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anti-national - Page 383

  • L’Europe peut-elle encore échapper au Grand Remplacement ?

    Jean-Yves Le Gallou prenait la parole le 18 mai 2019 aux États-Unis, au Congrès d’American Renaissance, à l’invitation de Jared Taylor. Voici le texte de son intervention.
    Le peuplement européen d’origine est resté stable pendant 5000 ans
    .

    1) Le peuplement de l’Europe, tel qu’il est resté sans changement jusqu’au milieu du XXe siècle, remonte à 5000 ans. Lorsque le peuple européen d’origine a entrepris sa dispersion : en quittant les steppes pontiques vers l’est et la Sibérie, vers le sud, la Perse et l’Inde, et surtout vers l’ouest c’est-à-dire l’Europe.

    Les hommes et les femmes de la civilisation de la céramique cordée ont occupé progressivement l’Europe occidentale. Une terre vide d’hommes pour l’essentiel à l’exception d’un petit nombre de chasseurs-cueilleurs du néolithique auxquels les conquérants indo-européens se sont unis.

    Là est le fondement ethnique du peuple européen.

    Là est aussi l’origine de sa civilisation. De ses langues – slaves, germaniques, celtiques, romanes – toutes dérivant d’une origine commune. De leur vocabulaire, de leur syntaxe. Là est aussi la source d’une cosmogonie partagée. Et d’une organisation sociale structurée autour de la hiérarchisation et de la distinction des fonctions de souveraineté (magico-religieuse) de défense (extérieure et intérieure) et de production et de reproduction. Et d’une conception du monde fondée sur la représentation et sur l’incarnation comme sur le respect dû aux femmes.

    2) Pour protéger cet espace les Européens ont dû lutter contre le monde extérieur. Il y eut la lutte de l’Orient contre l’Occident. Avec la victoire des libertés grecques contre l’empire perse. La victoire de la raison romaine face à Carthage. La victoire des Romains et de leurs alliés barbares face aux hordes hunniques venus d’Asie. Puis durant quatorze siècles la chrétienté et l’islam s’affrontèrent à travers la Reconquista de la péninsule ibérique, les Croisades et la lutte contre le Grand Turc.

    3) Mais ces conflits incessants n’ont pas changé la substance de la population européenne. Ce qu’on appelle les Grandes invasions- du IVe au IXe siècle – ont certes renforcé l’apport germanique et nordique dans le centre et le sud de l’Europe mais sans changer fondamentalement la substance de l’Europe. A l’intérieur de l’espace européen le peuplement est resté européen. La Horde d’or a marqué de son empreinte la Russie mais les Mongols n’ont laissé aucune trace à l’ouest de l’Europe. Les invasions arabes n’ont que très peu modifiés le peuplement des rives de la Méditerranée. Les traces de gènes subsahariens qui en sont les marqueurs sont quasiment absents d’Europe sauf sur certaines côtes du sud de l’Espagne, de la Sicile ou de Calabre.

    4) Bref le peuplement de l’Europe est resté exclusivement européen jusqu’en 1960. A partir de là tout a basculé. Les Européens se sont retirés d’Afrique et du monde indo-pakistanais. Mais le monde africain et musulman a commencé à migrer vers l’Europe.

    Ce sont les ex-puissances coloniales qui ont été les premières concernées : France, Grande Bretagne, Belgique, Pays-Bas suivis par l’Allemagne et les pays du nord de l’Europe, la Scandinavie et l’Irlande. On peut distinguer les contours d’une Europe envahie. En voici les causes.

    L’Europe envahie : l’Europe de l’ouest et du nord

    5) L’immigration est voulue par de puissantes forces économiques et idéologiques. Le patronat a toujours soutenu l’immigration dans laquelle il voit un moyen efficace de peser à la baisse sur les salaires. De leur côté beaucoup d’immigrés espèrent mieux vivre dans les pays européens que chez eux : soit en y trouvant des emplois et/ou en y accédant à des régimes sociaux généreux.

    Ces logiques économiques sont servies par l’idéologie dominante fondée sur le socle des droits de l’homme. Chacun individu d’où qu’il vienne et quelle que soit sa nationalité est censé disposer des mêmes droits. Tout homme indépendamment de ses origines – nationales, ethniques, culturelles, religieuses, civilisationnelles est censé être « remplaçable ».

    C’est ce que l’écrivain français Renaud Camus nomme le « remplacisme global ».

    Tout ceci constitue la base de la doxa de l’Europe envahie qui s’impose par la propagande médiatique et la tyrannie des juges baptisée « Etat de droit ». Le tout sur fond de repentance et de culpabilisation pour le passé guerrier, colonial et esclavagiste des Européens !

    Tous ceux – hommes politiques ou journalistes – qui se sont opposés à cela ont été diabolisés.

    Les conséquences en sont terrifiantes.

    6) Le nord et l’ouest de l’Europe sont envahis par une immigration massive venue d’Afrique et du monde arabo-musulman. En France plus de 20% de la population n’est plus ni d’origine, ni de civilisation européenne. Pire 38% des nouveaux nés sont dépistés à la drépanocytose, dépistage réservé aux nouveaux nés dont les 2 parents lorsqu’ils sont connus, ne sont pas d’origine européenne. Ce chiffre atteint même 70% en région parisienne. Vous avez bien entendu 70% dans la région de Paris.

    En Grande Bretagne 9% de la population est né dans un pays non européen (chiffre qui ne prend en compte ni la deuxième, ni la troisième génération). Selon le think tank Migration watch, la population britannique augmentera de 10 millions dans les 25 prochaines années du fait des futurs migrants et de leurs descendants. Depuis 2016, Sadik Khan, le maire de Londres, est un musulman proche des fondamentalistes. Des gangs pakistanais font régner la terreur dans le nord-ouest de l’Angleterre. D’où Enoch Powell avait lancé son cri d’alarme dans un célèbre discours prononcé à Birmingham le 20 avril 1968. Un discours prémonitoire qui avait ruiné la carrière de cet homme politique conservateur le plus brillant de sa génération.

    L’Allemagne a accueilli en 2015, 1 500 000 immigrants. Deux ans auparavant Thilo Sarrazin, ancien ministre des finances socialistes de Berlin et membre démissionné de la Bundesbank, avait publié un livre choc : « l’Allemagne disparaît ».

    Thilo Sarrazin observait que depuis 1960 les naissances d’Allemands de souche avaient diminué de 70%. Parallèlement le nombre d’immigrés n’a cessé d’augmenter. Chez les moins de 20 ans le tiers des habitants de l’Allemagne est en lien avec l’immigration.

    Une situation comparable se retrouve en Belgique at aux Pays-Bas. A titre d’exemple la population européenne d’origine est devenue minoritaire dans les deux plus grands ports d’Europe, Anvers et Rotterdam.

    La Scandinavie est aussi touchée : alors qu’il n’y avait pratiquement pas d’immigrés en Suède, il y a 30 ans, aujourd’hui 25% de la population est issu du monde non européen.

    Le Grand Remplacement dénoncé par l’écrivain français Renaud Camus est en cours dans tout le nord et l’ouest de l’Europe.

    Les pays menacés par l’invasion : les pays riverains de la méditerranée et les Balkans

    7) À l’exception de la France, les pays riverains de la Méditerranée – Grèce, Italie, Espagne – ont longtemps été épargnés par l’immigration pour trois raisons.

    • Ils sont longtemps restés des pays d’émigration à main d’œuvre abondante.
    • Avec des structures familiales et claniques puissantes et plutôt fermées.
    • Avec des États-providence moins attractifs pour les étrangers que ceux des pays du nord.

    8) Mais la pression migratoire s’est brusquement aggravée à partir des années 2005/2010.

    Les guerres occidentales en Afghanistan, en Irak, en Syrie, en Libye ont provoqué des déplacements de population. Et mis à bas des Etats qui protégeaient leurs frontières. L’Europe a été assaillie : depuis la Turquie vers la Grèce et les Balkans ; puis depuis la Libye et le Maroc vers l’Italie et l’Espagne.

    Ces assauts ont été accompagnés d’une prise de conscience en Italie et en Espagne. En Italie la Ligue du nord vole de succès électoral en succès électoral depuis que son leader Matteo Salvini montre en tant que ministre de l’Intérieur sa poigne contre l’immigration. En Espagne le parti national et identitaire VOX émerge du néant. Il a lancé sa campagne pour les élections européennes du 23 au 26 mai 2019 depuis Covadonga où les envahisseurs musulmans furent arrêtés en 722.

    9) Dans les Balkans – Serbie, Croatie, Bulgarie, Roumanie, Macédoine – sont aussi menacés par l’invasion migratoire moins comme pays d’accueil que comme pays de passage. Avec le risque de voir une partie des populations immigrées restées bloquées chez eux.

    Les pays qui résistent à l’invasion : l’Europe de l’est

    10) En 2015, le premier ministre hongrois, Victor Orban, a pris une décision historique : bloquer sa frontière avec la Serbie pour marquer un coup d’arrêt à l’invasion migratoire. Une décision qui a choqué les principaux dirigeants européens. Et qui pourtant ne faisaient qu’appliquer les accords de Shengen supprimant les contrôles aux frontières intérieures entre pays européens mais exigeant de chaque pays le contrôle de ses frontières extérieures.

    Orban a réuni autour de cette politique de fermeté face à l’invasion migratoire les pays d’Europe centrale réunis dans le groupe de Visegrad : Tchéquie, Slovaquie, Pologne et Hongrie.

    C’est là comme en ex-Allemagne de l’est, que se trouve l’Europe préservée.

    11) Les raisons en sont nombreuses. Jusqu’en 1989/1990 ces pays étaient dans l’orbite du communisme soviétique. D’où un phénomène de glaciation économique et morale.

    Glaciation économique qui s’est traduit par un retard de développement ; et aujourd’hui encore par des salaires plus bas qui rendent moins nécessaire pour le patronat l’appel à une main d’œuvre immigrée bon marché.

    Glaciation morale avec le repli sur des structures traditionnelles – église, familles, valeurs – pour échapper à l’emprise de l’Etat communiste. Et dans le même temps mise à l’abri de l’individualisme capitaliste et des méfaits de la société libérale-libertaire.

    Tout ceci a permis le maintien de la mémoire historique et culturelle : une mémoire marquée par deux siècles de lutte contre l’envahisseur turc et le souvenir de la bataille de Vienne en 1683.

    Un autre phénomène doit être pris en compte : les élites de l’est sont mentalement différentes de celle de l’ouest.

    A l’ouest les élites politiques et administratives ont été déculturées par le relativisme moral et broyées par le politiquement correct. Ne survivent que des hommes et des femmes sans conviction et sans saveur.

    A l’est les élites politiques restent encore issus de la sélection post soviétique : des hommes et des femmes qui ont connu l’adversité, voire la prison. Et qui font encore de la politique par conviction.

    12) Il y a donc une formidable bataille idéologique et politique à l’intérieur de l’Europe. Entre les élites gouvernementales de l’est et les élites de l’ouest. Entre les oligarques de l’est et de l’ouest et les peuples.

    De l’issue de cette bataille dépend l’avenir de l’Europe : européenne ou submergée.

    Quel avenir pour l’Europe : européenne ou submergée ?

    13) Voici les raisons d’être inquiet :

    La simple extrapolation des courbes de naissance conduit à craindre qu’entre 2025 et 2040 plus de la moitié des naissances dans « l’Europe envahie » (le nord et l’ouest de l’Europe) ne soient plus d’origine Européenne.

    Cela, c’est pour la démographie mais la situation politique est aussi préoccupante.

    Les hommes politiques qui se sont élevés contre l’immigration ont été assassinés comme le néerlandais Pym Fortuyn ou diabolisés comme le britannique Enoch Powell, le Français Jean-Marie Le Pen, l’Autrichien Jörg Haider où plus près de nous l’italien Mateo Salvini ou le hongrois Victor Orban.

    La diabolisation est une technique incapacitante majeure : elle rend impossible la description du phénomène d’invasion migratoire dans toute son ampleur ; elle isole ceux qui en sont l’objet et limite, voire interdit, leur accès aux médias ; elle ralentit la progression et freine, voire rend impossible l’action.

    Beaucoup de partis politiques identitaires en ont été victimes et ont souffert de la mise en place d’un « cordon sanitaire » les tenant à l’écart du pouvoir comme le Front National en France, le VlaamsBlok en Belgique, l’AFD en Allemagne, les Démocrates suédois. Démocrates suédois que les partis institutionnels ont exclu par principe du pouvoir jusqu’en …2025.

    Et là où ces partis nationaux et identitaires ont été associés au pouvoir – Finlande, Danemark, Autriche – leurs résultats pratiques ont été beaucoup trop modestes.

    Quant à l’ensemble du système culturel, médiatique et judiciaire il roule pour le Grand Remplacement ethnique et civilisationnel.

    C’est préoccupant. Très préoccupant.

    14) Pourtant il y a aussi des raisons d’être optimiste :

    Il y a désormais des partis nationaux et identitaires dans tous les pays de l’union européenne à l’exception de 2 sur 27 d’entre-eux, l’Irlande et le Portugal

    Ces partis sont en progression électorale partout ; lorsque je siégeais au Parlement européen nous étions 13 – 11 français, 2 flamands – dans la prochaine assemblée européenne il y aura probablement de 200 à 240 députés dissidents de l’immigrationnisme.

    Certes pas de quoi construire une majorité dans une assemble de plus de 700 membres mais de quoi changer le rapport de force voire d’établir une minorité de blocage.

    Et il y a au moins un homme d’état en Europe qui a une vision complète des enjeux : c’est le Hongrois Orban dont la ligne politique et claire, la défense de l’identité européenne et chrétienne.

    « L’histoire est le lieu de l’inattendu » : la condition d’un renversement radical

    Alors quelle sera l’issue ? L’Europe peut-elle encore rester européenne ? L’analyse froide ne conduit pas à l’optimisme.

    Une triple course de vitesse est engagée.

    Entre les courbes démographiques d’une natalité européenne en déclin et d’une surfécondité africaine et arabo-musulmane, y compris chez les immigrés déjà présents en Europe.

    Entre le caractère potentiellement inexorable du différentiel démographique entre populations et la prise de conscience des Européens et leur possible réveil.

    Entre la révolte croissante des populistes européens et la normalisation idéologique des élites urbaines y compris à l’est.

    Mais cette froide analyse ne doit pas faire oublier que « l’histoire est le lieu de l’inattendu » selon l’essayiste Dominique Venner. Un inattendu qui peut rendre possible un renversement radical, oui radical, de l’idéologie dominante. En faisant passer au premier plan le droit des peuples à l’identité et loin derrière les droits individuels de l’homme. En balayant la repentance (au titre de la seconde guerre mondiale, de la colonisation, de l’esclavage) et en retrouvant la fierté de leur mémoire. En rendant possible la remigration et la reconquête de leur territoire par les Européens.

    Le réveil européen

    C’est le même Dominique Venner qui écrivait dans « Le choc de l’histoire », deux ans avant son geste sacrificiel à Notre Dame de Paris :

    « tout montre selon moi [que les Européens] seront contraints d’affronter à l’avenir des défis immenses et des catastrophes redoutables qui ne sont pas seulement celles de l’immigration. Dans ces épreuves, l’occasion leur sera donnée de renaître et de se retrouver eux-mêmes. Je crois aux qualités spécifiques des Européens qui sont provisoirement en dormition. Je crois à leur individualité agissante, à leur inventivité et au réveil de leur énergie. Le réveil viendra. Quand ? Je l’ignore. Mais de ce réveil je ne doute pas. »

    Jean-Yves Le Gallou

    https://www.polemia.com/leurope-peut-elle-encore-echapper-au-grand-remplacement/

  • Pays-Bas – Démission du Secrétaire d’Etat qui avait minimisé les chiffres de la criminalité parmi les demandeurs d’asile

    Pays-Bas – Mark Harbers, secrétaire d’Etat néerlandais à la Justice et à la Sécurité, dont le portefeuille ministériel englobait l’Asile et la Migration, a annoncé mardi sa démission pour avoir minimisé les chiffres sur la criminalité parmi les immigrés demandeurs d’asile.

    La critique fait suite à la publication d’un rapport à la Chambre basse sur la criminalité des demandeurs d’asile. Ce rapport manipulait la présentation des chiffres : si des infractions comme le vol à l’étalage étaient bien mentionnées de manière spécifique, des crimes plus graves tels que les agressions sexuelles, meurtres ou homicides involontaires avaient été regroupés dans la catégorie « autres », rendant impossible toute analyse objective de la criminalité issue des demandeurs d’asile. Selon le journal Telegraaf, le rapport du Secrétaire d’Etat dissimulait ainsi 79 crimes sexuels, 51 agressions graves et 31 accusations de meurtre ou de tentative d’homicide.

    Lors d’un débat houleux à la Chambre basse mardi soir, Mark Harbers, membre du parti libéral (PVV) du Premier ministre Mark Rutte, a annoncé qu’il allait présenter sa démission au roi Willem-Alexander. Le souverain a accepté cette démission « sur proposition du Premier ministre », a indiqué le cabinet royal dans un communiqué.

    https://www.medias-presse.info/pays-bas-demission-du-secretaire-detat-qui-avait-minimise-les-chiffres-de-la-criminalite-parmi-les-demandeurs-dasile/108762/

  • «Dans la totalité du monde médiatique, il y a un malaise, un problème Macron»

    Entretien du 21/5/2019 avec Frédéric Saint-Clair, analyste politique. 
    Il réagit pour RT France à la décision de la Voix du Nord et du quotidien Le Télégramme de boycotter l'interview d'Emmanuel Macron notamment à cause de la relecture demandé par l'Elysée avant la publication de l'article.

  • ASSANGE EXTRADÉ ?

    Reportage de Vincent Lapierre

    Le 2 mai 2019 s’est déroulée au palais de justice de Westminster à Londres l’audience concernant la demande d’extradition de Julian Assange par les États-Unis. Faisant à nouveau entrer en jeu divers actes d’accusation contre lui, ceux-ci entendent condamner Assange sur leur territoire, en réponse aux divulgations faites par ce dernier de crimes de guerres et d’actes de corruption implicant en grande partie les gouvernements américains successifs.

    Une cinquantaine de personne, dont des Gilets jaunes français, était rassemblée devant le palais pour protester contre le déroulé de cette affaire qui ne présage rien de bon pour la liberté d’information et d’expression dans le monde occidental. Vincent Lapierre se devait d’aller sur place. Regardez également ICI

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  • Macron inverse le regroupement familial : Désormais les « mineurs » clandestins pourront faire venir leur famille selon la Loi Asile et Immigration

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    Il fut mis en place sous la présidence de Valérie Giscard d’Estaing, le gouvernement Chirac autorise ainsi le regroupement familial sous plusieurs conditions (durée de résidence, ressources, logement, ordre public, santé). 
    Cette décision est actée par un décret du 29 avril 1976 signé par le Premier ministre Jacques Chirac.
    Il avait donc pour objectif de permettre aux travailleurs étrangers de faire venir leur famille.
    Aujourd’hui, Emmanuel Macron et le gouvernement d’Edouard Philippe inversent dangereusement cette notion de regroupement familial. 
    Plus besoin d’être un travailleur avec un titre de séjour en règle. 
    Il suffit d’être clandestin sans titre de séjour et même être mineur pour faire venir sa famille. 
    La notion de famille a même été étendue aux frères et soeurs…
    Macron a donc totalement inversé l’objectif du regroupement familial qui était de permettre aux seuls travailleurs en règle d’en bénéficier pour en faire un « aspirateur à migrant ». 
    Il suffit qu’une famille envoie l’un de ses enfants en France pour que toute les famille puisse venir, frères et soeurs inclus…
    Décryptage de la loi « asile-immigration » du gouvernement Philippe par Jean-Paul Gourévitch sur Radio courtoisie en mai 2019. 
    A leur majorité, les « mineurs isolés » clandestins pourront faire jouir du regroupement familial leur famille restée au pays. 
    Un des points méconnus de cette loi.

    citoyens-et-francais

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/05/macron-inverse-le-regroupement-familial.html#more

  • A Bruxelles, LR vote toujours à gauche. Qu’en pense Bellamy ?

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    Ne ratez pas le Présent de demain vendredi 24 mai dans lequel Olivier Bault vous permet de voir comment les députés LR et RN ont voté sur les questions sociétales durant la législature passée au parlement européen.   

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  • Européennes. Conspirationnisme et hystérie médiatico-politique contre le RN

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    Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ Marine Le Pen sera-t-elle arrêtée avant le scrutin de dimanche pour espionnage au profit de la Russie et trahison en faveur des USA ? Ce serait logique si on se réfère au déferlement d’accusations de ces derniers jours venant du camp Macron et complaisamment relayés par des médias amis. Un véritable torrent de haine et un discours conspirationniste de la part de ceux la même qui ne cessent d’en faire le marqueur des populistes. Plus conspirationniste que Loiseau – l’étourneau Macroniste qui se prend pour un rapace —, tu meurs.

    Le « populisme », voilà l’ennemi

    Cette panique politique évidente est devenue une obsession médiatique — ce qui confirme la collusion idéologique du mondialisme politico- médiatique. CQFD. Les médias dominants sont brusquement devenus hystériques contre les populistes. Cela a commencé avec le montage du selfie de Marine aux cotés d’un jeune Estonien faisant le signe du ok des plongeurs devenu, parait il, celui du ralliement des suprémacistes blancs et notamment du suprématisme finno-ougrien… à large base asiate ! Ce qui se passe depuis quelques jours dans les médias, qui ne tirent leçon de rien, explique la haine portée par une partie de la population à certains journalistes qui veulent imposer leurs idées aux citoyens électeurs.

    L’écoute de BFMTV le lundi 20 mai en est une parfaite illustration. La matinale était mobilisée comme jamais contre les populistes. Le représentant éditorialiste de l’idéologie médiatique, Christophe Barbier, a listé tous les programmes en moins de deux minutes. Tout le positif du coté des européistes, tout le négatif chez les autres. On a eu droit à une enquête auprès d’un agriculteur expliquant pourquoi la PAC avait sauvé l’agriculture française. Puis après des analyses présentées comme objectives mais toujours orientées dans le même sens et fielleuses dans le ton sirupeux de Laurent Neumann, Bourdin faisait donner la Grosse Bertha contre le Grand Satan : Steve Bannon. La cible a été ratée car l’Américain, profitant largement du décalage de la traduction, a évité tous les pièges tendus par l’animateur qui voulait prouver en gros que le KKK soutenait Marine Le Pen pour détruite l’Europe.

    Plus c’est gros, plus ça passe ?Pas forcément comme le prouve la mobilisation inutile de 90 %des médias contre les électeurs lors du vote du référendum de 2005, violé ensuite par Nicolas Sarkozy qui fit voter par le Parlement l’adhésion au traité de Lisbonne rejeté à 55% par les Français.

    Autriche : un scandale soigneusement gardé au chaud

    Il y a cependant une très mauvaise nouvelle objective pour la cause identitaire européenne. C’est l’explosion en plein vol de la coalition droite conservatrice- droite nationale en Autriche. La faute en revient exclusivement aux alliés de Le Pen et Salvini, leur dirigeant vice-chancelier pris la main dans le sac, lors d’une soirée arrosée, de proposition indécente à la Russie. C’est un élément concret qui va peser notamment dans la volonté de Viktor Orban le Hongrois de ne pas s’allier politiquement à ceux qui, en fait, pensent comme lui. Cela va relancer les suspicions d’ingérence russe. C’est une très mauvaise nouvelle, même si cette vidéo mise de côté et ressortie deux ans après par l’hebdo de gauche allemand Der Spiegel, au bon moment, est un coup bas préparé de longue date. Le chancelier autrichien Sebastian Kürz a annoncé samedi soir des législatives anticipées. Le parti conservateur rompt ses liens avec l’extrême droite du FPÖ. «Assez est assez », a estimé le chancelier, déplorant un scandale qui « porte atteinte à la politique du changement (…) et à l’image » de l’Autriche.

    Il n’est pas sûr qu’un corrupteur porte préjudice au vote populiste mais, on le sait, une pomme suffit à pourrir le panier et ceux qui ont cherché la pomme gâtée l’ont hélas trouvé. Il faut sauver le panier. Finalement la partialité des médias peut se transformer en atout notamment en France et minorer l’impact de cette vidéo sauvage.

    Il faudrait que les politiques intègrent dans leur comportement que tout peut être filmé et que des propos d après-boire pour séduire une jeune Russe peuvent briser une carrière et surtout porter atteinte à une cause estimable.

    Heinz-Christian Strache a porté un très mauvais coup à son camp. Sa mésaventure confirme que l’ennemi des Européens des nations historique, c’est l’idéologie médiatique mondialiste, et sa traque permanente de ceux qui lui déplaisent. Ses agents ne cessent de chercher et parfois hélas, ils trouvent.

    Pierre Boisghilbert 21/05/2019

    https://www.polemia.com/europeennes-conspirationnisme-et-hysterie-mediatico-politique-contre-le-rn/

  • L’islamisme progresse, par Jean Rouxel

    Pour les prochaines élections européennes, les Français – du moins ceux qui voteront, car l’abstention s’annonce élevée (autour de 60 % selon les dernières enquêtes d’opinion) – auront le choix entre 34 listes. Pas moins!
    Ce chiffre est déjà, en soi, la preuve que la démocratie française est grippée.

    Car, si autant de listes se lancent, sachant pertinemment que la plupart n’atteindront même pas le seuil de 30% des suffrages nécessaires au remboursement des frais de campagne, c’est bien que de trop nombreux pans de la société française ne s’estiment plus représentés par la démocratie pseudo-représentative.

    C’est tout l’enjeu de la crise des gilets jaunes, qu’Emmanuel Macron et son gouvernement font semblant de ne pas voir.

    Mais ce chiffre impressionnant de 34 listes présente également une particularité significative et inquiétante.

    La 34e liste, au nom anodin d’une «Europe au service des peuples », est, en réalité, une émanation de l’Union des démocrates musulmans français

    Nagib Azergui, le dirigeant de ce parti, s’est même félicité dans un tweet que « le grand remplacement [soit] en marche dans les urnes de la république

    Moi qui croyais que parler de grand remplacement, c’était du «complotisme»!

    Il est remarquable que cette liste a été validée avec une semaine de retard, façon sans doute pour le conseil d’État de montrer que, non seulement les immigrés sont chez eux chez nous, comme le disait Mitterrand, mais même qu’ils sont un peu plus chez eux que nous!

    Le ministère de l’Intérieur s’attend, paraît-il, à ce que plusieurs dizaines de listes liées à l’islam politique (pléonasme!) se présentent aux prochaines municipales.
    En attendant, M.Macron a une bonne occasion de mettre en actes ses belles promesses.

    Il nous disait, voici peu, que l’islam politique (c’est-à-dire l’islam conforme au coran!) n’avait qu’à bien se tenir et qu’il allait lui faire la guerre. Voyons donc comment il traitera la question.

    Je crains que ce ne soit tout vu. Une liste clairement islamiste a ainsi été validée pour les prochaines européennes – dans des conditions bizarres, puisque l’annonce a été faite après la date limite de dépôt des listes. Non seulement il n’y a pas de lutte contre «l’islam politique», mais il y a un encouragement.

    On comprend bien l’électoralisme des oligarques gauchistes. Mais ils devraient peut-être garder en tête que, d’ici quelques années, les islamistes n’auront plus besoin d’eux : ils seront alors balayés politiquement, mais, avant, ils auront vendu la France à l’encan.

    Jean Rouxel

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/

  • La presse quotidienne régionale sous la dictée d’Emmanuel Macron ?

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    La presse régionale quotidienne : très important ! C’est celle qu’on lit sur le coin du zinc, le matin, en prenant un café
    Mais pas seulement. Ainsi, La Dépêche, en septembre 2018, soulignait que la PQR (c’est comme ça qu’on dit) pèse pas moins de 41 millions de lecteurs mensuels, sur 51 millions.
    Le quotidien régional : le journal de la proximité, des « territoires », comme on dit aujourd’hui, de la France périphérique, des ronds-points…
    Le canard qui offre son heure de gloire à la grand-mère centenaire ou aux gamins de la kermesse des écoles.
    En 2012, 37 % des Français lisaient au moins un titre de presse quotidienne régionale.
    En 2000, une étude de l’INSEE montrait que plus de la moitié des 70 ans et plus lisaient au moins deux fois par semaine un quotidien régional, contre moins d’un quart chez les moins de trente ans. Toutes ces données statistiques, sans doute plus actualisées que les miennes, l’Élysée les a en sa possession.
    D’où, sans doute, l’interview donnée par Emmanuel Macron à la plupart des journaux régionaux, interview parue ce mardi.
    À cinq jours des élections européennes…
    Quand on sait que la presse écrite n’est pas tenue par les règles imposées aux radios et chaînes télé (décompte du temps de parole), c’est un moyen, pour le Président, de s’impliquer dans la campagne à peu de frais.
    Un journal peut même prendre parti pour un candidat, ce que ne peut pas faire une télévision.
    En principe.
    Par cette interview de la dernière chance, ultima ratio, Emmanuel Macron espère sans doute toucher un lectorat pour le transformer en électorat.
    Les retraités, notamment, qu’il secoue pourtant drôlement depuis deux ans, et qui votent plus que les jeunes.
    Et quoi de mieux, pour gagner ou regagner les générations plus anciennes, que d’agir sur la peur : « Décider de ne pas aller voter, c’est décider de donner sa voix à ceux qui ne veulent que détruire. » Histoire d’essayer d’ébranler les grognons encore fâchés par la hausse de la CSG et le gel des pensions, et de les inciter à aller voter dimanche.
    Deux quotidiens, pourtant, n’ont pas marché dans la combine : Le Télégramme (Bretagne) et La Voix du Nord.
    Le rédacteur en chef du quotidien du Nord s’en est expliqué : « La Voix du Nord ne participe pas à l’interview d’E. Macron par la PQR. À 5 jours du scrutin, cela perturberait l’équilibre du traitement de la campagne auquel nous essayons de veiller et la publication est soumise à la relecture préalable de l’Elysée. Donc c’est sans nous. » »
     Clair. Quant au directeur de publication du Télégramme, il a été encore plus clair : « Comme La Voix du Nord, Le Télégramme n’a pas souhaité se plier à l’interview collective du Président Emmanuel Macron dont le principe est une négation de l’identité des titres de la presse régionale et des territoires qu’ils représentent. »
    A contrarioNice-Matin, qui a répondu favorablement à cette interview, a justifié cette relecture de façon assez curieuse.
    « Le groupe Nice-Matin a ainsi refusé systématiquement toute relecture de la part des têtes de liste aux européennes… Pourquoi, dès lors, faire une exception pour Emmanuel Macron ? Parce qu’un Président, dont chaque mot est scruté, notamment sur la scène internationale, et dont la pensée peut parfois se révéler complexe, n’est pas tout à fait un politique comme un autre. »
    Sans commentaires.
    Mais ne voyons pas mal à cette volonté du Président de ne pas laisser passer une coquille, une faute d’orthographe ou une expression triviale dans son entretien, toutes choses qui pourraient trahir sa pensée complexe.
    N’est-ce pas lui, d’ailleurs, qui, lors de ses vœux à la presse en janvier 2018, déclarait : « Lorsque le contre-pouvoir que la presse constitue commence à être bâillonné, limité, encadré […], c’est la vitalité de nos démocraties dans ce qu’elles portent depuis plusieurs siècles qui est ainsi bousculée. »
    Et puis, un peu de dictée ne fait pas de mal : « Je dis moutonsses »…
    Georges Michel
     
  • Qui peut croire un seul instant à l’efficacité des annonces de Gérald Darmanin ?

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    M. Darmanin vient de donner une interview au Parisien. En dehors de longs développements oiseux et sans intérêt sur la campagne des européennes où il vante les mérites de Mme Loiseau et dénigre Mme Le Pen et les LR, le ministre des Comptes publics apporte quelques précisions sur les baisses d’impôts et les moyens de les compenser.

    Pour lui, 95 % de ceux qui payent l’impôt sur le revenu verront leur facture s’alléger de 300 euros en moyenne. Mais ceux qui gagnent 8.000 euros par mois (comme les ministres) n’auront rien. Il ne s’agit pourtant pas d’ultra-riches. Selon Gérald Darmanin, un contribuable gagnant 2.000 euros par mois paiera, en 2020, environ 900 euros d’impôts de moins qu’en 2017 (impôt sur le revenu et taxe d’habitation compris).

    D’autre part, les 20 % de contribuables qui payent encore la taxe d’habitation seront exonérés à leur tour, en 2022. La baisse de l’impôt sur le revenu sera intégrée, dès janvier 2020, dans le calcul du prélèvement à la source, ce qui rendra la baisse immédiatement visible. Quant à la fiscalité verte, le ministre a une réponse ambiguë : il parle d’aller vers l’incitatif en mettant en avant la taxe des ordures ménagères qui sera, désormais, modulée suivant la quantité de déchets.

    Cette mesure est stupide et aggrave les problèmes au lieu de les résoudre. En effet, on ne diminue pas les taxes de ceux qui produisent le moins de déchets, on augmente en fait sensiblement les prélèvements sur tous les autres. Et pour payer moins de taxes, beaucoup de Français vont ruser : ils vont déposer leurs ordures chez les voisins ou carrément en pleine nature dans des décharges sauvages. Incitatif signifie-t-il, en fait, punitif ? Doit-on s’attendre au pire ? À une taxe salée lors de la vente d’un logement mal isolé ? À la reprise de la hausse de la taxe carbone sur toutes les énergies, en prétextant que des compensations suffisantes ont été mises en place avec les aides au remplacement de véhicules et celles sur l’isolation des logements ?

    En fait, M. Darmanin reste flou et son interview n’est que de la propagande. Pourquoi le processus de la baisse des impôts n’est-il pas présenté immédiatement ? On ne connaîtra les détails qu’après les élections européennes. Prétendre qu’il faut encore un mois pour affiner les mesures est ridicule puisqu’on connaît le montant de la baisse retenu. La diminution sera-t-elle, en fait, plus faible qu’annoncée ? LREM, en retardant le moment de vérité et en faisant des annonces alléchantes, cherche-t-elle à tromper les électeurs ?

    L’interview de M. Darmanin perd toute crédibilité quand le ministre prétend qu’il suffira de baisser la dépense publique pour combler le trou du budget. On avait déjà donné cet argument pour la taxe d’habitation. Faire 22 milliards d’économies serait possible si nous avions un gouvernement efficace, mais les moyens évoqués par Gérald Darmanin laissent songeur.

    Sa principale proposition consiste à déporter 3.000 fonctionnaires de Bercy à Guéret, avec tous les drames humains que cela comporterait ! Tout bonnement inhumain. M. Darmanin est persuadé d’être à 2 % de déficit en 2020, mais faute d’avoir présenté des mesures adaptées, son vœu restera pieux.

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/qui-peut-croire-un-seul-instant-a-lefficacite-des-annonces-de-gerald-darmanin/