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anti-national - Page 633

  • Panem et circenses : la récupération sera politique comme la manipulation a été économiqu

    Macron a beau être hystérique devant la victoire des millionnaires au ballon rond, les Français, eux, auront la gueule de bois demain.

    Le Figaro pose déjà la question : La victoire des Bleus va-t-elle avoir un effet sur le moral des Français? Début de réponse édifiant...

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  • Avec le Vivre ensemble, le Système a-t-il renoncé à la France ?

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    Par Ligne droite, rassemblement de Français engagés pour une droite nouvelle ♦

    « Vivre ensemble », tel est le nouveau mot d’ordre du Système et de ses porte-parole politiques et médiatiques. Face aux problèmes de cohabitation engendrés par l’immigration, face à la pression identitaire de l’islam, le Vivre ensemble est à l’évidence la nouvelle réponse de nos dirigeants. La question qui se pose alors est de savoir s’ils sont conscients que la logique de ce concept aboutit à la création d’un nouveau pays en lieu et place de la France.

    Le Vivre ensemble remplace l’assimilation et l’intégration

    Derrière ce slogan qui paraît a priori bien anodin, c’est en effet un bouleversement de grande ampleur que le Système introduit subrepticement sur la scène publique. D’abord, parce que la théorie du Vivre ensemble vient remplacer la formule classique de l’intégration comme celle de l’assimilation.

    Dans la première moitié du siècle dernier, le concept d’assimilation prévalait. Concept par lequel les immigrés polonais, italiens, espagnols ou portugais sont devenus français sans difficultés majeures. Selon ce principe, l’étranger adopte l’identité française pour se mêler au peuple qu’il a choisi de rejoindre et en faire pleinement partie.

    Cette conception a été abandonnée dans les années soixante-dix pour laisser la place au principe d’intégration selon lequel l’étranger peut conserver son identité d’origine mais doit s’adapter aux coutumes et aux règles du pays qui l’accueille afin de s’y insérer au mieux.

    Or, depuis que l’islam est devenu une composante dominante du phénomène migratoire, cette seconde conception a elle aussi été abandonnée pour une troisième formule, celle du Vivre ensemble. Notion que l’on rabâche aux Français à longueur de journée et qui renvoie sans le dire à une vision communautariste : chacun conserve son identité, ses coutumes et ses valeurs, mais tous doivent se tolérer mutuellement, s’accepter et même s’aimer pour vivre ensemble harmonieusement sur le même sol.

    Le Vivre ensemble représente une exigence insupportable pour les Français

    Cette notion diffère fondamentalement de celle de l’assimilation et de l’intégration. En effet, l’effort n’est plus exigé des étrangers, mais des Français de souche qui ont la quasi-obligation d’accueillir les migrants et de s’adapter à leurs mœurs et à leur religion. Derrière les bons sentiments auxquels renvoie la formule, ce mot d’ordre représente en effet une exigence terrible tellement contraire à la nature des peuples que personne ne veut s’y soumettre. Les immigrants n’ont aucune envie de vivre avec nous, ils veulent seulement vivre chez nous comme chez eux. Les Français, de même que les Européens de souche, cherchent de leur côté à vivre loin des zones d’immigration. Les bobos, les patrons  et les gouvernants de l’oligarchie, eux-mêmes, qui prêchent pourtant le vivre ensemble se gardent bien personnellement de le pratiquer.

    Car la logique du Vivre ensemble conduit à la création d’un nouveau pays

    Cette formule introduit en effet un concept particulièrement dangereux car la logique du Vivre ensemble change complètement la problématique du traitement de l’immigration. Il ne s’agit plus pour la nation d’incorporer au mieux des personnes étrangères, il faut faire vivre sur le même sol des communautés radicalement différentes, chacune conservant son identité et toutes ayant les mêmes droits. Dès lors, il n’y a qu’une solution pour satisfaire à une telle exigence : créer un nouveau pays. Ou, à tout le moins, construire sur le sol national une nouvelle société africano-islamo-hexagonale qui se définirait simplement comme la collectivité de ceux qui résident sur le territoire seulement soumis à un état de droit permettant à tous de vivre ensemble.

    Les Suédois, qui sont manifestement en pointe sur cette question, ont été, il y a quelque temps, la cible d’une campagne d’opinion sous forme de message publicitaire télévisé pour leur expliquer ce processus. « Il n’y a plus de retour en arrière, est-il expliqué dans ce film, la Suède ne sera plus jamais comme avant.  Il est temps de réaliser que de nouveaux Suédois vont venir avec leur culture, leur langue et leurs traditions… Ce “nouveau pays” forme un nouvel avenir. Être suédois doit être accepté non plus comme une question de couleur de peau et lieu de naissance. Cela doit pouvoir être toi, moi et tous ensemble. Ce ne sont pas uniquement les nouveaux Suédois qui doivent s’intégrer. Tout le monde doit s’intégrer, même les Suédois de souche. »

    Avec le Vivre ensemble, le Système a-t-il renoncé à la France ?

    Certes, cette campagne baptisée « le nouveau pays » n’est pas celle du gouvernement suédois et la France n’en a pas encore connu de comparable. Pourtant ce message montre bien que le Vivre ensemble conduit naturellement à l’avènement d’un pays neuf qui appartiendrait autant aux migrants qu’aux Français de souche.

    Si donc les tenants du Système font la promotion du Vivre ensemble en toute connaissance de cause, on peut légitimement s’interroger sur leurs motivations. Confrontés à la contradiction fondamentale qui existe entre le maintien de la France telle qu’elle est et la présence croissante d’immigrés sur notre sol, auraient-ils choisi, pour ne pas assumer une politique courageuse d’arrêt de l’immigration, de suivre la voie aventureuse de la construction d’une nouvelle entité en rupture avec notre nation ?

    Si tel est le cas, les Français sont en droit de le savoir. Sur un tel sujet qui engage leur avenir en tant que peuple, ils sont même en droit d’être consultés directement et explicitement.

    Ligne droite 16/07/2018

    Source : Ligne droite

    Crédit photo : Eu civil via Flickr cc

    https://www.polemia.com/avec-le-vivre-ensemble-le-systeme-a-t-il-renonce-a-la-france/

  • Le gouvernement souhaiterait supprimer la gratuité des péages d’autoroutes pour les pompiers

    Le gouvernement aurait décidé de revenir sur une mesure votée dans le cadre de la loi de finance 2018 qui visait à obtenir la gratuité des péages d’autoroute pour les services de secours. L’information sera-t-elle bientôt officielle?

    Françoise Dumont n’a pas attendu pour lancer un cri d’alarme.

    « Je viens d’être informée qu’une réunion ministérielle aurait décidé du sort de cette mesure qui relève pourtant de l’entier bon sens: donner à nos sapeurs-pompiers la gratuité de déplacement sur nos autoroutes lors de leurs interventions. »

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  • Dans les piscines belges : le short non, le burkini intégral oui!

    6a00d83451619c69e2022ad3a0ea44200b-250wi.jpgNon, ce n'est pas une histoire belge

    "Une piscine publique ne peut interdire aux baigneuses le port du burkini pour des raisons d’hygiène ou de sécurité, affirme le tribunal de première instance de Gand dans deux de ses jugements, selon les journaux du groupe Mediahuis.

    Interdire cette pièce de bain couvrante pour des raisons d’hygiène ou de sécurité n’est pas justifié, l’administration flamande elle-même ayant fourni des preuves scientifiques qu’il n’y avait pas de problèmes dans ces domaines.

    Le centre interfédéral pour l’égalité des chances, Unia, avait déjà fait savoir à la Ville d’Anvers qu’il ne voyait aucun fondement juridique à une telle interdiction. Il avait déjà par le passé appelé à faire l’équilibre entre liberté de religion et égalité homme-femme dans ce débat. « Le burkini peut être perçu comme un vêtement avilissant ou comme un vêtement permettant à ses utilisatrices de participer à une activité sportive », rappelait-il encore en 2015".

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marion Maréchal choisit l’Italie pour attaquer Macron et Merkel sur l’immigration

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    Ceux qui pensaient – pour s’en réjouir ou le déplorer – que Marion Maréchal avait délaissé le champ politique pour celui de l’éducation et de la culture, avec la fondation de l’ISSEP, n’avaient rien compris. Ni à la politique, ni à la culture, ni à cette nouvelle figure capable, à même pas trente ans, de rebondir plusieurs fois, comme l’époque l’exige. Pourtant, Marx et la gauche nous ont appris que la culture était politique et qu’une politique sans soubassement culturel ne tient que par temps calmes. Or les temps ne le sont plus, et si Emmanuel Macron l’a senti, précipitant l’effondrement du PS et des Républicains – ces partis politiques exsangues de culture depuis longtemps – il a pensé que le vague vernis culturel qu’il apportait dans l’urgence avec sa personne jupitérienne et littéraire suffirait. Le problème, c’est que , une fois gratté ce vernis, le fonds culturel macronien est celui d’un Attali ou d’un Delors, pour qui l’Europe était d’abord un marché.

    Pour lui la France est une start-up, l’Europe est un marché et les peuples un agglomérat d’individus interchangeables.

    Marion Maréchal, avec cette interview qu’elle a donnée au Corriere della Sera à l’occasion de sa participation à un colloque sur le thème « invasion barbare, souveraineté et pouvoir » avec Edoardo Rixi, secrétaire d’État aux Transports, homme fort de la Ligue, le parti de Matteo Salvini, pose une nouvelle pierre à sa mutation politique. Une mutation qui l’a d’abord conduite aux Etats-Unis, il y a quelques mois. Avec l’abandon du nom Le Pen, avec ce nouveau déplacement, elle fait éclater son espace politique, déjouant les attaques sur le parti du repli, arc-bouté sur une vision rétrécie de la France. Avec Marion Maréchal et l’évolution de l’Europe, les incantations sur l’ouverture s’effondrent. En effet, elle a jeudi inscrit sa démarche et sa vision de l’Europe dans celles de Viktor Orbán.

    Une Europe des Nations qui défend une civilisation aux racines chrétiennes, en lutte contre les excès du libéralisme et la domination de la finance et une politique de soutien à la natalité plutôt que le recours à l’immigration pour la relance démographique, voilà la vision soi-disant «autoritaire» d’Orbán.

    Désormais la droite patriotique française a trouvé des appuis partout en Europe et y puise une forte crédibilité. C’est une forme d’ironie de l’Histoire assez savoureuse qui fait que, bientôt, les partisans du repli incapables d’écouter ce que disent les autres dirigeants européens – et les peuples – s’appelleront Macron et Merkel !

    Sans surprise, Marion Maréchal a dénoncé la politique migratoire incontrôlée d’Angela Merkel en 2015 :

    Quand Merkel décide d’accueillir un million de migrants, elle les impose aux autres pays.

    Mais il était aussi particulièrement habile d’attaquer le président français depuis l’Italie, qui a subi ses foudres au moment de l’affaire de l’Aquarius :

    Macron a fait une grave erreur en insultant le peuple italien. Mais vous n’êtes pas les uniques victimes de son mépris. Il l’exprime également contre les Français.

    Macron ou le Mépris : en italien, comme en français, cela sonne juste.

    Pascal Célérier

    http://www.bvoltaire.fr/marion-marechal-choisit-litalie-pour-attaquer-macron-et-merkel-sur-limmigration/

  • Jean-Claude Juncker, une épave humaine à la tête de l’Union européenne ?

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    Par Julien Dir, contributeur pour Breizh-Info   

    « Titubant au sommet de l’Otan, Jean-Claude Juncker souffre d’une sciatique » affirme sans rire une chaine du service public ce 12 juillet, évoquant le comportement physique pour le moins instable du président de la Commission européenne en marge du sommet de l’OTAN. Une explication reprise en boucle dans toute la presse mainstream, comme si les images de Jean-Claude Juncker titubant et souriant, soutenu par des gardes du corps, pouvaient tromper qui que ce soit.

    Selon un spécialiste qui a vu la vidéo « la totale absence d’expression faciale douloureuse, les mouvements insécures des bras (0’02 à 0’08), la statique instable (0’12 à 0’15), les mouvements des genoux à la montée et à la descente de l’escalier, la mobilité des jambes, et le déséquilibre arrière répété (0’48, 1’27, 1’48) ne plaident évidemment pas en faveur d’une sciatalgie ! En cas d’éventuelles violentes douleurs, un traitement très abusif aux opiacées pourrait expliquer une part de l’instabilité, mais dans ce dernier cas, le tenir par les mains ne suffirait pas à le maintenir debout, la pâleur serait beaucoup plus accentuée, les expressions faciales plus figées, une raideur de jambe évidente, et les mouvements oculaires ou ambulatoires encore plus lents. Les images plaident donc le plus sûrement en faveur d’une cuite... »

    Ce n’est malheureusement pas la première fois que celui qui, à la tête de l’Europe, donne en permanence des leçons de morale, apparait en état apparent d’ébriété lors de manifestations publiques – toujours en invoquant une prétendue sciatique. Il y a deux ans, et encore fin juin 2018, il avait déjà été surpris dans cet état. Les images parlent d’elles mêmes.

    Ainsi donc, aux frais des contribuables européens, Jean-Claude Juncker prendrait des cuites tout en continuant à diriger l’Europe alors qu’il devrait être hospitalisé d’urgence pour une longue cure de désintoxication.

    N’importe quel salarié arrivant très alcoolisé sur son lieu de travail serait licencié pour faute grave. Pour qui donc se prennent ces oligarques qui, en se comportant ainsi, déshonorent leur fonction ?

    Tout comme Eltsine en son temps représentait une Russie à la ramasse, prête à sombrer dans les poubelles de l’histoire avant l’arrivée de Vladimir Poutine, Jean-Claude Juncker représente une Union européenne qui perd totalement la tête, qui titube, qui s’effondre…

    « Celui qui doit tomber, il ne faut pas le retenir, il faut encore le pousser. » Nietzsche.

    Julien Dir 15/07/2018

    Source : Breizh-Info

    Crédit photo : Kremlin.ru [CC BY 4.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/jean-claude-juncker-une-epave-humaine-a-la-tete-de-lunion-europeenne/

  • L’Europe n’a plus d’âme. L’européisme macronien va l’achever

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    Analyse d'Hilaire de Crémiers dans Politique Magazine :

    "Le sommet européen du vendredi 29 juin qui s’est achevé sur un faux accord, n’a fait que révéler encore plus les antagonismes sous-jacents qui fragilisent désormais de manière continue l’Union européenne.

    Angela Merkel ne peut plus parler avec autorité en Europe ; elle ne conduit même plus son gouvernement ; elle doit passer son temps à signer des compromis, tantôt avec son ministre de l’Intérieur, le bavarois Horst Seehofer, l’ex-homme fort de la CSU, tantôt avec le SPD, l’autre parti de la prétendue grande coalition. [...] Le gouvernement de coalition ne durera peut-être pas et nul ne sait ce que sera l’Allemagne dans les semaines qui viennent et par qui elle sera gouvernée. L’équilibre du jour n’est dû paradoxalement qu’à l’AfD, chacun redoutant qu’en cas de nouvelles élections le parti nationaliste ne récolte encore davantage de voix ; la CSU bavaroise ne veut pas se voir supplanter dans son propre land et le SPD sait qu’il sera, cette fois-ci, rétamé. Comment dans de telles circonstances Angela Merkel pourrait-elle définir une politique européenne alors que les pays de l’Est, l’Italie maintenant, lui reprochent ouvertement la série des décisions qui, depuis 2015, a ouvert l’Europe aux vagues migratoires ? Dans l’impossibilité de jouer un rôle, elle a laissé agir Emmanuel Macron qui en a profité pour ramener les choses à lui. Dans sa déclaration finale, le président français s’est félicité d’avoir réussi à imposer un accord aux 27.

    « Le repli national » ne l’a pas emporté, a-t-il dit, « c’est pour moi une vraie satisfaction et une victoire. L’Europe s’est décidée même si ça prend du temps ».

    Inutile de signaler qu’à la sortie du rendez-vous européen force gens persiflaient une telle autosatisfaction. Les 27 n’avaient donné leur accord que parce que précisément rien de définitif n’avait été acté dans la longue nuit de prétendues et mensongères délibérations. Chacun veillait à son intérêt, pendant que Macron faisait la mouche du coche. L’Italien feignait de croire que l’Europe s’engagerait à le soulager ; les autres pensaient qu’ils pourraient renvoyer leurs migrants selon des procédures qui seraient enfin mises en œuvre. Un marché de dupes. Donald Tusk, le président du Conseil européen, convenait qu’il ne fallait pas se leurrer : « Il est bien trop tôt pour parler d’un succès ».

    Qu’on en juge ! « Des centres contrôlés établis dans des États membres, sur une base volontaire (!) » serviront à faire le tri des migrants, en particulier ceux qui sont secourus en Méditerranée, entre les réfugiés qui peuvent prétendre à bénéficier du droit d’asile, et les migrants dits économiques ; l’UE s’engagerait à y mettre les moyens. Évidemment chacun pense que lesdits centres seront très bien installés chez les voisins à qui il se propose très clairementt d’adresser ses propres colonnes de migrants. En tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’à l’issue du sommet aucun pays ne s’était déclaré « volontaire ». Il semble bien qu’à ce jour la situation soit la même ! Même Macron a dû l’avouer : « La France n’ouvrira pas de centres de ce type… ». Eh, oui !

    L’Espagne et Malte n’ont pas l’intention non plus de donner trop de suite à des gestes d’apparente générosité. L’Aquarius et le Lifeline, ça suffit. Puisque toutes les mesures décidées au sommet, selon le communiqué final, « s’appliqueront sur la base du volontariat », la vérité toute nue est qu’à ce jour il n’y a aucun volontaire. Donc l’Italie de Salvini continuera sa même politique de refus absolu et de fermeture de ses ports.

    Alors, tout le reste est littérature et constructions artificielles comme les aime Macron. Retour des refusés après triage : quand et comment ? Nul ne sait ! Les pays d’origine évidemment refuseront à leur tour, et, alors, qu’est-ce qu’on fait ? Répartition des bénéficiaires du droit d’asile selon « les principes de solidarité européenne »… Cette solidarité reste, elle-même, sans que ce soit trop spécifié, volontaire ; c’est pourquoi les pays de l’Europe de l’Est et du Nord ont souscrit sans difficulté, du moment que le mot « quotas » a disparu !

    Victor Orban a déclaré que « la Hongrie restera un pays hongrois et ne deviendra jamais un pays de migrants ». Rien n’est plus clair et donc rien n’est plus ambigu que la solution macronienne. Angela Merkel ne pensait, quant à elle, qu’à traiter avec ses voisins, en particulier avec le chancelier autrichien, qui assure la présidence tournante de l’UE de juillet à décembre et qui prévient qu’il renverra tout migrant dans le pays qui l’aura enregistré ! L’Allemagne a du souci à se faire. Et le Brenner sera encore un lieu d’affrontements.

    Ces tristes « bidouillages » ne renforceront pas l’idée européenne. Les élections de 2019 au parlement européen s’en ressentiront. La grande vision dont notre président se flatte et sur laquelle il a misé tout son avenir, se heurte au dur mur des réalités. Il n’a guère obtenu plus de succès sur sa vaste perspective d’une zone euro qui fonctionnerait à plein régime et qui permettrait une intégration économique et financière plus complète. Les Allemands ne veulent pas être prisonniers d’un système qui les placerait en banquiers et en financiers de dernier recours. Les Néerlandais ne souhaitent pas payer davantage. Bref, personne n’y croit vraiment. Macron est encore une fois de plus le seul à se déclarer « optimiste » et à parler encore de « feuille de route franco-allemande ».

    Incorrigible esprit faux. « Le pire dérèglement de l’esprit, selon Bossuet, c’est d’imaginer les choses telles qu’on voudrait qu’elles soient et non telles qu’elles sont en effet. »

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/07/leurope-na-plus-d%C3%A2me-leurop%C3%A9isme-macronien-va-lachever.html

  • La Grèce, toujours punie et punie pour toujours ?

    La Grèce n'est pas sortie d'affaire, malgré les déclarations triomphales et parfois indécentes de celui qui fut, un temps, l'idole de la Gauche radicale avant d'en devenir le meilleur ennemi et le symbole d'une trahison politique qu'il semble vouloir poursuivre jusqu'au bout : M. Tsipras, qui disait vouloir changer de logiciel politique en 2015 (et il était crédible de le croire), n'est plus qu'un social-démocrate même pas honteux qui reçoit les compliments du commissaire européen Moscovici, socialiste bon teint et européiste décomplexé. La construction européenne telle qu'elle suit son cours depuis les années 1970 a, en définitive, confirmé les craintes des « nationalistes » de l'époque (qu'ils soient gaullistes, communistes ou royalistes) ou d'un Pierre Mendès-France qui, dès 1957, s'inquiétait de l'idéologie « libéraliste » du Traité de Rome et de son manque d'ambition sociale.

    Aujourd'hui, la Grèce n'est plus vraiment souveraine : elle est prisonnière d'une Union européenne qui, telle Harpagon, s'inquiète plus de sa cassette que du sort des populations, et elle risque bien de l'être encore de nombreuses années, sans sursis. Aveuglée par les promesses, principalement économiques, d'une Union qui l'avait accueillie en 1981 et droguée, comme la plupart des pays du monde, à la logique infernale de la Société de consommation et au crédit, autre nom de l'endettement, la Grèce paye son « indiscipline financière » d'un prix plus élevé que ce qu'elle pourra jamais payer d'argent : la dévastation économique et sociale qui se marque par une désespérance des Grecs, y compris sur le plan démographique, comme une sorte de suicide programmé. Le témoignage de Lisa Stravroula, femme grecque de 40 ans, dans Le Pèlerin (28 juin 2018), est à la fois éclairant et terrifiant : « La crise nous dissuade d'avoir des enfants. Au chômage depuis neuf ans, je mange souvent à la soupe populaire. Je vis de petits boulots, quelques heures d'aide à domicile par semaine. Mais comme les retraites ont chuté[environ 40 % depuis 2010], mes clients âgés m'appellent moins. A temps partiel, mon mari plombier gagne 450 euros par mois. Nous payons un loyer de 300 euros. Ma mère ne peut pas nous aider avec ses 400 euros de retraite. Les Grecs travaillent plus pour gagner moins, avec un système médical en ruines [un tiers des Grecs ont purement et simplement renoncé à se soigner et l'espérance de vie recule en Grèce...], une protection sociale démolie. Ils se sentent humiliés de vivre ainsi. Alors, avoir des enfants dans ces conditions... Mon mari et moi y avons renoncé. » Dans le même temps, les jeunes Grecs ont massivement émigré vers d'autres pays d'Europe, voire vers les États-Unis, privant le pays d'une grande part de sa matière grise, tandis que les ports grecs (en particulier le Pirée) sont majoritairement passés sous contrôle de la Chine qui y voit un moyen d'y établir une « tête de pont » pour écouler ses produits en Europe, dans la stratégie des « Nouvelles routes de la soie »...

    Malgré une diminution du chômage et une croissance redevenue « positive », les conditions exigées (jusqu'en 2060...) pour la poursuite d'un soutien européen qui ressemble beaucoup à celui de la corde pour le pendu apparaissent extravagantes et peu crédibles sur le long terme, et les économistes restent largement sceptiques sur la réussite finale, ce qui n'est guère rassurant mais très révélateur. Les propos (1) du directeur général du mécanisme européen de stabilité, M. Klaus Regling, sont, à cet égard, à la fois cyniques et annonciateurs : « A la question de savoir si la dette de la Grèce pourrait être déclarée soutenable à long terme, Klaus Regling répond par la négative (…). Et combien de temps faudra-t-il, lui demande-t-on, pour que la Grèce fasse des réformes pour rassurer les marchés ? Là encore, la réponse en dit long : « La mise en œuvre des réformes est une tâche permanente. Elle n'est jamais achevée. C'est vrai pour tous les pays du monde, pour tous les pays de l'Union européenne, et donc aussi pour la Grèce. Peut-être un peu plus dans le cas de la Grèce, en raison de l'histoire récente de l'économie grecque qui met fin à une période d'ajustement difficile. » » Au moins, nous sommes prévenus : la Grèce n'est qu'un exemple, au double sens du terme, et la France pourrait bien connaître les « mésaventures » terribles de la Grèce et des Grecs si elle ne se conforme pas aux canons de la doxa libéraliste de l'Union européenne... La « réforme permanente » prônée par M. Regling rappelle la fameuse « révolution permanente » de Trosky qui autorisait tous les excès et toutes les injustices au nom de l'idéal à atteindre !

    De plus, il n'est aucune possibilité pour la Grèce d'amender les réformes imposées de Bruxelles et Francfort, et l'Eurogroupe le rappelle encore le 22 juin dernier, sans provoquer de réactions visibles en Europe, comme si la Grèce était désormais ce « parent pauvre » que l'on veut oublier pour ne pas entendre ce que sa situation nous annonce ou nous dit sur le système, sur ce modèle de société qui régit nos pays et, sans doute, le monde et peut-être l'avenir, si l'on n'y prend garde.

    Se contenter de ce constat serait bien une démission du Politique, et ce n'est pas vraiment acceptable : le premier combat des royalistes en ce domaine est de rappeler la nécessaire primauté du Politique sur l’Économique (dans l'ordre des moyens, et pour assurer les fins sociales de toute société humaine et ordonnée digne de ce nom), ce que de Gaulle avait résumé en deux formules fort capétiennes : « La politique de la France ne se fait pas à la Corbeille » (2), et « L'intendance suivra », qui marque bien que la décision politique l'emporte sur les simples considérations économiques, même si elle ne les méconnaît pas. La justice sociale n'est pas et ne peut pas être une sorte de variable d'ajustement, car elle est cette colonne vertébrale qui assure l'équilibre de toute société, de toute Cité humaine, et c'est à l’État politique de la garantir, quels que soient les oukases des féodalités financières ou économiques, ou ceux des institutions de la « gouvernance », que celle-ci soit européenne ou mondiale...

    Notes :

    (1) : propos rapportés par Alternatives économiques et reproduits sur le site de l'ESM, European Stability Mechanism

    (2) : La Corbeille, l'autre nom de la Bourse et du pouvoir de l'Argent...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1502:la-grece-toujours-punie-et-punie-pour-toujours-&catid=52:2018&Itemid=63

  • Emmanuelle Ménard : "la PMA ne passera pas comme une lettre à la poste"

    6a00d83451619c69e2022ad35a9e18200c-800wi.jpgC'est aussi l'avis de...  Jean Leonetti, vice-président des Républicains, qui estime que "la mobilisation est possible".

    "Pour ma part, je suis opposé à l’extension de la PMA aux couples de femmes car elle conduira à terme à la GPA. D’ailleurs le Conseil d’Etat parle lui-même d’+équité et de discrimination+"."Sans porter de jugement moral, lorsqu’on a créé le PACS, on nous a expliqué que cela n'amènerait jamais au mariage pour tous. Quand celui-ci a été voté, il ne devait pas y avoir de conséquences sur la filiation. Nous voilà aujourd’hui à la PMA. Je ne vois donc pas pourquoi nous n’irions pas ensuite vers la GPA, malgré la position prise à ce sujet par le Conseil d’Etat et le gouvernement qui y sont opposés".

    "Emmanuel Macron avait dit qu’il fallait une société apaisée pour passer cette réforme, il ne l’aura pas !"."On dit qu’un président de la République a besoin de +marqueurs+: la réforme sur la PMA peut en être un et lui permettre de montrer qu’il est un dirigeant +libéral, progressiste et moderne+. Mais les sujets de bioéthique ne se résument pas à un combat entre les jeunes et les anciens, les conservateurs et les progressistes !"

    "Je crois comprendre néanmoins que sa majorité est divisée sur le sujet. Passer par-dessus celle-ci et une partie de la population me paraît bien risqué".

    Emmanuelle Ménard estime que "les gens se mobiliseront".

    "Les réseaux de la Manif pour tous sont encore très mobilisés".

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/07/emmanuelle-m%C3%A9nard-la-pma-ne-passera-pas-comme-une-lettre-%C3%A0-la-poste.html

  • Sexe, race, religion, genre : la constitution se mêle de tout et s’emmêle

    Constitution Sexe Race Religion Genre
     
    La constitution assure l’égalité des citoyens devant la loi quelle que soit leur origine, leur religion, leur race : les députés ont supprimé ce dernier mot, en rajoutant le sexe mais pas le genre. Pour des raisons politiques obscures. Le nouveau texte se mêle de tout et s’emmêle un peu.
    Objectivement, cette révision de l’article premier de la constitution fera trois heureux : Adolf Hitler, Malcolm X et François Hollande. Le dernier parce que la suppression du mot race faisait partie de ses promesses de campagne, les deux autres, plus simplement, parce que la constitution n’assure plus l’égalité devant la loi de deux individus de races différentes. C’est objectivement indiscutable.

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