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anti-national - Page 543

  • Les députés LREM votent une augmentation de l’assurance auto ! Et vous savez pourquoi ?

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    Il faut se pincer pour le croire : en plein mouvement des gilets jaunes, la majorité LREM-MoDem, après avoir voté l’augmentation des taxes sur les carburants qui a déclenché la colère, a adopté un amendement stipulant que les compagnies d’assurance doivent augmenter de 33 millions d’euros leur contribution au Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO). Mais quel est donc ce mystérieux fonds qu’il faudrait ainsi abonder toutes affaires cessantes ? C’est le fonds permettant aux conducteurs accidentés par un tiers en fuite ou une personne non assurée d’être indemnisés.

    Ah… Mais alors, faut-il en déduire que ce genre de conducteurs et de délinquance – délits de fuite, conduite sans assurance – est en augmentation ? Oui. Selon Le Parisien, il y aurait en France 700 000 véhicules non assurés ! Et il y a eu, en 2017, plus de 36.000 demandes d’indemnisation.Donc ce fonds est de plus en plus mis à contribution. 26 % des dossiers concernaient des délits de fuite. Et les versements se montent à 154,2 millions d’euros, une augmentation de 13 % !

    Évidemment, cette charge supplémentaire est très mal vue par les compagnies d’assurance qui pourraient, pour y répondre, avoir recours à un levier bien connu : l’augmentation des assurances des automobilistes.

    Le gouvernement et la majorité d’Emmanuel Macron pourront toujours se défausser sur les assureurs en disant : « C’est pas Bibi ! » Mais à l’Assemblée, il s’est quand même trouvé assez de bibis de service pour le voter, cet amendement.

    Mais surtout, au-delà de la question financière, ce que révèle cette augmentation, c’est un grave problème de sécurité et de délinquance routières : comment se fait-il que ce gouvernement, qui a fondé toute sa stratégie de sécurité routière sur les 80 km/h et les radars et qui n’a plus que le mot « ordre républicain » à la bouche, ne s’inquiète pas davantage de cette délinquance en plein essor ? Édouard Philippe nous aurait-il menti par omission ? Ce que l’on ne nous dit pas, les chiffres et les millions du budget nous le révèlent.

    On traiterait ce problème, on gagnerait sur deux tableaux : moins de délinquance et moins de charges financières pour les automobilistes, car ce sont les seuls automobilistes – encore une fois – qui vont éponger le coût de cette délinquance. Car, contrairement à ce qu’a dit M. Darmanin à l’Assemblée, la question du pouvoir d’achat et celle de la sécurité sont liées. Et c’est un nouvel exemple qui explique la colère de la France périphérique qui a le sentiment – justifié – de payer pour les autres.

    Mais, au fait, qui sont-ils donc, ces automobilistes délinquants qui conduisent sans assurance et prennent la fuite ? Ne serait-ce pas les mêmes qui se livrent à des rodéos certains soirs dans certains quartiers, causant parfois des accidents très graves, comme on l’a vu ces dernières années ?

    Encore un indice pour aider monsieur Castaner : ce ne sont pas des gilets jaunes.

    Dominique Monthus

    http://www.bvoltaire.fr/les-deputes-lrem-votent-une-augmentation-de-lassurance-auto-et-vous-savez-pourquoi/

  • L’identité européenne, une réalité et une richesse

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    Par Ligne droite, rassemblement de Français engagés pour une droite nouvelle ♦  N’en déplaise aux mondialistes comme aux souverainistes nostalgiques, l’identité européenne est une réalité très forte qui fait de l’Europe, à travers ses peuples, sa religion, son territoire, ses cultures et son histoire, non pas une nation mais une quasi-nation. En tout cas une civilisation qui se trouve être la plus grande et la plus féconde sur la planète. Ayant inventé la liberté, pratiquant le sens de la mesure, elle respecte les personnes et s’adonne à des entreprises prométhéennes qui l’ont amenée à créer, découvrir, inventer et conquérir comme aucune autre. Ligne droite estime qu’il faut la connaître et la proclamer car, dans le monde actuel, c’est d’abord notre identité européenne qui nous définit aux yeux des autres.

    Une réalité forte et féconde

    L’identité européenne constitue une réalité indéniable, forte et féconde, qui nous paraissait aller de soi tant que nous vivions entre Européens. Une configuration qui a aujourd’hui changé, avec l’immigration de peuplement et le choc des civilisations. C’est pourquoi en ce début du XXIe siècle nous devons prendre conscience plus explicitement de cette identité que beaucoup de nos jours nient ou ignorent. Les uns, obnubilés par leur vision mondialiste, la réduisent à une forme d’universalisme. Les autres, prisonniers de leur conception souverainiste, considèrent qu’elle n’a pas d’existence propre face aux identités des nations qui composent l’Europe et qui, à leurs yeux, sont les seules à compter. Chacun sent bien cependant qu’il existe, au-delà de la diversité du continent, un fonds commun aux peuples et aux nations d’Europe qui les rend différents des autres.

    Une identité qui unit tous les peuples européens

    L’identité propre à l’Europe c’est d’abord un ensemble de facteurs qui rapprochent entre eux les peuples européens au point qu’on pourrait parfois affirmer qu’il s’agit d’une même nation, une quasi-nation.

    Des peuples, une religion, un territoire

    Il n’y a certes pas, ou pas encore, un peuple européen comme il y a un peuple français, mais il y a à l’évidence une famille de peuples très proches les uns des autres. Et pour cause, ils proviennent presque tous d’un même peuple originel, comme le confirment les études génétiques et les découvertes archéologiques les plus récentes. Leurs langues notamment possèdent, à quelques exceptions près, les mêmes racines indo-européennes. Bref, les peuples européens sont cousins et partagent le même héritage.

    Ils partagent également la même religion. Presque tous les Européens sont en effet de tradition chrétienne et, même si certains sont catholiques quand d’autres sont protestants ou orthodoxes, tous ont été façonnés par des siècles de christianisme. Une imprégnation qui, au-delà de l’aspect strictement religieux, a profondément marqué leur identité.

    On peut aussi affirmer que les Européens possèdent ensemble un territoire, le vieux continent. Certes, chaque peuple est installé sur une partie de cet espace, mais par sa petite taille et son caractère unique au monde, il constitue une unité bien réelle et tout à fait remarquable. L’Europe est en effet un lieu d’exception : nulle part ailleurs on ne trouve cette imbrication de terre et de mer, de montagnes et de plaines, de villes et de campagnes formant autant d’écrins à taille humaine où la civilisation a pu se développer.

    Des cultures et une histoire

    C’est aussi la dimension culturelle qui fait de l’Europe une quasi-nation. Certes, il n’existe pas là non plus une culture européenne mais, beaucoup mieux, il existe des cultures européennes d’une extraordinaire richesse qui toutes s’affirment comme la déclinaison d’un même univers. Comment ne pas voir en effet que toutes se sont influencées mutuellement et sont entrées en synergie les unes avec les autres pour créer un corpus qui unit les pays européens ? Corneille, Shakespeare, Goethe par exemple ne procèdent-ils pas, malgré leurs différences, du même esprit et des mêmes références ?

    Enfin, il y a bien une histoire européenne. Elle est faite pour beaucoup de guerres et d’affrontements entre peuples du continent, mais les nations elles-mêmes n’ont-elles pas elles aussi connu d’innombrables déchirements internes ? D’autant que les Européens ont livré également de grandes batailles qui les ont rassemblés contre les envahisseurs venus d’ailleurs, comme aux champs Catalauniques, à Poitiers, à Lépante ou à Vienne.

    Une identité qui différencie l’Europe du reste du monde

    Ainsi, que ce soit par la population, par la religion, le territoire, la culture ou l’histoire, l’identité européenne rapproche les peuples européens. Mais en même temps elle les différencie clairement du reste du monde par toutes sortes de spécificités qui n’appartiennent qu’à elle.

    La liberté et le respect des personnes

    C’est ainsi que l’Europe a inventé très tôt la liberté. Que ce soit à Rome ou en Grèce, mais aussi chez les Gaulois ou les Germains, les Européens ont imaginé des formes d’organisation politique fondées sur la légitimité du peuple. Ils ont rédigé des chartes qui protègent et respectent les personnes. Autant de concepts étrangers aux civilisations orientales organisées quant à elles selon des systèmes ignorant les individus.

    L’identité européenne est au contraire fondée sur la reconnaissance de la personne humaine laquelle occupe une place centrale dans le monde européen. Un monde ou les personnes peuvent être représentées par leur image et où l’incarnation est de règle puisque les dieux eux-mêmes ont forme humaine. Cette caractéristique fondamentale va d’ailleurs de pair avec le respect de la femme, laquelle a toujours eu dans la civilisation européenne une place reconnue et souvent valorisante. Sous cet angle également, l’identité européenne se distingue fondamentalement des autres civilisations, notamment du monde islamique.

    L’esprit prométhéen et le sens de l’harmonie

    Mais, au-delà, l’identité européenne est aussi marquée par le génie de la recherche, le goût de l’aventure et du dépassement, bref l’esprit prométhéen. Une attitude qui a poussé les Européens à découvrir le monde entier et à le conquérir. Un état d’esprit qui les a conduits à exceller dans la science et l’industrie, supplantant dans ces domaines les autres civilisations.

    Pour autant l’identité européenne cultive aussi l’esprit de mesure et d’harmonie qui s’exprime depuis les origines dans ses réalisations architecturales très éloignées des réalisations cyclopéennes, comme celles de l’Égypte antique ou de la Perse par exemple.

    Dans un autre domaine, celui de l’organisation sociale, c’est aussi le sens de la mesure qui prime. L’organisation trifonctionnelle caractéristique des sociétés européennes assure en effet un juste équilibre et une légitime hiérarchie entre la fonction souveraine, la fonction guerrière et la fonction marchande. Un modèle là encore très différent des systèmes orientaux où tout est concentré entre les mains du souverain.

    Une identité à proclamer avec fierté

    Cette identité commune à tous les peuples européens, nous pouvons en être fiers car la civilisation à laquelle elle a donné naissance a été la plus féconde de toutes. Elle a produit le plus grand patrimoine artistique, elle est à l’origine de la plupart des découvertes scientifiques, elle a le plus contribué au développement de la pensée, elle a conquis le monde, répandu ses valeurs et, si tout n’a pas été positif, si elle porte une responsabilité dans les évolutions délétères du monde actuel, elle demeure dans ses fondements la plus bénéfique.

    Aussi Ligne droite estime-t-elle indispensable que chacun prenne conscience de cette identité et n’hésite pas à l’expliciter et à la proclamer. Car dans le monde mondialisé que nous connaissons, c’est notre identité européenne qui peut constituer, par sa puissance et son attractivité, la ligne de défense première derrière laquelle les identités nationales pourront être sauvegardées ou reconstituées.

    Ligne droite 17/11/2018

    Source : Ligne droite

    Crédit photo : Dev_Biswas via Pixabay cco

    https://www.polemia.com/identite-europeenne-europe-realite-richesse/

  • Le pacte mondial sur les migrations – Journal du mercredi 21 novembre 2018

    International / Le pacte mondial sur les migrations
    Approuvé en juillet par l’ensemble des pays de l’ONU à l’exception des Etats-Unis, le pacte mondial sur les migrations est de plus en plus contesté. Alors que les refus se multiplient, Emmanuel Macron et Angela Merkel le défendent bec et ongles.

    Société / Les gilets jaunes trouvent de plus en plus de soutiens

    Société / Un film contre la GPA
    A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, La Manif Pour Tous présentait mardi le film “Big fertility”… en présence d’une mère porteuse américaine. Un documentaire évoquant la question de la GPA aux Etats-Unis et qui vise à sensibiliser le public français avant le vote de la loi bioéthique au début de l’année 2019.

    Economie / Bitcoin : la bulle en voie d’éclatement ?

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • Notre pays peut s’effondrer comme l’URSS en une semaine

    Notre pays peut s’effondrer comme l’URSS en une semaine

    De Charles Sannat :

    Les digues de la colère trop longtemps contenue sont en train de céder.

    Le gouvernement ne comprend pas.
    Nos élites ne comprennent pas.
    Nos journalistes des grands médias tentent d’aider le gouvernement à éteindre l’incendie qui menace de ravager le pays.

    La méthode est évidemment mauvaise et il est fort probable qu’un jour, des comptes soient demandés par les victimes et les blessés. Nous y reviendrons.

    Ce qu’il faut retenir c’est que dans un pays où le politiquement correct est étouffant, où la liberté est surveillée, où il n’est plus possible de penser véritablement sans « choquer », sans « déraper », sans être un « phobe », dans un pays où quand un gosse de 7 ans emmerde un autre gamin de 7 ans – ce qui relève de l’éducation et du pédagogique – se transforme en garde à vue et en procédure de « harcèlement », quand nos élites perdent le bon sens, quand les « bobos parisiens » pensent la société hors sol et à travers un prisme idéologique et croient qu’ils peuvent changer la manière de voir les choses des masses, nous créons un cocktail terrible de colère rentrée. […]

    Ce que j’ai vu, c’est une violence inouïe, une haine rentrée, contenue depuis trop longtemps, qui a commencé à se libérer. Cette rage de ne pas être entendu, cette colère d’être méprisé par un pouvoir sourd aux attentes simples d’une population, cette frustration terrible, non pas de la France « périphérique », mais de la France, essentiellement gauloise, qui subit la diversité, la crise économique, la fiscalité confiscatoire pour arroser à coup de milliards des « citées » et des quartiers « populaires » qui croulent sous les subventions… et la radicalisation. « On ne veut plus payer ». Voilà ce qui est dit.

    C’est tout cela que j’ai entendu, jusqu’à un pharmacien expliquant qu’il trouvait scandaleux tous les médicaments gratuits pour les migrants et pas pour les mamies… Mais il y a aussi ces médecins, ces ambulanciers, les motards en colère, ou les paysans, ou les artisans, ou les taxis, ou, ou, ou,… Nos dirigeants ont patiemment construit une société de haine et d’opposition. Quand il y a haine et opposition, il finit par y avoir confrontation et violence. Même Gérard Colomb l’a dit en quittant son poste. Quelques jours seulement ou il n’est plus là, et il sera vite très regretté! Terrible bilan. […]

    Le gouvernement doit saisir qu’en dessous de 2 500 euros nets par mois, il vaut mieux rester chez soi, avoir un HLM, la CMU, ne pas payer la cantoche des gosses et avoir accès à tout gratuit et rentrer dans le cycle de l’assistanat. Problème… le salaire médian c’est 1 700 euros…. Énorme problème donc… Le gouvernement doit saisir que si les gens ne traversent pas la rue, ce n’est pas qu’ils ne peuvent pas trouver de boulot, c’est qu’il n’y a plus d’intérêt à le faire. Partant de ce constat économique, les gens vont cesser de travailler, parce que se rendre au travail est trop coûteux et rapporte trop peu. Le nombre de travailleurs va chuter considérablement. Le nombre d’assistés, exploser à la hausse, et les coûts pour la collectivité aussi. Il faudra augmenter la fiscalité de ceux qui bossent encore. Alors ils seront de moins en moins nombreux à travailler… et le cycle vicieux ira jusqu’à l’effondrement. […]

    N’accusons pas le gouvernement par principe et incitons-le à éviter la tentation du laisser-faire et du laisser-aller en espérant que la violence qui se déchaîne pousse les gens à rentrer chez eux, ce qui serait une erreur supplémentaire d’appréciation qui risquerait de se transformer en très grande responsabilité historique et éventuellement juridique. Chaque mort, chaque blessé renforcera la motivation. Quand il n’y a pas d’organisation nationale, et que l’on est face à un soulèvement populaire, il y a deux manières de faire. La première, celle qui a été manifestement choisie volontairement ou non, et l’on finira par le savoir, c’est de laisser faire comme cela s’est passé samedi. La seconde, c’est d’encadrer les mouvements, en expliquant que les forces de l’ordre passeront sur chaque point de blocage même ceux qui ne sont pas déclarés pour donner des conseils de sécurisation. Même ceux qui ne sont pas déclarés et peut-être même surtout ceux qui ne sont pas déclarés ! Cela n’a pas été fait. Cela n’a pas été ordonné. Là était la sagesse élémentaire, et le gouvernement en serait sorti grandi.

    Parce que cela ne sera pas fait, alors que moralement, il en va du devoir de nos autorités, de nos policiers et gendarmes qui ne doivent jamais oublier qu’ils sont au service de la population et pas des dirigeants, alors il faudra que les gens le fassent eux-mêmes pour éviter des accidents. Si le mouvement dure, les tensions monteront. Il faut donc penser la protection des lieux de blocage ou de filtrage.

    « Qu’ils viennent me chercher »… Ils ont été stoppés à 200 m du Palais.

    Macron le tout-puissant Jupiter avait crânement lâché cette formule lors de l’affaire Benalla… Une formule qui en dit très long sur le sentiment d’impunité de nos élites dirigeantes. Pourtant, les sans-dents n’ont été stoppés qu’à 200 mètres du Palais. Le groupe de sans-dents qui était là n’était pas suffisamment important ni suffisamment motivé pour partir à l’assaut du Palais, mais cela devrait être pris pour un avertissement sans frais ! « Ils » peuvent venir chercher le président en son palais et mettre sa tête au bout d’une pique. Qui aurait tiré sur la foule ? Un jour, les grenades fumigènes ne suffiront plus. Ce jour-là, qui tirera pour empêcher la foule d’aller chercher Macron ? Qui ? Personne. Le roi est nu.

    Que fera Castaner ?

    Rien. Il ne leur reste que les postures et la capacité à terroriser les « gens » qui ont un compte en banque, qui sont saisissables, et qui globalement, eux, respectent les lois. « Ils » ne font plus peur qu’aux braves gens… Et les braves gens n’acceptent plus de se faire terroriser pour leur permis de conduire, alors que les délinquants quotidiens pourrissent leur quotidien sans rien risquer, eux… D’ailleurs, Castaner lui-même l’a dit, la prison « n’est pas une solution », alors que fera Castaner ?

    Il n’a pas les moyens ni matériels ni humains de sécuriser le territoire, et le bordel de la délinquance ambiant le démontre chaque jour. Alors, imaginez quand vous avez un soulèvement populaire sur tout le territoire. Imaginez un soulèvement sur la durée… Tous les mois ! Et dire que Bruxelles limite le temps de travail des militaires qui devront bientôt être syndiqués… […]

    La France est l’URSS de 1989. Un tigre de papier. Au premier coup de fusil, les leviers de commande ne répondront plus. Le système tient sur l’illusion de la solidité des institutions. Pourtant, tout est miné de l’intérieur. Notre pays peut s’effondrer comme l’URSS en une semaine. Chacun se retrouvera seul. Voilà ce qui a commencé à se passer ce week-end.

    Il n’y a pas, dans ce mouvement, que de « beaux » sentiments et de gentils gilets jaunes. C’est beaucoup plus complexe. Il y a trop de frustrations retenues depuis trop longtemps. Pour éteindre l’incendie, ce ne sera pas agréable pour la clique d’En Marche à l’égo surdimensionné, mais il va lui falloir rabattre son caquet. Faire amende honorable, cesser les insultes et le mépris de caste devenu insupportable. Ce mépris tient une place bien plus importante dans la révolte actuelle que ce que l’on peut penser à Paris. Ensuite, cela doit s’accompagner d’un programme économique en rupture avec celui qui est porté, et là cela va être plus dur dans le cadre actuel. C’est le principal défi de Macron. Après, l’Europe a aussi intérêt à avoir une France stable… Ça tombe bien, il y a des élections européennes. Un bon moyen de construire un nouveau projet… avec les Français, et pas contre eux. Bon, quand on est Jupiter, manifestement, on manque de sagesse et de pondération. Il y a donc peu de chance que cela se passe ainsi. Castaner et Macron tenteront de passer en force.

    Ce ne sera plus la chienlit, mais l’anarchie.

    La même que celle de la libération et de l’épuration. Et ces terribles pulsions de mort et d’envie d’en découdre. Des moments de l’histoire où tout devient possible dans des séances de haine et d’expiation collective. Les heures les plus sombres ne sont pas juste un concept de propagande minable, c’est une réalité qui peut-être la nôtre en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Pendant ces heures-là, chacun est seul. Les grands malades qui nous dirigent depuis des années ont mis en place les éléments pour qu’elles soient, hélas, notre avenir. Les révolutions sont toujours de couleur. En France, elle ne sera pas orange. Elle sera jaune. Comme toutes les révolutions, quelles que soient leur couleur de départ, elles finissent toute par la même : celle, rouge, du sang qui coule dans les rues.

    https://www.lesalonbeige.fr/notre-pays-peut-seffondrer-comme-lurss-en-une-semaine/

  • Soupçons de conflits d'intérêt pour des députés LREM lors d'un débat sur la loi antifraude

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    Lors des débats à l'Assemblée sur la fraude fiscale, des parlementaires LREM, de profession juridique, ont été particulièrement tenaces, tentant de supprimer un article qui prévoit une sanction contre les cabinets qui aident les exilés fiscaux.

    Le 19 septembre, l'Assemblée nationale a voté un texte mettant partiellement fin au «verrou de Bercy» sur la fraude fiscale. Un projet de loi antifraude qui aurait pu être davantage minimaliste si l'Hémicycle avait suivi les recommandations de Bénédicte Peyrol, Stéphane Mazars, Jean Terlier et Alice Thourot, députés de La République en Marche. Comme le révèle Mediapart, ceux-ci ont tenté de supprimer l'article 7 et ont été tenaces dans leur requête lors des discussions du 17 septembre.

     

    Le site d'information rappelle que ces élus sont tous issus de professions juridiques et que l'article 7 pouvait directement les concerner. En effet, il permet de sanctionner financièrement des «officines» (telles que les sociétés de conseil ou les cabinets d’avocats) qui conseilleraient ou aideraient les contribuables français dans leurs pratiques de fraude fiscale. Un article qui souhaite donc la mise en place de sanctions administratives à l’endroit de «toute personne physique ou morale qui, dans l’exercice d’une activité professionnelle de conseil à caractère juridique, financier ou comptable ou de détention de biens ou de fonds pour le compte d’un tiers, a intentionnellement fourni à ce cotisant une prestation ayant directement contribué à la commission des actes constitutifs de l’abus de droit en cause ou à la dissimulation de ces actes».

    Ces députés ont été soutenus par des élus MoDem et des Républicains. Mediapart précise d'ailleurs qu'Alice Thourot, qui a présenté l’amendement de suppression, est toujours présidente de sa société d’avocats. Contactée par Mediapart, Alice Thourot affirme qu'elle reviendra à la charge lors des débats durant la deuxième lecture du texte à l'Assemblée nationale.

    D'après Mediapart, alerté par des citoyens sur ce mélange des genres, le chef de file des députés UDI, Jean-Christophe Lagarde, a d'ailleurs saisi Richard Ferrand, le président de l'Assemblée nationale, pour lui demander, que «le bureau et le déontologue de l'Assemblée nationale se saisissent de ces situations [de conflit d'intérêt] afin d'être en mesure, le cas échéant, de constater, de faire cesser et de prévenir toute interférence entre un intérêt public et des intérêts privés».

    Dans un courrier envoyé à Richard Ferrand le 19 septembre, Jean-Christophe Lagarde écrit également : «Ainsi, sans porter de jugement sur le fond des débats, ces citoyens nous alertent sur l'action de députés ayant exercé ou exerçant les professions directement visées par cet article – par exemple d'avocat, de conseiller juridique ou de conseiller en gestion de patrimoine – et qui pourrait donc constituer des situations de conflits d'intérêts.»

    Lire aussi : Explosion de la fraude fiscale en France, estimée à 100 milliards d'euros annuels

    https://francais.rt.com/france/54072-soupcons-conflits-dinteret-pour-deputes-lrem-debat-loi-antifraude?fbclid=IwAR3hhj-Wthywm4ATKfocLrKgMlCGJq74jLGPZOaU1AN_bD3fZnvThr4qiqg

  • LE DISCOURS PASSÉ INAPERÇU DE L’AMBASSADEUR DES ETATS-UNIS AUPRÈS DE L’UE

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    L’avantage avec les Américains, c’est qu’ils ne dissimulent pas leurs intentions. Ainsi du discours musclé que vient de tenir Gordon Sondland, l’ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’Union européenne.

    Au printemps dernier, Donald Trump a fait de l’homme d’affaires et financier Gordon Sondland l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique auprès de l’Union européenne. Mardi dernier 13 novembre, invité de l’European Policy Center (EPC), un « think tank » œuvrant en faveur de l’« intégration européenne », il a tenu un discours à la limite de ce qu’autorise le langage diplomatique.

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  • Que l’Etat descende de notre dos et retire les mains de nos poches ?

    poches-vides-300x192.jpgC’est un coup de tonnerre au Japon, comme en France. Le Figaro rapporte comme ses confrères que «  Nissan réunira ce jeudi son conseil d’administration pour voter le départ du  PDG  du groupe Renault-Nissan Carlos Ghosn. (Nissan) affirme que (M. Ghosn)  a dissimulé une partie de ses revenus au fisc japonais. Le directeur général de Nissan, Hiroto Saikawa, a dénoncé des pratiques financières inacceptables et graves et a confirmé l’arrestation de Carlos Ghosn à Tokyo (…). Le PDG franco-brésilien « aurait sous-évalué de cinq milliards  de yens (38,9 millions d’euros) sa rémunération, qui s’élevait à près de 10 milliards. D’après l’agence de presse Kyodo, cette pratique a commencé en 2011 et a duré plus de cinq ans. » Bruno Gollnisch l’a souligné ces dernières années, il estimait  que le salaire octroyé  au  PDG  de Renault,  dont l’Etat français est toujours actionnaire à hauteur de 15%,   était exorbitant et aberrant, notamment au  regard des  résultats  de ce  patron champion des délocalisations.  N’en doutons pas, en pleine mobilisation citoyenne des gilets jaunes  contre le fiscalisme confiscatoire,  un concert de récriminations va retentir au  sein des  partis du Système pour dénoncer cette supposée fraude (M. Ghosn a droit à la présomption d’innocence) et plus largement pour s’indigner des méthodes de ce dernier. Déjà quelques mois  avant le premier tour de la présidentielle de 2012, le député-maire  LR de Nice , Christian Estrosi - qui a fait part ces dernières heures  de son effroi après les  propos de Laurent Wauquiez comparant la PMA à l’eugénisme nazi-, s’indignait justement des délocalisations, du dumping social pratiqués par M.  Ghosn. Il découvrait   alors avec une bonne vingtaine d’années de retard, les conséquences des dogmes ultra libéraux et  ultra libre-échangistes  que les partis européistes  ont  imposé  à notre pays par  soumission aux oukases de  l’Europe de Bruxelles.

    L’exigence d’une meilleure  justice fiscale  serait aussi au cœur des préoccupations de  la Commission européenne, et expliquerait notamment la directive européenne sur le droit d’auteur qui  propose, rapporte le site Ozap,  « de taxer les clics sur les liens hypertextes » de Google News. « Un impôt qui pénaliserait fortement l’agrégateur de contenu qui est très utilisé en Europe par le grand public. »  Le journal britannique   The Guardian publiait dimanche la réplique de « Richard Gingras, vice-président de Google rattaché aux médias, qui menace de fermer l’agrégateur Google News si l’Union européenne  (passe aux actes). »

    UE rapportait l’Afp,  qui  a fait état en mars de son souhait   d’ « instaurer une taxe de 3% sur le chiffre d’affaires généré par les services numériques des entreprises (dont le chiffre d’affaires annuel mondial dépasse 750 millions d’euros et dont les revenus dans l’Union européenne excèdent 50 millions d’euros ». Le républicain constructif ministre de l’Économie Bruno Le Maire  défendait  pour sa part devant le Parlement européen, à Strasbourg  le 23 octobre la  «priorité absolue» que devrait être   une  taxation  des Gafa (Google, Amazon, Facebook, Apple) voire des Gafam s’y on ajoute à cette liste Microsoft. «Nous aurons d’autant plus vite une solution à l‘OCDE (l’Organisation de coopération et de développement économiques) que l’Europe aura été capable (…) de créer cette taxe sur le numérique » expliquait M. Le Maire : « Comment peut-on accepter que des millions de consommateurs européens donnent gratuitement leurs données sans qu’il y ait au passage une taxe «Soit l’UE est libre, soit elle est vassale. Moi je crois en une Europe libre, souveraine».… ce qui n’est pas  la définition qui vient à l’esprit pour désigner l’actuelle construction bruxelloise !

    Bruno Le Maire s’était donné comme but  l’adoption du texte taxant les Gafa (qui pourrait ramener dans les caisses de l’UE  cinq milliards d’euros par an selon certains calculs) au «  plus tard début 2019. » Mais c’était sans compter sur l’obstruction de Berlin  qui a jugé que ladite taxation ne serait pas «efficace»,  le patronat  Outre-Rhin ayant fait part de ses inquiétudes en jugeant que cette taxe «pénaliserait» les entreprises allemandes. Le projet de loi a finalement  été repoussé à 2020 et il n’est pas  inutile de rappeler  plus largement, a fortiori à la lumière de la mobilisation citoyenne actuelle , que près de 530 milliards d’euros,  en l’espèce 40%  des bénéfices engrangés par  les multinationales, sont exfiltrés chaque année vers des paradis fiscaux.

    Une situation qui ne peut qu’exacerber le ras-le-bol du contribuable lambda,  qui lui n’échappe à rien, déjà  pressuré, voire  racketté  par l’Etat, l’UE, souvent  pour engraisser les parasites d’en  haut et d’en bas ou le vivre-ensemble. Nous le notions déjà lors du mouvement des bonnets rouges , une  fronde fiscale  traduit aussi plus profondément  une remise en cause de la légitimité du Système en place. Dans sa remarquable Histoire de FranceJacques Bainville notait que  « La question des impôts, lorsque l’imposition doit être très lourde, est redoutable parce quelle provoque des résistances et favorise la démagogie: c’est le cas qui s’est présenté à plus d’un moment de notre Histoire. »

    Mais aujourd’hui  la question de la récupération  démagogique  est dépassée depuis longtemps  car plus personne  ne nie  le caractère proprement insupportable de l’accumulation  des impôts, directs et  indirects, des  taxes  diverses et variées qui accablent la très grande majorité des Français.  L’ex collègue de Bruno Le Maire et  puté LR de l’Indre Nicolas Forissier,  membre de la  commission des Finances  de l’Assemblée    l’admettait  dans une tribune publiée le 30 octobre dans Le Figaro:  « La France est championne des prélèvements obligatoires, sans que l’on en tire un avantage (…).   En 2018 (les dépenses publiques)  ont augmenté de 20,8 milliards  d’euros et en 2019, ce sera près de 24 milliards de plus. C’est 16 milliards  de dépenses de plus que François Hollande durant ses deux premières années. Le programme Action publique 2022, qui devait prévoir une diminution des dépenses, a purement et simplement été abandonné. Nous sommes les champions des impôts parce que nous sommes les champions de la dépense publique. Et les seules économies prévues, l’État les fait faire aux autres, les collectivités locales en particulier. »

    Fiscalisme confiscatoire dont les  victimes privilégiées sont aussi les familles, rappelle opportunément Jean-Pierre Maugendre sur le site de Renaissance catholique, citant les propos de Christophe Castaner. Le  nouveau ministre de l’Intérieur   déclarait  ainsi le 14 septembre dernier : «  L’outil privilégié pour corriger les inégalités de naissance (est) l’impôt sur les successions.»  Ainsi constate M. Maugendre, «le but de l’impôt sur les successions n’est plus de contribuer à financer les services publics dont la formulation est en elle-même explicite de leur finalité, du moins en principe là encore, mais de réduire les inégalités de naissance. Il y là, clairement, un détournement d’objectif en fonction de présupposés idéologiques largement contestables (…). Le taux de l’impôt sur les successions en France est le plus élevé d’Europe (jusqu’à 45%) avec le montant d’abattement le plus faible (100 000 €). Il est une atteinte violente au droit de propriété et l’incarnation législative du refus de la transmission qui est une des caractéristiques majeures de la société française post moderne. Les Français sont, à ce jour, doublement déshérités. D’une part au sens immatériel dans lequel l’observait François-Xavier Bellamy dans son ouvragé éponyme, d’autre part au sens très matériel de ne pouvoir transmettre à leurs enfants, leurs héritiers, le fruit de leur vie de labeur et de sacrifice. Ce volontarisme s’avère à la fois injuste et inefficace. Injuste car il est conforme à la justice, qui est de rendre à chacun ce qui lui est dû, de pouvoir faire bénéficier ses enfants du capital intellectuel, culturel, religieux, artistique mais aussi financier et patrimonial accumulé tout au long d’une vie. Inefficace car une des conséquences majeures de cette impossibilité de transmettre est l’auto limitation dans leurs initiatives d’un certain nombre de créateurs de richesses qui s’exilent à l’étranger, en particulier aux USA et en Suisse, afin d’échapper à une fiscalité patrimoniale et successorale confiscatoire (…) ».

    « Peu à peu s’incarnent chaque jour plus profondément dans les lois les principes qui font de la société politique non plus un ensemble de familles unies par la poursuite collective d’un bien commun partagé mais la simple juxtaposition d’individus (…) L’implosion démographique de nos sociétés submergées par des civilisations dans lesquelles l’individu, voire la personne, n’est que la partie, parfois bien négligeable, d’une communauté structurée et structurante devrait nous inciter à remettre en cause quelques unes des vaches sacrées à l’origine de notre décadence. Ce n’est pas, malheureusement, le chemin que semble nous indiquer notre classe politique.».

    On peut être d’accord ou non, en tout ou partie  avec les développements, les analyses  du texte de M Maugendre mais  il  pose des questions essentielles, et nous rappelle que la problématique de l’impôt touche au cœur même de la  définition  de notre modèle de société.

    https://gollnisch.com/2018/11/20/que-letat-descende-de-notre-dos-et-retire-les-mains-de-nos-poches/

  • Urgent, gilets jaunes, voici pourquoi jacline demandait les noms des leaders. Arrestations débutés!

  • LREM visé par une enquête préliminaire sur l’origine de 144 000 euros

    LREM visé par une enquête préliminaire sur l’origine de 144 000 euros

    L’origine de 144 000 euros de dons perçus par La République en marche en 2017 n’a pas pu être identifiée par la Commission des comptes des campagne, poussant le parquet de Paris à ouvrir une enquête préliminaire.

    La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a dénoncé des faits “susceptibles de constituer une infraction à la législation sur la transparence de la vie publique”.

    https://www.lesalonbeige.fr/lrem-vise-par-une-enquete-preliminaire-sur-lorigine-de-144-000-euros/

  • Non aux solutions fiscalistes

    6a00d8341c715453ef022ad3a195e1200d-320wi.jpgSans aucun lien matériel direct avec le mouvement des Gilets Jaunes, on doit reconnaître que l'affaire Carlos Ghosn tombe cependant à pic. Elle encouragera en effet, mécaniquement sinon légitimement, toutes les démagogies fiscalistes à s'emparer une fois de plus du mécontentement des classes moyennes. Les propos dirigés contre ce qu'on appelle, – d'une manière aujourd'hui péjorative – "les élites" ont déjà été recueillis par les médias avec un soin particulier auprès de certains des bloqueurs.

    Et cela permettra bientôt les dérivations fiscalistes d'un mouvement dirigé au départ contre les surtaxations.

    Certains se plairont donc de plus en plus à répéter, à l'envi, la revendication de "faire payer les riches", selon le mot d'ordre lancé par Thorez en 1936, à l'époque du Front prétendument "populaire". Indémodable depuis presque un siècle ce slogan inspirait encore, ce 12 novembre, la manifestation des revenants gauchistes d'Attac contre la boutique Apple des Champs Élysées[1]. Expression d'un mouvement aujourd'hui réduit à un groupaillon de 20 personnes, le petit coup de main était complaisamment claironné par France Info[2] le jour même.

    Il se trouve aussi que, plus encore que tous ses devanciers depuis les années 1950, le courant actuel de protestation s'est construit de façon spontanée. Sa propagation doit évidemment beaucoup à ces réseaux sociaux, qui n'existaient pas 20 ans plus tôt, et qui connaissent la mode extraordinaire que l'on sait. De ce fait ni porte-parole, ni programme bien précis : du pain bénit pour une reprise en main par les technocrates de Bercy, eux-mêmes épaulés par les discours actuels sur la prétendue transition écologiste.

    Qu'on nous permette, sur ce point précis, de réfléchir à une donnée qui devrait sauter aux yeux : cet État central parisien, auquel l'administration des Finances sert de cerveau, est supposé juridiquement propriétaire des cours d'eau du pays. Mais que fait-il contre la pollution des rivières de nos régions ? Que fait-il pour ce patrimoine, productif de valeur au gré des énormes ressources touristiques qu'il génère, et qui s'appelle le paysage. Il l'abandonne à la laideur impunie des poteaux électriques et télégraphiques au bord des routes, et, aggravé de plus en plus de celle des hideuses éoliennes vouées à le défigurer encore plus. Cet État impotent et obèse, et "en même temps" arrogant, aussi mauvais stratège que mauvais éducateur, prétend donc redresser le climat à coups d’impôts se voulant pédagogiques. La coupe de l'incurie et de l'imposture déborde.

    Certains politiques ont commencé progressivement à en prendre la mesure. On pourrait presque remonter aux déclarations d'un Pierre Moscovici en 2014 évoquant le ras-le-bol fiscal[3] et suggérant, faussement, de le prendre en compte. L'hypocrisie doit être considérée en tout état de cause comme un hommage du vice à la vertu. Par conséquent dans les discours des politiciens on doit aussi voir le reflet de l'évolution des opinions du public. Quatre ans plus tard les choses ont encore empiré et, de son côté, un Gilles Carrez[4], qui endossa pendant tant d'années la casaque de pilier docile de la Commission des finances, qu'il préside depuis 2012, parle désormais, en vue du budget 2019 dont on débat à l'Assemblée nationale, d'overdose fiscale.

    Formulant hardiment son propos dès le 13 novembre un Guillaume Peltier annonçait sa participation au mouvement des Gilets jaunes appelait à la "fronde des territoires" contre les "taxes Macron"[5]. Le 19 novembre interrogé par Ruth Elkrief le député tourangeau allait au nom de son parti en demander l'abrogation.

    De son côté, Christian Estrosi, invité de RTL[6], expliquait ne pas avoir porté son gilet jaune, mais il invitait à comparer la différence de taux de la fiscalité pétrolière en France, où elle pèse 57 %, et en Allemagne où elle ne se situe qu'à un niveau de 46 %. Revenir à une parité entre nos deux pays s'impose par conséquent.

    Votre serviteur et chroniqueur, ayant travaillé pendant plus de 20 ans sur la question des excès de charges sociales pénalisant l’entreprise donc l’emploi, avait été amené dès 1995 à mettre en garde contre le plan Juppé, qui allait conduire à l'aberrante réforme constitutionnelle de 1996. Ceci l'avait conduit à répondre au projet de Révolution fiscale développé depuis 2011 par le très toxique Piketty, dont les idées restent toujours sous-jacentes dans les discours de gauche. En 2012, cela conduisait à proposer au contraire de ce petit livre rouge, un symétrique bleu[7] : "pour une Libération fiscale." Il s'agissait d'expliquer comment la seule manière de diminuer les impôts suppose de réduire le périmètre de l'économie étatique et la dépense publique. Alors fort peu nombreux, les partisans de cette ligne se sont heureusement multipliés. Les chiffres ont sans doute évolué, hélas ils ont empiré. La nécessité demeure.

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] cf. "Attac refait la décoration de l’Apple store des Champs-Elysées."
    [2] Action ATTAC contre l'évasion fiscale (12 novembre 2018, Apple Store des Champs Élysées, Paris)
    [3] cf. Le Point 20 août 2013 "Pierre Moscovici se dit "sensible au ras-le-bol fiscal" des Français."
    [4] cf. L'Opinion le 19 novembre "Gilets jaunes: «Le pays est en situation d’overdose fiscale», prévient Gilles Carrez"
    [5] Sur C News cf. La Provence du 13 novembre
    [6] Le 20 novembre à 7h45 au micro d'Elisabeth Martichoux, au cours d'un entretien de 11 minutes sur RTL, où il est surtout question de Carlos Ghozn et des propos de Laurent Wauquiez.
    [7] cf. Pour une libération fiscale" par JG Malliarakis 202 pages 20 euros, port compris ••• à commander sur le site de l'éditeur [ou par chèque en téléchargeant un bon de commande]

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