartement de fonction du ministre de l’Économie « 300 mètres carrés high-tech et rutilants (…) digne d’une revue d’architecture » que « matin, midi et soir, le couple a reçu beaucoup de monde pour lancer En marche ! »

    « Tous les espaces du septième étage de Bercy (…) étaient mis à contribution simultanément. Une stratégie qui permettait à Brigitte et Macron de prendre l’apéritif dans une réception du ministère, de débuter un premier dîner plus officiel avec d’autres convives au septième étage, puis d’en poursuivre un second à l’appartement !

    « Un double dîner en somme« . Interrogé par franceinfo, Christian Eckert dresse la même comparaison que Frédéric Says. « Je ne sais pas si les dîners de Macron étaient comparables avec ceux de Rugy en terme de qualité des repas mais en terme de nombre et de fréquence, c’était impressionnant. »

    Michel Sapin, lui, a sa petite idée sur les différences gastronomiques entre l’hôtel de Lassay et Bercy.

    « Le ministère n’offre pas de si beaux repas que ceux de l’Assemblée nationale », assure-t-il, parlant d’une « bonne cuisine familiale » où « ce n’est pas l’habitude de servir de très grands crus ».

    « Si les mets les plus fins ne sont vraisemblablement pas servis à la table des Macron, ces derniers prennent cette habitude de recevoir à leur table dès l’entrée en fonction du ministre, explique Frédéric Says.

    « Cela prend ensuite un tour plus systématique » (avec) l’idée de se présenter [à la présidentielle] ».

    « La salle à manger peut accueillir les journalistes, les acteurs, les « people », les chefs d’entreprise, les chanteurs, le Tout-Paris et au-delà, accourus par l’entrée discrète située quai de Bercy » (Christian Eckert). Ce qui explique pourquoi certains conseillers affirment n’avoir pas vu les personnalités défiler sous leurs fenêtres.

    « Je ne l’ai pas vu dîner avec le Tout-Paris, assure à franceinfo l’un des ex-conseillers de Macron. Il a assez cloisonné la création d’En marche ! avec le cabinet. » On a pu lire au détour d’un article « people » que la rencontre entre Macron et tel écrivain, chanteur ou intellectuel s’est faite à Bercy.

    France Inter décortique ainsi la relation entre Macron et Michel Houellebecq. Après avoir interviewé Macron pour les Inrocks, Houellebecq est invité à dîner par Macron dans ses appartements à Bercy « pour le remercier et mieux le connaître ! »

    « Un dîner apparemment quelque peu arrosé et qui avait marqué Macron« , note la radio. Contacté par franceinfo, l’agent de Michel Houellebecq n’a pas souhaité s’exprimer plus amplement sur ce dîner, affirmant n’avoir « rien de particulier à raconter sur cette rencontre ». Matthieu Tarot, le producteur de Fabrice Luchini, en cette fin d’année 2014, se met en tête de réconcilier l’acteur « plutôt de droite » avec la gauche (et Macron).

    « Cela passera par un dîner avec Macron, qui « intéresse beaucoup » le trublion du cinéma français. Brigitte trouve l’idée « formidable » et confie à Matthieu Tarot qu’elle pensait inviter l’acteur à dîner. Le repas a lieu le 24 novembre 2014. Sont présents Fabrice Luchini et sa femme, le couple Macron et Matthieu Tarrot.

    « On arrive à 20 heures et on repart à 3 heures, c’est un coup de foudre collectif », dit Tarrot. « On parle de tout, de l’intimité de chacun, de politique… », Tarot parlant du début d’une « relation formidable et intense » entre les deux hommes.

    Fabrice Luchini ira même jusqu’à prêter sa maison sur l’île de Ré, à l’été 2016, à Macron pour que ce dernier écrive son livre programmatique, Révolution. C’est aussi à Bercy que Line Renaud fait la connaissance des époux Macron, qui deviendront au fil du temps des amis très proches.

    Résultat : Macron est félicité par Line Renaud et Stéphane Bern lors de son élection, le 7 mai 2017 !

    « Emmanuel et Brigitte, je les ai rencontrés à Bercy en 2014, avec d’autres artistes. Lui venait d’être nommé à l’Économie. J’ai eu un coup de foudre immédiat pour ce couple », avait raconté à Paris Match Line Renaud. Lors de la campagne, Line Renaud avait clairement affiché son soutien au candidat.

    À suivre

    https://www.alterinfo.ch

  • L’Europe continue de verser des milliards à la Turquie pour sa future adhésion

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    Il y a, en ce moment, une guerre du gaz autour de Chypre. Les importants gisements récemment découverts ont aiguisé les appétits. La République de Chypre a signé d’importants contrats avec l’américain Exxon Mobil, l’italien ENI et le français Total. Mais la Turquie occupe toujours un bon tiers de l’île et n’entend pas passer à côté de cette manne. Elle fait donc des forages de son côté et multiplie parallèlement les opérations d’intimidation.

    Ainsi, des navires de guerre et des navires de forage turcs opèrent actuellement dans les eaux territoriales de Chypre, provoquant le mécontentement des Européens. Ces derniers ont – incroyable audace – décidé des mesures de rétorsion. Rassurez-vous, elles ne vont pas bien loin : il s’agit juste de bloquer l’augmentation, prévue en 2020, de l’aide de pré-adhésion à l’Union européenne, soit 146 millions d’euros. L’aide est donc maintenue pour plusieurs milliards…

    Cet épisode géopolitique distrayant est l’occasion de se pencher sur ce dossier opaque, voire occulte, des aides européennes à la Turquie, instaurées pour l’aider à préparer sa future adhésion – que plus personne n’envisage, d’ailleurs. Ubu est toujours roi, et avec nos impôts !

    Ces aides sont regroupées sous le nom d’IAP (instrument d’aide de pré-adhésion). Actuellement, c’est IAP II qui est en cours depuis 2014 et s’achèvera en 2020. Ensuite, IAP III se mettra en place de 2021 à 2027. La Commission européenne s’est prononcée en ce sens lors d’une conférence de presse le 19 mars 2019 : « L’Union européenne continuera à apporter une assistance en vue d’aider des partenaires à se préparer à leur future adhésion à l’Union européenne. » Ces partenaires sont l’Albanie, la Macédoine, la Serbie, le Monténégro et la Turquie.

    Un débat a tout de même eu lieu au Parlement européen, le 27 mars, et certains députés ont légèrement renâclé. Ainsi, Arnaud Danjean, qui sera ensuite numéro trois sur la liste de François-Xavier Bellamy, a proposé de renommer ces fonds et de « les déconnecter clairement de la problématique de l’élargissement ». Quelle audace ! Il a courageusement ajouté : « Les fonds destinées à la Turquie nous semblent trop importants alors même que les sujets de préoccupation communs, comme les migrations, font l’objet d’accord financiers spécifiques. »

    Car les milliards de l’IAP s’ajoutent aux milliards offerts à Erdoğan pour garder les immigrés syriens et irakiens chez lui, enfin, sauf ceux qu’il a déjà envoyés en Europe. Pourquoi se gêner, puisque l’Europe est toujours d’accord pour payer ? Pour la petite histoire, M. Danjean s’est abstenu à ce vote : il ne fallait tout de même pas exagérer…

    Certains hommes politiques se sont parfois émus de cette situation. Ainsi, en 2016, le vice-président allemand du Bundestag, Johannes Singhammer, avait déclaré que ces aides étaient « une vaste blague » et qu’il fallait les supprimer, mais il ne s’est rien passé. La Cour des comptes européennes (car il y en a une) a dit, de son côté, qu’il était impossible d’évaluer les retombées de ces aides. Mais la Commission européenne a superbement répondu : « La Commission va réévaluer en permanence la situation en Turquie et ajuster si nécessaire et en fonction des besoins l’allocation de ces fonds. » Prix d’excellence au concours de la langue de bois ! En attendant, le contribuable européen continue de payer sans le savoir.

    Combien, au fait ? Un homme politique, François Asselineau, a affirmé en avril 2017 que 6 milliards avaient ainsi été donnés à la Turquie. L’émission d’Europe 1, « Le vrai-faux de l’info », a voulu vérifier ce chiffre et, dans son émission du 20 avril 2017, Géraldine Woessner a affirmé que c’était, en fait, un peu plus : sept milliards avaient déjà été donnés à cette date, et six de plus seraient versés de 2017 à 2020, trois pour la gestion des réfugiés et trois pour l’aide à la pré-adhésion. C’est la Commission européenne elle-même qui a fourni ces chiffres à la journaliste.

    Pour la France, c’était, à cette date, près d’un milliard d’euros…

    Tout cela est bien évidemment accablant et l’on peut se demander s’il va se trouver un homme politique en Europe pour engager une action résolue afin de mettre un terme à cette invraisemblable situation. On peut rêver…

    Antoine de Lacoste

    https://www.bvoltaire.fr/leurope-continue-de-verser-des-milliards-a-la-turquie-pour-sa-future-adhesion/

  • UN PILLAGE FRANÇAIS #2 : Les autoroutes

  • Encore une fois, Salvini montre la voie

    Un navire italien reconduit des migrants en Libye pour la première fois depuis 2009 :

    https://francais.rt.com/international/53123-navire-italien-reconduit-migrants-libye-premiere-fois-2009?fbclid=IwAR1t7543T7tMHw1GiQZrCIIOGargArXq4oCcO6RHBPKXm5gxrBW4dK86M68#.XRyZtm6Ee8M.facebook

    DERNIERE NOUVELLE :

    Le Sénat a voté ce lundi soir la confiance au gouvernement italien sur un nouveau tour de vis sécuritaire et anti-migrants réclamé par le ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini, avec 160 voix pour (57 voix contre) et l'abstention des partis d'opposition de droite et d'extrême droite (21 voix).

    "Le décret sécurité octroie plus de pouvoirs aux forces de l'ordre, plus de contrôles aux frontières, plus d'hommes pour arrêter les mafieux", s'est félicité Matteo Salvini sur Facebook. Le texte accorde au ministre des pouvoirs élargis pour :

    1. Interdire les eaux territoriales aux navires ayant secouru des migrants...

    2. Confisquer les bateaux des ONG...

    3. Imposer à leurs commandants des amendes pouvant aller jusqu'à 1 million d'euros...

    Après l'affront de Carola Rackete, la capitaine du Sea-Watch3 qui avait accosté de force à Lampedusa pour débarquer des "migrants" (!), le texte donne la possibilité d'intercepter préventivement un navire et d'infliger jusqu'à 10 ans de prison pour toute résistance. 

    Le nouveau texte accroît aussi les possibilités d'écoutes et de recours pour des agents sous couverture pour lutter contre toute forme de complicité à l'immigration clandestine. 

    BRAVO, SALVINI ! FORZA, SALVINI !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/05/encore-une-fois-salvini-montre-la-voie-6168515.html

  • UN PILLAGE FRANÇAIS #1 : L'aéroport de Toulouse

  • Lyon : un centre de « déradicalisation » ouvert en catimini pour ne pas « risquer l’opposition des riverains »

    Terrorisme: un centre de déradicalisation a ouvert à Lyon

    […]

    Selon le JDD de ce dimanche 4 août, la Direction de l’administration pénitentiaire (DAP) a ouvert ces structures en toute discrétion pour pouvoir tester le dispositif tranquillement, sans risquer l’opposition des riverains.

    […]

    L’objectif pour la fin d’année 2019 est de garder 110 femmes et hommes dans les radars.

    Comme le souligne le JDD, les profils sont divers. À Marseille par exemple, le centre s’occupe d’une maman rentrée de Syrie avec ses enfants tout comme d’un homme dont la peine de prison a été aménagée.

    […]

    Le Progrès

    http://www.fdesouche.com/1246151-lyon-un-centre-de-deradicalisation-ouvert-en-catimini-pour-ne-pas-risquer-lopposition-des-riverains

  • CETA (III/III) : Et, pour couronner le tout, Castaner qui parle d' "attentats" !

    L'incompétent en chef qui sévit à la Place Beauveau, d'où il aurait être démissionné depuis novembre dernier, ne sera donc jamais en retard d'une gaffe !

    Et, là, on ne peut même plus parler de gaffe, de bourde ou d'écart de langage : c'est un scandale pur et simple !

    Les vraies victimes de vrais attentats apprécieront : les victimes des attentats à Nice sur la Promenade des Anglais, à Magnanville pour ce couple de policiers assassinés devant chez eux, à Paris aux terrasses de bar et au Bataclan, à l'Hyper Cacher de Vincennes ou à Charlie Hebdo (même si nous n'aimions guère la rédaction...) et à d'autres endroits encore...

    C'est à lire dans Boulevard Voltaire :

    https://www.bvoltaire.fr/permanences-de-lrem-taguees-christophe-castaner-plus-fort-que-linspecteur-clouseau-dans-la-panthere-rose/?fbclid=IwAR2LzargMKf9TABEWhfHSFkvfioYx89aMEEz0202iGzLet0lNFEmiAIyf0Q

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/02/ceta-iii-iii-et-pour-couronner-le-tout-castaner-qui-parle-d-6168062.html

  • L'ONU redoute une nouvelle vague d'attentats en fin d'année

    operation-sentinelle.jpgSamedi 3 août, le journal The Guardian rapportait l'existence d'un rapport de l'ONU selon lequel une nouvelle vague d'attaques terroristes serait à craindre d'ici à la fin de l'année 2019. 
    Dans ce document, les experts, qui s'appuient sur les services de renseignements des États membres de l'Organisation des Nations Unies, précisent que malgré la fin du « califat » de l'État islamique et les récentes défaites que ce dernier a accusées, l'Europe est soumise à une menace importante.
    « Lorsqu'il aura le temps et l'espace nécessaires pour réinvestir dans une capacité d'opérations extérieures, Daesh dirigera et facilitera les attaques internationales (...) La réduction actuelle de ces attaques pourrait donc ne pas durer longtemps », peut-on lire.
    [...]
    En savoir plus sur valeursactuelles.com
    Sur le même thème lire aussi:
     

  • CETA (II/II) : En 6 minutes, Natacha Polony explique pourquoi il ne fallait pas ratifier le CETA...

    Puisqu'ils semblent ne pas comprendre, suggérons à ces élus Larem (et à tout le monde, d'ailleurs...) d'écouter Natacha Polony : c'est clair, concis et très pédagogique :

    https://polony.tv/focus/pourquoi-ne-fallait-il-pas-ratifier-le-ceta-?fbclid=IwAR3E_J23oEgfJRxEME8QfgBvjtLLv8PmIEf1PetWMqpONnGWkdUIvhqoJUw

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • LES COLLABOS PRO MIGRANTS SONT EN NOMBRE UNE HONTE ….. SOUTENONS GÉNÉRATION IDENTITAIRES

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    OPÉRATIONS ANTIMIGRANTS : PRISON FERME REQUISE CONTRE LES CADRES DE GÉNÉRATION IDENTITAIRE

    Une centaine de militants d’extrême droite avaient organisé des patrouilles à la frontière franco-italienne, en 2018, pour « stopper » les migrants.

    Ils avaient été une centaine à s’installer sur la neige des cols alpins, à proximité de la frontière franco-italienne, au printemps 2018. Pour mener l’opération « Defend Europe » ou « Stop Migrants Alpes » dans cette zone de passage, ils avaient mobilisé deux hélicoptères, un avion, une grande barrière de plastique orange, des pick-up, et une ribambelle de doudounes bleu électrique.

    Pendant deux mois, les militants du mouvement d’extrême droite Génération identitaire ont expliqué, à grand renfort de communication sur les réseaux sociaux, « tenir » ou encore « surveiller la frontière », « quadriller le secteur », « patrouiller », « repérer les migrants », « stopper » leur arrivée et même mener un travail de « renseignement » sur les réseaux de passeurs… « Si l’Etat ne les démantèle pas, nous le ferons nous-mêmes », promettaient-ils.

    Se mettant en scène dans des maraudes nocturnes filmées, ils enjoignaient les migrants qu’ils croisaient à rebrousser chemin ou les conduisaient auprès de fonctionnaires de police ou de gendarmerie.

    Jeudi 11 juillet, ils n’étaient pas aussi nombreux sur les bancs de la salle d’audience du tribunal correctionnel de Gap (Hautes-Alpes). Des trois cadres de Génération identitaire renvoyés devant la juridiction pour avoir conçu et organisé une opération de nature à « créer une confusion avec l’exercice d’une fonction publique », un seul, le président de l’association, avait fait le déplacement. Et il a choisi de garder le silence. Avant de se taire, Clément Gandelin, 24 ans, conducteur de travaux intérimaire et déjà condamné pour violence sur personne dépositaire de l’autorité publique en 2015, a voulu dénoncer une procédure « purement politique » car, a-t-il assuré, « nous n’avons jamais dit que nous prenions la place de la police ».

    SIX MOIS DE PRISON FERME REQUIS

    Le procureur de Gap, Raphaël Balland, s’est évertué à démontrer l’inverse en requérant six mois de prison ferme pour chacun des prévenus – tous présentent un casier judiciaire – et une amende de 75 000 euros à l’encontre du mouvement. « L’objectif était bien de dire : “Regardez, nous, on peut faire le boulot de l’Etat, surveiller les frontières, faire des enquêtes, appréhender les migrants lors de maraudes…” », a argumenté le procureur.

    L’enquête a notamment permis de détailler le déroulé de l’une de ces maraudes au cours de laquelle plusieurs migrants ont été, d’après leurs déclarations, poursuivis, interrogés, filmés et photographiés, encerclés et éclairés jusqu’à l’arrivée des gendarmes.

    « Mais de quel droit ? », a répété M. Balland, insistant sur le « trouble » apporté par Génération identitaire dans un département devenu le « symbole » des questions migratoires et où « les relations se sont crispées, radicalisées ». Maniant un délit peu connu, il a invité le tribunal à « faire jurisprudence » en condamnant les prévenus.

    A l’époque des faits, le parquet avait eu des difficultés à appréhender les contours pénaux de l’opération de Génération identitaire. Dans un contexte d’émoi politique et médiatique, le procureur avait d’abord ouvert et classé presque aussitôt une enquête pour violences à l’encontre des migrants. Quelques jours plus tard, il avait rouvert une enquête pour immixtion dans une fonction publique et activité tendant à créer une confusion avec une fonction publique, non pas tant auprès des migrants que « dans l’esprit du public », a défendu jeudi M. Balland.

    L’avocat de Génération identitaire et de ses militants, Pierre-Vincent Lambert, a plaidé la relaxe, arguant qu’il n’y avait eu ni « manœuvre », ni « tromperie ». Il a voulu voir dans le raisonnement du ministère public la volonté de se « justifier » et « la peur de se voir reprocher de ne rien avoir fait contre Génération identitaire alors que par ailleurs [il a] poursuivi et requis contre les autres ».

    Les autres, ce sont les militants qui viennent en aide aux migrants dans les cols alpins, où trois d’entre eux sont décédés depuis 2017. Il y a quelques mois, devant ce même tribunal, face au même procureur et à la même présidente, sept militants « solidaires »avaient été jugés et condamnés pour avoir facilité l’entrée irrégulière de plusieurs migrants sur le territoire en organisant une manifestation à la frontière et en passant outre une ligne de gendarmes. La manifestation avait été organisée en réaction à l’opération « Defend Europe ».

    S’ils n’étaient pas présents à l’audience, les deux autres prévenus, le porte-parole de Génération identitaire, Romain Espino, et Damien Lefèvre, ex-directeur de communication de la mairie Front national (FN) de Beaucaire et attaché parlementaire de Gilbert Collard, n’ont pas manqué de réagir sur les réseaux sociaux. « Je ne regrette rien et si c’était à refaire, je le referais », a ainsi assuré sur Twitter le premier. Le jugement a été mis en délibéré et sera rendu le 29 août.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/07/11/operations-antimigrants-prison-ferme-requise-contre-les-cadres-de-generation-identitaire_5488323_3224.html?xtor=EPR-32280629-%5Ba-la-une%5D-20190712-%5Bzone_edito_1_titre_3&fbclid=IwAR3acVXVN6EnXxiv7i4gXrtq5qrCh247YO2jXBy7cyTgeJvhz-3XG2Ax98o