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anti-national - Page 545

  • Gilets jaunes: Macron,étouffez une révolution pacifique, et vous la rendez inévitablement violente.

  • Ce gueux de Jean Lassalle qui ose porter le gilet jaune à l’Assemblée !

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    Qui a eu cette idée folle d’inventer le gilet jaune ! Utiliser un ustensile obligatoire pour manifester son opposition à une décision gouvernementale, fallait y penser quand même ! Blanche-Neige voyait des nains partout. Voilà que le gouvernement voit du jaune partout.

    La semaine dernière, à la réunion plénière du conseil régional d’Occitanie, ce sont les conseillers Rassemblement national qui se vêtirent de l’élégant vêtement, histoire de pousser l’ire de la présidente Delga à l’hystérie et la mettre dans le rouge ! Vite, un règlement pour interdire le port du jaune en plénière ! Et sur les routes de France ? Lorsque nous étions gamins, histoire de passer le temps, nous comptions les voitures selon leur couleur ou leur plaque d’immatriculation. Alors, une idée pour les parents qui doivent conduire leurs enfants à l’école ou au foot en bagnole, s’ils ont l’incongruité d’habiter un bled où le métro ne passe pas en bas de chez eux : leur faire compter les gilets jaunes déposés sur le tableau de bord des voitures croisées. Ils vont être occupés et apprendre rapidement les centaines.

    En France, c’est bien connu, tout ce qui n’est pas interdit est autorisé. Or, si le Code de la route impose au « conducteur d’un véhicule à deux ou trois roues à moteur ou un quadricycle à moteur non carrossé » (rien n’est précisé pour les véhicules hippomobiles, cynomobiles ou à autres tractions animales comme le mulet ou le chameau) de disposer de cet équipement de protection individuelle [EPI, comme on dit au CHSCT !] sur lui ou dans un rangement du véhicule, rien ne lui interdit de le porter en toutes circonstances. C’est là le problème. Ironie du sort, malice du petit peuple, l’instrument obligatoire devient symbole de révolte. Va-t-il falloir préciser les conditions de port du gilet jaune, voire le restreindre ? User de la même sévérité républicaine que celle, bien connue, vis-à-vis du port de la burka et autres voiles intégraux qui sont, à bien y regarder, eux aussi, des EPI ? On y réfléchit peut-être déjà dans les rangs imaginatifs de La République en marche.

    D’autant que ce péquenot de Jean Lassalle a osé, en ce mercredi après-midi, revêtir un gilet jaune dans l’enceinte sacrée de l’Assemblée nationale et, ainsi, distraire les questions au gouvernement. Ne bougeant pas un cil, le député des Pyrénées-Atlantiques est resté imperturbable aux injonctions du garde-champêtre Richard Ferrand, contraint d’ordonner une suspension de séance. La jacquerie des gilets jaunes ose provoquer, par Jean Lassalle interposé, Christophe Castaner, celui que, désormais, Marine Le Pen qualifie de garde du corps d’Emmanuel Macron, en remplacement de Benalla. « M. Lassalle, allez manifester hors de cet Hémicycle », ordonne Richard Ferrand. En vain. Mais, au fait, qui a dit que porter un gilet jaune dans l’Hémicycle est signe que l’on manifeste ? Après tout, Jean Lassalle n’a pas dit un mot. Qui sait s’il n’avait pas décidé de porter ce gilet par extravagance ou s’il n’avait pas oublié tout simplement de l’enlever en descendant de sa trottinette ? On a bien un député de La République en marche qui porte une lavallière et niche une araignée, non pas dans la tête, mais à la boutonnière ? Et si Jean Lassalle avait porté son gilet sous la veste, comme les messieurs très bien, qu’aurait dit M. Ferrand ?

    S’il faut, maintenant, interdire ce qui est obligatoire dans ce pays, ça va devenir vraiment très compliqué. Mais résumons : 135 euros d’amende si vous ne portez pas le gilet jaune lors d’un arrêt d’urgence. 1500 euros d’amende (retenus sur ses indemnités) à Jean Lassalle pour avoir porté le gilet jaune dans l’hémicycle. Ubu roi voit des gilets jaunes partout…

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/ce-gueux-de-jean-lassalle-qui-ose-porter-le-gilet-jaune-a-lassemblee/

  • «BFM menteurs !» : une cinquantaine de «gilets jaunes» protestent devant la rédaction de BFM TV

    «BFM menteurs !» : une cinquantaine de «gilets jaunes» protestent devant la rédaction de BFM TV© BERTRAND GUAY Source: AFP
    La chaîne d'information BFM TV est dans le collimateur des «gilets jaunes».

    Latentes depuis des années, les critiques contre la presse trouvent un exutoire avec le mouvement des «gilets jaunes» et BFM TV, notamment, dont l'honnêteté journalistique est remise en question par les manifestants, devient la cible de leur colère.

    D'abord concentré sur la hausse du prix des carburants, le mouvement des «gilets jaunes» est en train de changer de dimension pour exprimer un mécontentement beaucoup plus large envers le pouvoir. Et, pour beaucoup de manifestants, la presse, accusée de mal représenter le mouvement et de faire in finele jeu du gouvernement, se retrouve sous le feu des critiques.

    Ainsi, le 19 novembre au soir, une cinquantaine de «gilets jaunes» se sont rendus devant la rédaction de BFM TV pour y crier leur colère. Sous un concert de klaxons, les manifestants ont scandé à plusieurs reprises «BFM menteurs !», avant de huer des personnes sortant du bâtiment.

    Vidéo intégrée
    Patriote de France NN@NicolasNoto1
     
     

    @BFMTV alors on ne montre pas ça à la télé ? !!! !! Le 17 c’est maintenant !! Nous sommes tous des gilets jaunes !! !! 

     
    Voir les autres Tweets de Patriote de France NN
      
    Une action qui fait écho à de nombreuses autres depuis le début du mouvement, où les journalistes de la chaîne d'information – et d'autres médias traditionnels – ont pu constater leur impopularité. «BFM c'est des experts de merde», avait par exemple lancé une personne en plein direct de la chaîne, le 17 novembre sur les Champs-Elysées.
  • Liberté d’expression : la France derrière la Hongrie et la Russie

    Liberté d’expression : la France derrière la Hongrie et la Russie

    France, pays de la liberté de la presse ? Plus vraiment, avec son CSA, ses médias subventionnés, voire étatiques, ses journalistes monochromes, ses censeurs politiques, sur Twitter, Facebook, ses informations vérolées, ses lois liberticides, sa délégation interministérielle contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, la liberté de la presse est réduite à peau de chagrin.

    C’était l’un des moments forts du 4e Forum de la Dissidence : “Face à la censure, tous dissidents !” La présentation a été chaleureusement saluée par les plus de 400 personnes présentes. Le Libertex, c’est un indice de la liberté d’expression préparé et présenté par Polémia tous les ans. Prenant en compte de multiples facteurs détaillés sur le rapport publié, cet indice ce veut un état des lieux exhaustif de la liberté d’expression dans plusieurs pays du monde.

    Il s’agit de la première édition et quelques éléments sont perfectibles. Reste que le travail le plus rigoureux et le plus sérieux possible a été réalisé afin de fournir un classement un classement réel de la liberté d’expression. Même si ce n’est pas véritablement une surprise, les résultats sont très inquiétants.

    Les données utilisées pour la mise en place de l’indice Libertex 2018 sont récoltées via des sources multiples : Instituts de recherche américains (Freedom House), données ouvertes de l’Union Européenne, organisations internationales (World Economic Forum), codes pénaux des pays étudiés, etc.

    Les indices résultats de l’étude de chaque facteur, pour chaque pays, sont ramenés à une échelle sur cent, permettant ainsi de calculer des moyennes pour chaque facteur et chaque pays.

    Plus un pays est libre plus son score final totalisant tous les facteurs étudiés est proche de 100.

    La somme des indices sur 100 est ensuite divisée par le nombre de facteurs étudiés pour chaque pays, qui donne ainsi l’indice Libertex 2018, qui s’étend théoriquement de 0 (pas libre du tout) à 100 (parfaitement libre) – bien sûr les pays peuvent seulement s’approcher de ces scores absolus.

    Certains des indices utilisés proviennent donc de sources américaines ou occidentales (UE), ceux-là peuvent parfois être biaisés contre la Russie et/ou la Hongrie. L’utilisation de données brutes (codes pénaux des pays étudiés, faits de censures, etc.) permet d’aider à la correction de ces biais.

    Retrouvez le rapport complet ici.

    Pour toute question ou demande d’information au sujet de l’indice LIBERTEX, vous pouvez écrire ici.

    https://www.lesalonbeige.fr/liberte-dexpression-la-france-derriere-la-hongrie-et-la-russie/

  • Les députés LREM votent une augmentation de l’assurance auto ! Et vous savez pourquoi ?

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    Il faut se pincer pour le croire : en plein mouvement des gilets jaunes, la majorité LREM-MoDem, après avoir voté l’augmentation des taxes sur les carburants qui a déclenché la colère, a adopté un amendement stipulant que les compagnies d’assurance doivent augmenter de 33 millions d’euros leur contribution au Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO). Mais quel est donc ce mystérieux fonds qu’il faudrait ainsi abonder toutes affaires cessantes ? C’est le fonds permettant aux conducteurs accidentés par un tiers en fuite ou une personne non assurée d’être indemnisés.

    Ah… Mais alors, faut-il en déduire que ce genre de conducteurs et de délinquance – délits de fuite, conduite sans assurance – est en augmentation ? Oui. Selon Le Parisien, il y aurait en France 700 000 véhicules non assurés ! Et il y a eu, en 2017, plus de 36.000 demandes d’indemnisation.Donc ce fonds est de plus en plus mis à contribution. 26 % des dossiers concernaient des délits de fuite. Et les versements se montent à 154,2 millions d’euros, une augmentation de 13 % !

    Évidemment, cette charge supplémentaire est très mal vue par les compagnies d’assurance qui pourraient, pour y répondre, avoir recours à un levier bien connu : l’augmentation des assurances des automobilistes.

    Le gouvernement et la majorité d’Emmanuel Macron pourront toujours se défausser sur les assureurs en disant : « C’est pas Bibi ! » Mais à l’Assemblée, il s’est quand même trouvé assez de bibis de service pour le voter, cet amendement.

    Mais surtout, au-delà de la question financière, ce que révèle cette augmentation, c’est un grave problème de sécurité et de délinquance routières : comment se fait-il que ce gouvernement, qui a fondé toute sa stratégie de sécurité routière sur les 80 km/h et les radars et qui n’a plus que le mot « ordre républicain » à la bouche, ne s’inquiète pas davantage de cette délinquance en plein essor ? Édouard Philippe nous aurait-il menti par omission ? Ce que l’on ne nous dit pas, les chiffres et les millions du budget nous le révèlent.

    On traiterait ce problème, on gagnerait sur deux tableaux : moins de délinquance et moins de charges financières pour les automobilistes, car ce sont les seuls automobilistes – encore une fois – qui vont éponger le coût de cette délinquance. Car, contrairement à ce qu’a dit M. Darmanin à l’Assemblée, la question du pouvoir d’achat et celle de la sécurité sont liées. Et c’est un nouvel exemple qui explique la colère de la France périphérique qui a le sentiment – justifié – de payer pour les autres.

    Mais, au fait, qui sont-ils donc, ces automobilistes délinquants qui conduisent sans assurance et prennent la fuite ? Ne serait-ce pas les mêmes qui se livrent à des rodéos certains soirs dans certains quartiers, causant parfois des accidents très graves, comme on l’a vu ces dernières années ?

    Encore un indice pour aider monsieur Castaner : ce ne sont pas des gilets jaunes.

    Dominique Monthus

    http://www.bvoltaire.fr/les-deputes-lrem-votent-une-augmentation-de-lassurance-auto-et-vous-savez-pourquoi/

  • L’identité européenne, une réalité et une richesse

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    Par Ligne droite, rassemblement de Français engagés pour une droite nouvelle ♦  N’en déplaise aux mondialistes comme aux souverainistes nostalgiques, l’identité européenne est une réalité très forte qui fait de l’Europe, à travers ses peuples, sa religion, son territoire, ses cultures et son histoire, non pas une nation mais une quasi-nation. En tout cas une civilisation qui se trouve être la plus grande et la plus féconde sur la planète. Ayant inventé la liberté, pratiquant le sens de la mesure, elle respecte les personnes et s’adonne à des entreprises prométhéennes qui l’ont amenée à créer, découvrir, inventer et conquérir comme aucune autre. Ligne droite estime qu’il faut la connaître et la proclamer car, dans le monde actuel, c’est d’abord notre identité européenne qui nous définit aux yeux des autres.

    Une réalité forte et féconde

    L’identité européenne constitue une réalité indéniable, forte et féconde, qui nous paraissait aller de soi tant que nous vivions entre Européens. Une configuration qui a aujourd’hui changé, avec l’immigration de peuplement et le choc des civilisations. C’est pourquoi en ce début du XXIe siècle nous devons prendre conscience plus explicitement de cette identité que beaucoup de nos jours nient ou ignorent. Les uns, obnubilés par leur vision mondialiste, la réduisent à une forme d’universalisme. Les autres, prisonniers de leur conception souverainiste, considèrent qu’elle n’a pas d’existence propre face aux identités des nations qui composent l’Europe et qui, à leurs yeux, sont les seules à compter. Chacun sent bien cependant qu’il existe, au-delà de la diversité du continent, un fonds commun aux peuples et aux nations d’Europe qui les rend différents des autres.

    Une identité qui unit tous les peuples européens

    L’identité propre à l’Europe c’est d’abord un ensemble de facteurs qui rapprochent entre eux les peuples européens au point qu’on pourrait parfois affirmer qu’il s’agit d’une même nation, une quasi-nation.

    Des peuples, une religion, un territoire

    Il n’y a certes pas, ou pas encore, un peuple européen comme il y a un peuple français, mais il y a à l’évidence une famille de peuples très proches les uns des autres. Et pour cause, ils proviennent presque tous d’un même peuple originel, comme le confirment les études génétiques et les découvertes archéologiques les plus récentes. Leurs langues notamment possèdent, à quelques exceptions près, les mêmes racines indo-européennes. Bref, les peuples européens sont cousins et partagent le même héritage.

    Ils partagent également la même religion. Presque tous les Européens sont en effet de tradition chrétienne et, même si certains sont catholiques quand d’autres sont protestants ou orthodoxes, tous ont été façonnés par des siècles de christianisme. Une imprégnation qui, au-delà de l’aspect strictement religieux, a profondément marqué leur identité.

    On peut aussi affirmer que les Européens possèdent ensemble un territoire, le vieux continent. Certes, chaque peuple est installé sur une partie de cet espace, mais par sa petite taille et son caractère unique au monde, il constitue une unité bien réelle et tout à fait remarquable. L’Europe est en effet un lieu d’exception : nulle part ailleurs on ne trouve cette imbrication de terre et de mer, de montagnes et de plaines, de villes et de campagnes formant autant d’écrins à taille humaine où la civilisation a pu se développer.

    Des cultures et une histoire

    C’est aussi la dimension culturelle qui fait de l’Europe une quasi-nation. Certes, il n’existe pas là non plus une culture européenne mais, beaucoup mieux, il existe des cultures européennes d’une extraordinaire richesse qui toutes s’affirment comme la déclinaison d’un même univers. Comment ne pas voir en effet que toutes se sont influencées mutuellement et sont entrées en synergie les unes avec les autres pour créer un corpus qui unit les pays européens ? Corneille, Shakespeare, Goethe par exemple ne procèdent-ils pas, malgré leurs différences, du même esprit et des mêmes références ?

    Enfin, il y a bien une histoire européenne. Elle est faite pour beaucoup de guerres et d’affrontements entre peuples du continent, mais les nations elles-mêmes n’ont-elles pas elles aussi connu d’innombrables déchirements internes ? D’autant que les Européens ont livré également de grandes batailles qui les ont rassemblés contre les envahisseurs venus d’ailleurs, comme aux champs Catalauniques, à Poitiers, à Lépante ou à Vienne.

    Une identité qui différencie l’Europe du reste du monde

    Ainsi, que ce soit par la population, par la religion, le territoire, la culture ou l’histoire, l’identité européenne rapproche les peuples européens. Mais en même temps elle les différencie clairement du reste du monde par toutes sortes de spécificités qui n’appartiennent qu’à elle.

    La liberté et le respect des personnes

    C’est ainsi que l’Europe a inventé très tôt la liberté. Que ce soit à Rome ou en Grèce, mais aussi chez les Gaulois ou les Germains, les Européens ont imaginé des formes d’organisation politique fondées sur la légitimité du peuple. Ils ont rédigé des chartes qui protègent et respectent les personnes. Autant de concepts étrangers aux civilisations orientales organisées quant à elles selon des systèmes ignorant les individus.

    L’identité européenne est au contraire fondée sur la reconnaissance de la personne humaine laquelle occupe une place centrale dans le monde européen. Un monde ou les personnes peuvent être représentées par leur image et où l’incarnation est de règle puisque les dieux eux-mêmes ont forme humaine. Cette caractéristique fondamentale va d’ailleurs de pair avec le respect de la femme, laquelle a toujours eu dans la civilisation européenne une place reconnue et souvent valorisante. Sous cet angle également, l’identité européenne se distingue fondamentalement des autres civilisations, notamment du monde islamique.

    L’esprit prométhéen et le sens de l’harmonie

    Mais, au-delà, l’identité européenne est aussi marquée par le génie de la recherche, le goût de l’aventure et du dépassement, bref l’esprit prométhéen. Une attitude qui a poussé les Européens à découvrir le monde entier et à le conquérir. Un état d’esprit qui les a conduits à exceller dans la science et l’industrie, supplantant dans ces domaines les autres civilisations.

    Pour autant l’identité européenne cultive aussi l’esprit de mesure et d’harmonie qui s’exprime depuis les origines dans ses réalisations architecturales très éloignées des réalisations cyclopéennes, comme celles de l’Égypte antique ou de la Perse par exemple.

    Dans un autre domaine, celui de l’organisation sociale, c’est aussi le sens de la mesure qui prime. L’organisation trifonctionnelle caractéristique des sociétés européennes assure en effet un juste équilibre et une légitime hiérarchie entre la fonction souveraine, la fonction guerrière et la fonction marchande. Un modèle là encore très différent des systèmes orientaux où tout est concentré entre les mains du souverain.

    Une identité à proclamer avec fierté

    Cette identité commune à tous les peuples européens, nous pouvons en être fiers car la civilisation à laquelle elle a donné naissance a été la plus féconde de toutes. Elle a produit le plus grand patrimoine artistique, elle est à l’origine de la plupart des découvertes scientifiques, elle a le plus contribué au développement de la pensée, elle a conquis le monde, répandu ses valeurs et, si tout n’a pas été positif, si elle porte une responsabilité dans les évolutions délétères du monde actuel, elle demeure dans ses fondements la plus bénéfique.

    Aussi Ligne droite estime-t-elle indispensable que chacun prenne conscience de cette identité et n’hésite pas à l’expliciter et à la proclamer. Car dans le monde mondialisé que nous connaissons, c’est notre identité européenne qui peut constituer, par sa puissance et son attractivité, la ligne de défense première derrière laquelle les identités nationales pourront être sauvegardées ou reconstituées.

    Ligne droite 17/11/2018

    Source : Ligne droite

    Crédit photo : Dev_Biswas via Pixabay cco

    https://www.polemia.com/identite-europeenne-europe-realite-richesse/

  • Le pacte mondial sur les migrations – Journal du mercredi 21 novembre 2018

    International / Le pacte mondial sur les migrations
    Approuvé en juillet par l’ensemble des pays de l’ONU à l’exception des Etats-Unis, le pacte mondial sur les migrations est de plus en plus contesté. Alors que les refus se multiplient, Emmanuel Macron et Angela Merkel le défendent bec et ongles.

    Société / Les gilets jaunes trouvent de plus en plus de soutiens

    Société / Un film contre la GPA
    A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, La Manif Pour Tous présentait mardi le film “Big fertility”… en présence d’une mère porteuse américaine. Un documentaire évoquant la question de la GPA aux Etats-Unis et qui vise à sensibiliser le public français avant le vote de la loi bioéthique au début de l’année 2019.

    Economie / Bitcoin : la bulle en voie d’éclatement ?

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • Notre pays peut s’effondrer comme l’URSS en une semaine

    Notre pays peut s’effondrer comme l’URSS en une semaine

    De Charles Sannat :

    Les digues de la colère trop longtemps contenue sont en train de céder.

    Le gouvernement ne comprend pas.
    Nos élites ne comprennent pas.
    Nos journalistes des grands médias tentent d’aider le gouvernement à éteindre l’incendie qui menace de ravager le pays.

    La méthode est évidemment mauvaise et il est fort probable qu’un jour, des comptes soient demandés par les victimes et les blessés. Nous y reviendrons.

    Ce qu’il faut retenir c’est que dans un pays où le politiquement correct est étouffant, où la liberté est surveillée, où il n’est plus possible de penser véritablement sans « choquer », sans « déraper », sans être un « phobe », dans un pays où quand un gosse de 7 ans emmerde un autre gamin de 7 ans – ce qui relève de l’éducation et du pédagogique – se transforme en garde à vue et en procédure de « harcèlement », quand nos élites perdent le bon sens, quand les « bobos parisiens » pensent la société hors sol et à travers un prisme idéologique et croient qu’ils peuvent changer la manière de voir les choses des masses, nous créons un cocktail terrible de colère rentrée. […]

    Ce que j’ai vu, c’est une violence inouïe, une haine rentrée, contenue depuis trop longtemps, qui a commencé à se libérer. Cette rage de ne pas être entendu, cette colère d’être méprisé par un pouvoir sourd aux attentes simples d’une population, cette frustration terrible, non pas de la France « périphérique », mais de la France, essentiellement gauloise, qui subit la diversité, la crise économique, la fiscalité confiscatoire pour arroser à coup de milliards des « citées » et des quartiers « populaires » qui croulent sous les subventions… et la radicalisation. « On ne veut plus payer ». Voilà ce qui est dit.

    C’est tout cela que j’ai entendu, jusqu’à un pharmacien expliquant qu’il trouvait scandaleux tous les médicaments gratuits pour les migrants et pas pour les mamies… Mais il y a aussi ces médecins, ces ambulanciers, les motards en colère, ou les paysans, ou les artisans, ou les taxis, ou, ou, ou,… Nos dirigeants ont patiemment construit une société de haine et d’opposition. Quand il y a haine et opposition, il finit par y avoir confrontation et violence. Même Gérard Colomb l’a dit en quittant son poste. Quelques jours seulement ou il n’est plus là, et il sera vite très regretté! Terrible bilan. […]

    Le gouvernement doit saisir qu’en dessous de 2 500 euros nets par mois, il vaut mieux rester chez soi, avoir un HLM, la CMU, ne pas payer la cantoche des gosses et avoir accès à tout gratuit et rentrer dans le cycle de l’assistanat. Problème… le salaire médian c’est 1 700 euros…. Énorme problème donc… Le gouvernement doit saisir que si les gens ne traversent pas la rue, ce n’est pas qu’ils ne peuvent pas trouver de boulot, c’est qu’il n’y a plus d’intérêt à le faire. Partant de ce constat économique, les gens vont cesser de travailler, parce que se rendre au travail est trop coûteux et rapporte trop peu. Le nombre de travailleurs va chuter considérablement. Le nombre d’assistés, exploser à la hausse, et les coûts pour la collectivité aussi. Il faudra augmenter la fiscalité de ceux qui bossent encore. Alors ils seront de moins en moins nombreux à travailler… et le cycle vicieux ira jusqu’à l’effondrement. […]

    N’accusons pas le gouvernement par principe et incitons-le à éviter la tentation du laisser-faire et du laisser-aller en espérant que la violence qui se déchaîne pousse les gens à rentrer chez eux, ce qui serait une erreur supplémentaire d’appréciation qui risquerait de se transformer en très grande responsabilité historique et éventuellement juridique. Chaque mort, chaque blessé renforcera la motivation. Quand il n’y a pas d’organisation nationale, et que l’on est face à un soulèvement populaire, il y a deux manières de faire. La première, celle qui a été manifestement choisie volontairement ou non, et l’on finira par le savoir, c’est de laisser faire comme cela s’est passé samedi. La seconde, c’est d’encadrer les mouvements, en expliquant que les forces de l’ordre passeront sur chaque point de blocage même ceux qui ne sont pas déclarés pour donner des conseils de sécurisation. Même ceux qui ne sont pas déclarés et peut-être même surtout ceux qui ne sont pas déclarés ! Cela n’a pas été fait. Cela n’a pas été ordonné. Là était la sagesse élémentaire, et le gouvernement en serait sorti grandi.

    Parce que cela ne sera pas fait, alors que moralement, il en va du devoir de nos autorités, de nos policiers et gendarmes qui ne doivent jamais oublier qu’ils sont au service de la population et pas des dirigeants, alors il faudra que les gens le fassent eux-mêmes pour éviter des accidents. Si le mouvement dure, les tensions monteront. Il faut donc penser la protection des lieux de blocage ou de filtrage.

    « Qu’ils viennent me chercher »… Ils ont été stoppés à 200 m du Palais.

    Macron le tout-puissant Jupiter avait crânement lâché cette formule lors de l’affaire Benalla… Une formule qui en dit très long sur le sentiment d’impunité de nos élites dirigeantes. Pourtant, les sans-dents n’ont été stoppés qu’à 200 mètres du Palais. Le groupe de sans-dents qui était là n’était pas suffisamment important ni suffisamment motivé pour partir à l’assaut du Palais, mais cela devrait être pris pour un avertissement sans frais ! « Ils » peuvent venir chercher le président en son palais et mettre sa tête au bout d’une pique. Qui aurait tiré sur la foule ? Un jour, les grenades fumigènes ne suffiront plus. Ce jour-là, qui tirera pour empêcher la foule d’aller chercher Macron ? Qui ? Personne. Le roi est nu.

    Que fera Castaner ?

    Rien. Il ne leur reste que les postures et la capacité à terroriser les « gens » qui ont un compte en banque, qui sont saisissables, et qui globalement, eux, respectent les lois. « Ils » ne font plus peur qu’aux braves gens… Et les braves gens n’acceptent plus de se faire terroriser pour leur permis de conduire, alors que les délinquants quotidiens pourrissent leur quotidien sans rien risquer, eux… D’ailleurs, Castaner lui-même l’a dit, la prison « n’est pas une solution », alors que fera Castaner ?

    Il n’a pas les moyens ni matériels ni humains de sécuriser le territoire, et le bordel de la délinquance ambiant le démontre chaque jour. Alors, imaginez quand vous avez un soulèvement populaire sur tout le territoire. Imaginez un soulèvement sur la durée… Tous les mois ! Et dire que Bruxelles limite le temps de travail des militaires qui devront bientôt être syndiqués… […]

    La France est l’URSS de 1989. Un tigre de papier. Au premier coup de fusil, les leviers de commande ne répondront plus. Le système tient sur l’illusion de la solidité des institutions. Pourtant, tout est miné de l’intérieur. Notre pays peut s’effondrer comme l’URSS en une semaine. Chacun se retrouvera seul. Voilà ce qui a commencé à se passer ce week-end.

    Il n’y a pas, dans ce mouvement, que de « beaux » sentiments et de gentils gilets jaunes. C’est beaucoup plus complexe. Il y a trop de frustrations retenues depuis trop longtemps. Pour éteindre l’incendie, ce ne sera pas agréable pour la clique d’En Marche à l’égo surdimensionné, mais il va lui falloir rabattre son caquet. Faire amende honorable, cesser les insultes et le mépris de caste devenu insupportable. Ce mépris tient une place bien plus importante dans la révolte actuelle que ce que l’on peut penser à Paris. Ensuite, cela doit s’accompagner d’un programme économique en rupture avec celui qui est porté, et là cela va être plus dur dans le cadre actuel. C’est le principal défi de Macron. Après, l’Europe a aussi intérêt à avoir une France stable… Ça tombe bien, il y a des élections européennes. Un bon moyen de construire un nouveau projet… avec les Français, et pas contre eux. Bon, quand on est Jupiter, manifestement, on manque de sagesse et de pondération. Il y a donc peu de chance que cela se passe ainsi. Castaner et Macron tenteront de passer en force.

    Ce ne sera plus la chienlit, mais l’anarchie.

    La même que celle de la libération et de l’épuration. Et ces terribles pulsions de mort et d’envie d’en découdre. Des moments de l’histoire où tout devient possible dans des séances de haine et d’expiation collective. Les heures les plus sombres ne sont pas juste un concept de propagande minable, c’est une réalité qui peut-être la nôtre en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Pendant ces heures-là, chacun est seul. Les grands malades qui nous dirigent depuis des années ont mis en place les éléments pour qu’elles soient, hélas, notre avenir. Les révolutions sont toujours de couleur. En France, elle ne sera pas orange. Elle sera jaune. Comme toutes les révolutions, quelles que soient leur couleur de départ, elles finissent toute par la même : celle, rouge, du sang qui coule dans les rues.

    https://www.lesalonbeige.fr/notre-pays-peut-seffondrer-comme-lurss-en-une-semaine/

  • Soupçons de conflits d'intérêt pour des députés LREM lors d'un débat sur la loi antifraude

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    Lors des débats à l'Assemblée sur la fraude fiscale, des parlementaires LREM, de profession juridique, ont été particulièrement tenaces, tentant de supprimer un article qui prévoit une sanction contre les cabinets qui aident les exilés fiscaux.

    Le 19 septembre, l'Assemblée nationale a voté un texte mettant partiellement fin au «verrou de Bercy» sur la fraude fiscale. Un projet de loi antifraude qui aurait pu être davantage minimaliste si l'Hémicycle avait suivi les recommandations de Bénédicte Peyrol, Stéphane Mazars, Jean Terlier et Alice Thourot, députés de La République en Marche. Comme le révèle Mediapart, ceux-ci ont tenté de supprimer l'article 7 et ont été tenaces dans leur requête lors des discussions du 17 septembre.

     

    Le site d'information rappelle que ces élus sont tous issus de professions juridiques et que l'article 7 pouvait directement les concerner. En effet, il permet de sanctionner financièrement des «officines» (telles que les sociétés de conseil ou les cabinets d’avocats) qui conseilleraient ou aideraient les contribuables français dans leurs pratiques de fraude fiscale. Un article qui souhaite donc la mise en place de sanctions administratives à l’endroit de «toute personne physique ou morale qui, dans l’exercice d’une activité professionnelle de conseil à caractère juridique, financier ou comptable ou de détention de biens ou de fonds pour le compte d’un tiers, a intentionnellement fourni à ce cotisant une prestation ayant directement contribué à la commission des actes constitutifs de l’abus de droit en cause ou à la dissimulation de ces actes».

    Ces députés ont été soutenus par des élus MoDem et des Républicains. Mediapart précise d'ailleurs qu'Alice Thourot, qui a présenté l’amendement de suppression, est toujours présidente de sa société d’avocats. Contactée par Mediapart, Alice Thourot affirme qu'elle reviendra à la charge lors des débats durant la deuxième lecture du texte à l'Assemblée nationale.

    D'après Mediapart, alerté par des citoyens sur ce mélange des genres, le chef de file des députés UDI, Jean-Christophe Lagarde, a d'ailleurs saisi Richard Ferrand, le président de l'Assemblée nationale, pour lui demander, que «le bureau et le déontologue de l'Assemblée nationale se saisissent de ces situations [de conflit d'intérêt] afin d'être en mesure, le cas échéant, de constater, de faire cesser et de prévenir toute interférence entre un intérêt public et des intérêts privés».

    Dans un courrier envoyé à Richard Ferrand le 19 septembre, Jean-Christophe Lagarde écrit également : «Ainsi, sans porter de jugement sur le fond des débats, ces citoyens nous alertent sur l'action de députés ayant exercé ou exerçant les professions directement visées par cet article – par exemple d'avocat, de conseiller juridique ou de conseiller en gestion de patrimoine – et qui pourrait donc constituer des situations de conflits d'intérêts.»

    Lire aussi : Explosion de la fraude fiscale en France, estimée à 100 milliards d'euros annuels

    https://francais.rt.com/france/54072-soupcons-conflits-dinteret-pour-deputes-lrem-debat-loi-antifraude?fbclid=IwAR3hhj-Wthywm4ATKfocLrKgMlCGJq74jLGPZOaU1AN_bD3fZnvThr4qiqg

  • LE DISCOURS PASSÉ INAPERÇU DE L’AMBASSADEUR DES ETATS-UNIS AUPRÈS DE L’UE

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    L’avantage avec les Américains, c’est qu’ils ne dissimulent pas leurs intentions. Ainsi du discours musclé que vient de tenir Gordon Sondland, l’ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’Union européenne.

    Au printemps dernier, Donald Trump a fait de l’homme d’affaires et financier Gordon Sondland l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique auprès de l’Union européenne. Mardi dernier 13 novembre, invité de l’European Policy Center (EPC), un « think tank » œuvrant en faveur de l’« intégration européenne », il a tenu un discours à la limite de ce qu’autorise le langage diplomatique.

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