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anti-national - Page 451

  • Après les Etats généraux de l’intox et le grand monologue national, voici la Conférence pour l’Europe

    Après les Etats généraux de l’intox et le grand monologue national, voici la Conférence pour l’Europe

    Jamais deux sans trois… Les Etats-Généraux de la bioéthique ont donné lieu à un rapport mensonger, qui ne tient pas compte de l’immense opposition à l’extension de la PMA.

    Le grand débat national faisant suite à la mobilisation des gilets jaunes est une tentative de récupération par Emmanuel Macron, à ses fins de propagande électorale.

    Mais cela ne lui suffit pas. Dans un texte larmoyant (Brexit, manipulations, fausses informations, piège, nationalistes sans solution…) le chef de l’État s’est adressé aux citoyens européens pour vanter sa vision et prôner des mesures concrètes, dans la perspective des élections européennes. Rassurez-vous, il ne compte pas revenir sur le Traité de Lisbonne adopté contre l’avis des “citoyens européens”. Il propose pêle-mêle (ça ne coûte rien de proposer) la remise à plat de Schengen, un traité de défense et même une révision des traités… propositions pour lesquelles il oublie d’expliquer qu’il faudra l’accord des 27 Etats membres à l’unanimité. Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent…

    Alors il propose une autre mesure :

    d’ici la fin de l’année, avec les représentants des institutions européennes et des États, mettons en place une Conférence pour l’Europe afin de proposer tous les changements nécessaires à notre projet politique, sans tabou, pas même la révision des traités. Cette conférence devra associer des panels de citoyens, auditionner des universitaires, les partenaires sociaux, des représentants religieux et spirituels. Elle définira une feuille de route pour l’Union européenne traduisant en actions concrètes ces grandes priorités.

    C’est beau comme un grand débat national…

    https://www.lesalonbeige.fr/apres-les-etats-generaux-de-lintox-et-le-grand-monologue-national-voici-la-conference-pour-leurope/

  • Toujours plus comique : Aurélien Taché compare le voile islamique au serre-tête catholique

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    La République en marche toujours plus loin, toujours plus fort. Les sites satiriques peinent à se renouveler, ont l’angoisse de la page parce qu’il faut bien le dire : certains politiques leur font une concurrence déloyale éhontée. Ainsi un député vient de comparer le voile islamique au serre-tête catholique : Le Gorafi en avait rêvé, Aurélien Taché l’a osé. Mis en difficulté par Zineb El Rhazoui qui lui demandait son avis sur les fillettes de 11 ou 12 ans voilées, c’est la seule parade qu’il a trouvée. Parce qu’il est bien connu qu’un peu partout dans le monde, de nombreuses jeunes filles catholiques ne peuvent pas sortir sans leur serre-tête. Sur les réseaux sociaux, le hashtag « #Prisonnière du serre-tête à Versailles » fait florès, des jeunes résistantes ayant préféré la barrette ou l’élastique pour se coiffer auraient même été aspergées d’acide ou assassinées.

    Même Marlène Schiappa – c’est dire ! – a trouvé que c’était un peu fort de café : « Il faut cesser ce relativisme qui nous fait mettre sur le même plan des choses qui sont opposées. » C’est l’hôpital qui se moque de la charité, pourrait rétorquer son petit camarade, eu égard à sa propre sortie sur LMPT et les islamistes. Le postulat de base est, d’ailleurs, le même : le problème, c’est LA religion, quelle qu’elle soit, avec cette différence près que si l’on a réussi à mater le catholicisme, l’islam plus jeune et plus fougueux commet encore quelques « incartades » avec lesquelles il faut être indulgent, compte tenu du traitement discriminatoire dont tant de musulmans font l’objet dans notre pays. Contrairement aux catholiques, en tous points favorisés comme chacun sait : on peut donc, avec eux, se défouler à loisir sans se gêner.

    Et tant pis si laïcité et féminisme, qui sont au cœur de leurs propos, ont l’une (« il faut rendre à César ce qui est à César ») et l’autre (« il n’y a plus ni grec, ni juif, ni esclave, ni homme libre, ni homme, ni femme, car vous êtes tous en Jésus-Christ ») fleuri sur ce terreau chrétien qu’est l’Occident.

    Notons, au passage, que si le catholicisme est immédiatement appelé à la rescousse pour relativiser les écarts islamistes, l’inverse, en revanche, n’est pas vrai, l’amalgame ne fonctionnant que dans un sens : il n’est de pédophiles, par exemple, que dans le clergé catholique.

    Agnès Thill qui, eu égard à ses positions contraires à la doxa sur la PMA, subit les persécutions de son propre camp – Aurélien Taché en tête, signataire de la lettre exhortant leur président de groupe à faire montre de « fermeté » à son endroit – ironise sur Twitter : « Ouh la la… le coup du serre-tête des petites filles catholiques… et du voile islamiste… par notre Fouquier Tinville d’opérette… Aurelien Taché des excuses ? Une commission des conflits ? #2poids2mesures ? Bah nul n’est parfait ! »

    C’est surtout Aurélien Taché qui devrait songer à ôter son propre serre-tête idéologique, qui tend à lui comprimer le cerveau et lui atrophier les neurones.

    Addenda : Aurélien Taché a publié dimanche soir un communiqué de presse : « Je tiens à m’excuser si mes paroles ont pu blesser. »

    Gabrielle Cluzel

    http://www.bvoltaire.fr/toujours-plus-comique-aurelien-tache-compare-le-voile-islamique-au-serre-tete-catholique/

  • Le retour des djihadistes

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    Ils sont partis en Syrie faire ce qu’ils appelaient le Djihad. 
    C’est quoi le djihad ? 
    C’est une lutte impitoyable contre la démocratie, contre la liberté en général et contre celle des femmes en particulier. 
    Mais aussi contre les apostats, contre les homosexuels, pour la soumission des chrétiens et leur conversion forcée, contre les athées et les agnostiques qu’ils appellent des mécréants et n’ayant même pas le droit de vivre. 
    Finalement presque contre tout ce qui fait notre civilisation.
    Avant de partir en Syrie, ils connaissaient parfaitement les méthodes barbares et ce mot ne suffit pas à décrire la monstruosité dans le raffinement sadique de ces fanatiques. 
    Par le biais d’internet et des sites islamistes ils prenaient régulièrement conscience de ces horreurs. Plus ils en envoyaient, plus ils en redemandaient, au point d’en faire de la propagande et de recruter de nouveaux adeptes. 
    La France, ils la méprisaient de bon cœur, ils la détestaient et voulaient sa perte. 
    Les attentats les réjouissaient ; à Nice, au Bataclan, à Strasbourg. 
    Comment faire pour en préparer d’autres encore plus terribles ? 
    La bas en Syrie l’occasion se présentera pour eux de tuer des Kouffars et quand on reviendra on sera des combattants affirmés prêts à faire la guerre sainte dans cette France qui doit devenir musulmane ou être exterminée.
    Maintenant Daesh s’écroule mais n’a rien perdu de sa nocivité. 
    Mais un problème se pose. 
    Ces combattants du diable doivent ils rester place ou entrer sur notre territoire pour y être jugés ? Pour Castaner « ils sont français et doivent être jugés en France » 
    Non Monsieur Castaner, ils ne sont plus français, pour la raison majeure qu’ils ont brûlé leurs papiers d’identité en partant. 
    Pour Nicole Belloubet, ils ont droit à un procès équitable et « nous veillerons à ce que les droits de la défense soient assurés » . 
    Mais un procès équitable Madame, alors que « comme vous le dites » notre pays n’accepte pas la peine capitale signifie qu’un jour ils sortiront de prison dans 10 ans 15 ans avec les remises de peine et que le problème de leur dangerosité se posera à nouveau. 
    Mais restons encore, je crois dans la culture de l’excuse. 
    On connait le refrain « Les délinquants sont victimes de la Société »
    Propos faussement chrétiens, assaisonnés à la sauce bisounours. 
    Ces criminels là ne sont plus des délinquants ordinaires mais des hommes et des femmes transformés en bêtes féroces . 
    N’oublions pas que cette idéologie mortifère prospère sur la faiblesse de nos démocraties. 
    Nous sommes en guerre et l’on ne peut répondre à la guerre qu’à travers des lois correspondantes.
    Je pense qu’ils et elles doivent s’acquitter de leurs actes auprès des autorités judiciaires syriennes ou Irakiennes. 
    La peine capitale ne devrait pas leur faire peur puisqu’ils voulaient mourir en martyrs . 
    Il n’est pas inhumain de leur donner satisfaction.
    La raison devrait dans ce cas-là triompher de la passion et de l’idée de vengeance.
    Onyx

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/03/le-retour-des-djihadistes.html#more

  • Voile islamique en entreprise : la complaisance d’Emmanuel Macron

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    Soyons clair : petit 1, Emmanuel Macron ne l’est pas sur la question du voile islamique ; petit 2, il est en campagne électorale. Et en campagne, toute voix est bonne à prendre. 
    Jeudi soir, à Pessac (Gironde), le grand débat national avait pris des couleurs de soirée privée : pour participer, il fallait être une femme (voilée ou pas), président de la République ou garde du corps.
    Ça doit être ce qu’on appelle une société inclusive. Pour ça, peut-être aussi que la salle était tellement peu remplie que les caméras n’ont même pas pu le cacher aux téléspectateurs.
    Alors, nous avons eu droit à la scène touchante de cette dame voilée qui a dénoncé la discrimination dont elle serait victime. Là, Marlène Schiappa frémit et tend l’oreille : on est au cœur de son sujet, vu que le Président, au dernier remaniement, lui a refilé en sus le dossier des discriminations. « Je ne trouve pas de travail car le gouvernement a fait une circulaire pour m’interdire de travailler, tout simplement, parce que je porte un foulard », explique la dame voilée. On notera la manière quelque peu biaisée de présenter le « dossier » : c’est ce qu’on doit appeler l’accroche. À l’écouter un peu vite, cette femme serait victime d’une mesure individuelle. Elle précise, néanmoins son cas : « J’ai fait le choix de mettre un foulard, donc je n’ai pas le droit de travailler dans l’administration. » Eh oui, car les agents publics qui travaillent au service et au contact des usagers sont soumis à une obligation de neutralité. Voici ce que dit la loi du 13 juillet 1983, modifiée par celle du 20 avril 2016 : le fonctionnaire « dans l’exercice de ses fonctions est tenu à l’obligation de neutralité. Le fonctionnaire exerce ses fonctions dans le respect du principe de laïcité. À ce titre, il s’abstient notamment de manifester, dans l’exercice de ses fonctions, ses opinions religieuses. » Sauf à changer la loi, la messe est dite, oserions-nous dire à cette dame. Ce que, objectivement, Emmanuel a rappelé très clairement.
    Mais c’est après que cela s’est gâté. La dame voilée d’ajouter : « Cette interdiction est arrivée aussi dans les entreprises, toutes les entreprises. On n’a plus le droit de travailler parce qu’on a un foulard. Donc, on nous empêche de travailler, du coup, on fait de nous des assistés… On nous rejette de la société, on nous exclut… » Et là, Emmanuel Macron, très sûr de lui, est parti, bille en tête, sur la grand-route des approximations. D’aucuns ont même parlé de « fake news » ! « La loi, il n’y a aucune loi qui prévoit que, dans une entreprise, on n’a pas le droit d’être embauché parce qu’on a un signe de religion… Je veux tout simplement, ici, rétablir la vérité. »
    Sauf que la vérité, ce n’est pas tout à fait cela. La loi Travail, dite El Khomri, de 2016 qui fut discutée, votée, promulguée alors qu’Emmanuel Macron était encore ministre de l’Économie (mais il avait, sans doute, déjà la tête ailleurs…) reconnaît aux entreprises le droit de restreindre « la manifestation des convictions des salariés » à travers une clause de neutralité dans le règlement intérieur. La loi offre donc une certaine liberté en ce domaine aux entreprises : ce qui devrait pourtant plaire à Emmanuel Macron ! Du reste, la Cour de cassation, en novembre 2017, avait rendu une décision qui permet à un employeur de licencier un employé pour port du voile, sous certaines conditions, notamment que le règlement intérieur prévoie la « clause de neutralité ».
    Emmanuel Macron est en campagne, disions-nous. Le 5 février 2017, dans un discours, il évoquait une rencontre faite à la gare :  » …une jeune femme est venue me voir en me disant “Moi, on m’empêche de travailler avec le voile”. Ce ne sont pas les règles de la République. Et accepter qu’elle perde un peu de cette liberté, c’est accepter que nous perdions de la nôtre. » C’était à Lyon, premier grand discours de campagne. Déjà en campagne, déjà approximatif, déjà très compréhensif, aussi, envers le port du voile…
    Georges Michel pour bvoltaire.fr
  • Si Bellamy peut faire fuir quelques gauchistes de LR, ce sera cela de pris

    Si Bellamy peut faire fuir quelques gauchistes de LR, ce sera cela de pris

    Alors qu’il est toujours officiellement membre de LR, l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin envisage d’apporter son soutien à la liste soutenue par Emmanuel Macron lors des élections Européennes.

    Aussi Laurent Wauquiez aurait adressé un courrier à Jean-Pierre Raffarin pour qu’il s’explique devant le bureau politique de LR organisé le 12 mars :

    « Notre bureau politique […] mérite d’entendre vos suggestions et de connaître directement votre position sur la campagne des élections européennes. Je ne doute pas que vous partagiez cette exigence d’une explication claire devant la première instance de notre mouvement. Nous la devons à tous les soutiens fidèles de notre famille et à tous ces Français auxquels nous voulons redonner goût à la politique ».

    « Jusqu’à présent, hormis dans vos interventions médiatiques, vous n’avez pas souhaité exprimer votre analyse au sein des instances de notre mouvement ou contribuer à l’élaboration de notre projet européen, malgré toutes nos invitations à participer à nos travaux ».

    https://www.lesalonbeige.fr/si-bellamy-peut-faire-fuir-quelques-gauchistes-de-lr-ce-sera-cela-de-pris/

  • Un voile pudique… qui se déchire?

    ouvrez-les-yeux.pngUne dépêche Reuters rapportait que lors d’une rencontre avec les journalistes de l’association Europresse le 26 février,  François-Xavier Bellamy, tête de Liste LR aux élections européennes, expliquait doctement qu’il était «certain» «qu’entre la vision d’Emmanuel Macron et la vision de Marine Le Pen (il était) clairement plutôt du côté d’Emmanuel Macron». Il précisait encore qu’il se sentait aussi « plutôt (Jean-Claude) Juncker ( président PPE de la Commission européenne) que (Viktor) Orban. » Il n’aura pourtant échappé à personne que  les élus du  Fidesz, le parti du   Premier ministre hongrois, siègent pourtant (encore)  au sein  du groupe PPE. Et que M. Orban est contrairement à M. Juncker  un  défenseur de l’identité nationale, des valeurs chrétiennes et familiales…  Le positionnement républicain (?) de M. Bellamy  lui fait au moins un point commun avec Marlène Schiappa, Secrétaire à l’Égalité entre les femmes et les hommes et le député LREM du Val d’Oise,  Aurélien Taché, tous deux militants européistes, LGBT et immigrationnistes et qui, en tant que tels, ont rejoint à la demande du chef de l’Etat, le Pôle idées du parti macroniste. Mais le diable se niche dans les détails et M. Taché a été séchement recadré par Mme Schiappa.

    Invité le 2 mars du plateau de C l’hebdo sur France 5, Aurélien Taché s’est employé, autant par conviction que par clientélisme électoral, à flatter la France de la diversité, en pleine polémique sur le hijab de course que souhaitait commercialiser Décathlon avant de faire marche arrière. Il a utilisé pour se faire les vieux éléments de langage, les mensonges et autres déformations historiques consubstantielles à la propagande bien datée de SOS racisme. « On a la liberté de porter ou de ne pas porter le voile a déclaré M. Taché. Dans une société démocratique, j’estime qu’on n’a pas à porter de jugements de valeur. Ce qui s’est passé avec le retrait du hijab de décathlon est significatif, dès que l’on parle de l’Islam le débat s’enflamme. Il  y a eu des musulmans en France depuis près de deux siècles (sic). Ils seront aussi l’avenir de la France. » «Vous me posez la question pour une jeune fille de douze ans qui porterait le voile et serait élevée dans une famille musulmane. Est-ce que vous me poseriez la question sur une famille catholique, une jeune fille à qui on mettrait un serre-tête? Bien sûr que non.»

    Cette comparaison entre le serre-tête et le voile n’a pas été sans rappeler à certain cette saillie de l’inénarrable Christophe Castaner qui, en avril, dernier sur RTL,  établissait pour sa part un signe d’égalité entre le foulard porté par nos mères ou nos grand-mères et le foulard islamique: « Il y a quelques années, quand en France, y compris nos mamans portaient un voile, portaient le voile catholique (sic), on ne se posait pas la question » argumentait ainsi le délégué de LREM et (futur) ministre macroniste.

    Cette fois, Aurélien Taché a été sommé de s’excuser et il s’est fendu d’un communiqué aussi ridicule qu’alambiqué dans lequel il dit avoir voulu «exprimer (son) attachement à la laïcité dans notre pays. Dans un débat très complexe, j’ai aussi voulu rappeler que donner une éducation religieuse ou non à ses enfants est du ressort exclusif des familles, quelle que soit la confession concernée, propos que j’ai voulu illustrer en évoquant le serre-tête porté par certaines jeunes filles catholiques», «Cet exemple a été mal compris (sic) : il ne s’agissait évidemment pas de dire que cet accessoire revêtait une signification religieuse et je présente donc mes excuses à ceux que ces propos auraient pu blesser. »

    C’est de bonne guerre, sa consoeur et ennemie intime Agnès Thill, traitée par M. Taché,  qui veut la faire exclure de LREM,  d‘islamophobe et d’homophobe, s’est fendue d’un tweet goguenard: « Ouh la la… le coup du serre-tête des petites filles catholiques… et du voile islamiste… par notre Fouquier Tinville d’Operette… Aurélien Taché des excuses? Une commission des conflits?  2 poids 2 mesures ?»

    Marlène Schiappa, en concurrence avec M. Taché pour prendre la tête de l’aile la plus gaucho-progressiste de LREM, s’est fait une joie de tacler elle aussi son petit camarade, hier,  lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI: « aucune femme dans le monde ne sera lapidée parce qu’elle ne porte pas un serre-tête», mais  Aurélien Taché a-t-elle ajouté, a   «le droit d’exprimer son opinion et sa ligne personnelle». Le bureau exécutif de LREM  évoquera paraît-il ce sujet ce soir…

    Qu’ajouter si ce n’est que pour citer la fameuse sentence de Bossuet, « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. » Nous nous faisions l’écho  il y a peu  de l’étude d‘André Posokhow, sur Polemia, qui indiquait qu’«il arrive actuellement (sur notre sol) près de 300 000 immigrés par an (originaires principalement du continent africain, du Moyen-Orient et du sous-continent indien) et la population spécifiquement française diminue d’environ 120 000 personnes. C’est le grand remplacemendénoncé par Renaud Camus…».

    Doit-on se satisfaire de cette déferlante-là,  doit-on jeter un voile pudique sur celle-ci quand bien même arborerait elle les stigmates républicains en se déplaçant tête nue?  Ce tsunami migratoire, affirme Bruno Gollnisch,  nos dirigeants en mesure toute l’ampleur, tous les dangers et ils laissent faire…pourquoi? Le site fdesouche se félicitait le 28 février de ce que son étude, en date du 6 janvier 2017, sur  «L’octroi de prénoms musulmans par département, basée sur les chiffres annuels de l’INSEE des prénoms donnés aux enfants nés en France de 1900 à 2015»,  ait été confirmée par le directeur de l’Ifop Jérôme Fourquet. Confirmation dont il fait état dans  son essaiL’Archipel français (Seuil,2019) et mis à la une du Point (de la semaine dernière) «sur la base d’une source Insee qui n’existe pas en tant que telle…». Il est  indiqué  qu’en 2015 le nombre de nouveaux-nés portant un prénom musulman s’élevait à 18,5%, contre 2,5% en 1968.

    Avant même de lire son essai,  il faut écouter et mesurer les propos de M. Fourquet, dans une vidéo mise en ligne sur le site du Point. Comme d’autres personnalités du sérail avant  lui, notamment  Michèle Tribalat ( aujourd’hui ostracisée par ses pairs),  il valide les avertissements qui furent ceux, vox clamentis in deserto, de tous les dirigeants frontistes, et plus largement en Europe, de toutes les figures et personnalités les plus lucides. Faut-il rappeler que l’opposition nationale fut vouée aux gémonies,  attaquée avec une rare violence, accusée de mensonge, de catastrophisme ou de racisme pour avoir ouvert les yeux en premier,   tenu un langage  de vérité à nos compatriotes?  Que dit ici M. Fourquet? Tout simplement ce qu’affirment  depuis des décennies les études des démographes, des spécialistes, les membres alors du conseil scientifique du FN ou proches de la mouvance nationale. Laissons la parole au directeur de I’Ifop: « Nous assistons à un phénomène à la fois de fragmentation de la société mais aussi de basculement culturel et anthroplogique avec l’arrivée à terme de nouvelles générations qui partageront un univers de valeurs, de moeurs et de vision(s) du monde qui sera très éloigné de celui qui était porté par les générations qui les ont précédés. On est encore dans une sorte de phase d’équilibre instable ou les différentes générations coexistent démographiquement mais au rythme du renouvellement nous allons sans doute assister dans les années qui viennent à un basculement d’une très grande ampleur. » Même avec les précautions oratoires et sémantiques d’usage, tout est dit…

    https://gollnisch.com/2019/03/04/un-voile-pudique-qui-se-dechire/

  • Le Zoom avec P-Y Rougeyron : un ex-otage des djihadistes parle

    Pierre-Yves Rougeyron, esprit brillant et fondateur du Cercle Aristote nous emmène à la rencontre de Jonathan Alpeyrie, journaliste franco-américain retenu en otage 81 jours par les djihadistes en Syrie. Ensemble, ils font le tour de l’actualité internationale. Un témoignage passionnant !

    https://www.tvlibertes.com/un-ex-otage-des-djihadistes-en-syrie-parle-sur-tvl

  • Selon la police allemande, les délinquants d’Afrique du Nord sont plus multirécidivistes que la moyenne

    Allemagne – Die Welt rapporte que, selon l’Office fédéral de la police criminelle, le nombre de délinquants multirécidivistes est particulièrement élevé chez les jeunes hommes originaires d’Afrique du Nord. Le président du BKA (Bundeskriminalamt), Holger Münch, souhaite que la police s’occupe en particulier de ces immigrés et craint l’émergence de nouvelles bandes criminelles ethniques.

    Ces clans criminels ne peuvent maintenant être arrêtés qu’avec beaucoup d’efforts, a déclaré le chef du BKA mercredi lors du Congrès européen de la police à Berlin. Ce problème se pose surtout à Brême, Berlin, en Basse-Saxe et en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

    Le BKA a souligné que le nombre de délinquants multirécidivistes est particulièrement élevé parmi les jeunes hommes originaires de Tunisie, du Maroc, d’Algérie et de Libye qui sont entrés dans le pays sans visa.

    https://www.medias-presse.info/selon-la-police-allemande-les-delinquants-dafrique-du-nord-sont-plus-multirecidivistes-que-la-moyenne/105570/

  • Des gilets jaunes à la démocratie directe

    6a00d8341c715453ef0240a48f30a7200b-320wi.jpgPour la première fois, le 16e samedi de l'atypique et anarchique mobilisation des gilets jaunes s'est déroulé pratiquement sans violence. Atteignant une sorte de vitesse de croisière, avec 4 000 participants à Paris, quelque 39 000 sur toute la France il conduit Mediapart[1] à parler d'essoufflement. Tous les comptages venant des sources officielles, on comparera les derniers aux 282 000 personnes du 17 novembre et aux 46 000 du samedi précédent 23 février.

    Les partisans de cette révolte placent désormais leurs espoirs dans le prochain rendez-vous programmé pour le 16 mars, soit au lendemain de la clôture officielle du grand débat national.

    Paradoxalement cela pourrait sembler promettre à cette protestation, inorganisée et contradictoire, qui dure depuis novembre, une sorte d'essor printanier. L'évolution vers une sorte normalité, les défilés et rassemblements étant légalement déclarés, le scandale des casseurs en liberté étant écartés, au moins provisoirement, on va pouvoir s'interroger enfin sur les vraies questions qu'elle pose, ou qu'elle aurait dû poser, depuis le début.

    Le paradoxe et la contradiction résident dans deux types de revendications concrètes.

    La première, d'ordre fiscal, portait au départ sur la diminution de la taxation énergétique, devenue insupportable pour ceux qui ne disposent pas d'une alternative à l'automobile ; l'influence de la gauche et de la démagogie marxisante ordinaire ont amené à considérer comme représentative de la justice fiscale le rétablissement cet ISF, auquel tous les pays européens ont renoncé et dont la menace elle-même, avec tout ce qu'elle représente, sert de puissante incitation à l'émigration : celle des actifs, et pas seulement celle des investisseurs ; celle des créateurs de valeur ajoutée, et pas seulement celle des diplômés de l'enseignement supérieur.

    Céder sur ce point, ce que l'on peut hélas craindre dans le contexte de la campagne électorale européenne, où le pouvoir s'est engouffré sans le dire explicitement, reviendrait à faire encore plus reculer le pays.

    La seconde idée mise en avant, depuis décembre[2], par les protestataires appelle sans doute, au départ, une réponse moins univoque : celle du référendum d'initiative citoyenne.

    Il s'agit en l'occurrence d'instituer, ou de remettre à plus tard, un mode de décision dont la Constitution reconnaît, depuis peu, le principe, au nom de la souveraineté du peuple, mais que les modalités prévues rendent pratiquement impossible.

    Ainsi la réforme de l'article 11 n'a-t-il ouvert la voie qu'à un recours à l'opinion s'appuyant sur un groupe substantiel de parlementaires, alors que le mouvement des gilets jaunes et la plupart de ceux qui soutiennent l'introduction de la démocratie directe en France conçoivent celle-ci comme destinée à balayer le pouvoir des élus.

    Une conférence donnée par le professeur François Garçon le 27 février permettait de clarifier le sujet en expliquant le fonctionnement de la démocratie référendaire en Suisse, pays de référence du sujet[3].

    Or le premier point sur lequel insista le conférencier soulignait la première condition de l'existence de la démocratie directe en Suisse : la prééminence d'une très vigoureuse démocratie représentative aussi bien au niveau fédéral qu'au niveau cantonal et au niveau municipal. Le référendum sert de garde-fou et de complément aux divers aspects de la législation.

    Deuxième point : les modalités pratiques écartent les courants d'opinion soudains et irréfléchis, comme celui qui assure la popularité actuelle de l'idée d'un rétablissement de l'ISF, le délai d'initiative et de votation, 18 mois d'une pétition rassemblant 100 000 signatures, plus 3 ans d'organisation, mais aussi la multiplication et la régularité des questions soumises à votation quatre fois par an, ce qui corrige la tendance plébiscitaire de la question unique qui consiste à censurer le pouvoir sans s'intéresser vraiment à ce qui est demandé.

    Exposé de façon claire, détaillé, sur un mode pince-sans-rire d'autant plus agréable, cet exposé avait tout pour séduire le public intelligent de l'ALEPS[4], dans le cadre de laquelle il était développé ce soir-là.

    On retomba sur terre, hélas, avec la conclusion d la réunion. L'un des organisateurs, certainement de bonne foi, demanda en effet à l'auditoire de répondre par oui ou par non, à main levée, à une seule question, et immédiatement : voulez-vous instituer en France le référendum d'initiative citoyenne.

    C’est-à-dire exactement le contraire des modalités et des garde-fous du système suisse.

    Tout en souhaitant lui-même l'instauration de quelque chose d'analogue, l'auteur de ces lignes avoue ici être sorti de cette réunion en méditant la fameuse réponse d'Aristote à celui qui lui demandait de se prononcer pour la meilleure des constitutions, parmi les 158 traités qu'il avait étudiés : "dis-moi d'abord pour quel peuple et pour quelle époque".

    Les conditions de la démocratie directe supposent encore une longue route à parcourir en France, en commençant par celle de la démocratie tout court.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. "Mobilisation en baisse pour l’acte XVI des gilets jaunes"
    [2] cf. "Gilets jaunes. Beaucoup de banderoles avec la mention RIC: c'est quoi le référendum d'initiative citoyenne ?"
    [3] cf. son dernier livre Le génie des Suisses ed. Tallandier 2018
    [4] ALEPS : Association pour la liberté et le progrès social.

    https://www.insolent.fr/

  • Sollers dit de drôles de choses à Salamé sur la France moisie, liquéfiée, pathétique de Macron : un directeur commercial !

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    Il arrive que des personnalités plus ou moins non-conformistes viennent briser inopinément le ronron gauchard de France Inter. Philippe Sollers, qui est capable de dire à peu près n'importe quoi, y compris de très banal et de très conforme, est de cette catégorie. Car il peut aussi asséner quelques vérités profondes avec le ton et les mots qui font mouche et parfois tuent. Il en est ainsi, passé le blabla égotique du début, de deux passages où Sollers sort de la norme pour parler vrai sur l'état de la France et sur la nature du Chef de l'Etat. Propos cinglants et justes qui font la qualité de cette vidéo de 10'. Nous les avons avons signalés à la suite. Bonne écoute. Pour ces deux passages, cela en vaut la peine ! LFAR ■
     Passage « La France moisie »

    Philippe Sollers avait, lorsqu'il était éditorialiste, publié il y a 20 ans, à la une du Monde, une tribune intitulée La France moisie. Tribune qu'il relit ce vendredi sur France Inter (1er mars) et qui sonne curieusement d'actualité.

    Passage sur la visite d'Emmanuel Macron à Pessac en Gironde, jeudi 28 février

    Sollers qualifie de sinistre l'image d'Emmanuel Macron face à ces salariées, ces femmes « parquées avec Marlène Schiappa comme garde-chiourmes », appuie Josyane Savigneau. Et Philippe Sollers commente : «Le président de la République se présente hier comme un directeur commercial avec toutes ces femmes, c'était sinistre [...] Nous sommes dans la France pathétique, la France liquéfiée ».

    Les textes ci-dessus sont de la rédaction de France Inter.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/03/03/sollers-6132931.html