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anti-national - Page 453

  • Une seule issue pour les Gilets jaunes : casser le Système à bout de souffle

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    Communiqué de Vincent Vauclin, Président de la Dissidence française :

    « L’issue du mouvement des Gilets Jaunes sera donc nécessairement celle d’une reconquête nationale, sociale et identitaire qui devra trouver sa représentation politique aux marges de ce Système à bout de souffle, là où échappent à la doxa de la pensée unique et au politiquement correct les dissidents du nouveau siècle que sont les nationalistes français. »

  • LE DÉBAT PERMANENT ? ET APRÈS ?

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    Il a beau dire, Macron n'est jamais qu'un politicien comme un autre. 

    Emmanuel Macron s'est engouffré dans son grand débat.

    C'est qu'il s'imagine qu'il trouvera une issue au bout de ce tunnel. Personne n'y voit rien ; et qui sait comment ça va finir ? Lui, il a la foi ; il a même la vision. Tout, dit-il, va se clarifier. Il en vient maintenant à estimer que le tunnel en lui-même est une issue ! Aussi a-t-il déclaré péremptoirement qu'il veut rendre le débat « permanent », le prolonger indéfiniment, mieux encore : « l'institutionnaliser ».

    La France ou le débat ?

    Après l'étape du mois de mars où seront censés mis en ordre et présentés les voeux et les doléances des Français sur les sujets proposés au débat d'aujourd'hui, après même le référendum qui se profile à l'horizon comme hypothèse la plus prévisible, il est dès maintenant question de continuer, de relancer encore et encore le débat. Pas la France, pas le projet national, pas une politique de sauvegarde de notre pays. Non, le débat, vous dis-je !

    Le chef de l'État, l'homme qui en principe décide, c'est-à-dire qui se doit précisément de clore tout débat par sa décision, souhaite donc que la France et les Français soient en débat perpétuel. Car, de là, affirme-t-il, les idées ne cesseront de jaillir qui seront comme autant de solutions à tous les problèmes des Français. Et lui-même alors ? Problème ? Solution ? Pourquoi ne pas en débattre, après tout ? Mais non ; justement non ! Et pas non plus ce qu'il a acté ! Alors ? En fait, dès le départ, Macron a ignoré la France et ses intérêts. Il ne pensait qu'à l'Europe de ses rêves et au monde futur de son imagination. Il a méprisé les attentes et les besoins des Français. Il n'a jamais débattu que pour faire valoir ses conceptions « progressistes », seules acceptables, seules acceptées !

    Ce n'est pas un homme politique, absolument pas. Cet énarque n'a que des idées, aussi vagues que sa philosophie ; et en revanche, ou « en même temps », il a la précision du technocrate qui vous accable de ses combinaisons d'administration et d'organisation aussi implacables que vaines et destructrices. Dans son esprit, le débat conduira au triomphe de telles combinaisons qui s'imposeront par leur caractère nécessaire. Ainsi les logorrhées du débat auront la vertu cathartique d'apaiser les passions ; là crise débouchera d'elle-même sur des solutions, les siennes évidemment !

    Le débat, vous dis-je ! Il suffit d'aller de l'avant, de marcher, de parler, de débattre. N'est-ce-pas la formule même du candidat qu'il fut à l'élection présidentielle avec son En Marche ? E.M. comme Emmanuel Macron, souvenez-vous ! C'était lui déjà qui indiquait le sens, celui du « progrès » à l'encontre de tous les « conservatismes ».

    Aujourd'hui il reprend l'opération, mais avec en plus l'autorité du chef de l'État. Il décide du débat, des termes dans lesquels il est contenu, et s'il en fait nommer des garants en principe indépendants mais inféodés au système, c'est bien lui qui en détermine le sens général dont l'achèvement mènera à des conclusions incluses dans les prémisses. Celles qu'il a lui-même posées. Admirable tour de passe-passe d'un sophiste qui prétend parvenir à ses fins de gouvernement par l'habileté intellectuelle de ses brillants raisonnements dont l'irrémédiable défaut est tout uniment de n'être pas en accord avec la vérité des choses, la simple et si complexe réalité. Tel est Macron, tel il a toujours été. Un moderne Gorgias qui se croit maître de la cité par sa parole toute puissante, créatrice de fictives et futures réalités !

    Le maître d'oeuvre

    Alors, il est vrai - et on le comprend fort bien - qu'il a pris à bras-le-corps ce grand débat qu'il a programmé, tel un jeune lutteur enthousiaste, comme au premier temps de sa campagne électorale d'il y a deux ans. Il l'anime lui-même et presque seul. Son Premier ministre, ses ministres s'y essayent quelque peu ; il les encourage sur sa lancée ; mais en fait ça ne prend pas vraiment. Et ne parlons pas des députés de La REM, tous plus gourdiflots et godichons les uns que les autres.

    Macron en est réduit à faire le chef et la troupe. C'est ainsi qu'il a toujours fonctionné. Il est plus solitaire que jamais. Le voilà donc en bras de chemise devant les maires ; au fond des régions, à l'improviste et en impromptu toujours bien calculés, avec chacun, avec tous, Gilet jaune à ses côtés. La proximité, quoi ! Des heures d'affilée, toute question épuisée jusqu'au dernier iota technique. Il a réponse à tout ; il sait tout ; il prévoit tout. On s'étonne de telles prestations qui tournent à la performance. Les braves gens sont censés en ressortir ébaudis et convaincus.

    Après les territoires qu'il prétend reconquérir, voici le tour des jeunes et, mieux encore, des banlieues. Il ose affronter ; il reste persuadé que sa dialectique qui s'adapte à tous les milieux l'emportera. Il annule des rendez-vous internationaux et le fait savoir pour répondre aux exigences populaires. Ce qui ne l'empêche pas de réunir à Versailles « en même temps » de potentiels investisseurs étrangers, car s'il prend en charge le souci des Français, il n'abandonne pas pour autant sa croyance aux bienfaits essentiels de la mondialisation. Il est à noter que, dans ses réponses, n'est jamais énoncée la pensée que la France, en tant que nation, pourrait reprendre son destin en main. Tout son art consiste à faire croire que ses vastes conceptions ne sont en rien contradictoires avec l'intérêt de chacun des Français ; il se met à parler de « peuple », de « nation », un vocabulaire qui lui était jusqu'à présent étranger, voire odieux. Il ne faut pas s'y tromper : il est toujours ce même homme qui a prononcé le discours de Davos, celui qui a signé le pacte de Marrakech sur les migrations le u décembre dernier et le traité sur la coopération et l'intégration franco-allemande d'Aix-la-Chapelle le 22 janvier. Macron persiste, signe et resigne.

    Il sera le dernier en Europe à toujours miser sur l'Europe de Bruxelles, de Junker et de Moscovici au point de lui remettre à l'avance tous les attributs de la souveraineté. Son discours est ambigu parce qu'il ne renonce à rien de ses visées, tout en étant obligé de composer avec les réactions violentes qu'elles suscitent naturellement dans le peuple français.

    Un référendum ?

    D'où cette idée que Macron laisse germer dans l'opinion pour la reprendre à son profit, celle d'un référendum qui serait la réponse appropriée au grand débat et lierait « en même temps » le problème français et la question européenne.

    Déjà la date du 26 mai est annoncée, malgré la brièveté de l'échéance ; les Français seraient appelés « en même temps » à voter pour les élections européennes et à répondre au référendum proposé et qui porterait essentiellement sur les réformes constitutionnelles en trois ou quatre points, tirés prétendument du grand débat et censés améliorer la démocratie participative : référendums, proportionnelle, non-cumul, nombre de députés, loi de fiscalité...

    Le tour serait joué. Il fut prévu dans ces colonnes dès le mois de décembre. Ce n'est pas encore fait, tant c'est énorme. Macron pense ainsi obtenir une plus large participation et, selon sa stratégie éprouvée au cours des deux années passées, être le seul adversaire en face du Rassemblement National, évincer ses autres concurrents, battre le populisme, clore l'épisode des Gilets jaunes, éliminer l'opposition, faire passer sa réforme constitutionnelle sans faire appel au congrès et poursuivre sa politique dite progressiste qui va s'ouvrir bientôt aux questions dites sociétales.

    Il voudrait duper tout le monde, une fois de plus. Cependant, peut-il y réussir ? Les résultats ne sont pas là ; ce n'est qu'un plan et tout s'y oppose, jusqu'aux règles constitutionnelles. L'Europe aujourd'hui est celle de la viande avariée, de la migration continue, du Brexit impossible, de l'Italie qui s'en moque jusqu'à risquer sa survie financière, des pays de l'Est et du Nord qui n'en veulent plus, d'une Allemagne inquiète et fragilisée politiquement et économiquement au point de n'être plus fiable. La France concrètement est un paquet de dettes, une économie poussive qui traîne un chômage de masse, un ensemble de prélèvements qui pèsent près de la moitié de son PIB, les plus lourds des pays de l'OCDE, une société totalement éclatée avec des zones entières irrécupérables où pas un homme politique n'irait se promener, un pays où les services publics se dégradent et qui paye à haut prix des politiques d'État contradictoires où le citoyen se sent continuellement bafoué.

    Non, Macron n'en a pas fini. Et le débat ne saurait être une solution. Le débat n'est pas un sauveur ni un salut. Macron, non plus. La France est orpheline et malheureuse. Les Français l'expriment en quelque sorte confusément. Ils ne se sentent ni gouvernés ni représentés. Jusqu'où faudra-t-il descendre pour qu'ils comprennent ?  

    Hilaire de Crémiers

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/02/17/le-debat-permanent-et-apres-6129469.html

  • Emmanuelle Gave, la nouvelle personnalité à abattre

    Emmanuelle Gave, la nouvelle personnalité à abattre

    Emmanuelle Gave, la talentueuse et pugnace directrice de l’Institut des Libertés, pressentie pour figurer en position éligible sur la liste des Amoureux de la France aux prochaines européennes, est, depuis quelques jours, prise dans une tourmente médiatique.

    A en croire la presse bien-pensante, elle serait antisémite. Bigre ! D’après ce que j’ai pu lire dans les gazettes, les deux seules « preuves » de son antisémitisme sont la présence de caricatures des années trente dans son bureau et un tweet sur la loi Gayssot.

    S’agissant des caricatures, Emmanuelle Gave a expliqué dans un communiqué (puisque les journalistes qui l’ont « balancée », en parfaite application de la déontologie professionnelle, ont « oublié » de l’appeler pour avoir sa version des faits) qu’elles lui avaient été offertes par un ami et que cela représentait la vision communiste ancienne école de l’homme d’affaires – dérision à l’égard de son père, homme d’affaires réputé. Il est évident que, si l’on n’est pas capable d’apprécier l’humour ou le deuxième degré, on peut difficilement apprécier une caricature. Et il est évident aussi que bien des représentants de la caste jacassante ont le sens de l’humour d’un coquillage. Mais, enfin, si une caricature dans le bureau d’Emmanuelle Gave est la « preuve » de son antisémitisme, il sera aisé de « prouver » que les journalistes de « Charlie hebdo » sont racistes ou ceux de « Libération » « homophobes » !

    Quant au tweet sur la loi Gayssot, Emmanuelle Gave, là aussi, s’en est expliqué. Elle n’est pas négationniste ; elle est contre la loi Gayssot. Je ne connais pas un seul historien qui soit favorable à cette loi stalinienne. Voici quelques années, son abrogation figurait dans le programme de l’opposition RPR-UDF (qui s’est, sur ce point comme sur d’autres, empressée d’oublier ses promesses une fois revenue aux affaires). Je n’arrive même pas à comprendre comment dans l’appareil législatif français, il a pu être promulguée une loi imposant une acceptation littérale des attendus du tribunal de Nuremberg, dont tout le monde sait bien que la moitié des « jurés » étaient des commissaires politiques staliniens. Au point que le tribunal avait essayé de faire endosser la responsabilité du massacre de Katyn (dont chacun sait qu’il fut perpétré par le NKVD) aux nazis. Devrait-on, au nom d’une loi idiote, poursuivre Boris Eltsine pour avoir reconnu la responsabilité de son pays dans son massacre ?

    Il paraît même que le tweet en question reprenait une expression de Simone Veil. Je n’ai pas vérifié, mais cela serait savoureux. Nous avons pu constater à quel point Simone Veil était devenue une « icône » « républicaine », mais à la condition d’avoir le bon goût de se taire. Quand elle défendait, avec nous, militants de la Manif pour tous, le droit des enfants à avoir un père et une mère, les médias entourèrent l’événement d’un silence gêné. Et, parmi les harpies socialistes qui se réclament de son combat pour l’avortement, qui se souvient de ses phrases contre le meurtre de l’enfant à naître ? Dans le cas d’espèce, oui, on peut fort bien être juif et s’opposer à la loi Gayssot. Je dirais même que l’on ne peut pas sérieusement s’opposer au négationnisme en soutenant la loi Gayssot.

    Mais, comme toujours, les bien-pensants sont des hypocrites qui se moquent totalement du génocide des Juifs, comme de la lutte contre le national-socialisme. S’ils voulaient réellement lutter contre le totalitarisme, ils auraient lutté contre le marxisme-léninisme partout sur la planète (on sait ce qu’il en fut !) ou contre la démocratie totalitaire qui assassine par centaines de milliers les innocents. En réalité, ils continuent à promouvoir les principes du national-socialisme – et l’eugénisme d’ores et déjà pratiqué dans notre belle « démocratie » en est l’un des symptômes les plus frappants.

    Cette accusation d’antisémitisme n’a donc rigoureusement aucun sens. Mais elle pourrait fort bien avoir des conséquences politiques, tant cette accusation, fût-elle complètement fantaisiste, est devenue une sentence de mort publique sans appel possible.

    Mais nous commençons à connaître assez bien la mécanique. Quand une personnalité politique devient « gênante », elle se fait « cartonner » (souvent d’ailleurs par ses propres « amis », jaloux de son succès) et l’accusation d’antisémitisme est régulièrement utilisée pour cela.

    Voici quelques mois, nous avons assisté à la mise à mort de Jean-Frédéric Poisson, principale révélation de la primaire LR pour les présidentielles de 2017. Puisqu’il apportait un discours nouveau, avec une cohérence que les hommes politiques nous ont appris à ne plus escompter de leur part, il fallait l’abattre. Pour lui, ce fut l’emploi de l’expression « lobby sioniste » qui fut l’occasion de la mise à mort – dont notre ami s’est heureusement relevé.

    Emmanuelle Gave est l’une des révélations politiques de ces derniers mois, elle aussi avec un discours original et cohérent, défendant à la fois les libertés économiques et le conservatisme moral. Je l’ai reçue récemment sur TV Libertés et c’est un bonheur de discuter avec elle, tant elle est imperméable au politiquement correct. En particulier, elle a – comme Jean-Frédéric Poisson et cette ressemblance n’a rien d’un hasard – publiquement fait part de son opposition aux délires « sociétaux » qui s’annoncent.

    L’abattre (comme naguère Jean-Frédéric Poisson), ce n’est évidemment pas abattre une antisémite ; c’est abattre une catholique déterminée. Ce sera une bonne occasion de voir si, oui ou non, les catholiques ont encore le droit de s’exprimer dans la vie publique ou s’ils sont déjà des dhimmis avant même que la charia ne soit officiellement appliquée en France !

    On comprend, en tout cas, que la technostructure préfère se débarrasser de ce genre d’empêcheurs de tourner en rond. On ne comprendrait pas que des dissidents se soumettent à cet intolérable diktat. Si Nicolas Dupont-Aignan veut dépasser les 5%, c’est bien simple : il lui suffit de dire qu’il assume la présence d’Emmanuelle Gave et de Jean-Frédéric Poisson en position éligible et que, sans partager toute leur analyse, il estime que ces analyses ont leur place dans le débat public – et représentent même des pans de l’opinion publique indispensables pour le redressement du pays.

    Dans le cas contraire, c’est tout aussi simple : sa liste n’aura aucun intérêt et sera non seulement en dessous du seuil de 5% qui lui assurerait au moins un élu, mais probablement même en-dessous des 3% permettant le remboursement des frais de campagne.

    Pour une fois, le courage et l’habileté politique sont du même côté. Nous verrons bien, dans les jours qui viennent, s’ils font, ensemble, le poids contre le politiquement correct…

    Guillaume de Thieulloy

    https://www.lesalonbeige.fr/emmanuelle-gave-la-nouvelle-personnalite-a-abattre/

  • Faux papiers, allocations touchées par les djihadistes… La fraude à l’argent public fait encore des ravages

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    La sénatrice centriste Nathalie Goulet organisait lundi un débat au Sénat sur le thème de la fraude à l’argent public. La mission sénatoriale a auditionné différents experts et responsables administratifs. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la fraude, si elle est combattue, reste importante.

    C’est particulièrement le cas de la fraude aux prestations sociales.

    Il y a quelques mois, le magistrat Charles Prats avait dénoncé l’existence de plus d’1,8 million de comptes de sécurité sociale frauduleux. Selon lui, ces comptes permettraient une fraude de 14 milliards d’euros chaque année. Le ministre de la santé, Agnès Buzyn, a tenté de faire valoir que ces chiffres étaient faux et que tous ces comptes, s’ils n’étaient pas en règle sur le plan administratif, n’étaient pas forcément frauduleux.

    Pourtant, l’utilisation de faux papiers serait très répandue dans notre pays.

    Pour le commissaire de police honoraire Luc Retail, « 6,5% des pièces d’identité en circulation en France sont fausses ». En outre, l’immigration facilite les fraudes documentaires, dans la mesure où les pays d’émigration n’émettent pas tous des pièces d’identité authentifiables.

    Les mouvements de fonds sont, en plus, peu surveillés.

    Toute personne qui prétend résider en France a droit à un compte bancaire. Les sommes peuvent ensuite être aisément transférées à l’étranger, seuls les virements d’au moins 10.000 € faisant l’objet d’une surveillance poussée. Or, comme l’a rappelé le commissaire Luc Retail, « de nombreux djihadistes français ont continué à toucher des allocations alors qu’ils étaient partis combattre ». Ceux qui seront rapatriés en France pourront d’ailleurs à nouveau les demander

    https://fr.novopress.info/213697/faux-papiers-allocations-touchees-par-les-djihadistes-la-fraude-a-largent-public-fait-encore-des-ravages/

  • Vous avez dit antisémite ?

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    Jarente de Senac

    Pour être antisémite, il faut être juif.  (Bernard Frank)

    Insulter Alain Finkielkraut ou tagger d’une croix gammée des tombes dans un cimetière juif n’est pas ce qu’on peut appeler une bonne idée. Mais, on n’empêchera jamais les imbéciles de se manifester. Et si d’aventure la poulaille met la main sur leurs auteurs, ce ne sera que justice.

    Toutefois on ne peut que partager l’exaspération de nos concitoyens quand, à chaque fois qu’un juif prend un coup de pied au cul – par-delà la mort injustifiée de l’un d’entre eux – l’ensemble de la classe politique descend dans la rue et les institutions juives de réclamer toujours plus de répression. Sans compter les médias qui s’en mêlent et la téloche qui invite des gugusses qui vont nous inonder de leurs banalités pour ne pas dire de leurs conneries sur cet éternel antisémitisme des peuples européens, blancs et dolichocéphales de préférence, à l’égard des populations sémitiques.

    Car la vraie question n’est jamais posée : pourquoi y-a-t-il de l’antisémitisme ou plutôt des sentiments anti-juifs dans notre société ? On demande toujours aux goys de faire des efforts, d’éduquer leurs chiards, mais demande-t-on aux juifs de modifier leurs comportements vis-à-vis des goys du pays qui les accueille ? Car, c’est bien de cela qu’il s’agit. On ne saurait reprocher à Alain Finkielkraut, membre de l’Académie française, et excellent Français, de défendre bec et ongles l’Etat d’Israël. Mais c’est bien cette double nationalité - réelle ou intellectuelle - qui crée un doute et qui nourrit un antisionisme dont se gargarisent l’extrême gauche et les musulmans sur fond de conflit israélo-palestinien.

    Voici belle lurette que l’extrême droite, comme ils disent, a abandonné le terrain de l’antisémitisme qui ne mène nulle part pour celui plus sérieux de la lutte contre la société libérale et le capitalisme, véritables machines à tuer les peuples. Juifs inclus !

    Qu’il reste quelques excités pour proférer des insultes ou profaner des cimetières, on ne pourra pas l’empêcher, car on ne peut rien contre l’insondable bêtise humaine.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Salvini prévient un bateau allemand repéré près de la Libye : votre « cargaison de clandestins » n’arrivera jamais chez nous

    Le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini (Ligue) a menacé l’organisation allemande d’aide aux réfugiés Sea-Eye. « Un homme averti en vaut deux : On a attiré ce matin mon attention sur le fait qu’un bateau d’une ONG allemande se trouvait tout près de la Libye : Ces gens devraient savoir qu’ils n’arriveront jamais avec leur cargaison d’immigrés illégaux », a fait savoir Salvini sur Facebook et Twitter.

    Le bateau en question est le Alan Kurdi. Il avait été rebaptisé début février du nom d’un jeune garçon syrien qui s’était noyé en Méditerranée. Ce bateau avait auparavant navigué en Méditerranée sous le nom de « Professeur Albrecht Penck ».

    (Traduction Fdesouche)

    Junge Freiheit

    http://www.fdesouche.com/1162829-salvini-previent-un-bateau-allemand-repere-pres-de-la-libye-votre-cargaison-de-clandestins-narrivera-jamais-chez-nous

  • Non, nous n’avons de leçons à recevoir!

    soumission-300x229.jpgQu’y-a-t-il de plus immonde dans la volonté de blesser, de souiller les croyances ou de nier l’élémentaire respect dû aux morts que de profaner un lieu de culte ou des sépultures? De mémoire, nous n’avons jamais vu récemment  un président de la république se rendre dans une Eglise vandalisée. Mais Emmanuel Macron, les plus cyniques ou les plus lucides c’est selon, y verront peut-être la marque d’un président en campagne médiatique permanente, a cependant jugé bon, accompagné du grand rabbin de France Haïm Korsia, de se recueillir hier au cimetière de Quatzenheim ( Bas-Rhin) où des dizaines de tombes juives ont été  profanées par un ou  plusieurs  lâches salopards. De son côté, en présence de Jordan Bardella, Bruno Bilde, Sébastien Chenu, Ludovic Pajot, Philippe Olivier, Franck Allisio, Marine Le Pen déposait hier une gerbe devant la stèle (récemment dégradée) érigée à la mémoire de Ilan Halimi à Bagneux (Hauts-de-Seine); ce jeune juif avait été séquestré et torturé à mort en 2006 par le sinistre gang des barbares de Youssouf Fofana. Place de la république hier, le rassemblement contre l’antisémitisme initié par le PS et à l’appel de quatorze partis, mais auquel n’était pas convié le RN,  a réuni entre 8000  et 20 000 personnes selon les sources.

    Antisémitisme qui est aussi une équation électorale en Israël. Les observateurs ont noté le rapprochement diplomatique initié par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avec les pays européens  qui se sont dotés de gouvernements clairement opposés à l’immigration, notamment ceux du groupe de Visegrád (« V4 », Hongrie, Pologne, République Tchèque et Slovaquie). Le dirigeant d’extrême-droite verrait paraît-il d’un bon oeil une Union européenne abandonnant son angélisme cosmopolite et multiculturaliste au profit d’un populisme identitaire en  pleine assomption électorale,  manifestant  son refus de l’islamisation;  bref, plus en phase avec ses propres convictions et celles de sa majorité (?).

    Mais M. Netanyahou, en diffculté dans les sondages,  doit aussi composer avec l’opinion publique israélienne. Une dépêche de l’Afp reprise par Euractiv   rapporte ainsi que le gouvernement polonais « (a) annoncé dimanche que (son) Premier ministre, Mateusz Morawiecki, n’irait pas en Israël pour la réunion du groupe de Visegrád avec (..) Benjamin Netanyahou (qui s’est tenue hier, NDLR)  et serait remplacé par son ministre des Affaires étrangères. La Pologne avait réagi ainsi à des déclarations de Benyamin Netanyahou, citées dans la presse de son pays et portant sur le rôle des Polonais dans l’Holocauste. L’affaire ne s’est pas arrêtée là. Lundi, le chef du cabinet de Mateusz Morawiecki a dit à la radio publique que le déplacement du chef de la diplomatie Jacek Czaputowicz était maintenant  un gros point d’interrogation  en raison des déclarations de son homologue israélien Israel Katz. Ce dernier a dit à la chaîne israélienne i24 que  de nombreux Polonais avaient collaboré avec les Nazis et, comme l’a dit (l’ancien Premier ministre israélien) Yitzhak Shamir, les Polonais sucent l’antisémitisme avec le lait de leur mère (…). Benyamin Netanyahou (actuellement en campagne électorale, NDLR) avait assuré vendredi que la presse de son pays avait déformé ses propos, portant sur les responsabilités de ou des Polonais dans les crimes nazis contre les Juifs.»

    C’est aussi vieux que la politique politicienne, les discours des personnalités politiques changent en fonction de leurs  interlocuteurs, sont souvent a géométrie variable.  Pour autant,  donnons au moins crédit en France à Emmanuel Macron d’avoir dès le départ annoncé clairement la couleur. En tout cas d’avoir été moins hypocrite que les Mitterrand, Chirac, Sarkozy ou Hollande dans la présentation de sa fuite en avant, de son projet européiste de soumission de la France au mondialisme, à la feuille de route bruxelloise. Ce projet indépassable reçoit l’assentiment, plus ou moins éclairé et conscient, d’un Français sur quatre voire d’un Français sur trois. Il est donc totalement logique, nous l’avions dit, que la macronie, qui s’emploie dans cette période de tensions sociales de  manière tactiquement habile à cliver fortement le débat entre  pro et anti européens pour mordre sur l’électorat de la droite libérale, fasse le plein de se ses soutiens à l’approche des élections européennes. D’autant que les autres partis traditionnellement européistes sont marginalisés et/ou déchirés par des contradictions internes sur ces questions

    La dernière enquête Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNews et Sud Radio indique ainsi que la liste de la majorité présidentielle LREM/ MoDem serait créditée de 24% (+1) des intentions de vote. Elle serait clairement en tête le 26 mai prochain des élections européennes devant le Rassemblement National (20%, -1), LR (10%, =), EELV (9% , +2,5), LFI (7,5%, -2), DLF (6% , =), le  PS (6% , =); une liste Gilets Jaunes  récolterait 3,5 % des voix, contre 7,5% dans le précédent sondage de janvier.

    GJ qui sont aussi de manière récurrente accusés de nuire à l’économie Française. Nous pouvons entendre parfaitement l’argument selon lequel blocages et manifestations nuisent au commerce. C’est notamment ce qu’explique dans La tribune le  président de CCI FrancePierre Goguet,  « qui s’alarme d’un possible changement de comportement des consommateurs avec la prolongation du mouvement des Gilets jaunes.» Mais interrogé sur l’impact des  «mesures annoncées par Emmanuel Macron» pour «booster le pouvoir d’achat d’une bonne partie des Français»  il répond: «Il peut y avoir un effet mais le risque est que cela favorise surtout l’importation de produits étrangers. Le pouvoir d’achat peut aussi se transformer en épargne. Beaucoup de Français observent que la sortie de crise n’est pas pour demain, que les problématiques liées à la fiscalité sur la taxe carbone ne sont pas finies. Les foyers modestes, qui ont une propension à consommer, pourraient s’orienter vers des produits moins coûteux et donc pas nécessairement ceux fabriqués en France. Du côté des entreprises françaises, il faut encore que l’appareil productif soit capable de répondre à la demande sinon on risque de favoriser des produits importés. Je pense que c’est dans la proximité des territoires que l’on trouvera des solutions adaptées.»  Bref, constate Bruno Gollnisch,  M. Goguet décrit ici les résultats en France  de décennies  de  politiques de désindustrialisations,  de fiscalisme confiscatoire, de soumission à  l’euro, aux diktats ultra libre-échangistes, aux mots d’ordre de  Bruxelles. Et de cela,  les GJ ne sont pas responsables…

    Une vérité qu’il est bon de rappeler, quand bien même l’expression d’opinions ou de vérités non conformes n’amusent pas toujours les milieux dits économiques, médiatiques et même les  humoristes professionnels. Hier le macroniste Yassine Belattar,  nommé récemment par l’Elysée  au Conseil présidentiel des villes , malgré sa proximité avec  le  Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) dans l’orbite des Frères musulmans, ne s’est pas contenté de fustiger les députés LREM,  «un ramassis d’incompétents avérés» selon lui.

    M. Belattar a annoncé sa démission de son poste de chroniqueur qu’il assurait depuis septembre dans l’émission  Audrey & Co sur  LCI. Il entend par là protester contre les opinions exprimées par Eric Zemmour hier dans la matinale sur cette même antenne.  «Il y a une différence entre la liberté d’expression et la liberté de provocation.  Bon courage dans votre surenchère.» a-t-il affirmé sur twitter.   « Zemmour est nul, c’est un menteur. Je rappelle qu’il a été condamné pour provocation à la haine raciale. C’est devenu impossible de cautionner de tels propos sur un plateau. »

    En cause,  le passage ou M. Zemmour  fait un lien entre antisémitisme et immigration musulmane: « On nous a expliqué que l’Islam est une religion de paix et d’amour alors qu’on sait bien que cet antisémitisme-là est le produit d’une culture islamique qui vient de très loin ». L’essayiste-polémiste a également pris la défense du Conseiller régional et cadre RN Philippe Vardon, qui a milité dans sa prime jeunesse au Bloc Identaire et qui est de ce fait régulièrement attaqué  par la gauche et Chrisian Estrosi. Eric Zemmour a  ainsi expliqué  qu’il «  (faisait une distinction)  entre les groupuscules identitaires et les groupuscules nazis. Les identitaires ne sont pas nazis. Ils essayent de défendre l’identité de la France contre l’islamisation. Ce n’est pas nazi, ça! ».

    Notons d’ailleurs que le spécialiste es extrême droite Jean-Yves Camus  a pris lui aussi très factuellement et très  honnêtement   la défense de P. Vardon devant l’abracadabrantesque  commission d’enquête parlementaire sur la lutte contre les groupuscules d’extrême droite en France présidée par l’élue LFI  Muriel Ressiguier.  Le nom de notre camarade  avait été cité  par  ladite commission  comme une pseudo preuve de la collusion entre le RN et la bête immonde. Patatras, encore raté!

    https://gollnisch.com/2019/02/20/non-nous-navons-de-lecons-a-recevoir/

  • Les champions du pasdamalgame: diversion et sidération

    agora.jpgNous vivons décidemment une période bien trouble. Plus le constat de la faillite de ce Système  apparaît  clairement aux yeux de nos compatriotes, plus ses acteurs s’ingénient à faire diversion,  n’hésitent pas à manier les pires invectives contre l’alternative portée par l’opposition nationale. Dernier exemple en date,  le ministre de la Santé, Agnès Buzyn, déclarait cette fin de semaine que Marine« est contre l’antisémitisme mais elle a plein de néonazis dans son entourage(…). Dès qu’elle peut aller en Autriche ou à Bruxelles rejoindre les néo-nazis et mouvements d’extrême droite d’Europe et du monde entier, elle y court. Elle mange à tous les râteliers.». Propos grotesques, démentis mille fois par les faits, puisque rien dans les paroles, le programme, les analyses,  les activités politiques  du FN puis du RN et de sa présidente  ne peuvent étayer une telle assertion.  A moins qu’Agnès Buzyn  considère que  notre  défense vigoureuse mais parfaitement pacifique de notre identité et souveraineté nationales est assimilable au (néo)nazisme  ou à un  crime contre l’humanité.  « ( Mme Buzyn) répondra devant la justice » de ses « propos infâmes » ; « ce gouvernement est de plus en plus indigne, en plus d’être totalement incompétent ! » a réagi la présidente du RN sur  twitter. Wallerand de Saint-Just a précisé  que la plainte sera déposée pour «injure publique. »

    En l’espèce, Agnès  Buzyn contestait la sincérité de la condamnation, par Marine et les cadres du RN, des insultes dont a été victime l’académicien Alain Finkielkraut en marge d’un cortège des Gilets jaunes, samedi à Paris lors de l’Acte XIV de cette mobilisation. Selon la vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux, M. Finkielkraut n’a apparemment pas été traité de « sale juif » comme l’a affirmé le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, mais  injurié avec force rapportait France tv.info : « Tu es un haineux et tu vas mourir, tu vas aller en enfer », « Barre-toi, sale sioniste de merde ! ,  Nique ta mère, crie un autre, tandis que l’on entend certains crier : Palestine !,  Facho ! Palestine ! Rentre chez toi, rentre chez toi en Israël mais aussi : « La France est à nous. Rentre à Tel-Aviv ,  Tu vas mourir »…. . Finkielkraut a précisé qu’il avait reçu un bon accueil de plusieurs Gilets Jaunes, mobilisation pour laquelle il a confessé sa sympathie, mais que d’autres voulaient » lui casser la gueule ».  Le Parisien a indiqué que  « l’homme qui apparaît sur la vidéo en train d’insulter le philosophe a été identifié et est connu des services de renseignement (…)pour avoir évolué en 2014 dans la mouvance radicale islamiste, d’obédience salafiste », n’en déplaise à Mme Buzyn… Marine  avait  pointé la présence dans ce cortège des GJ  d’éléments infiltrés en provenance de la mouvance d’extrême-gauche.  Francis Kalifat, président du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France CRIF), qui a  apporté son soutien à M. Finkielkraut,  a de son côté  jugé comme ce dernier que le ou les  auteurs des insultes  appartenai(en)t à la  nébuleuse   « islamogauchiste ».

    Nous savons qu’au nombre des 3.721.798 crimes et délits recensés en 2018 par  l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP),  les atteintes volontaires à l’intégrité physiques (homicides, violences, viols, harcèlements et agressions sexuelles…) sont en hausse de 4 % par rapport à l’année précédente. Mais les actes de violences racistes contre les  blancs, les  chrétiens , les  Français de souche , ne sont pas officiellement comptabilisés. A contrario, il existe  les chiffres du Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme (BNVCA) présidé par Sammy Gozlan et  validés par le ministre de l’Intérieur. Selon ceux-ci,  la communauté juive de France – forte de 450 000 à 600 000 âmes d’après  les statistiques de la North America Jewish Data Bank et/ou duBureau central des statistiques (CBS) israélien-, auraient eu à subir en 2018  541 faits antisémites, dont 81 actions violentes, chiffres en  progression de 74% par rapport à 2017, après deux années consécutives de baisse. Selon l’enquête réalisée par l’Agence européenne des droits fondamentaux au sein des communautés juives de  l’UE, rendue publique en décembre dernier, la situation serait plus problématique. «  Environ 90 % des répondants, est-il relaté,  estiment que l’antisémitisme est en expansion dans leur pays. (…). Près de 30 % d’entre eux ont été harcelés, ceux qui sont visiblement juifs étant les plus touchés. (…). Près de 80 % des répondants ne signalent pas les incidents graves à la police ni à un autre organisme, parce qu’ils pensent souvent que cela ne changerait rien. »

    Les actes antisémites médiatisés ces derniers jours ont réactivé  le souhait formulé par certains milieux  d’assimiler, en le criminalisant, l‘antisionisme à l’antisémitisme. En 2016 déjà, Manuel Valls, remplaçant François Hollande lors du traditionnel diner du CRIF -auquel se rendra demain Emmanuel Macron– avait déclaré que l’antisionisme est « tout simplement le synonyme de l’antisémitisme et de la haine d’Israël ». Une affirmation qui avait  fait bondir l’extrême gauche qui avait condamné cette déclaration, notamment dans les colonnes de L’Humanité. «  En marge des commémorations du 75e anniversaire de la rafle du Vél d’Hiv auxquelles participait Benjamin Nétanyahou », indique  Le Figaro, «  Emmanuel Macron a lui-même semblé s’inscrire dans les traces de l’ancien Premier ministre et alors que le caractère antisémite de l’assassinat de Sarah Halimi tardait à être retenu par la justice, le président avait considéré que l’antisionisme était la forme réinventée de l’antisémitisme».

    Cette fois, « Présidé par Sylvain Maillard (LREM), le groupe d’étude de l’Assemblée nationale sur l’antisémitisme » va se réunir ce soir pour réclamer «la reconnaissance officielle de l’antisionisme comme antisémitisme». Nous l’avons dit, il est difficilement contestable que l’antisionisme, dans un certain nombre de cas,  puisse couvrir de son ombre un antijudaïsme qui ne peut s’avouer ou se dire comme tel. Mais ce n’est bien évidemment pas toujours le cas. On peut être juif et antisioniste, comme certains juifs religieux pour qui la création de l’Etat d’Israël relève du blasphème, ou de juifs d’extrême-gauche, internationalistes. antiracistes, altermondialistes ou de libéraux sans-frontièristes clairement mondialistes comme George Soros. Il existe aussi des antijuifs qui sont sionistes en ce qu’ils considèrent que  les juifs n’ont pas droit de cité dans leur pays depuis qu’ils ont un Etat à eux. Dans la définition très classique qu’en donne wikipedia, «Le sionisme est une idéologie politique fondée sur un sentiment national juif, décrite comme nationaliste par les uns et comme émancipatrice par les autres.» Dans les faits, il existe des sionistes de gauche, « modérés », partisans de la création d’un Etat palestinien et/ou d’un Etat israélien multiculturel ; et des sionistes de droite et d’extrême droite beaucoup plus intransigeants. A cette aune le sionisme peut aussi être appréhendé par ses adversaires ou au contraire par ceux qui se réclament de cette idéologie, comme une doctrine messianique et/ou impérialiste   donnant des droits à Israël sur des territoires voisins pour la création d’un Grand Israël, et donnant du  peuple juif une définition strictement ethnico-religieuse dont sont exclus les palestiniens musulmans ou chrétiens.  Autant dire que la volonté exprimée par ce député LREM Maillard et ses collègues est intellectuellement boiteuse et aggravera encore les atteintes à la liberté d’expression et d’opinion. Souvent  qui veut faire l’ange fait la bête… Emmanuel Macron a en tout cas joué la carte de la  prudence pour dire  son désaccord  avec  cette initiative

    Si «l’antisémitisme est le socialisme des imbéciles » selon la célèbre formule d’Auguste Bebel, Ovier Faure, premier secrétaire de qu’il reste du  PS  s’est voulu intelligent en lançant l’idée d’un rassemblement contre l’antisémitisme qui se déroulera à Paris ce soir ,  en présence de François Hollande,  d’Edouard Philippe, de 22 ministres,   dont Jean-Michel Blanquer et Benjamin Griveaux.  Quatorze  partis politiques   participeront à cette manifestation  , du PC à DLF,  de LREM à EELV en passant par LR et LFITous les partis sauf le RN avait indiqué M. Faure, au nom paraît-il de l’histoire sulfureuse du FN,  avant de réviser sa condamnation à la marge  et de dire que  finalement,  pourquoi pas, à titre individuel,  Marine le Pen et les sympathisants du mouvement national pourraient d’y rendre.

    Mais la décence a conduit le RN, qui l’a rappelé dans un communiqué,  à ne  « pas défiler aux côtés de formations et de dirigeants politiques qui soit n’ont rien fait depuis trente ans (contre la multiplication de ce type de violences), soit les ont encouragés ».  Raphaël Nisand, chroniqueur  sur Radio judaica, a eu lui aussi des mots très durs sur cette manif  de pompiers-pyromanes.  Invitée de ce matin d’Europe 1,  Marine a précisé  qu’elle ne souhaitait pas  «  participer à une instrumentalisation politicienne  ».  « Aujourd’hui, la politique qui a entraîné cette situation est de la responsabilité des partis qui vont manifester ce soir (…).  La vraie question, aujourd’hui, c’est d’où provient cet antisémitisme, c’est la question essentielle » sachant que les partis dits de gouvernement ont  « laissé s’installer un fondamentalisme islamiste qui est incontestablement à l’origine de l’antisémitisme aujourd’hui.  » Alors oui nous se sommes pas dupes  de cette manip et plus largement, note Bruno Gollnisch,  de l’entreprise de sidération de l’opinion par les  champions du  pasdamalgame à géométrie variable,   qui vise  aussi, avec beaucoup de malignité, à tenter de refiler le mistigri de la bête immonde aux Français qui rejettent simplement, souvent avec colère, mais sans haine ni violence, les politiques euromondialistes.

    https://gollnisch.com/2019/02/19/les-champions-du-pasdamalgame-diversion-et-sideration/

  • Alain Finkielkraut ose le dire : le Rassemblement national est un parti républicain !

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    Sur l’affaire Alain Finkielkraut, tout ce qu’il y avait de censé à dire l’a été sur ce site. Mais le « mieux-disant » revient pourtant au principal intéressé, sur France Info, le 18 février dernier : « Quelque chose me gêne dans la mobilisation […] On revient, on se mobilise contre, si j’ose dire, le vieil antisémitisme, celui qu’on aimait détester. […] Or, ce n’est pas lui qui était à l’œuvre contre moi. Est-ce ce “bon vieil antisémitisme” qui est à l’œuvre de manière générale en France ? Je ne le crois pas. »

    Loin de nous l’idée de faire dire à Alain Finkielkraut ce qu’il n’a pas dit ; mais tentons, au moins, cette sorte de synthèse selon laquelle les derniers lecteurs d’Édouard Drumont, certes antisémites dans leurs lectures, le seraient finalement moins dans leurs actes. En effet, prétendre que les assassins d’Ilan Halimi et Mireille Knoll aient pu être disciples d’Henri Coston consisterait à un peu trop charger le chameau.

    De même, du mouvement lepéniste, le philosophe affirme : « Alors, on va dire qu’il ne faut surtout pas que le RN participe au rassemblement de demain. Mais c’est un problème, parce que tous les partis républicains devrait être représentés. Et c’est un parti républicain, qui représente un nombre considérable d’électeurs. »

    De cet antiracisme dévoyé, le mensuel Actualité juive, relayant les propos de l’empêcheur de penser en rond, rappelait déjà, le 22 avril 2015 : « Alain Finkielkraut laisse entendre que SOS Racisme était responsable de la montée du racisme en France. » Mieux, toujours à en croire cet estimable périodique, on apprenait encore ceci : « SOS Racisme – SOS Baleines. Ambiguïté : dans un cas, c’est pour dénoncer le racisme, dans l’autre, pour sauver les baleines ? Et si, dans le premier cas, c’était aussi pour sauver le racisme ? »

    Il est un fait que pour que survivent les ligues de vertu, il faut bien que le vice subsiste ; faute de quoi, les subsides pourraient bien venir à manquer. Les antiracistes ont besoin des racistes pour boucler leurs fins de mois, surtout quand l’argent du contribuable vient à manquer. Le premier des aigrefins sait ça. Alain Finkielkraut aussi.

    De son côté, Claude Askolovitch, pourtant pas le moins borné de nos confrères – la preuve par son très honnête essai, Voyage au bout de la France, le Front national tel qu’il est –, s’en prend désormais à Alain Finkielkraut, sur le site Slate, ce même 18 février : « Un décent, modéré, de bon sens, un Raymond Aron de nos déconstructions, cet homme qui honore de sa malice fatiguée les bien-pensants de l’identité nationale, les petits veilleurs du Figaro Vox, les inquiets de la civilisation ? Doutons-en, pour lui-même et des opportunistes qui ne lui ressemblaient pas, trop heureux que ce juif hirsute et tourmenté qui composait des odes à l’identité française et se faisait l’avocat du “Français de souche”, qui, mieux que lui, enfant d’immigré, était de ce pays. » Pour doucereuse qu’elle soit en apparence, la charge est lourde de violence cachée.

    Qu’il nous soit seulement permis d’objecter qu’Alain Finkielkraut, qui vient d’accorder un entretien passionnant à Éléments, est avant tout un philosophe d’envergure, au même titre qu’un Alain de Benoist, par ailleurs fondateur de ce bimensuel. Que sa voix, aussi claire que sa pensée, n’est pas de trop en ces temps de flou intellectuel. Et que ses origines, si elles paraissent passionner activistes musulmans exaltés et journalistes juifs en perte de repères, ne nous importent finalement que peu.

    Car Alain Finkielkraut n’est rien d’autre qu’un estimable compatriote français. Rien de plus ; mais, surtout rien de moins.

    Nicolas Gauthier

    http://www.bvoltaire.fr/alain-finkielkraut-ose-le-dire-le-rassemblement-national-est-un-parti-republicain/

  • S’il y a bien une chose que nos ministres surveillent, c’est la capacité pour les femmes à avorter vite, bien et gratis

    S’il y a bien une chose que nos ministres surveillent, c’est la capacité pour les femmes à avorter vite, bien et gratis

    Réponse d’Adélaïde Pouchol, rédactrice en chef adjointe de L’Homme Nouveau, porte-parole de la Marche Pour La Vie, au Huffington Post :

    « Ce qui me rassure, sans me rassurer complètement, c’est qu’aujourd’hui le nombre d’IVG en France reste stable depuis dix ans », expliquait la ministre de la santé, Agnès Buzyn, au micro de RMC le 18 septembre dernier. Et d’ajouter : « Ça veut dire qu’il n’y a pas de difficulté d’accès, mais par endroits, il y a certainement des difficultés d’accéder à l’IVG dans des délais raisonnables ». Ces propos de la ministre sur l’accès à l’avortement en France faisaient suite à ceux du Docteur de Rochambeau qui avaient suscité la polémique que l’on sait.

    Alors quoi ? La ministre aurait-elle menti ? C’est vrai, l’on pourrait imaginer la ministre ménageant la chèvre et le chou, repoussant l’idée de la suppression de la clause de conscience relative à l’IVG pour ne pas s’attirer les foudres des uns, tout en assurant que cette même clause de conscience était assez anecdotique en réalité et sans véritable impact sur l’accès à l’avortement, histoire de ne pas fâcher ni inquiéter les autres.

    En disant, à l’occasion de la Marche pour la vie du 20 janvier dernier, qu’il était plus facile en France d’avorter que d’obtenir un rendez-vous chez l’ophtalmologiste, je me suis payé l’honneur d’un décryptage spécial du Huffington Post, chiffres et enquête à l’appui. Et c’est vrai, la désertification médicale et la baisse des moyens alloués aux structures de santé créent de vraies difficultés d’accès aux soins assorties d’inégalités territoriales parfois criantes. Cela impacte tous les soins médicaux, cela impacte aussi l’avortement…

    C’était d’ailleurs la position du Collège national des gynécologues obstétriciens français (CNGOF), réagissant aussi aux propos du Docteur de Rochambeau, qui affirmait que la clause de conscience était très peu invoquée par les praticiens les plus jeunes et qu’on ne devait donc pas craindre de « conflit d’intérêts entre la clause de conscience des médecins et le droit des femmes ». En revanche, toujours de l’avis du GNGOF, « les manques de personnels médicaux mettent toutes les activités de gynécologie obstétrique en tension, ce qui peut altérer aussi, et c’est regrettable, le parcours des femmes en demande d’IVG ».

    En bref, l’accès à l’avortement en France serait inégal mais ni plus ni moins que n’importe quel soin… Vraiment ?

    Faut-il rappeler que, alors qu’il est traité comme tel, l’avortement n’est pas un soin médical ? L’avortement ne guérit rien parce que la grossesse n’est pas une maladie, un embryon n’est pas un virus ou une sorte d’appendicite de l’utérus. Il faut avoir l’honnêteté de dire que l’avortement relève plutôt de la « prestation sociale » que du soin à proprement parler, même si c’est au personnel soignant qu’échoit cette tâche. Et pourtant, l’avortement est pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale depuis 2016 et bénéficie depuis des années d’une attention toute particulière de nos gouvernements successifs : suppression du critère de détresse, suppression du délai de réflexion d’une semaine, élargissement du personnel habilité à pratiquer les avortements médicamenteux, pour ne citer que les dernières évolutions en date… Bref, s’il y a bien une chose que nos ministres surveillent, c’est la capacité pour les femmes à avorter vite, bien et gratis.

    Faut-il rappeler également que le gouvernement français a fait la promotion (très) active d’un site internet dédié à l’avortement, avec une motivation qu’on lui connait pour bien peu de causes ? Ce fameux site a été créé pour proposer une alternative à d’autres sites « provie » qui, selon le gouvernement, diffusaient de « fausses informations » sur l’avortement. En fait de fausses informations, les sites qui sont dans le collimateur de l’État ne font qu’expliquer ce qu’est l’avortement (les femmes n’ont-elles pas le droit d’être informée ?) et dire qu’il peut laisser des séquelles psychologiques. Qui pourrait le nier ? Ah oui… Ces sites expliquent également que l’avortement n’est pas la seule solution. Et cela fâche beaucoup le gouvernement qui fait donc des pieds et des mains pour le rendre toujours plus accessible, avec un empressement qu’on aimerait tant lui connaitre pour prendre en charge, par exemple, les quelques 2000 personnes sans-abri (sans doute plus mais le chiffre est difficile à établir) qui meurent dans la rue chaque année ou qu’il se soucie de l’accès aux soins en général et pas seulement de l’accès à l’IVG, cela soulagerait très certainement le tiers des Français qui renoncent à se faire soigner tant ils sont éloignés des services de santé.

    Bref, l’avortement n’est pas un soin médical, il est pourtant pris en charge comme tel et à 100 % par la Sécurité sociale. Il bénéficie d’une attention très particulière de l’État au point que dire qu’il n’est peut être pas l’unique ou la meilleure solution en cas de détresse est considéré comme un délit… Alors, oui, il est facile d’avorter en France.

    Enfin si, en dépit des affirmations du CNGOF, le nombre de praticiens refusant de pratiquer l’avortement allait croissant au point de rendre réellement compliqué l’accès à l’avortement, il faudra avoir le courage de regarder les choses en face, le courage de se poser sincèrement la question du pourquoi. Il faudra aussi faire preuve d’un peu plus d’imagination que d’habitude parce que l’argument du « poids de l’Église » ne suffit pas, ne suffit plus. Tous les chiffres le prouvent : le catholicisme est en net recul en France, particulièrement chez les jeunes de 18 à 25 ans tranche d’âge, justement très concernée par l’avortement. Peut-être qu’il faut ailler chercher ailleurs les raisons de ce malaise…

    Nous pourrions aussi évoquer les multiples fermetures de maternité. Récemment, c’est celle de Bernay qui annonce sa fermeture, confirmée par Agnès Buzyn. Nous pouvons donc ajouter qu’il est plus facile d’avorter que de donner la vie.

    https://www.lesalonbeige.fr/sil-y-a-bien-une-chose-que-nos-ministres-surveillent-cest-la-capacite-pour-les-femmes-a-avorter-vite-bien-et-gratis/