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anti-national - Page 549

  • 17 novembre : l’échec de Castaner et donc de son maître

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    Beauvau était son rêve. Gérard Collomb ne rêvait que d’une chose : en partir. Revêtir le costume de ministre de l’Intérieur scelle une carrière. Vous donne une aura, celle de « premier flic de France » qui vous permettra de nourrir les plus hautes ambitions, comme Nicolas Sarkozy. Cela peut aussi associer définitivement le nom d’un ministre à une mauvaise gestion d’un événement. Le 17 novembre restera dans l’histoire de la présidence Macron comme l’échec de Christophe Castaner comme ministre de l’Intérieur.

    Il a péché à trois niveaux.

    D’abord dans l’anticipation. Tout en montrant ses muscles, il aurait été mieux inspiré de demander aussi aux automobilistes de différer leurs sorties et de faire preuve de la plus grande prudence aux abords des blocages puisque tous n’étaient pas déclarés et identifiables dès le samedi matin. Avec l’ensemble du gouvernement, il aurait également pu se dispenser de jeter sur ce mouvement un opprobre injustifié qui a pu, dans l’esprit de certains, exciter une crainte ou une animosité qui n’avaient pas lieu d’être. Les accidents sont quasi exclusivement venus d’automobilistes qui voulaient forcer les barrages.

    Ensuite, dans sa communication après le tragique accident de l’Isère, il n’a pas, non plus, été à la hauteur : en instrumentalisant le drame, tout comme le préfet de l’Isère, pour tenter de discréditer ou de contenir un mouvement d’ampleur, qu’il ne pouvait plus arrêter. Puis en minimisant les chiffres le matin, ce qui a eu pour effet de pousser davantage de monde dans les rassemblements l’après-midi. Or, le mouvement s’est, dans l’ensemble, caractérisé par une grande maîtrise et une grande sérénité, ce qui, vu l’ampleur et le mode de cette mobilisation mouvante fondée sur des déplacements motorisés, est un exploit. À noter, du reste, que cela a été souligné par le journaliste, spécialiste des questions de police sur BFM TV.

    Enfin, en minimisant le nombre de rassemblements et de manifestants, il persiste dans son aveuglement et son mépris. Or, le mouvement est bien plus puissant : il suffisait de voir la sympathie des forces de l’ordre – gendarmes en province, CRS qui ont ouvert les barrières aux manifestants sur les Champs-Élysées – et de nombreux Français non engagés cette fois mais dont le gilet jaune sur le tableau de bord adressait un clin d’œil de soutien pour s’en convaincre.

    Christophe Castaner a très mal géré ce 17 novembre, qu’il n’aurait jamais dû laisser advenir par la politique qu’il soutient depuis dix-huit mois.

    En effet, plus fondamentalement, Christophe Castaner, pilier socialiste du macronisme depuis le début, a péché parce qu’il n’a pas vu monter la révolte, pas mesuré à quel point serait violente, pour le pouvoir, la conjonction des mesures fiscales infligées aux classes modestes et moyennes et les largesses octroyées à certaines catégories. En cet automne 2018, le macronisme est nu : il combinait le pire de la droite (les avantages pour les plus fortunés, taxes sur la consommation) et le pire de la gauche (impôts et délires sociétaux : PMA, immigration, etc.). Et Emmanuel Macron, par son parcours et ses graves erreurs de communication personnelle de ces derniers mois, incarne – presque de façon caricaturale – ce « en même temps » redoutable dont il peinera à se remettre.

    Il y a deux jours, Emmanuel Macron reconnaissait son échec à réconcilier le peuple et ses dirigeants. Le peuple a confirmé. Il y a trois mois, il lançait un arrogant « Qu’ils viennent me chercher ! » Samedi, sur les Champs-Élysées et jusque sous ses fenêtres, mais ici aussi, dans le Sud-Ouest, la phrase flottait dans l’air et dans les têtes.

    Dominique Monthus

    http://www.bvoltaire.fr/17-novembre-lechec-de-castaner-et-donc-de-son-maitre/

  • Benjamin Dormann sur la censure : « Il faut assécher les subventions à la presse ! »

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    Le 4e Forum de la Dissidence se tiendra le samedi 17 novembre prochain à Paris sur le thème : « Face à la censure, tous dissidents ! »
    Cet événement exceptionnel sera donc dédié au phénomène le plus brûlant de l’année 2018. En effet, la censure aura touché à peu près tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, sont rentrés en dissidence face au cosmopolitisme et à l’écroulement de la France et de la civilisation européenne.

    Parmi les intervenants : Christian Combaz, ancien journaliste dans la presse financière et auteur d’une enquête très documentée : Ils ont acheté la presse.

    Polémia : Avez-vous récemment été confronté à la censure ?

    Benjamin Dormann : Oui. Et pas que récemment. Lors d’un article publié sur Xaviel Niel sur Atlantico, il m’a été demandé d’être « plus soft », et à adoucir par le titre, car Xavier Niel est devenu actionnaire d’Atlantico. Il est paru suite à cela. Puis, lors de ma contribution suivante sur la violation de la loi fiscale par Médiapart et son infraction sur la TVA sur laquelle Edwy Plenel a menti à répétition sur toutes les ondes, le syndicat SPIIL (syndicat des sites d’information en ligne, crée par Edwy Plenel entre autres) a appelé Atlantico pour leur demander le retrait de mon article, ce qu’il a immédiatement obtenu, au motif d’une inexactitude dans le corps du texte (laquelle ? jamais précisée, jamais corrigée.). La journaliste a qui le retrait a été demandé (qui a quitté le site depuis) me l’a confirmé et rappelé qu’Atlantico était alors devenu membre du Spiil.

    Plus antérieurement, après un interview donné à un journaliste, diffusé sur Youtube, Audrey Pulvar n’a visiblement pas apprécié les informations que je divulguais sur elle. Quelles que heures seulement après la diffusion, son avocat a exigé son retrait immédiat

    Polémia : Selon vous, l’accélération de la restriction de la liberté d’expression est-elle un aveu de la panique des élites ?

    Benjamin Dormann : Non. Seulement une confirmation que le pouvoir souhaite contrôler autant que possible les opinions qui s’expriment. Une élite qui souhaite que les citoyens soient à l’image de la presse : un simulacre de contre-pouvoir, en réalité proches d’elles.

    Polémia : Comment faire pour lutter contre cette censure ?

    Benjamin Dormann : Multiplier les témoignages, les auteurs, promouvoir les sites alternatifs. Internet reste difficile à contrôler, malgré les quelques exemples symptomatiques de censure

    Polémia : Quel message adresser à ceux qui peuvent perdre espoir face à la toute-puissance apparente du système politico-médiatico-culturel ?

    Benjamin Dormann : Victor Hugo disait « Rien n’est plus fort qu’un idée dont l’heure est arrivée ». Le système politico-médiatico-culturel est clairement minoritaire sur de multiples sujets qu’il s’efforce de continuer d’imposer. Les élections Européennes vont le rappeler. Il ne suffit pas de tout qualifier de « lèpre populiste » pour faire disparaître des idées majoritaires dans un certain nombre de pays.

    Il faut continuer à demander l’assèchement des milliards de subventions à la presse et à certaines associations, qui permettent ces « décideurs » minoritaires de survivre en coma artificiel pour nombre d’entre eux, sans adhérent, sans lecteur, pour diffuser leurs opinions et soutenir les pouvoirs en place.

    Texte daté du 14 novembre 2018 et repris du site de Polemia

    https://fr.novopress.info/

  • Gilets jaunes : une triple victoire qui renverse la table et fera date

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    D’ores et déjà, et quelle que soit la suite du mouvement, ce qu’il obtiendra ou pas, et l’amertume qu’il laissera, le mouvement des gilets jaunes a gagné. Ou, plutôt, il a fait gagner le peuple. Pas celui des syndicats. Pas celui de la gauche. Pas celui des banlieues. Le peuple qu’ils n’aiment pas, celui qui vote mal – c’est-à-dire pas pour Macron et les partis qui l’ont enfanté : celui de la province, de la voiture, des budgets serrés, du travail, de l’exaspération devant les délires de la France d’en haut. Le peuple de la France périphérique.

    On pourra faire remarquer que le mouvement est sans lendemain, sans « débouché politique », mais sa victoire est ailleurs : le peuple a gagné face à lui-même, face à l’image que « l’autre peuple », celui des villes, des milieux aisés et intellectuels a de lui et lui renvoie. Merci à Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement qui, pour une fois, a dit la vérité, la vérité de ce que ce peuple d’en haut pense de l’autre, avec sa sortie sur le peuple des « clopes et du diesel ». Le mépris exprimé sans filtre.

    Les gilets jaunes ont remporté une triple victoire.

    D’abord, ils se sont exprimés avec ce qu’ils sont et d’où ils sont. Rien de plus fort et de plus symbolique que cet objet – le gilet jaune – et ces lieux : ronds-points, péages qui disent leur quotidien. Booba et le peuple d’en haut fréquentent les aérogares ; la France périphérique a montré son univers quotidien, dans ce qui synthétise le mieux ses difficultés : éloignement, trajets, travail, coûts (essence, péages, normes, impôts locaux, logement des enfants étudiants, etc.).

    Ensuite, face à un pouvoir né de la maîtrise de la communication et des réseaux, le mouvement a montré qu’il pouvait se battre au même niveau. Pas de grande manifestation parisienne. Ils ont inventé le « circuit court » de la communication et de la manifestation, réseaux sociaux aidant. Face à l’irruption de cette géographie d’en bas, Emmanuel Macron a eu tort d’opposer des symboles inappropriés qui n’ont fait qu’accroître le décalage : la polémique Pétain, l’instrumentalisation du 11 Novembre et, enfin, le porte-avions Charles-de-Gaulle. Grosse erreur de com’. Dans ce conflit, l’ancien monde, c’était Macron.

    Enfin, ce mouvement, qui est encore taxé de « beaufitude » par les petits Griveaux de service, a gagné la bataille intellectuelle face à tous les experts, les donneurs de leçons fiscales et écologiques. Il a mis sur la table les questions que ces gens-là, grands culpabilisateurs devant la planète, se gardaient bien de poser, les mensonges et les injustices du catéchisme fiscalo-écolo-bobo : et le coût écologique des avions ? Des voitures électriques ? Et la question fiscale ?

    Pour ces trois raisons, ce mouvement des gilets jaunes est une révolution, un renversement de perspective. Et il fera date car il a permis au peuple de prendre conscience de sa force d’action – et de blocage – et de réflexion. Il a aussi montré la faiblesse des grandes « valeurs » du pouvoir en place : l’écologie aujourd’hui. L’immigration demain ?

    Frédéric Sirgant

    http://www.bvoltaire.fr/gilets-jaunes-une-triple-victoire-qui-renverse-la-table-et-fera-date/

  • Retrouvez les gilets jaunes à Paris

    4h de manifestations à Paris avec les gilets jaunes.

    A 2 h 7 minutes un CRS gaze à bout portant dans le cou un manifestant pacifique de dos qui ne représentait AUCUNE menace.

    2 h 9 on entend les slogan : “Benalla” + “Commissaire Franc Maçon”.

    2h 11 un policier : “Attendez ils arrivent de partout, il faut pas avancer”

    En 5 minutes de visionnage tout est dit et montré sur l’incompétence et la hargne de la police.

    https://www.lesalonbeige.fr/retrouvez-les-gilets-jaunes-a-paris/

  • 62 gilets jaunes par rassemblement ? De Mélenchon au RN, les premiers chiffres officiels contestés

    62 gilets jaunes par rassemblement ? De Mélenchon au RN, les premiers chiffres officiels contestés
    © CHARLES PLATIAU Source: Reuters
    Le rassemblement des Gilets jaunes aux Champs-Elysées

    Les oppositions se sont offusquées des premiers chiffres de la mobilisation des «gilets jaunes» dévoilés par le ministre de l'Intérieur, faisant état de 124 000 manifestants. Le nombre a ensuite été revu à la hausse, pour atteindre 244 000 personnes.

    244 000 manifestants : c'est l'estimation de la mobilisation des «gilets jaunes» en France communiquée par le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner le 17 novembre en fin d'après-midi. Le même ministre avait, à la mi-journée, affirmé qu'il y avait eu plus de 2 000 rassemblements mobilisant 124 000 personnes contre la baisse du pouvoir d'achat dont la goutte d'essence, faisant déborder le réservoir, a été l'annonce gouvernementale des hausses des taxes sur les carburants. En moyenne, selon cette première estimation officielle, cela faisait 62 manifestants par lieu de contestation. Des chiffres qui avaient surpris, sur les réseaux sociaux, plusieurs hommes politiques opposés au gouvernement.

    A droite d'abord, le président du Rassemblement national au Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur Frédéric Boccaletti s'était moqué de cette moyenne par rassemblement, en montrant une photo d'une manifestation aux abords d'un péage à Bandol, comprenant plusieurs dizaines (voire centaines) de personnes. Son message a été retweeté par le compte officiel du Rassemblement national.

    Lire la suite et voir les photos

  • Le geste de l’ancien ministre de la Justice de Roumanie à la Commission européenne

    Le geste de l’ancien ministre de la Justice de Roumanie à la Commission européenne

    En Roumanie, le vice-président (social-démocrate) de la chambre des députés Florin Iordache, ancien ministre de la Justice, a défendu la réforme de la Justice mise en œuvre par le gouvernement. Et il a répondu aux critiques de Bruxelles :

    « Nous continuerons malgré l’opposition de la Commission européenne. Nous voulons être indépendants, nous voulons prendre les décisions conformément à notre Constitution et non pas à cause des pressions exercées par d’autres milieux. »

    Et il a redescendu les marches ainsi :

     

    Comme le dit Théo dans Les Tontons flingueurs, je ne dis pas que c’est pas injusteje dis que ça soulage.

  • La République s’apprête à traiter avec l’islam ...

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    Le concordat inutile

    Droit public de l'islam. La République a été capable de casser tous ses liens avec l’Église catholique qui a façonné et accompagné l’histoire de France, au nom de la laïcité, et elle s’apprête à traiter avec l’islam en lui accordant pour assurer sa paix des privilèges exorbitants.

    La conclusion du Rapport de l’Institut Montaigne sur La fabrique de l’islamisme est claire : si l’on veut éviter le séparatisme islamiste, il faut arracher les musulmans de France à l’idéologie islamiste, imaginée, promue et financée par l’étranger ; il faut créer un islam de France, et cet islam de France doit avoir une structuration française et un financement français pour garantir son indépendance. « En France, une réorganisation du culte pour lutter contre l’islamisme est indispensable et se traduirait par la création d’une institution chargée d’organiser et de financer le culte musulman (formation et rémunération des imams, construction des lieux de culte, travail théologique et lutte contre l’islamophobie et l’antisémitisme) : l’association musulmane pour l’islam de France (AMIF) (1). Cette institution viendrait pallier les lacunes organisationnelles et les conflits d’intérêts des organes actuels. En effet, la place prépondérante laissée aux pays d’origine des familles musulmanes et la mauvaise gestion de l’argent lié au commerce du halal, du pèlerinage et des dons individuels empêchent l’émergence d’un islam géré en France par des Français en fonction des intérêts des musulmans de France ».

    Et qui mieux que les musulmans serait capable de porter cette structure, son discours ? Personne. L’État doit donc s’engager dans la voie concordataire, avec les musulmans de France, et déployer son action anti-islamiste, et donc pro-musulmane, dans toutes les dimensions de son pouvoir : culturelle, éducative, diplomatique. « Il convient aussi d’assurer avec l’Arabie saoudite que l’AMIF aura un rôle central dans l’organisation du pèlerinage […] Plus largement, une coopération religieuse avec le Maghreb et les pays du Golfe est à envisager sérieusement ».

    Le concordat théorique

    Le Rapport, dans sa conclusion, évoque les quartiers arrachés à la loi républicaine et la masse des musulmans modérés, inaudibles et invisibles : « [L’État doit] mettre en place des dispositifs et plans d’action interministériels de reconquête républicaine dans les quartiers où c’est nécessaire. Il doit enfin assurer un travail de communication intense, qui encourage les musulmans modérés, jusqu’ici trop silencieux, à s’emparer des débats qui agitent l’islam. ». Le Rapport examine assez brièvement quartiers et musulmans dans leur différentes qualifications dans le premier chapitre L’islamisme en France : de la communauté au communautarisme de la partie IV du rapport Situation de l’islamisme en Occident. Il constate la sécession de fait, la compare avec d’autres « quartiers » européens, démontre que le halal commercial est un outil de soupçon permanent par rapport à la pureté et la licéité des mœurs mais aussi des produits comme des agents de l’État ! Enfin il dénonce la manière dont les élus ont acheté une fragile paix sociale aux « grands frères » (ceux qui avaient engagé la guerre…). Dans son rapport de 2016, 28% des musulmans seraient des sécessionnistes, selon Hakim El Karoui : ces opposants « se définissent davantage par l’usage qu’ils font de l’islam pour signifier leur révolte que par leur conservatisme. […] 28 % des musulmans de France peuvent être regroupés dans ce groupe qui mélange à la fois des attitudes autoritaires et d’autres que l’on pourrait qualifier de “sécessionnistes”. » C’est un groupe composé à 50% de jeunes.

    Il faut donc, d’après le rapport, réintégrer les sécessionnistes et donner une voix aux musulmans sécularisés, ces 46% qui sont « soit totalement sécularisés, soit en train d’achever leur intégration dans le système de valeurs de la France contemporaine ». Hubert Champrun remarquait alors, dans Monde & Vie, que les sécularisés étaient quand même réputés, de l’aveu même du Rapport, « faire évoluer [les valeurs républicaines] par leurs spécificités religieuses. » La solution concordataire permettrait donc d’homogénéiser toute la population musulmane en continuant à lui laisser développer ses spécificités : l’islam de France sera un islam en France, organisé et financé par les musulmans de France sous le contrôle diplomatique de l’État en charge de coordonner les discussions théologiques avec les autres grands pays musulmans, autrement dit de réguler le flux intellectuel qui justifiera l’évolution douce des mœurs françaises ! Comme il est dit ailleurs, il n’est pas certain que c’est de ce genre de concordat qu’a besoin la France.

    Le concordat de fait

    Mais ce concordat à la mode AMIF est inutile… car il existe déjà un concordat de fait. La France n’a pas jugé bon de procéder comme le Canada à d’officiels accommodements raisonnables ; elle s’est contentée de promulguer des lois tout en incitant à ne pas les faire respecter. Si Redoine Faïd a pu rester caché trois mois en se déplaçant en burqa, dont le port dans l’espace public est illégal, c’est que personne ne contrôle, verbalise, arrête les femmes en burqa – parce que la hiérarchie conseille de ne pas contrôler, comme en témoignent les policiers. Si Gérard Collomb parle de deux populations « côte à côte » (tout en laissant son successeur face à face avec ce problème), c’est que tout a été fait pour que la population musulmane, sécularisée ou non, puisse se constituer de manière autonome. Manuel Valls parlait d’apartheid, ce qui avait effarouché les bons esprits). D’une part, en refusant tout traitement statistique qui aurait pu alerter officiellement sur les mutations démographiques en cours. D’autre part, en favorisant l’afflux d’immigrés musulmans, le sommet de l’absurdité étant atteint avec la Fraternité comme principe d’absolution des passeurs qui introduisent illégalement des immigrés (cf. Politique Magazine n° 172). Tout l’appareil judiciaire fonctionne en permanence dans la validation des mœurs islamistes, voile ou burkini par exemple, en amont et en aval, dans l’installation de zones de non-droit par le laxisme des jugements prononcés et des peines effectuées, les juges refusant de considérer et la lettre de la loi et le contexte sécessionniste des infractions. Les procédures sont compliquées à loisir et détournées à l’envi sans que jamais elles soient modifiées dans un sens efficace. Même le combat intellectuel est mené par la Justice contre les adversaires de l’islamisme, comme en témoigne le procès Bensoussan : non seulement le parquet avait jugé recevable la première plainte, mais il a fait appel du jugement de relaxe ! Et a laissé plaider le CCIF, pourtant irrecevable… Le CCIF et le PIR instrumentalisent une justice qui leur aplanit toute difficulté.

    L’islamisme a gagné

    Plus le péril est avéré, moins les politiques suivent, plus les discours de tolérance sont gravement pontifiés aux tribunes officielles. L’examen du budget prouve qu’aucun moyen n’est réellement dégagé pour les expulsions ; la police et la gendarmerie crient famine ; et Muriel Pénicaud, ministre du Travail, débloque 15 millions pour l’intégration professionnelle des « réfugiés »… terme dont on sait qu’il ne veut plus rien dire. Tout le discours politique, sans parler du monde des médias et de la culture, sur les bienfaits économiques de l’immigration, sur les bienfaits culturels de la diversité et du multiculturalisme, n’est qu’une justification de la constitution d’une « nation islamiste », aux niveaux local, régional et national. C’est fait.

    Dans ces conditions, pourquoi un concordat ? Quels bénéfices réels la France tirerait-elle d’une population musulmane constituée en bloc officiel, les activistes libérés de leurs pénibles devoirs de besogneuse infiltration ou de harcèlements judiciaires, les indécis encouragés à basculer dans la revendication identitaire ; et la majeure partie des musulmans qui n’ont que faire d’un islam de France, car ils sont bien prêts de se laisser dissoudre dans la société telle qu’elle est – curieuse vertu de ses défauts, puisqu’elle dissout tout ! –,découragés et assignés à une soumission labellisée par l’État ?

    Le concordat arrimerait irrémédiablement les Français musulmans et les musulmans résidant en France à l’islam sans détacher le prétendu islam de France de la communauté des croyants, rattachés à leurs commandeurs saoudien ou marocain ou leurs califes. Le concordat ferait de la France une « terre de fidèles », avec ce que cela signifie, dans le fantasme et la règle islamiques, comme droits nouveaux et possibilités nouvelles.  

    Philippe Mesnard

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/11/15/la-republique-s-apprete-a-traiter-avec-l-islam-6105582.html

  • Gilets jaunes : quand Macron fuit et envoie le peuple contre le peuple

    Gilets jaunes : quand Macron fuit et envoie le peuple contre le peuple

    Un mort, des blessés, des interpellations, plus de 150 000 Français pacifiquement dans la rue un  jour gris et froid de novembre et le gouvernement est aux abonnés absents, et Macron le grand muet de cet appel du peuple. Louis XVI lui-même avait accepté d’être réveillé un certain 14 juillet soir :

    “Mais c’est une révolte ? — Non, Sire, c’est une révolution !”

    Pitoyable et honteuse fuite des responsables et absence totale d’autorité et de compassion. la dictature du “cause toujours” est en Marche.

    Ivan Rioufol ن
     
    @ivanrioufol

    "Il faut prendre l'argent là où il se trouve : chez les pauvres. D'accord, ils n'en ont pas beaucoup, mais ils sont si nombreux". Alphonse Allais, inspirateur de et de ses technocrates de Bercy  

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    https://www.lesalonbeige.fr/gilets-jaunes-quand-macron-fuit-et-envoie-le-peuple-contre-le-peuple/

  • Ils ne nous font pas peur !

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    Nous aurions souhaité que nos dirigeants mettent autant d’ardeur et de zèle à dissuader et à menacer les Black Blocs et autres activistes d’extrême gauche à ne pas manifester et, surtout, à ne pas casser lors des dernières manifestations d’envergure nationale qu’ils en mettent aujourd’hui à provoquer et effrayer les « gilets jaunes ». Oui, mais voilà, ils savent pertinemment à qui ils s’adressent. D’un côté des casseurs patentés, qui n’attendent que la première occasion donnée pour détruire et incendier. Et de l’autre, de simples citoyens, habituellement respectueux des institutions et de l’ordre établi, mais qu’un vaste ras-le-bol finit par envoyer dans la rue.

    Macron, Philippe et Castaner auront ainsi tout essayé pour tenter d’amadouer les Français en colère. D’abord, des annonces. Destinées à calmer le bon peuple, en proposant diverses mesures économiques et financières, telle l’augmentation de la prime à la conversion, ils ont cru pouvoir acheter à bas prix un mouvement qui est, en réalité, d’une autre envergure et qui ne se contentera pas de ramasser les miettes qu’un exécutif aux abois tente de leur jeter.

    Ensuite, les menaces. C’est ainsi qu’à tour de rôle, le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur ont tenté d’intimider les potentiels manifestants en leur faisant craindre une répression sans merci.

    Enfin, certains médias, habilement manipulés, ont voulu faire croire que les organisateurs et les meneurs de la manifestation du 17 novembre étaient identifiés et qu’ils encouraient les foudres de l’État.

    Bien entendu, tout cela relève d’une vaste opération de déminage, dont il est facile d’imaginer qui se trouve derrière ces manœuvres de basse police. Elles sont, cependant, révélatrices de l’embarras dans lequel se trouvent, désormais, ceux qui, depuis des mois, harcèlent les travailleurs modestes, les retraités, les automobilistes et, d’une façon plus générale, le contribuable. Ils étaient pourtant convaincus que les Français, qui sont paraît-il des veaux, goberaient sans rechigner augmentations d’impôts, taxes nouvelles et acharnements administratifs divers sans réagir. Et pour faire bonne mesure, d’entreprendre une vaste campagne de désinformation afin de persuader le bon peuple qu’il n’a jamais été aussi riche et aussi heureux et que ne pas en être persuadé relevait tout simplement de la mauvaise foi, voire d’un parti pris d’extrême droite.

    Pourtant, il semblerait bien que la mayonnaise gouvernementale peine à prendre. Car le mécontentement est bien là. Et il repose sur des données objectives et indiscutables. Qui peut prétendre, en effet, que la vie n’augmente pas de manière significative, et que salaires et retraites ne cessent de fondre ? Qui peut dire sans rougir que l’impôt ne nous accable pas et que la France n’est pas devenue championne d’Europe à ce petit jeu ? Qui peut oser prétendre que les services publics ne désertent pas nos campagnes, que l’insécurité n’a jamais été aussi importante, que notre école n’en finit pas d’être sinistrée, que nos armées sont délaissées ? Et la liste pourrait encore être longue, de ces dysfonctionnements, anomalies, injustices qui n’en finissent pas de tirer notre pays vers le bas.

    Alors oui, le mouvement citoyen qui se dessine pour le 17 novembre est on ne peut plus légitime. Il appartient donc à chaque Français concerné d’aller dire son exaspération face à un système qui, sous couvert de démocratie, cultive la division et l’injustice. Et peu importent les menaces, elles ne feront que renforcer notre détermination.

    Olivier Damien

    http://www.bvoltaire.fr/ils-ne-nous-font-pas-peur/

  • Hausse du prix de l’essence : un régime aux abois

    Hausse du prix de l’essence : un régime aux abois

    De François Villars dans Présent :

    Entre 2004 et 2017, la consommation de carburants routiers, tous véhicules confondus, est en légère régression. Dans la même période, les kilomètres parcourus ont augmenté. Cependant, à y regarder de près, les véhicules particuliers ont roulé moins alors que les poids lourds et véhicules d’entreprise beaucoup plus. La petite reprise économique a dopé les transports commerciaux alors que les pressions fiscale et policière mais aussi la paupérisation des Français ont fortement réduit leur mobilité malgré une hausse de la motorisation des foyers.

    Cependant, bonne nouvelle : les véhicules consomment de moins en moins, et c’est vrai. Merci aux constructeurs pour leurs efforts : – 11 % en 15 ans. Mais là aussi il faut utiliser la loupe pour discerner la réalité. Cette baisse de consommation est majoritairement liée au diesel et aux poids lourds car les véhicules essence seuls réalisent un piètre score. Ainsi, en 2017 la consommation moyenne d’un véhicule particulier essence est de 7,31 litres contre 6,00 pour un véhicule particulier diesel qui parcourt en moyenne deux fois plus de kilomètres qu’une essence.

    Sous prétexte d’écologie, le régime veut faire baisser la consommation de carburant. Il pourrait agir sur deux leviers :

    – passer au tout diesel : vous avez compris qu’il ne peut en être question à cause de la soumission au lobby écologiste qui ne roule que pour lui. Pourtant le cycle diesel est bien meilleur que celui de l’essence et sa pollution inférieure car ses tests sont bien plus sévères que pour l’essence ;

    – limiter les déplacements ; les différents régimes s’y emploient depuis longtemps avec la pression policière, le matraquage fiscal, et les freins innombrables à l’activité économique.

    Cette fois le régime essaye de faire vibrer notre fibre écologique alors que nous venons de voir que ce prétexte ne tient pas la route. Supprimer tous les véhicules particuliers diesel au profit de l’essence ferait grimper la consommation de carburant de 10 % et de 20 % si on y passait aussi tous les poids lourds.

    En vérité, ce régime est financièrement aux abois, Macron dépense beaucoup, et les taxes et impôts actuels rapportent de moins en moins. Le matraquage fiscal appauvrit les Français et ralentit l’économie. Aussi bien la TVA, la taxe sur les carburants que l’IRPP se contractent structurellement parce que le PIB stagne. Mais « en même temps » le rendement de l’impôt sur les bénéfices des entreprises est en train de s’effondrer (ralentissement économique et réductions accordées aux entreprises). Il manque alors 10 milliards au régime. En surtaxant le diesel, qui représente 80 % des carburants, ces 10 milliards seront intégralement récupérés sous prétexte de lutte contre le prétendu réchauffement climatique prétendument anthropogénique.

    https://www.lesalonbeige.fr/hausse-du-prix-de-lessence-un-regime-aux-abois/