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anti-national - Page 382

  • Rioufol voit dans la Marche Pour Le Climat une manipulation : «L’immigration est au cœur de la campagne or on veut inverser les priorités»

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    Ivan Rioufol (Le Figaro) : «L’écologie n’est pas au coeur de cette campagne. Ce qui est au coeur de cette campagne, c’est l’immigration.
    Le sujet qui est au coeur des campagnes, et tous les sondages le disent, c’est l’immigration, l’insécurité, le pouvoir d’achat. L’écologie n’arrive qu’en 4ème ou 5ème position, or là aujourd’hui, on a voulu inverser les priorités (…)
    Je me méfie un peu des manipulations de ces jeunes, parfois jeunes enfants, les esprits malléables peuvent également l’être sur des questions de réchauffement climatique dont on laisse à penser qu’il annoncerait la fin du monde dans la quinzaine qui vient.»
    – CNEWS, 24 mai 2019, 17h17

    « L’écologie n’est pas au coeur de cette campagne. Ce qui est au coeur de cette campagne, c’est l’immigration. Le sujet qui est au coeur des campagnes, et tous les sondages le disent, c’est l’immigration, l’insécurité, le pouvoir d’achat. L’écologie n’arrive qu’en 4ème ou 5ème position, or là, aujourd’hui, on a voulu inverser les priorités et faire en sorte que sur ce sujet facile de l’écologie sur lequel il y a une clientèle jeune qui peut se mobiliser pour un oui ou pour un non, on a voulu faire en sorte de se sentir dans l’air du temps en flattant une opinion, mais cela me semble un artifice, bien sûr, parce qu’on sait très bien que le fait qu’il y ait beaucoup de jeunes comme ça qui défilent …
    D’abord, je me méfie un peu des manipulations de ces jeunes, parfois jeunes enfants, les esprits malléables peuvent également l’être sur des questions de réchauffement climatique dont on laisse à penser qu’il annoncerait la fin du monde dans la quinzaine qui vient, donc moi je prends beaucoup de distance avec cela.
    Mais en tout cas, il ne faut pas se plaindre qu’on n’ait pas parlé des problèmes d’Europe si à chaque fois qu’il y a un problème qui ait posé, ce soit un problème annexe, puisque le problème du réchauffement climatique est naturellement mondial, il n’est pas particulièrement européen, et il ne va pas se régler dans l’immédiat, or on fait en sorte de détourner les regards pour essayer de flatter une opinion qui n’est pas dominante et en plus qui ne vote pas, donc ça me paraît être un artifice. »

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/05/rioufol-voit-dans-la-marche-pour-le.html

  • Europe : Orban contre Macron ou souverainistes contre globalistes

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    En vue des élections européennes de 2019 par Irnerio Seminatore

    L’émergence conservatrice en Europe et la politique des identités

    2513755567.jpgL’évolution de la conjoncture européenne en vue des élections parlementaires de 2019 résulte d’une opposition entre dirigeants européens et américains à propos des deux notions, du « peuple » et du « gouvernement », se présentant comme une opposition entre populistes et élitistes, ou encore entre « nationalistes » et « globalistes », « souverainistes illibéraux » (Orban, Salvini et autres) et « libéraux anti-démocratiques », tels Macron, Merkel et Sanchez.

    Cette opposition reprend la classification de Yascha Mounk, Professeur à Harvard, dans son essai, « Le peuple contre la Démocratie« , qui explique pourquoi le libéralisme et la démocratie sont aujourd’hui en plein divorce et pourquoi on assiste à la montée des populismes.

    La crise de la démocratie libérale s’explique, selon Mounk, par la conjonction de plusieurs tendances, la dérive technocratique du fait politique, dont le paroxisme est représenté par l’Union Européenne, la manipulation à grande échelle des médias et une immigration sans repères qui détruit les cohésions nationales.

    Ainsi l’atonie des démocraties exalte les nationalismes et les formes de « patriotisme inclusif », qui creusent un fossé entre deux conceptions du « peuple », celle défendue par Trump, Orban et les souverainistes européens, classifiés comme « illibéraux démocratiques » et celle des « libéraux anti- démocratiques »,pour qui les processus électoraux sont contournés par les bureaucraties, la magistrature (en particulier la Cour Suprême aux États-Unis) et les médias, dans le buts de disqualifier leurs adversaires et éviter les choix incertains des électeurs.

    Ce type de libéralisme permet d’atteindre des objectifs anti-populaires par des méthodes détournées.

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    Or, dans la phase actuelle, la politique est de retour en Europe, après une longue dépolitisation de celle-ci, témoignée par le livre de F. Fukuyama, qui vient de paraître aux États-Unis, au titre: « Identité: la demande de dignité et la politique du ressentiment« .

    Fukuyama nous expliquait en 1992, que « la fin de l’histoire » était la fin du débat politique, comme achèvement du débat entre projets antagonistes, libéralisme et socialisme, désormais sans objet.

    Au crépuscule de la guerre froide, il reprenait au fond la thèse de Jean Monnet du début de la construction européenne sur la « stratégie de substitution » de la politique pour atteindre l’objectif de l’unité européenne.

    Une stratégie qui s’est révélée une « stratégie d’occultation » des enjeux du processus unitaire et de lente dérive des nouveaux détenteurs du pouvoir, les »élites technocratiques », éloignées des demandes sociales et indifférentes, voire opposées au « peuple ».

    Pour Fukuyama l’approfondissement de sa thèse sur la démocratie libérale comme aboutissement du libéralisme économique, implique encore davantage aujourd’hui, après trente ans de globalisation, un choix identitaire et un image du modèle de société, conçue en termes individualistes, d’appartenance sexuelle, religieuse et ethnique.

    Le contre choc de la globalisation entraîne un besoin d’appartenance et une politique des identités, qui montrent très clairement les limites de la dépolitisation.

    Les identités de Fukuyama sont « inclusives », car elles réclament l’attachement des individus aux valeurs et institutions communes de l’Occident, à caractère universel.

    Face à l’essor des mouvements populistes, se réclamant d’appartenances nationales tenaces, les vieilles illusions des fonctionnalistes, pères théoriques des institutions européennes, tels Haas, Deutsch et autres, selon lesquelles la gestion conciliatrice des désaccords remplacerait les conflits politiques et l’efficacité des normes et de la structure normative se substitueraient aux oppositions d’intérêts nationaux, est remise radicalement en cause, à l’échelle européenne et internationale, par les crises récentes de l’Union.

    En effet, la fragilité de l’euro-zone, les politiques migratoires, les relations euro-américaines et euro- russes révèlent une liaison profonde, conceptuelle et stratégique, entre politique interne et politique étrangère.

    Elles révèlent l’existence de deux champs politiques, qui traversent les différences nationales et opposent deux conceptions de la démocratie et deux modèles de société, celle des « progressistes (autoproclamés) » et celle des souverainistes (vulgairement appelés populistes).

    « L‘illibéralisme » d’Orban contre le »le libéralisme anti-démocratique » de Macron

    Ainsi l’enjeu des élections européennes de mai 2019 implique une lecture appropriée des variables d’opinions, le rejet ou l’aquiescence pour la question migratoire, l’anti-mondialisme et le contrôle des frontières.

    Cet enjeu traduit politiquement une émergence conservatrice, qui fait du débat politique un choix passionnel, délivré de tout corset gestionnaire ou rationnel

    Ce même enjeu est susceptible de transformer les élections de 2019 en un référendum populaire sur l’immigration et le multi-culturalisme, car ce nouveau conservatisme, débarrassé du chantage humanitaire, a comme fondement l’insécurité, le terrorisme et le trafic de drogue, qui se sont installés partout sur le vieux continent.

    Il a pour raison d’être l’intérêt du peuple à demeurer lui même et pousse les dirigeants européens à promouvoir une politique de civilisation.Il n’est pas qui ne voit que le phénomène migratoire pose ouvertement la question de la transformation démographique du continent et, plus en profondeur, la survie de l’homme blanc,

    En perspective et par manque d’alternatives, l’instinct de conservation pourra mobiliser tôt ou tard les peuples européens vers un affrontement radical et vers la pente fatale de la guerre civile et de la révolte armée contre l’islam et le radicalisme islamique

    Ainsi autour de ces enjeux, le débat entre les deux camps, de « l’illibéralisme » ou de l’État illibéral à la Orban et du « libéralisme sans démocratie » à la Macron, creuse un fossé sociétal dans nos pays, détruit les fondements de la construction européenne et remet à l’ordre du jour le mot d’ordre de révolution ou d’insurrection.

    Il en résulte une définition de l’Europe qui, au delà du Brexit, n’a plus rien à voir avec le marché unique ou avec ses institutions sclérosées et désincarnées, mais avec des réalités vivantes, ayant une relation organique avec ses nations.

    Les élections parlementaires de 2019 constitueront non seulement un tournant, mais aussi une rupture avec soixante ans d’illusions européistes et mettront en cause le primat de la Cour européenne des droits de l’homme, censée ériger le droit et le gouvernement des juges au dessus de la politique.

    Ainsi le principe de l’équilibre des pouvoirs devra être redéfini et le rapport entre formes d’État et formes de régimes, revu dans la pratique, car mesuré aux impératifs d’une conjoncture inédite.

    Le fossé entre élites et peuple doit être ré-évalué à la mesure des pratiques des libertés et à l’ostracisation du discours des oppositions, classé « ad libitum » comme phobique ou haineux, ignorant les limites constitutionnelles du pouvoir et de l’État de droit classiques.

    Or la conception illibérale de l’État, dont s’est réclamé Orban en 2014, apparaît comme une alternative interne à l’équilibre traditionnel des pouvoirs et , à l’extérieur, comme une révision de la politique étrangère et donc comme la chance d’une « autre gouvernance » de l’Union, dont le pivot serait désormais la nation, seul juge du bien commun.

    Cette conception de » l’État non libéral, ne fait pas de l’idéologie l’élément central de l’organisation de de l’État, mais ne nie pas les valeurs fondamentales du libéralisme comme la liberté ».

    En conclusion « l’illibéralisme d’Orban »résulte d’une culture politique qui disqualifie, en son principe, la vision du libéralisme constitutionnel à base individualiste et fait du « demos » l’axe portant de toute politique du pouvoir.

    Le débat entre « souverainistes » et « progressistes » est une preuve de la prise de conscience collective de la gravité de la conjoncture et de l’urgence de trancher dans le vif et avec cohérence sur l’ensemble de ces questions vitales.

    En France le bonapartisme est la quintessence et la clef de compréhension de l’illibéralisme français, qui repose sur « le culte de l’État rationalisateur et la mise en scène du peuple un ».

    Orban réalise ainsi la synthèse politique de Poutine et de Carl Schmitt, une étrangeté constitutive entre « la verticale du pouvoir » du premier et du concept de souveraineté du second, qui s’exprime dans la nation et la tradition et guère dans l’individu.

    Cette synthèse fait tomber « un rideau du doute » entre les deux Europes, de l’Est et de l’Ouest, tout au long de la ligne du vieux « rideau de fer », allant désormais de Stettin à Varsovie, puis de Bratislava à Budapest et, in fine de Vienne à Rome.

    D’un côté nous avons le libre-échange sauvage, la morale libertine et une islamisation croissante de la société, sous protection normative de l’U.E et de certains États-membres, de l’autre les « illibéraux » de l’Est, qui se battent pour préserver l’héritage de l’Église et de la chrétienneté.

    L’espace passionnel de l’Europe centrale, avec, en fers de lance la Pologne et la Hongrie puise dans des « gisements mémoriels », riches en histoire, les sources d’un combat souverainiste et conservateur, qui oppose à l’Ouest deux résistances fortes, culturelles et politiques.

    Sur le plan culturel une résistance déclarée à toutes les doctrines aboutissant à la dissolution de la famille, de la morale et des mœurs traditionnelles (avortement et théorie du genre).

    Sur le plan politique, la remise en question du clivage droite-gauche, la limitation des contre- pouvoirs, affaiblissant l’autorité de l’exécutif et au plan général, la préservation des deux héritages, la tradition et l’histoire, qui protègent l’individu de la contrainte, quelle qu’en soit la source, l’État, la société ou l’Église; protection garantie par une Loi fondamentale à l’image de la Magna Carta en Grand Bretagne (1215), ou de la Constitution américaine de 1787.

    Cette opposition de conceptions, de principes et de mœurs, aiguisés par la mondialisation et la question migratoire, constitueront le terrain de combat et de conflit des élections européennes du mois de mai 2019 et feront de l’incertitude la reine de toutes les batailles, car elles seront un moment important pour la création d’un nouvel ordre en Europe et, indirectement, dans le monde.

    Irnerio Seminatore

    Irnerio Seminatore

    Irnerio Seminatore est le Directeur de l'IERI (Institut européen de relations internationales). Professeur des Universités, Essayiste, spécialiste de l'Europe, il est très proche de Résistance républicaine quant à ses analyses sur l'islam.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2019/05/23/europe-orban-contre-macron-ou-souverainistes-contre-globalistes.html

  • Intégration suédoise : la faillite…

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    Depuis les années 1960, la Scandinavie était vantée comme cette terre favorable à l’accueil des migrants, comme la terre de l’asile par excellence, prête à accueillir tous les réfugiés, qu’ils soient politiques ou économiques.

    Or, en moins de trois ans, ce modèle tant vanté par la pensée unique vacille sérieusement au point d’être remis en cause par les ressortissants nationaux en personne.

    La Suède fut, pendant très longtemps, l’exemple archétypal de la terre d’accueil. Résultat : aujourd’hui, d’après les premiers sondages, 40 % des Suédois estiment que les immigrés ne devraient pas bénéficier des mêmes droits sociaux que les nationaux. De même, un cinquième des Suédois pensent que la diversité menace la culture nationale et trois Suédois sur dix déménageraient volontiers en cas d’installation d’immigrés originaires du Proche-Orient à côté de leur lieu de résidence. Ce sont là des chiffres criants de vérité révélés par le journal Le Monde, pourtant peu enclin à remettre en cause le péril migratoire.

    Rendons-nous bien compte que la Suède est l’un des pays qui a accueilli le plus d’immigrés annuellement : plus de 140.000 par an, ces trois dernières années, soit un chiffre énorme comparé proportionnellement à sa population de dix millions d’habitants.

    Inutile de souligner que soixante ans d’ouverture des frontières a des conséquences identitaires marquées sur la vie nationale. « J’ai fait le choix de ne pas vivre à l’étranger, parce que j’aime le confort d’être chez moi. Mais parfois, j’ai le sentiment de ne plus savoir où je me trouve » : cet autre exemple tiré du même article du Monde souligne à quel point le sentiment de dépossession est entier. Le témoignage sincère de cette cinquantenaire appartenant à la classe moyenne suédoise n’est pas teinté de racisme ni même de xénophobie. Il s’agit simplement d’un cri d’alarme attestant de la menace identitaire qui guette notre vieille Europe.

    À trop défendre la culture des minorités, nos pays européens respectifs risquent sérieusement d’abandonner leurs propres rêves, leurs propres idéaux et surtout leur propre identité pour faire des soi-disant apports étrangers leur modèle culturel par excellence.

    Bastien Gorse

    https://www.bvoltaire.fr/integration-suedoise-la-faillite/

  • Le gouvernement Macron aime poser avec les voyous

    Le gouvernement Macron aime poser avec les voyous

    Vous avez aimé ?

    Alors vous aimerez :

    Il s’agit de Julien Denormandie, ministre, et AdrienTaquet, secrétaire d’État, posant à Asnières avec Mahfouse Aidara, condamné pour viol en réunion, violences, vol aggravé et dégradation. Et pourtant, ils avaient été prévenus par le maire…

    https://www.lesalonbeige.fr/le-gouvernement-macron-aime-poser-avec-les-voyous/

  • Stéphane Buffetaut refuse de voter LR

    Stéphane Buffetaut refuse de voter LR

    Ancien député européen sur la liste de Philippe de Villiers (1997-1999), ancien membre du CNI et de l’UMP, membre du PCD, Stéphane Buffetaut explique sur Nouvelles de France :

    Monsieur Wauquiez a fait un choix habile pour la tête de liste des Républicains aux élections européennes. François-Xavier Bellamy est un homme intelligent, assez ferme dans ses convictions et sa jeunesse en politique ne l’a pas empêché de faire une bonne campagne. A l’évidence, le président des Républicains comptait sur ce jeune candidat pour rallier un électorat conservateur qui aurait pu être tenté par le vote Rassemblement national ou Debout la France. C’était bien joué.

    Toutefois il ne s’agit pas d’une élection uninominale mais d’un scrutin de liste. Or la liste que mène François-Xavier Bellamy est composée d’hommes et de femmes qui sont loin de partager ses convictions. Il faut certes être rassembleur mais les sortants qui siégeaient au groupe du Parti populaire ont largement démontré pour certains leur complaisance à l’égard d’une machinerie européenne devenue folle, voire leur lâcheté lors du vote du rapport l’élue « verte de gauche » néerlandaise Judith Sargentini.

    Mais là n’est pas le plus préoccupant. Monsieur Bellamy siégera au groupe PPE dont le président Manfred Weber a déclaré que ses alliés naturels étaient le Parti socialiste européen et les Libéraux. Il serait intéressant de savoir si les électeurs de la droite conservatrice considèrent d’un cœur léger une alliance avec les socialistes européens et les libéraux qui sont porteurs d’une idéologie libérale-libertaire à tendance totalitaire.

    Autre question sérieuse: le préambule des statuts du PPE indique que cette formation travaille à construire une Union européenne fédérale. La droite conservatrice est-elle favorable à un Etat fédéral européen ? De surcroît, dans la réalité, il s’agit d’un Etat centralisé habité par une furie réglementaire et qui ne laisse aucune marge de manœuvre aux Etats membres dans les compétences qui lui ont été cédées. Le débat Europe fédérale ou Europe confédérale est depuis longtemps dépassé.

    Qu’est donc devenue l’Union européenne telle qu’elle est a été voulue par le PPE qui, depuis des décennies, a soutenu les divers présidents de la Commission européenne et les politiques qu’ils menaient ? De quelle idéologie est-elle porteuse ? […]

    https://www.lesalonbeige.fr/stephane-buffetaut-refuse-de-voter-lr/

  • L’Europe, c’est la guerre…

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    …Contrairement à ce que prétend Emmanuel Macron.

    Acculé, Emmanuel Macron sort l’artillerie lourde. Suivant une rhétorique trop connue, il dénonce avec véhémence le nationalisme, cause selon lui de toutes les guerres et de tous les malheurs. Il lui oppose l’Europe – et, avec elle, tout ce qui transcende les nations : le mondialisme, la supranationalité, l’ouverture des frontières identifiés au bien.

    C’est faux historiquement : la principale cause des guerres et des grands massacres du XXesiècle, ce n’est pas le nationalisme, c’est l’idéologie. C’est en tous les cas vrai pour la Seconde Guerre mondiale, la guerre froide, les grands massacres de Staline ou de Mao, lesquels n’ont pas tué par nationalisme mais au nom d’une idéologie totalitaire.

    Le slogan de Macron est également faux en ce qui concerne l’Europe. On dit « L’Europe (celle de Bruxelles), c’est la paix. » Mais l’Europe était déjà en paix quand ont été mises en place les institutions européennes actuelles, à partir de 1957. Et depuis ? Qui est responsable de la guerre des Balkans, qui est responsable de la guerre d’Ukraine ? Sans doute les États-Unis, mais ils n’auraient pu rien faire sans l’appui des Européens et des instances de Bruxelles.

    Pourtant favorable à la construction européenne, l’ancien chancelier Helmut Schmidt n’a pas hésité, peu avant sa mort, à mettre en cause le rôle des commissaires de Bruxelles dans le conflit ukrainien.

    Aujourd’hui, les anti-Poutine les plus exaltés, dont certains envisagent même une guerre contre la Russie, se tournent vers Bruxelles. L’Union européenne lui a infligé des sanctions économiques lourdes et n’envisage pas de les lever. Cela, sous le prétexte de l’annexion de la Crimée qui offense, certes, le droit international, mais pas plus que l’indépendance de l’État mafieux du Kosovo encouragée par Bruxelles. Interrogé sur la défense européenne par un journaliste : « Pour se défendre de qui ? », Macron a répondu « de la Russie, par exemple ». Bien inutile provocation : l’Europe n’existerait qu’en se trouvant un ennemi !

    Les guerres qui ont ensanglanté le Proche-Orient au cours des dernières années, dont celle de Syrie, ont fait près de cinq millions de morts. Elles se sont toutes faites avec l’appui des instances de l’Union européenne, qui a ainsi subventionné largement l’Observatoire syrien des droits de l’homme, officine de propagande djihadiste basée à Coventry, voix des opposants à Assad. Elle a aussi imposé un embargo qui a fait souffrir presque autant le peuple syrien que les combats. Cette machine inhumaine se refuse à les abroger alors que la guerre est pratiquement terminée. Même chose au Yémen, où les famines dues aux sanctions tuent encore plus que les bombardements saoudiens.

    Les guerres récentes du Proche-Orient n’ont pas été causées par le nationalisme mais par la fureur idéologique des mondialistes américains, dits néo-conservateurs, relayée par les européistes de tout poil au nom des grands idéaux : droits de l’homme, démocratie, lutte contre le nationalisme. Ces guerres ont, au contraire, été désapprouvées par ceux que l’on taxe de nationalisme ou d’extrémisme, à droite ou à gauche.

    Pourquoi la construction européenne menace-t-elle la paix ? Parce qu’elle est elle-même une idéologie, ce qui veut dire un projet messianique de transformation de la condition humaine fondé sur des concepts simplificateurs : hier, l’abolition de la propriété ou des classes sociales, aujourd’hui, celle des nations. Les idéologues sont manichéens : ils diabolisent leurs adversaires intérieurs, mais aussi extérieurs, tenus pour des monstres innommables auxquels on ne saurait faire quartier : Milošević, Saddam Hussein, Assad… demain Poutine ?

    C’est cette approche idéologique propre à l’Union européenne qui menace la paix en Europe, bien plus que le nationalisme, une expression qui, dans la bouche de Macron et des mondialistes, ne désigne d’ailleurs que l’amour sain de sa propre patrie et donc l’attachement à sa souveraineté.

    Roland Hureaux

    https://www.bvoltaire.fr/leurope-cest-la-guerre/

  • « Pour les migrants l’argent coule à flots, pour nos armées et nos policiers, les caisses sont vides.»

    Emmanuel Macron.jpgSelon la Cour des comptes, un nouveau trou financier de 32,5 millions en 2019 pourrait s’ajouter à celui de 43 millions de 2018 ! Total 75,5 millions.
    La hausse des dépenses de personnel a été sous-estimée et il ne sera plus possible de tailler dans les dépenses d’équipements pour combler le trou.

    « Pour la Cour des comptes, la Gendarmerie, mais aussi la Police, ont surtout de très grosses difficultés à concrétiser les promesses du candidat Macron. Ce dernier avait promis 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires d’ici 2022. Pour l’armée cela représentait 500 postes supplémentaires ouverts en 2018. »

    « Or, entre revalorisations salariales et hausse des personnel, l’intendance a du mal à suivre. Selon la Cour des comptes, il a manqué en 2018 pas moins de 100 millions d’euros sur les crédits de la masse salariale de la Gendarmerie et de la Police. « De nouvelles tensions dans l’exécution des crédits de masse salariale sont donc hautement prévisibles », avertissent les magistrats financiers. »
    On le voit, armée et forces de police sont en permanence au taquet, aussi bien au plan des effectifs qu’au plan budgétaire.
    C’est inadmissible, alors que la disponibilité des soldats et des forces de police est exemplaire.
    Pour mémoire, Macron a porté le budget de l’AME, qui soigne les sans papiers à 100 % sans limitation de dépenses, à 1 milliard d’euros par an.
    Pour mémoire également, l’État et les départements ont dépensé en 2018 près de 2,5 milliards pour accueillir 40 000 mineurs isolés, dont les 2/3 sont des fraudeurs majeurs selon le Sénat.
    Pour les migrants l’argent coule à flots, pour nos armées et nos policiers, les caisses sont vides.
    Macron est bien le fossoyeur de la nation. Quand l’accueil des clandestins est prioritaire sur la défense et la protection des citoyens, c’est que la désintégration du pays n’est plus très loin.
    Jacques Guillemain pour ripostelaique.com
  • Rioufol : «Mélenchon se refuse d’aborder les problèmes d’immigration et d’Islam. Marine Le Pen a eu raison de renommer son parti “France Islamiste”»

    Ivan Rioufol (Le Figaro) analyse les faibles intentions de vote pour la France Insoumise : «Mélenchon a très bien discerné l’état d’insurrection de la société, il l’avait vu depuis longtemps comme l’avait vu Marine Le Pen quand elle parlait de la “Société des Oubliés” (…) mais Mélenchon, lui, s’est refusé à aborder les problèmes centraux d’immigration, de communautarisme, d’Islam. Non seulement il ne les a pas abordés, mais il les a flattés en allant dans leurs sens (…) Marine Le Pen a eu raison (de dire “France Insoumise” = “France Islamiste”), elle met le doigt sur ce que je viens de vous décrire.»
    – CNEWS, 24 mai 2019, 17h32

    « Mélenchon n’a vu que d’un oeil. Il a très bien discerné l’état d’insurrection de la société, ça il l’avait vu depuis longtemps comme l’avait vu Marine Le Pen quand elle parlait de la “Société des Oubliés”. Tous les deux avaient le même discours qui s’adressait à cette France périphérique, à cette France oubliée, à cette France des Gilets Jaunes – les Gilets Jaunes n’étaient pas toute cette France périphérique mais ils en ont été le symbole – donc Mélenchon et Le Pen, de ce point de vue là parlaient d’un même langage et c’était parfois très similaire, étonnamment similaire, mais on a bien vu que Mélenchon, lui, s’est refusé à aborder les problèmes qui sont centraux dont j’ai parlé tout-à-l’heure, c’est-à-dire les problèmes d’immigration, les problèmes de communautarisme, les problèmes d’Islam. Non seulement il ne les a pas abordés, mais il les a flattés en allant dans leurs sens, il suffit de lire son programme qui est un programme de mon point de vue complètement éthéré et complètement aberrant de vouloir absolument aller dans le sens de la flatterie des communautarismes, de la flatterie allant dans le communautarisme, de la flatterie de l’Islam politique, et donc dans la flatterie de l’Islamisme. Et donc il est là, il s’est fourvoyé en brouillant son image de Républicain laïque pour donner corps aujourd’hui à des revendications identitaires. »

    Sur le fait que Marine Le Pen ait renommé “France Insoumise” en “France Islamiste” : « C’est un propos très polémique, mais elle a raison, c’est-à-dire qu’elle met le doigt sur ce que je viens de vous décrire, de cette dérive qui de mon point de vue est une dérive en effet électoraliste et qui va vers une sorte d’acquiescement à une idéologie, l’idéologie islamiste, qui est une idéologie qui est en tout incompatible avec la démocratie. Donc c’est une erreur fondamentale que paie Mélenchon, et je pense que les électeurs s’en aperçoivent, sinon il n’y a aucune raison qu’il ait ce score-là. »

    http://www.fdesouche.com/1212029-rioufol-melenchon-se-refuse-daborder-les-problemes-dimmigration-et-dislam-marine-le-pen-a-eu-raison-de-renommer-son-parti-france-islamiste

  • On a infiltré la commission européenne

    Pour ceux qui en auraient manqué le lien dans la note sur les villages Potemkine, nous publions directement le reportage que l’équipe du Fil d’actu a réalisé sur la manipulation, d’ailleurs tout à fait assumée, que la Commission a tentée sur des relais d’influence des réseaux sociaux.

    https://www.lesalonbeige.fr/on-a-infiltre-la-commission-europeenne/

  • Les ingérences du commissaire Timmermans dans les campagnes électorales polonaise et hongroise

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    Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission européenne chargé des questions liées à la Charte des droits fondamentaux et à l’État de droit, ne cache même plus son jeu. Alors qu’il est le principal responsable des attaques incessantes de la Commission contre la Pologne depuis l’arrivée au pouvoir du PiS, à l’automne 2015, et notamment de la procédure de sanction lancée sous le régime de l’article 7, en décembre 2017, il revendiquait, mardi, avoir « combattu »l’actuel gouvernement polonais « pendant les trois dernières années » parce qu’il considère que la Pologne « mérite une justice indépendante ». Sûr de lui, il a ajouté « et parce que je sais que la majorité au sein de la société polonaise est d’accord avec moi ».

    Ce Hollandais, membre d’un parti travailliste qui a obtenu 5,7 % des voix aux dernières élections législatives aux Pays-Bas, participait, mardi 21 mai, à un meeting électoral du parti de la gauche LGBT Wiosna, dirigé par l’ex-maire de Słupsk, le militant pro-LGBT anticlérical Robert Biedroń. Expliquant les raisons de son engagement, le premier vice-président de la Commission européenne, censé, en tant que tel – en vertu du traité sur l’Union européenne –, défendre les intérêts de tous les États membres de l’Union européenne et ne pas mener d’activité incompatible avec sa fonction, a estimé que « les Polonais sont de plus en plus pour l’Europe » et que le parti Wiosna (« Printemps ») est un parti « pour les gens qui sont ouverts, qui ont des opinions de gauche, libérales, mais qui ne se sentaient tout à fait chez eux dans aucun autre parti et qui se sont enfin sentis chez eux quand est arrivé Wiosna ».

    Dans les sondages, le parti « LGBTiste » Wiosna est crédité de 7-8 % des intentions de vote pour le 26 mai. Outre sa fonction de premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans est le spitzenkandidat du Parti socialiste européen pour la présidence de la prochaine Commission européenne. Dans le passé, il s’est prononcé à plusieurs reprises en faveur de ce que la Commission cherche à imposer le « mariage gay » à tous les États membres, même si la régulation du mariage n’entre pas dans les compétences de l’Union européenne.

    Samedi, le premier vice-président de la Commission européenne prenait part à un meeting électoral du Parti socialiste hongrois MSZP où il affirmait que le Premier ministre Viktor Orbán « et ses amis Strache, Salvini et Farage sont des admirateurs de Poutine dont le but est clairement l’affaiblissement et la désintégration de l’Europe ».

    Olivier Bault

    https://www.bvoltaire.fr/les-ingerences-du-commissaire-timmermans-dans-la-campagne-electorale-polonaise-et-hongroise/