Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 525

  • I-Média n°217 : Pillards et banlieusards, le silence des médias

    02:28 – Pillards et banlieusards, le silence des médias

    Après les violences, les médias ont largement commenté la présence des radicaux chez les casseurs. Le profil sociologique des pillards semble beaucoup moins les intéresser.

    13:21 – Zapping

    Lutte des âges à Arzano, en Bretagne, où l’Etat veut imposer des migrants. Lutte des classes sur les plateaux télévisés où la caste politico-médiatique bataille avec les Gilets Jaunes.
    Autre bataille, celle que les journalistes de France Culture mènent contre la réalité en niant l’existence d’un lobby LGBT, en avouant au passage regarder I-Média !

    20:43 – Gilets Jaunes : Matraquage de bobards

    Les médias ont multiplié les approximations, les erreurs et les bobards en couvrant la mobilisation des Gilets Jaunes. Inquiétant.

    31:31 – Tweets

    La Règle du Jeu de BHL attaque violemment les Gilets Jaunes tandis que Libé tente de récupérer leur colère fiscale pour expliquer qu’il faut plus de socialisme.

    36:56 Pacte pour les migrations : « Circulez y a rien à voir ! »

    Les médias se réveillent enfin sur le Pacte pour les Migrations de l’ONU… mais il semblerait que ce soit pour mieux endormir les Français !

    42:50 – Coup de chapeau

    Un coup de chapeau à Damien Rieu pour sa dernière vidéo sur le Pacte pour les migrations : https://www.youtube.com/watch?v=92bK6GJA89s

    https://www.tvlibertes.com/pillards-et-banlieusards-le-silence-des-medias

  • Gilets Jaunes : « Mieux qu’une coupe du monde de foot, des émeutes ! »

    coupe-du-monde-foot-emeutes-pierre-lours-588x330.jpg

    Par Pierre Lours, essayiste et romancier ♦ Au soir de la spectaculaire journée d’émeutes radiotélévisées du 1er décembre, le Ministre de l’intérieur arborait, comme justification absolue de son impuissance à assurer simultanément la sécurité des personnes et des biens ainsi que la liberté d’expression, sa volonté sans faille d’éviter les morts dans les rangs des manifestants et des forces de l’ordre.
    Posture vertueuse évidemment pas dictée par un amour et une générosité  pour l’être humain, qualités rarement présentes chez les ministres de l’intérieur, mais par de multiples raisons cachées dont il  faut bien  prendre conscience pour éviter de ressembler à celui  qui veut faire l’Ange… et qui fait la Bête.

    La conquête du pouvoir pour combler un vide

    L’impuissance publique conjuguée avec un gargantuesque appétit budgétivore caractérisent  l’Etat et le personnel politique qui prétend gouverner.           « Tout a toujours très mal marché » comme disait Jacques Bainville. Mais pourquoi donc ?

    Fondamentalement, il serait anormal que l’être humain qui a  toujours eu beaucoup de mal à comprendre le pourquoi et le comment de son existence comme l’atteste l’histoire de la philosophie, se comporte avec sagesse et efficacité dans la vie politique de la cité. Et il serait encore plus étonnant qu’un politique, et encore davantage un ministre de l’intérieur tourné par nécessité plutôt vers la gesticulation musculaire que vers la réflexion neuronale, soit une exception à cette règle ontologique.

    Sauf destins et circonstances exceptionnels, l’impuissance est la condition et le ressort indispensable pour accéder au Pouvoir : pour avoir raison des adversaires, enjamber les chausse-trappes, supporter les trahisons, ignorer l’ingratitude et accepter de se perdre dans le tourbillon des mesquineries politiques, il faut ressentir confusément au fond de soi un vide et une angoisse  abyssales  qui appellent frénétiquement la conquête du pouvoir afin de se sentir rassasié tel un  boulimique repu, pour enfin exister au travers des ors et des flatteries de cour. Faute de se connaître et de se reconnaître, il faut être reconnu !

    Mieux qu’une coupe du monde de foot, des émeutes !

    Aussi, c’est parce que l’on ne peut pas faire confiance en l’homme que les institutions et les lois doivent  prendre la main. Malheureusement ces garde- fou sont de plus en plus inopérants sous les coups destructeurs des droits-de-l’hommiste et des mondialistes qui s’appliquent à les affaiblir afin de détruire la civilisation occidentale et le génie des peuples et des nations. En l’occurrence, les insuffisances des services de renseignements, la non application de mesures administratives susceptibles de mettre hors de nuire les casseurs et la faiblesse des sanctions judiciaires génèrent des situations inadmissibles.

    Par ailleurs, il est vrai que le calcul politique et la manipulation des esprits participent grandement à laisser le désordre et la violence s’exprimer.
    Rien de tel pour démontrer que face au chaos, le salut est dans le soutien inconditionnel aux gouvernants qui seraient les derniers remparts face à la chienlit.
    Rien de tel pour distraire le peuple qu’une bonne partie de gendarmes et voleurs, véritable feuilleton à grand spectacle, jeux du cirque médiatique à forte audience.

    Exit les revendications des manifestants, les questions liées à l’avenir d’une économie mondialisée en perpétuelle croissance ignorant les limites de notre planète et les intérêts des peuples, oubliés les guerres, les déferlements migratoires, les délires mégalomanes des manipulations génétiques et de l’intelligence artificielle ! Mieux qu’une coupe du monde de foot, des émeutes !

    A quand la défense de la France ?

    Alors pour éviter les morts dans les rangs des manifestants et des forces de l’ordre, il serait préférable en tout premier lieu d’éviter d’exaspérer les Français et de défendre les intérêts de la France plutôt que de nous perdre dans un tourbillon internationaliste mégalomane.

    Il serait réaliste de reprendre en main la conduite de notre monnaie et de notre économie au lieu de les abandonner au bon vouloir de l’oligarchie mondialiste.

    Il est grand temps de défendre les Français des prédateurs de toutes sortes qui veulent imposer leurs lois et leurs valeurs.

    Si l’on ne veut pas que la France devienne un pays immergeant.

    Pierre Lours 02/12/2018

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Nicolas Faure

    https://www.polemia.com/gilets-jaunes-mieux-quune-coupe-du-monde-de-foot-des-emeutes/

  • Perles de Culture n°190 : Le mirage des valeurs de la République

    L’équipe cinéma vous recommande « The spy gone north » et « Les veuves ». Bernard Gantois vient ensuite présenter son ouvrage « Le mirage des valeurs de la République ». Anne Brassié reçoit enfin Charles-Henri Jamin, défenseur de la chapelle St Jean à Saumur puis Catherine Boutin, engagée contre l’installation d’éoliennes marines au large de Fécamp et Etretat.

    https://www.tvlibertes.com/perles-de-culture-n190

     
  • Nicolas Dupont-Aignan : Pourquoi Christophe Castaner a-t-il refusé cette Commission d’Enquête sur le saccage de l’Arc de Triomphe ?

    Nicolas Dupont-Aignan : Pourquoi Christophe Castaner a-t-il refusé cette Commission d’Enquête sur le saccage de l’Arc de Triomphe ?

    Lors d’une conférence de presse, Nicolas Dupont-Aignan a répondu à Christophe Castaner, qui porte plainte contre le député :

    M. Castaner veut menacer un adversaire politique et faire taire l’opposition. Je ne me tairai pas. Car ce n’est pas mon cas personnel mais la liberté d’expression.

    J’ai demandé une Commission d’enquête parlementaire. Entendons les policiers, les mères de famille, les retraités… pour savoir ce qu’il s’est passé. Ce n’est pas à un Ministre comme Castaner de contrôler la parole du Parlement mais au Parlement (article 24 de la Constitution) de contrôler l’action du Gouvernement et des politiques publiques.

    Déjà lors de l’affaire Benalla, M. Castaner, Ministre délégué au Parlement, avait refusé de répondre aux questions des députés et s’était réfugié à la buvette de l’Assemblée.

    Ministre d’un gouvernement aux abois, incapable de garantir l’ordre public, mettant en danger autant les Gilets Jaunes pacifiques que les forces de l’ordre, M. Castaner ne supporte pas de devoir rendre des comptes à la Nation.

    Castaner s’attaque à moi car j’ai demandé des explications très précises sur les événements. Dès le début, j’ai demandé une Commission d’enquête parlementaire. Entendons toute la chaîne de commandement, les ordres qu’ils ont reçus ou pas reçus de Castaner. Entendons les policiers sur le terrain. Entendons les témoins, ces gilets jaunes pacifiques, mères de famille, retraités, qui ont vu de leurs yeux ce qui s’est passé.

    Pourquoi M. Castaner a-t-il refusé cette Commission d’Enquête ? Moi, en tout cas, je n’ai pas peur de la vérité. Mon devoir, c’est de porter la parole des Français qui veulent la vérité, toute la vérité. Je ne renoncerai jamais.

    Je suis scandalisé que M. Castaner m’accuse de porter honneur aux forces de l’ordre, moi qui ai toujours soutenu les policiers et les gendarmes. C’est justement pour défendre l’honneur des forces de l’ordre que je veux établir la vérité.

    “petits casseurs de M. Castaner” : Je n’ai évidemment jamais dit que des policiers auraient cassé [le 24Novembre]. En témoignent d’ailleurs tous les messages de soutien de forces de l’ordre qui ont bien compris le vrai sens de mes propos. “petits casseurs de M. #Castaner” : J’ai dit que personne n’était dupe que M. Castaner, par incompétence ou par inconscience, avait laissé faire les casseurs. 

    Depuis le début, le gouvernement a cru que les violences de casseurs ou de racailles étrangers aux Gilets Jaunes décrédibiliseraient ce mouvement populaire des Gilets Jaunes.

    Il s’est passé quelque chose de profondément anormal à l’Arc de Triomphe : Monsieur Castaner n’a pas appréhendé les casseurs qui ont pu sévir impunément. Ce faisant, ces casseurs sont des complices politiques du gouvernement.

    M. Castaner ferait mieux de s’occuper des casseurs qui sont en train d’affluer de toute l’Europe pour commettre des violences à Paris demain. Ces casseurs n’ont rien à voir avec l’immense majorité des Gilets Jaunes qui manifestent pacifiquement.

    https://www.lesalonbeige.fr/nicolas-dupont-aignan-pourquoi-christophe-castaner-a-t-il-refuse-cette-commission-denquete-sur-le-saccage-de-larc-de-triomphe/

  • Gilets jaunes : le mouvement de révolte s’étend en Europe !

    gilets-jaunes-europe-XVM722fa728-f70c-11e8-b708-809203d3fe49-805x453-600x338.jpg

    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    En Allemagne, Belgique, Pays-Bas ou encore Bulgarie et Serbie, des vagues de contestations, avec le port du gilet jaune comme étendard de la lutte, contre les politiques menées par leurs gouvernements respectifs prennent de l’ampleur.

    Si l’origine de ces contestations n’est pas tout à fait similaire à celle connue en France : hausse des carburants en Serbie, dénonciation du pacte sur les migrations en Allemagne, appauvrissement des classes moyenne aux Pays-Bas et outre le gilet jaune, ces mouvements ont en commun de dénoncer les politiques populicides de nos dirigeants européens de ces dernières décennies.

    Il n’existe cependant aucun lien organique entre ces divers mouvements.

    https://fr.novopress.info/

  • Gilets jaunes : le samedi noir – Journal du vendredi 7 décembre 2018

    Sécurité / Gilets jaunes : le samedi noir

    La capitale en état de siège. Samedi, l’acte 4 des gilets jaunes s’annonce agité… le président de la république a annoncé prendre la parole lundi, et le contenu de son discours pourrait bien dépendre de l’intensité de la mobilisation.

    Société / Lycéens, une polémique pour rien

    Immigration / Le Sénat met à mal la politique migratoire

    A quelques jours de la ratification du pacte mondial sur les migrations, le Sénat a rejeté le budget du projet de loi asile et immigration, jeudi. Un budget jugé insuffisant au vu des enjeux migratoires.

    Europe / Vox rencontre avec les nationalistes espagnols

    Avec un victoire historique en Andalousie le mouvement nationaliste espagnol Vox rejoint les nombreux partis populistes qui montent en Europe. Rencontre avec le journaliste José Javier Esparza.

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-le-samedi-noir-journal-du-vendredi-7-decembre-2018

  • Charles de Meyer : “J’irai manifester demain et ma conscience catholique sera tranquille.”

    Charles de Meyer : “J’irai manifester demain et ma conscience catholique sera tranquille.”

    Charles de Meyer écrit sur Facebook :

    J’irai manifester demain et ma conscience catholique sera tranquille.

    Nous pouvons recevoir ci et là des appels à ne pas participer aux manifestations demain. Ils viennent souvent de relais d’influence de l’Eglise.

    Cette position me semble intenablePour des raisons dont il ne s’agit pas de débattre ici, l’Eglise est identifiée par la ruralité française comme une des institutions qui l’a le plus abandonnée. Le départ du curé a précédé de beaucoup celui du bureau de poste. Est-ce vraiment être ouvert au « signe des temps » que de se ranger, encore une fois, du côté du pouvoir et de ne pas entendre le pays réel ?

    Je comprends mal l’appel au jeûne. Nous autres croyants n’avons pas que des estomacs. Nous avons aussi des bras et des jambes pour agir et manifester. Nous avons toute l’année pour jeûner et prier pour une société fraternelle mais nous devons aussi affronter le réel et force est de constater qu’il sera samedi davantage dans les mobilisations que dans les salles paroissiales. Qui peut juger de la prière du coeur de ceux qui seront dans les rues ?

    Je remarque sur cette question comme sur d’autres une tendance à ne pas vouloir avoir de parole forte et accessible sur de longues périodes puis à tenter la pirouette d’une journée de recueillement pour réagir. Je me souviens du très beau texte de monseigneur Centène pendant les Bonnets Rouges. Et de combien les Bretons furent reconnaissants de sa publication. J’ai honte quand je lis le communiqué de la CEF évoquer : « Des changements profonds qui marquent notre société, des choix politiques mal compris accentuent le sentiment d’exclusion. » Il n’y a pas de sentiment d’exclusion, il y a des pauvres qui sont sciemment abandonnés à leurs sorts. Monseigneur Aupetit le dit parfaitement dans son texte : « Comme archevêque de Paris, je comprends la peine de ceux qui manifestent pacifiquement et luttent pour conserver une vie digne »

    L’archevêque de Paris insiste alors sur la nécessite de construire un dialogue. Et il a raison. Mais avec qui dialoguer ? Faut-il ronronner des caresses du discours des Bernardins ou « oser notre risque » auprès des manifestants samedi ? Le dialogue s’établit-il prioritairement avec ceux qui crient leur souffrance ou avec ceux qui arborent leur arrogance ? Ou alors s’agit-il de nous enfermer dans notre caricature et discuter « expertise en humanité » entre nous, loin des évènements, loin des gens, loin des mobilisations politiques ?

    Je lisais dernièrement le Raison du Cleuziou sur les cathos d’aujourd’hui. Il souligne l’incompréhension entre les générations, ou plutôt les “types”, catholiques. Je crois que les appels à ne pas aller manifester en sont encore une preuve flagrante. Après trente ans de levain dans la pâte, des influenceurs dépassés nous invitent à ne pas être intégralement dans le monde, jusque dans les moments ou la justice est délicate et les choix difficiles. Alors oui, allons dialoguer, mais allons dialoguer dans le réel, et même si certains tombent dans des écarts malheureux, la majorité se sera bravement salie les mains, abîmée les poumons de lacrymo et délestée quelques neurones par coups de tonfas. Ce sera bien moins chiant qu’une intervention de patron du cac 40 sur la doctrine sociale de l’Eglise et certainement plus efficace.

    https://www.lesalonbeige.fr/charles-de-meyer-jirai-manifester-demain-et-ma-conscience-catholique-sera-tranquille/

  • Après nous le déluge ? Nous y sommes.

    gilets-jaunes-champs-elysees-300x171.jpgFrance Inter dans toute sa splendeur: le sociologue et homme  de gauche Alain Touraine était l’invité hier de  l’émission Le téléphone sonne, chargé de répondre et de commenter  les questions et analyses d’auditeurs… soigneusement triés par le standard. Admirons le tour de force,   jamais pendant cette heure de débat les mots  Europe  ou immigration n’ont été prononcés ( sauf une fois par M. Touraine  pour préciser  qu’il s’agissait bien sûr de continuer à accueillir des immigrés) alors que notre soumission aux dogmes euromondialistes sont au cœur du déclin français, de la  crise sociale, économique, identitaire qui frappe la France depuis des décennies.

    Même indécence de la part des ministres et  élus macronistes  qui  manient   l’inversion accusatoire pour mettre  en garde l’opposition et les gilets jaunes les plus désespérés  sur leurs  responsabilités  supposées  dans les violences (passées et à venir), alors  qu’elles ne sont que le fruit des politiques menées par une Caste persuadée que les Français étaient des veaux taillables et corvéables à merci, que la  France en tant  que nation  libre et souveraine devait sortir de l’histoire. Certes, Emmanuel Macron paye aujourd’hui  l’addition pour tous ses prédécesseursMitterrand le Maastrichtien précipitant  après le libéralisme giscardien le déclassement de la France;  les deux septennats pour rien  du  calamiteux et petit faiseu  social-démocrate   Chirac qui avait agité  le thème de  la fracture sociale mais sans avoir le courage, la lucidité  de   la soigner;  Sarkozy l’américain  qui a imposé avec le complicité du PS  la constitution  européenne rejetée en 2005  par les Français , et qui a laissé grandes ouvertes les vannes de l’immigration; et Hollande,  synthèse toutes les lâchetés de tous les immobilismes, de tous les mensonges d’une coterie prête à tout pour se maintenir en place. Après nous le déluge ? Nous y sommes. 

    Ce samedi sera peut-être  déterminant  pour l’avenir de ce gouvernement,  dans l’attente d’une nouvelle  manifestation des gilets jaunes,  décrite par avance comme factieuse, antirépublicaine, émeutière par essence.  Autrement  plus préoccupante  pour l’avenir de notre pays, est selon nous  la capacité des Français à comprendre ce nouveau coup d’accélérateur à l’immigration massive qu’entendent donner les lobbies cosmopolites et antinationaux. Nous voulons parler bien sûr à ce pacte de l’Onu sur les migrations, dit pacte de Marrakech, que nous évoquions mercredi, objet d’une conférence de presse de Marine en début de semaine,  sur lequel le RN a été le premier grande formation politique à alerter nos compatriotes. Emmanuel Macron n’a pas renoncé, contrairement à  de nombreux autres pays, à engager  la signature de la France en avalisant ce pacte. Tout juste vient-il de décider de ne pas se rendre à Marrakech la semaine prochaine mais d’y envoyer un représentant pour accomplir cette forfaiture…

    Pour autant, se félicite Bruno Gollnisch,  la gravité de la menace est bien perçue par de nombreux Français et bien évidemment par beaucoup de  gilets jaunes. Invitée de LCI  le 4 décembre,  Laétitia Dewalle, une des porte-paroles de  cette mobilisation populaire,  a posé franchement la question : «Notre pouvoir d’achat est en difficulté. Avons-nous la capacités économiques et financières de pouvoir les (migrants, NDLR) intégrer ?» Le site de l’hebdomadaire Valeurs actuelles l’a signalé, «Malgré des appels à l’apaisement de la part de certains collectifs de  gilets jaunes  depuis l’annonce de l’Élysée de suspendre d’un an la taxe carbone, l’acte IV de la mobilisation (de ce) samedi devrait se révéler tout aussi impressionnant. Pour cause : nombreux sont les manifestants à redouter la signature par le chef de l’État d’un pacte de l’ONU sur les migrations les 10 et 11 décembre à Marrakech, au Maroc (…). D’heure en heure, publications sur internet et appels à la pétition pullulent. Celui de Maxime Nicolle, une des figures les plus identifiées du mouvement, a récolté depuis sa mise en ligne mardi près de 38 000 signatures. Sur Twitter, une vidéo de Damien Rieu, ancien porte-parole de Génération identitaire, appelant à la mobilisation contre le document onusien, a cumulé plus de 36 000 vues (…). Dans une vidéo  (…) Virginie Vota, autre  gilet jaune, met en garde contre une  vaste stratégie de manipulation de l’opinion publique  au service de l’immigration, à grand renfort de surveillance des médias, des  propos journalistiques  et de  traque de tous les discours relevant des ‘effets négatifs de l’immigration’Une méfiance que partage en tout cas Marine Le Pen, qui s’est indignée sur Twitter de l’éducation des médias  que promouvrait ce pacte»

    Ce sont des jours, des semaines, des mois, des  années décisives qui attendent nos compatriotes,  les peuples des  nations européennes. Ce sera le sursaut salvateur ou la marche accélérée vers la dissolution, la submersion, la nuit mondialiste. Encore une fois, comme souvent au cours de  notre longue  histoire, le peuple français montre le chemin de la renaissance, de la résistance face à l’oppression. Quoi qu’il advienne il y aura un avant et un après cette fronde des gilets jaunes. Signalons  pour conclure notre propos  à l’adresse de nos lecteurs, cette pertinente analyse de M.  Eric Juillot sur le blogue Les crises  qui  replace cette mobilisation dans sa profondeur et sa   perspective historiques. Haut les cœurs!

    https://gollnisch.com/2018/12/07/apres-nous-le-deluge-nous-y-sommes/

  • Le Pacte de Marrakech n’engage pas la France : intox

    Le Pacte de Marrakech n’engage pas la France : intox

    Depuis 48h on nous explique que le Pacte de Marrakech n’engage pas la France. Il y a dans ce texte (à lire ici) 48 fois (sur 41 pages) la formulation “nous nous engageons”…

    Soit ce pacte est inoffensif, mais alors pourquoi signer un texte inutile et controversé, soit, bien que non contraignant, il servira de moyen de pression sur les Etats, et alors il faut refuser de le signer…

    https://www.lesalonbeige.fr/le-pacte-de-marrakech-nengage-pas-la-france-intox/

  • Les maires, piégés par l'impôt...

    L’exonération totale progressive de la taxe d’habitation voulue par Macron ne fait pas que des heureux. À commencer par les élus locaux, au premier rang desquels les maire.   

    En principe, chaque collectivité territoriale dispose de sa propre fiscalité pour mettre en œuvre sa politique et ses décisions, ce qui la rend responsable devant ses électeurs qui sont aussi ses contribuables. Or, un phénomène prend de l’ampleur : Le remplacement des recettes fiscales locales par des compensations de l'État, le législateur ayant pris l'habitude ces dernières années de voter des mesures conduisant soit à redistribuer le bénéfice des impôts locaux, soit à offrir aux contribuables un certain nombre d'allégements, exonérations, abattements ou dégrèvements. Décidés au niveau national et non local, ces dispositifs ne peuvent que contrarier les politiques budgétaires mises en œuvre par chaque collectivité. Pour rétablir, il est donc normalement prévu que chaque mesure; législative diminuant les recettes locales soit compensée par l'État.

    Très vite est cependant apparu l’effet néfaste du système non seulement la compensation n’est que partielle mais en plus elle contribue à une ingérence, qui plus est irresponsable, toujours plus grande de l'État dans les affaires locales. Les élus locaux sortent échaudés des précédentes expériences, notamment la pseudo-disparition en 2010 de la taxe professionnelle (remplacée par une contribution économique territoriale qui rapporte finalement autant…) accompagnée d'une redistribution de la fiscalité locale des ménages, les communes récupérant à cette occasion toute la taxe d'habitation au détriment des départements qui recevaient en contrepartie la partie régionale de la taxe foncière. La réforme était censée se faire à recettes fiscales constantes pour les collectivités, l'État compensant à l'euro près leurs pertes fiscales éventuelles. Or, les élus constatent aujourd'hui que l'État ne finance par, exemple que 39 % des exonérations législatives et que si les compensations d'exonérations représentent encore 5,8 Mds€ en 2018, c'est 1,2 Mds€ de moins qu'il y a 6 ans.

    Cette « idée nouvelle » a un air de déjà vu

    Au vu de cela, on imagine aisément combien l’affaire de la taxe d'habitation donne aujourd'hui des sueurs froides aux maires, uniques destinataires de la taxe d'habitation, puisque ce sont cette fois-ci plus de 20 Mds€ qui sont concernés (en ne retenant que la taxe afférente à la résidence principale, seule à bénéficier pour l'instant de la mesure d'exonération).

    Les édiles craignent que sa disparition ne provoque pour leurs communes un véritable séisme fiscal. Sur environ 62 Mds€ de recettes fiscales des communes, 22 Mds€ proviennent de la taxe d'habitation, 20 Mds€ de la taxe foncière, 7 Mds€ de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères et 13 Mds d'autres impôts votés au niveau national souvent sans marge de manœuvre locale. Sans taxe d'habitation, les communes resteront donc maîtres de moins de la moitié de leurs recettes (taxe foncière et TEOM), et courront ainsi le risque de voir leur budget mis pour ainsi dire sous tutelle. D'autant que l'État réitère sa méthode traditionnelle d'une prise en charge seulement provisoire des allégements fiscaux, en les figeant au taux existant à l’entrée en vigueur de la mesure. La commune doit ainsi savoir que si elle veut augmenter ses taux, elle réintroduira une taxe d'habitation à la charge de ses administrés, au risque de se livrer elle-même à la vindicte populaire.

    Or, dans le même temps, le législateur ne cesse de charger de nouvelles dépenses la barque des collectivités locales, qui doivent alors trouver de nouvelles recettes pendant qu on leur interdit le recours aux anciennes. Ce qui est d autant plus périlleux pour elles que, à la différence de l'État, elles n’ont pas le droit de présenter un budget en déséquilibre ni d'emprunter pour financer leur fonctionnement. Le combat n’est donc pas égal et le gouvernement a beau jeu d'utiliser la fiscalité locale pour ses manœuvres politiques. Les collectivités sont ainsi progressivement devenues dépendantes du bon vouloir fiscal de l'État, comme le montre ce seul chiffre 105 Mds€ de transferts financiers de l'État vers les collectivités territoriales, pour un budget total de 233 Mds€. Tout cela à coups de dotation, allocation, compensation et transfert de recettes fiscales (TVA, droits d’enregistrement, électricité etc.) savamment maîtrisés grâce aux nouvelles "variables d’ajustement" et autres mécanismes complexes de péréquation permettant à l'État de ne finalement jamais perdre au change, ainsi qu'en témoigne l’évolution des précédents dégrèvements ou allégements.

    La disparition annoncée de la taxe d'habitation est donc un projet gagnant pour le seul gouvernement qui fait faire tout le travail par les collectivités locales, affiche une baisse d'impôt sans relâchement effectif de la pression fiscale (notons d'ailleurs la multiplication de petites taxes annexes GEMAPI, aménagement etc.) et renforce son contrôle sur les collectivités, notamment sur le maire qui a sans doute le grave défaut de demeurer, pour le citoyen, le dernier interlocuteur politique de chair et de sang.   

    Manuel Calambra monde&vie  15 novembre 2018