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anti-national - Page 380

  • Affaire de Rugy, l’indécence d’un élu – Journal du jeudi 11 juillet 2019

     

    Affaire de Rugy, l’indécence d’un élu

    La République toujours plus loin dans l’indécence. Alors que l’ancien président de l’Assemblée National et actuel ministre de l’environnement, François de Rugy, faisait de la rigueur et de la transparence des maîtres mots de son action politique, il est rattrapé par ses dépenses fastueuses.

    Vincent Lambert : la fin d’un long calvaire

    Vincent Lambert est mort. Après un feuilleton macabre de près de 10 ans, cet homme de 42 ans a vu son destin bouleversé une première fois par un accident de la route puis par l’acharnement étatique a vouloir l’éliminer.

    Yémen : les Emirats Arabes Unis quittent leur Vietnam

    En pleine crise régionale avec l’Iran, les Emirats Arabes Unis quittent le bourbier yéménites où ils ne sont pas parvenu à prendre le dessus avec le reste de la coalition arabe pire ils ont fait du pays un véritable charnier. Un départ qui pourrait laisser entrevoir un espoir de paix mais aussi une volonté pour Abou Dabi de recentrer sa stratégie militaire sur la Défense en cas de conflit ouvert avec Téhéran.

    L’actualité en bref

    https://chaine.tvlibertes.com/widget/affaire-de-rugy-l-039-indecence-dun-elu-journal-du-jeudi-11-juillet-2019

  • Le bébé cobra est un danger mortel sitôt sorti de l’œuf !

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    Pieter KERSTENS

    Quand Madame Belloubet, Garde des Sceaux, prétend que les adolescents de moins de 13 ans seraient « irresponsables pénalement »,(car effectivement ce sont leurs parents qui sont alors responsables de tous les actes de leurs enfants), soit elle ignore la réalité, soit elle fait preuve d’angélisme ou alors elle considère ses concitoyens comme des imbéciles. S’il est exact que l’enfant jusqu’à 3 ans est incapable de discerner le Bien du Mal, ou le Bon du Mauvais, il ressent quand même la différence entre la douleur et la douceur du bien-être. Mais à partir du plus jeune âge et dès 4-5 ans, les enfants sont réceptifs et capables de distinction, ce qui a conduit certains dirigeants, nombre de responsables et chefs politiques dans le monde, à embrigader et à séparer les enfants de leurs parents, afin de les endoctriner et formater leurs esprits à diverses idéologies, hors de toute morale.

    Notre devoir de mémoire nous impose les souvenirs des « Pfimfe » et « Hitlerjugend » de la Seconde Guerre mondiale et des enfants-soldats africains lors des conflits tribaux pré ou postcoloniaux comme au Kenya avec la révolte des Mau-Mau, au Nigéria en 1968, au Congo ex-Belge ou en Somalie avec les milices Al-Chabab, par exemple. En Extrême-Orient, quand les Khmers Rouges ont envahi Phnom-Penh le 17 avril 1975, toutes les gôches européennes se sont extasiées devant la jeunesse des bataillons communistes, composés de soldats de 10-18 ans qui, par la suite ont démontré leurs capacités meurtrières à éliminer plus de 2 millions de leurs parents, à coups de pelles et de faucilles, sans aucune hésitation, au nom de l’Angkor Vat, réelle dictature sanglante de Pol Pot et de Khieu Samphan. Pas une manifestation, pétition ou condamnation de ces barbaries par les prétendus « démocrates » ou « humanistes » qui, aujourd’hui encore, se posent en donneurs de leçons et injurient les opposants à leurs utopies, chimères et idéologies nauséabondes.

    Lors de mon premier séjour à Damas en 2014, j’ai eu le privilège de regarder une vidéo produite par Daesh dans laquelle une petite fille de 7-8 ans était embrigadée, dans un camp de formation militaire destiné aux enfants, et qui déclarait tranquillement, avec un joli sourire, que son plus beau rêve serait de pouvoir tuer un « croisé » (un infidèle chrétien).

    Alors quand j’entends les adeptes du Droit de l’Hommiste, les Bisounours de la Justice et tous les défenseurs des assassins et meurtriers mineurs nous déclarer que ces enfants sont « irresponsables » et « victimes » de la société qui les avait persécutés ou frustrés, je leur réponds fermement et avec détermination qu’il faut mettre ces crapules hors d’état de nuire, longtemps. En permanence, ils ont eu le choix de leur décision avant de passer aux actes.

    Depuis des décennies, les favelas au Brésil sont des couveuses de haine, des maternelles du crime, des écoles pour délinquants diplômés et constituent des gisements fertiles pour les études des criminologues et juristes du monde entier. Partout sur notre Planète, les conflits aussi ont engendré le recrutement d’adolescents et d’enfants qui deviennent de réels prédateurs irrécupérables, car devenus totalement étrangers aux valeurs de civilisation ou réfractaires à toute forme de discipline, de respect ou de civisme, quelque soient leurs milieux familiaux et origines ethniques.

    Le dernier bilan de la délinquance pour le premier trimestre 2019, publié mi-avril, laisse apparaître une très sérieuse augmentation des crimes et délits (plus de 700 agressions par jour) en hausse de 7% par rapport au 1er trimestre 2018. Idem pour les vols à la tire (41.709 faits soit + 16,4%), les vols à la roulotte (67.562, soit + 4,7%), les menaces et chantages (33.259 soit + 4,9%), les viols (5.739 faits, soit + 19,4%), les cambriolages (94.516 faits, soit + 2,4%) et cela uniquement sur les 3 premiers mois de 2019, et seulement pour les procédures signalées aux parquets, car beaucoup d’affaires ne donnent lieu à aucune plainte ! 

    Selon Alain Bauer, professeur de criminologie au CNAM :

    « La justice peine à s’adapter à l’exigence d’une réponse rapide et efficace sur un certain nombre de difficultés identifiées depuis longtemps, comme le trafic de stupéfiants, source de nombreux phénomènes de délinquance. (…) La France est un cas atypique avec une augmentation rapide de la violence ces dernières années et des vols du fait de bandes extraordinairement professionnelles, prédatrices et venues de l’étranger. »

    Face à l’anarchie qui gagne, que font alors les voyous, les médias dits d’information et que fait le gouvernement ?

    Les voyous jubilent. Les avocats des « grands frères » (les caïds) ont transmis leur diagnostic : le ministre Castaner -modèle Cazeneuve- aboie à la télé mais ses morsures sont légères. Tout va bien, on continue ! Parce que ce gardien de l’Ordre affirme aussi : « la prison est criminogène ! »Applaudissements dans les banlieues…où les multirécidivistes pullulent.

    Et les médias en remettent une couche : c’est mal de politiser les faits divers. Ils édulcorent et minimisent. La sécurité des Français passe au second plan et sous la loi du silence.

    Quant au gouvernement, lui, il récite la même rengaine en vogue depuis des années : « inadmissible…intolérable…insupportable…inacceptable… » et préfère en revenir au réchauffement climatique et aux Gilets Jaunes, graves sujets plus préoccupants. Mais plus grave encore serait qu’à la suite des gilets jaunes, succèdent les gilets pare-balles !

    Pour la mise hors d’état de nuire des délinquants juvéniles, il fut une époque où existaient des structures spécialisées : les maisons de redressement, baptisées les « hauts murs », établissements chargés de la rééducation des jeunes délinquants. Pourquoi les avoir supprimés ? Parce que nos « humanistes » aveuglés par les dogmes des Lumières et pétris par des utopies progressistes nous ont imposé leurs lois liberticides et d règlements interdisant la moindre contestation de leurs erreurs que nos concitoyens payent fort cher et même souvent de leur vie.

    Qu’ils soient Djihadistes, terroristes, criminels ou délinquants, majeurs ou mineurs, hommes ou femmes, européens ou eurasiens, salafistes ou hindouistes, végétariens ou claustrophobes, les coupables doivent subir un juste châtiment, être condamnés et emprisonnés. Pas de pitié pour les sauvageons, la racaille et la crapule qui polluent notre quotidien.

    « La vie pour les innocents. La mort pour les assassins »

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  • Choisis ton camp camarade (catho)

    caspar-david-friedrich.jpgCitant le média allemand Welt, François Sauvy notait sur twitter que «le nombre des demandes d‘asile déposées au sein de l‘UE repart à la hausse : 206.500 pour les quatre 1er mois de 2019, contre 179.000 pour la même période de 2018. »Un asile au sens large, un droit de séjour dont profitent très largement les ressortissants Turcs en France, sans toujours manifester un sens aigüe de la mesure et du respect élémentaire que notre pays d’accueil est en droit d’attendre. Lors de la rencontre vendredi entre l’équipe de France de foot et l’équipe nationale turque dans le stade de Konya en Turquie, notre hymne national a été hué par les supporters ottomans… ce qui a contraint «Emmanuel Macron a demandé à la Fédération française de football d’obtenir des sanctions auprès de l’UEFA. ». Certes, le phénomène n’est pas nouveau. On se souvient de la Marseillaise copieusement sifflée par les jeunes de Seine-Saint-Denis lors de la rencontre entre le onze tricolore et l’Algérie en 2001 au stade de France ou encore en 2007 face au Maroc… Vendredi, sur les Champs-Élysées, la victoire de la Turquie a été célébrée de nouveau dans une ambiance francophobe par un concert de klaxons et des Turcs ont encerclé l’Arc de Triomphe en agitant le drapeau de leur pays. Imagine-t-on une seule seconde des supporters Français se conduisant de la même manière au pied de la Mosquée bleue à Istanbul?

    Comme à chaque fois, les gros médias et les autorités ont préféré ne pas faire état de cette provocation communautaire au pied de l’Arc de triomphe pour ne pas alimenter, au nom du vivre-ensemble, les stigmatisations. Il s’agit aussi, symétriquement, de ne pas faire état des racines chrétiennes de notre pays, de la manifestation du réveil identitaire d’une partie de notre  jeunesse en gardant un silence très pesant en cette fête de la Pentecôte sur le traditionnel pèlerinage de Chartres qui s’est déroulé cette fin de semaine. Pourtant comme l’a écrit Gabrielle Cluzel sur Boulevard Voltaire, « ils étaient encore plus nombreux que l’an passé – 14.000– à s’élancer sur les routes de Chartres. Le problème n’est pas tant que le deux poids deux mesures soit agaçant – la Marche des fiertés, avec ses 1.000 participants, a bénéficié, vendredi, à Saint-Denis, d’une couverture médiatique nationale fantastique (…) -, il n’est pas tant que les catholiques ne semblent intéresser la presse que lorsqu’ils sont éclaboussés par un scandale ou lorsqu’on peut les déclarer, au vu d’un sondage péremptoire dont on aimerait creuser la méthodologie, supplétifs dociles et vieillissants d’un pouvoir fragile…il est surtout que, de ce fait, les Français sont mal informés : la jeunesse catholique existe (…).»

    Une jeunesse catholique qui ne peut pas se reconnaître dans une droite qui comme au Sénat, vient de voter l’amendement de la socialiste Laurence Rossignol qui rallonge le délai légal de l’avortement de 12 à 14 semaines. Une jeunesse qui entend plus largement rester maitre chez elle et qui constate la collusion entre la droite molle et la macronie  au nom d’une idéologie libérale commune. Le JDD a ainsi publié samedi une tribune, signée par soixante-douze maires et élus locaux de la  droite et du centre, pour la plupart des ex LR (Christophe Béchu, maire d’AngersDelphine Bürkli, maire du 9e arrondissement de ParisOlivier Carré, maire d’OrléansBrigitte Fouré, maire d’Amiens, Christophe Bouchet, maire de ToursGuillaume Delbar, maire de Roubaix, Laurent Hénart, maire de Nancy Stéphanie Guiraud-Chaumeil, maire d’Albi….), qui disent leur soutien à Emmanuel Macron dans l’espoir de garder leur mairie en 2022. Comme pour la présidente du Conseil régional d’Ile-de-FranceValérie Pécressec’est bien évidemment la lecture des résultats électoraux obtenus par LREM le 26 mai dans leur ville qui ont précipité leur choix.

    Un ralliement gamellard, le choix en faveur de la France mondialisée,  habillé de justifications assez savoureuses au vu de la poursuite du déclin de notre pays depuis l’élection présidentielle et de l’état de sécession grandissant d’une large partie des Français vis-à-vis de ses élites. «Nous sommes de ceux qui souhaitent la réussite impérative de la France, c’est pourquoi nous voulons la réussite du président de la République et du gouvernement car rien ne se construira sur leur échec»; maires qui veulent «,prendre (leur) part à ce travail de reconstruction» écrivent-ils. «Le grand débat voulu par le président de la République» pour répondre à la crise des Gilets Jaunes «a révélé les aspirations légitimes de Français qui se sentent délaissés, éloignés, relégués. Il a également souligné le rôle pivot des maires et des élus locaux dans notre République». « Le temps n’est plus aux querelles de chapelles ou aux écuries présidentielles qui spéculent sur 2022. Le temps ne peut pas être à l’opposition systématique qui in fine alimente les extrêmes» (sic).

    Maires, faut-il le noter, qui se définissent aussi souvent comme catholiques, or , comme le note durement le journaliste Kevin Bossuet (Valeurs Actuelles), qui constate plus généralement le vote macroniste dans les villes et les quartiers réputés bourgeois et/ou conservateurs, «le crédo de la bourgeoisie catholique qui a voté LREM aux élections européennes» serait plutôt «Le pognon avant le goupillon ».  «Une bourgeoisie sans valeurs, une bourgeoisie sans principes, une bourgeoisie qui a oublié ce qu’était avoir le sens du bien commun et de l’intérêt général.»

    Bourgeoise, l’universitaire Charlotte Girard, membre de LFI, co-rédactrice de son programme l’Avenir en commun, certes ne l’est pas. Mais elle vient elle aussi de claquer la porte du parti mélenchoniste. Dans une longue lettre publiée sur facebook, elle prend acte de l’echec de son parti le 26 mai et explique les raisons de son départ . Pour Libération celui-ci «n’est pas réellement une surprise.» Cette « insoumise respectée des militants, des figures du mouvement et des intellectuels de la gauche radicale (…) tire la sonnette d’alarme depuis des mois. Elle n’a pas apprécié de voir les stratèges insoumis reprendre langue avec la gauche classique. Et elle a réclamé, à plusieurs reprises, une réorganisation du mouvement, qu’elle ne jugeait pas assez démocratique.»

    Reste que dans sa lettre d’explication Charlote Girard montre elle aussi un certain aveuglement sur les raisons de la fronde populaire de ces derniers mois. Elle écrit ainsi que « la révolution citoyenne dépend essentiellement du succès de la jonction entre ce que le mouvement insoumis produit idéologiquement et le peuple. Sur le fond, on a touché du doigt cette rencontre quand on a réalisé que les revendications (des Gilets Jaunes, NDLR) étaient les mêmes que celles de l’Avenir en commun. Et pourtant la jonction n’a pas eu lieu.C’est ce questionnement qui gît sous les demandes de réflexion sur le fonctionnement (de LFI). »

    Il est certes possible de penser avec Bruno Gollnisch et d’autres  que le virage ethno-communautariste du parti mélenchoniste, la liquidation depuis deux ans de son courantnational-souverainiste, a brouillé le message populiste qui a fait le succés de la campagne présidentielle de Mélenchon. Mais il s’agit aussi de comprendre que les revendications prioritaires, structurantes  de la France périphérique en souffrance, qui a massivement mis un bulletin RN dans l’urne quand elle ne s’est pas abstenue, sont bien plus proches des thématiques, des valeurs défendues par l’opposition nationale que de celles brandies par LFI. Là aussi les pendules ont été remises à l’heure.

    https://gollnisch.com/2019/06/11/choisis-ton-camp-camarade-catho/

  • Trafic de migrants : la main dans le sac

    6a00d8341c715453ef0240a4b6e7d0200b-320wi.jpgDepuis, le 3 octobre 2013, l'île italienne de Lampedusa est considérée comme le symbole même à la fois de la misère migratoire, de l’incurie des technocrates qui nous gouvernent et, bien entendu, de la culpabilité européenne.

    Ce jour-là, en 2013, au large de ses côtes leur 366 migrants clandestins africains sont morts dans le naufrage de leur embarcation illégale. Cette terrible tragédie en Méditerranée paralyse, depuis, ce qui tient lieu de conscience aux dirigeants européens

    Or, en ce 22 juin 2019 on détient enfin la preuve matérielle du fonctionnement d'un trafic d'être humain organisé par les spécialistes historiques du trafic d'esclaves. Elle est fournie par Frontex. Rappelons que cet organisme gère depuis 2016 la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l'Union européenne. Son siège se trouve à Varsovie. Souvent accusé de laxisme, son budget très limité qui devrait atteindre 322 millions d'euros en 2020 et ne dispose que d'un effectif prévu la même année à hauteur de 1 000 personnes.

    Or, ce 22 juin à 12 h 06 une vidéo[1] de l'agence faisait état d'une opération combinée menée par les autorités italiennes.

    Le Centre national italien de coordination avait en effet lancé sur cette affaire la Guardia di Finanza. Cette police spéciale très efficace, créée en 1774 par le royaume de Sardaigne[2] emploie aujourd'hui 68 000 fonctionnaires. Habituellement mobilisés contre les trafics en tous genres, ils ont ainsi arraisonné devant Lampedusa 81 illégaux. Ils étaient épaulés ce jour-là par les garde-côtes traditionnels. Or, ils ont rattrapé le plus gros navire et arrêté les trafiquants présumés. Le bateau de migrants a été intercepté dans les eaux italiennes.

    Étrangement, à vrai dire, au moment où son auteur entreprend de rédiger cette chronique, à 17 h 04 heure de Paris, il n'avait connaissance d'aucune dépêche en provenance des sources, médias ou sites internet franco-français.

    Voici cependant les faits attestés à 18 h 33.

    Ils établissent à quel point l’arrivée de migrants ou de réfugiés sur les côtes européennes est l’œuvre de bandes bien organisées. Celles-ci procèdent par un système de bateaux-mères. Les canots pneumatiques, souvent de mauvaise qualité partent en l'occurrence des plages libyennes. Les réseaux mafieux turcs procèdent de même vers la mer Égée, les Marocains vers l'Andalousie, etc. Les trafiquants recourent à une technique plus raffinée que ce que l'on imagine. C'est un bateau-mère qui remorque un ou plusieurs navires ou canots en haute mère, et à une distance raisonnable des côtes italiennes ou maltaises, ils coupent le cordon laissant voguer leurs clients vers leur destination finale. Plus cher mais plus sûr pour les migrants illégaux, plus difficile à intercepter ce voyage se révèle plus lucratif pour les trafiquants.

    Mais, souligne le centre d'information Bruxelles 2[3], il est repérable par voie aérienne, en effet :

    "Les experts du corps européen des garde-frontières Frontex ont eu le nez fin quand ils ont détecté un bateau de pêche remorquant un petit radeau à coque rigide, vide. Bizarre en pleine mer. Ils ont décidé de le suivre à la trace, durant plusieurs heures, à l’aide d’un avion et d’un drone. Quelques instants plus tard, bingo ! La preuve de l’activité devient irréfutable. La vidéo le montre :

    Sur les images, on voit ainsi des personnes sortir une par une du bateau, certaines avec des gilets de sauvetage, et monter, ou plutôt s’entasser sur le radeau. Quand le plein est fait, 81 en tout, le bateau mère remet les gaz, toute puissance, pour s’éloigner au maximum du radeau qui devra atteindre ensuite, seul, les côtes italiennes de Lampedusa.

    L’alerte est donnée à Rome et à Malte, ainsi qu’au QG de l’opération Sophia Eunavfor Me. La Guardia di Finanza et les garde-côtes italiens sont mobilisées à la recherche des deux navires. Le bateau-mère est finalement intercepté dans les eaux internationales. Les passeurs présumés — six Égyptiens et un Tunisien — sont arrêtés et ont été débarqués à Licata en Sicile, escortés par la police financière italienne, ce matin du 22 juin à l’aube. Le canot rempli de migrants est intercepté dans les eaux italiennes."

    Les faits sont sacrés, les commentaires sont libres, nous suggère depuis 1821 la devise du Guardian de Manchester que tout Européen de bonne foi devrait reprendre à son compte.

    À Lampedusa, comme en Mer Égée, comme en Andalousie, la misère migratoire, l’incurie des technocrates qui nous gouvernent et la mauvaise conscience européenne doivent cesser.

    JG Malliarakis  
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    Épilogue

    C'est seulement après un délai de plus de 24 heures que les médias hexagonaux ont répercutés cette information. Par exemple BFM TV la diffuse le 23 à à 17 h 35... Les JT du soir à 20h le même jour. Or, elle était connue depuis la veille. Ce type de retard à l'allumage est assez constant en face de ce genre de nouvelles...

    Apostilles

    [1] cf. Frontex du 22 juin 2019.
    [2] cf. Chi Siamo
    [3] cf. "Bruxelles 2 Un bateau mère de passeurs pris sur le fait au large de Lampedusa".

    https://www.insolent.fr

  • Affaire de pédophilie dans le clan Clinton ? – Journal du mercredi 10 juillet 2019

    Nouvelle affaire de pédophilie aux Etats-Unis.
    Le milliardaire, Jeffrey Epstein, a été arrêté pour des accusations de “trafic sexuel” de mineurs.
    Une affaire qui fait ressurgir l’affaire du Pizzagate lors de la dernière campagne présidentielle étasunienne.
    Quand la Coupe d’Afrique des Nations se déroule en France
    Alors que la Coupe d’Afrique des Nations se déroule actuellement en Egypte, la compétition suscite de nombreuses réactions en France dans les communautés d’origine africaines.
    Des réactions de joie qui se transforment comme bien souvent en scènes d’émeutes.
    Ville d’Orange : un monument hommage à la Terreur
    Mardi, le maire d’Orange a inauguré une statue en hommage aux victimes de la Terreur de la révolution française.
    TV Libertés est allé à la rencontre de l’édile vauclusien et de l’artiste à l’origine de l’oeuvre.

    L’actualité en bref

  • Un symbole : la France condamnée… par le terroriste Abdeslam

    Salah Abdeslam est le seul rescapé du commando islamiste qui, le 13 novembre 2015, a tué 131 personnes, et en a blessé 413 autres. Il a obtenu la condamnation de la France par le tribunal administratif de Versailles. Une condamnation certes symbolique. Mais un crachat de plus sur notre pays.

    L’Etat de droit est une bien belle chose, et loin de nous l’idée d’en fustiger le principe, mais certaines circonstances exceptionnelles plaident parfois pour une mise entre parenthèses. La déclaration de guerre de l’Etat islamique, les centaines de victimes, en France, les dizaines de milliers de morts dans le monde, ne correspondaient-ils pas à une telle situation ? Nos politiques nous ont dit que nous étions en guerre. Mais le prestigieux tribunal administratif de Versailles ne l’a pas entendu de cette oreille et, par une décision du 24 mars 2017, a donc donné raison au tueur.

    L’assassin, qui est incarcéré à Fleury-Mérogis, avait attaqué l’Etat sur ses conditions de détention, et il avait gagné la somme symbolique de 500 euros, les juges ayant estimé que la vidéosurveillance installée dans sa cellule reposait sur une loi qui n’était pas encore votée.

    Le plus extraordinaire, dans cette affaire, c’est qu’on ne connaît ce jugement qu’aujourd’hui, à l’occasion de la parution du Journal de Frank Berton (sans lien apparent avec Germaine Berton, la tueuse anarchiste de 1923), l’avocat d’Abdeslam.

    La sentence était tellement incroyable, tellement scandaleuse, tellement susceptible de choquer les Français, voire d’orienter leurs votes, qu’elle est apparemment restée secrète jusqu’à ce que, au détour d’une page de ce livre paru en avril 2019, un journaliste du Figaro découvre cette décision, rendue en mars 2017 mais restée inconnue ! Mars 2017, rappelez-vous : nous sommes alors à un mois exactement du premier tour de la présidentielle. Une telle information, divulguée à cette date, aurait pu orienter, au moins marginalement, le vote des Français. Ce type de décision a en effet le don d’irriter fortement. Alors, quelle est l’hypothèse ? Un manque de curiosité des chroniqueurs judiciaires de la totalité des grands médias ?

    Le silence sent la manipulation d’information

    Le silence fait à l’époque sur cette décision de justice par la classe politico-médiatique sent la manipulation d’information à plein nez. Alors qu’elle était tout entière mobilisée contre une présence de Marine Le Pen au second tour, cette condamnation de la France au profit du pire des tueurs aurait pu faire l’effet d’une bombe. Mais on le voit bien : rendue publique trente mois plus tard, l’information n’est guère commentée que sur un plan technique, juridique, et ne soulève donc pas d’émotion.

    Mais il n’y a pas que la dimension immorale de la condamnation de la France qu’il faut retenir, dans ce dossier. Il y a aussi le fait que la vidéosurveillance a pour but de prévenir toute tentative d’évasion, quand ce risque existe. Ce qui signifie que, dans le cas d’Abdeslam, le risque existait, et qu’à bien comprendre la décision de justice, nous aurions dû prendre ce risque d’une évasion, plutôt que de commettre la « terrible » infraction à l’Etat de droit.

    Notons enfin que de malheureux militants identitaires sont parfois condamnés à payer plusieurs milliers voire plusieurs dizaines de milliers d’euros pour de pacifiques occupations de chantiers de mosquées ou de locaux du PS, tandis qu’on fait droit aux demandes financières d’un assassin de la pire espèce.

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 9 juillet 2019

    https://fr.novopress.info/

  • L'ISLAMO-GAUCHISME DANS LES UNIVERSITÉS FRANÇAISES

  • Sectarisme LR

    Sectarisme LR

    Certains élus LR se sont indignés du sectarisme de LREM, qui a exclu le député Agnès Thill qui a eu le tort de penser autrement sur la PMA. Mais cette indignation peut être retournée contre les élus LR, qui font preuve du même type de sectarisme.

    Les élus régionaux des Pays de la Loire vont en effet statuer vendredi 12 juillet sur le retrait des délégations de Sébastien Pilard, en raison de la présence de ce dernier à un dîner privé (pas un meeting) en compagnie de Marion Maréchal.

  • Paris : une marche des “mutilés gilets jaunes” qui “ne lâcheront rien”

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    400 personnes ont défilé dans le calme dimanche à Paris pour dénoncer les “mutilations policières” et réclamer l’interdiction des lanceurs de balle de défense (LBD) et de certaines grenades lacrymogènes “inutilement dangereux”.…

    https://fr.novopress.info/214704/paris-une-marche-des-mutiles-gilets-jaunes-qui-ne-lacheront-rien/
  • Des policiers en correctionnelle pour violences illégitimes

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    Le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, l’a assuré : certains des policiers mis en cause pour des violences illégitimes à l’occasion des manifestations des gilets jaunes seront jugés. Et le chef du parquet parisien d’ajouter qu’à ce jour, une soixantaine de procédures étaient bouclées.

    Bien entendu, côté policier, ces déclarations ne sont pas passées inaperçues. Et certains syndicats de police sont déjà montés au créneau, dénonçant « la tournure politique » de ces déclarations (Unité SGP Police-FO). Ou encore la volonté de jeter « en patûre sur la place publique » les forces de l’ordre (Alliance police nationale). Rappelons, pour mémoire, que, depuis le 17 novembre 2018, date de la première manifestation des gilets jaunes, près de 2.500 manifestants ont été blessés, dont certains gravement, ainsi que 1.700 membres des forces de l’ordre.

    Rappelons, également, que de nombreux participants à ces manifestations ont fait l’objet de jugements « expéditifs » dans le cadre de procédures en comparution immédiate. Et qu’ils ont été nombreux à se voir condamner à des peines de prison ferme avec, pour certains, des mandats de dépôt délivrés en fin d’audience.

    Jamais le nombre des gardes à vue n’avait été aussi important, ni celui des interpellations en amont des manifestations. La répression mise en œuvre à l’occasion de ce vaste mouvement populaire fut sans doute une première depuis des décennies.

    Dans ce contexte, l’action des forces de l’ordre a parfois été d’une rare violence. Souvent dépassées à cause de stratégies et de décisions tactiques inadaptées – en particulier lors des mouvements de décembre 2018 et janvier 2019 -, elles furent parfois livrées à elles-mêmes et contraintes d’utiliser des moyens disproportionnés aux agressions subies. Ainsi, l’utilisation abusive des LBD (lanceurs de balle de défense) ou de grenades de désencerclement contribua à de nombreuses blessures qui, dans un autre contexte, auraient pu être évitées. Aujourd’hui sonne donc, pour un certain nombre de policiers, l’heure de rendre des comptes. Ils devront expliquer pourquoi, comment et dans quelles circonstances ils ont pu être amenés à faire usage d’une force dont les juges diront, in fine, si oui ou non elle était proportionnée aux circonstances.

    Pour cela, les magistrats devront tenir compte de plusieurs éléments. Tout d’abord, du contexte juridique dans lequel se sont situées les actions. Était-on dans le cadre d’une manifestation devenue un attroupement illégal ? La menace physique qui pesait sur les policiers et les gendarmes était bien réelle et immédiate : les actions mises en place par les forces de l’ordre étaient-elles proportionnées à ces menaces ? Ensuite, les actions individuelles dont il sera question lors de ces procès étaient-elles commandées ou pas par une autorité légitime ? Car une question de fond restera en arrière-plan : l’autorité chargée du maintien de l’ordre, en l’occurrence le ministre de l’Intérieur, a-t-elle bien pris toutes les mesures nécessaires pour éviter les débordements qui ont été observés au fil des mois et des manifestations ? Les ordres qui ont été donnés en ces circonstances étaient-ils adaptés à la réalité du terrain et à la menace qui pesait sur l’ordre public ? Enfin, la hiérarchie policière en charge de la mise en œuvre de ces ordres a-t-elle été à la hauteur des événements ? Toutes ces questions n’exonéreront pas forcément les policiers incriminés, qui restent en toutes circonstances pénalement responsables de leurs actes. Mais elles devront être posées afin d’éclairer le comportement de ceux auxquels il serait trop facile, aujourd’hui, de faire porter un chapeau trop grand pour eux.

    Olivier Damien

    https://www.bvoltaire.fr/des-policiers-en-correctionnelle-pour-violences-illegitimes/