Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 704

  • Le Paris d’Hidalgo livré aux bandes africaines, par Caroline Parmentier

    negrerie-stalingrad-600x352.jpg

    9030-20180117.jpg« En quelques minutes, ils ont descendu la rue en courant, des grands, casqués et armés. Les gamins et les gamines devant eux s’enfuyaient en hurlant de peur, l’un d’eux a été poignardé dans le dos. On se serait cru dans une scène de guerre d’un autre pays » (témoignage d’un habitant de la rue de la Roquette, Paris XIe).

    Samedi soir, lors d’une rixe entre deux bandes africaines, Ismaël D, un adolescent de 15 ans d’origine africaine, a été tué en pleine rue d’un coup de couteau. Un de ses cousins a été blessé à la tête d’un coup de bouteille.

    Une vingtaine de Blacks de la bande de Riquet (du XIXe arrondissement) armés de battes de base-ball et de couteaux, sont venus narguer une dizaine de Blacks du XIe, en train de tourner un clip de rap. Au cours d’un bref affrontement extrêmement violent, l’adolescent a été poignardé à mort avec une lame de 30 cm. Hospitalisé en urgence à la Salpêtrière, il est mort à son arrivée. Les témoignages recueillis sur place ont rapidement permis d’interpeller deux mineurs d’origine africaine, âgés de 14 et 15 ans.

    Des bandes racistes au point de s’entretuer

    « Il y a un rajeunissement important des protagonistes » explique le commissaire du XXe, Jacques Rigon. « Sur les XVIIIe et XIXe arrondissement il y a des “fights” [combats, NDLR] avec des 12-13 ans, avant c’était 16-17 ans ».

    On ne cesse de nous criminaliser, Anne Hidalgo en tête, avec le racisme, la discrimination, de nous seriner avec l’accueil des migrants, toujours plus, avec les joies de l’immigration et du multiculturalisme, sans rappeler que Paris intra-muros compte une quarantaine de bandes africaines actives et dangereuses. Racistes au point de s’entretuer. Impliquées également dans des agressions, des vols, du racket, des trafics etc. Selon la police, les arrondissements parisiens les plus concernés sont le XVIIIe, le XIXe, le XXe, le XIIe mais aussi le XIIIe, le XIVe et le XVIIe …

    En 2016, dans la France Orange mécanique, en région parisienne, les bandes se sont illustrées chaque mois dans une trentaine d’affaires – une par jour en moyenne – les affrontements entre bandes représentant environ un tiers des faits. Bande de la Grange-aux-Belles (Xe) contre groupe de Chauffourniers-Cité Rouge (XXe), Max-Dormoy-la-Chapelle (XVIIIe) contre Stalingrad-Orgues-de-Flandre (XIXe), bande de la Porte d’Asnières (XVIIe) contre groupe du quartier des 1 300 de Levallois-Perret, Montholon (IXe) contre leurs rivaux de Rozanof (XIIe)… Même le distingué XVIe arrondissement de Paris est écumé par sa bande, installée Porte de Saint-Cloud.

    La veille de la rixe de la rue de la Roquette, un autre Black a été assassiné dans un couloir de la station RER de Châtelet-Les Halles. C’est aussi en intervenant dans une soirée « Face black » à Champigny-sur-Marne le soir du réveillon, que la jeune policière a été lynchée au sol à coups de pied.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 16 janvier 2018

  • L’avortement ne peut pas être un droit fondamental car il est une dérogation grave à l’article 16 du code civil

    6a00d83451619c69e201b8d2cfb2f9970c-320wi.pngNicolas Sévilla, délégué général de la marche pour la Vie, qui aura lieu le 21 janvier 2018, répond à Valeurs actuelles :

    Vous organisez prochainement une « marche pour la Vie », comme chaque année… pour une actualité particulière ?

    La Marche pour la Vie qui aura lieu le 21 janvier prochain n’est pas une manifestation au sens strict du terme. Elle ne défend pas d’intérêts catégoriels, ne porte pas de revendications économiques, ne combat aucune idéologie. Elle est une protestation populaire, pacifique, des milliers de drames qui se déroulent chaque année sous nos yeux et que les responsables politiques depuis 40 ans n’ont pas eu le courage de dénoncer. Tant et tant de caricatures ont été dressées pendant des décennies contre les marcheurs de la Vie qualifiés d’obscurantistes et d’entraveurs du progrès.

    Or nous constatons dans chacune de nos familles que la banalisation de l’Interruption Volontaire de Grossesse nous a conduits dans une impasse. 220.000 avortements par an depuis 40 ans placent la France dans une situation d’échec collectif et ce malgré les terribles conséquences de cet acte dont témoignent de plus en plus ouvertement les femmes. Cette actualité est plus brulante que toutes les autres, car elle consume le corps social et broie nos consciences. Les grands de ce monde s’inquiètent à cause du réchauffement climatique mais ils n’ont pas vu ou compris que les menaces n’avaient jamais été aussi grandes au début et à la fin de la Vie de l’homme.

    Ces manifestations concernent des sujets qui ne semblent pas intéresser le plus grand nombre. Qu’espérez-vous ?

    Faut-il attendre que l’opinion publique toute entière se révolte contre une injustice pour la dénoncer ?  Lorsque le Conseil d’Etat valide l’arrêt des soins d’une jeune fille de 14 ans que les médecins souhaitent laisser mourir contre l’avis désespéré de ses parents, n’y a-t-il pas un motif valable de profonde indignation ? Quand 97% des enfants porteurs de trisomie 21 sont éliminés avant leur naissance, avons-nous le droit de dénoncer l’eugénisme insupportable d’une population éradiquée sur le critère de son génome ? Nous n’attendons rien, nous espérons tout puisque tout est à reconstruire. Et pour commencer simplement rappeler l’extraordinaire potentialité et singularité de chaque vie humaine quels que soient son état ou sa fragilité.

    Vous voulez marcher « pour la vie », mais tout le monde est « pour la vie » non ?

    De quelle vie parlons-nous ? De la vie des embryons manipulés, triés, congelés et détruits dans le froid des laboratoires ? De la vie des enfants qui naîtront demain sans père et sans mère ? De la vie des personnes en état de conscience minimale comme Vincent Lambert à qui l’on accorde plus le droit de vivre ?

    Le monde est pour la vie mais il doit apprendre ou réapprendre à la respecter comme elle est, avec ses fragilités et la part de mystère qui ne nous appartient pas.

    A l’heure de l’ouverture des états généraux de la bioéthique, les Français doivent opposer à la logique inéluctable du progrès technique dirigé par le marché une exigence morale plus grande. La Marche pour la Vie défend l’embryon car il est un Homme petit et elle conteste l’évolution de la loi qui a transformé le petit de l’homme en produit de l’homme, l’embryon en objet, et l’enfant en projet.

    L’avortement est devenu un droit fondamental pour l’immense majorité de la population et pour l’ensemble de la classe politique. La Marche pour la Vie peut-elle y changer quelque chose ?

    Alexandre Soljenitsyne affirmait que « la violence trouve son seul refuge dans le mensonge, et le mensonge son seul soutien dans la violence ». L’avortement ne peut pas être un droit fondamental car il est une dérogation grave à l’article 16 du code civil qui garantit « le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie ».

    Reconnaître que la fécondation est le commencement d’une nouvelle vie n’est pas une question de goût ou d’opinion, c’est une réalité biologique. Le dimanche 21 janvier, au départ de la Porte Dauphine à 14h30, nous rappellerons cette réalité. Nous opposerons à l’obscurité du doute et de la solitude qui accompagne un acte d’avortement la lumière de la vie et de la maternité. La Vie n’est pas un problème à résoudre, elle est un mystère à vivre.

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • PHILIPPE BILGER : « PARFOIS, DANS CERTAINES PRISONS, LES DÉTENUS FONT LA LOI »

    Suite à l’agression, la semaine dernière, de trois gardiens par un terroriste islamiste incarcéré, le mouvement de blocage des prisons prend de l’ampleur. Pour l’ancien magistrat Philippe Bilger, cette colère du personnel pénitentiaire est compréhensible et était prévisible. C’est une crise pénitentiaire chronique à laquelle le ministre de la Justice et garde des Sceaux Mme Belloubet doit faire face.

    http://www.bvoltaire.fr/parfois-certaines-prisons-detenus-loi/

  • "L’opinion publique est soumise à un véritable matraquage sur le problème de l’immigration, (...) il y a une volonté de formater les esprits"

    Dans un entretien accordé à Atlantico, Jean-Paul Gourévitch met en garde contre une sous-information des Français au sujet de l'immigration :

    "(...) L’opinion publique est soumise à un véritable matraquage sur le problème de l’immigration. Dans la mise en scène des témoignages, dans le choix des invités, dans les images sensationnelles et compassionnelles présentées, il y a une volonté de formater les esprits. Un exemple : certes l’accueil des migrants doit être « digne », mais avons-nous aujourd’hui, même en comptant sur la générosité des associations, les capacités d’accueil pour héberger « dignement » les quelques 100.000 demandeurs d’asile de l’année 2017 sans compter les migrants irréguliers qui ne sont pas passés par la case demandeurs d’asile ?  Sauf à admettre qu’on donne la priorité aux migrants et non pas aux SDF,  et aux Français qui vivent sans toit ou dans des logements précaires. Ce que personne n’ose dire. 

    Dans les medias, on occulte la distinction entre les réfugiés politiques et les migrants économiques pour ne pas « faire de tri ». On valorise leur « formation » mais on oublie les études sur l’insertion professionnelle de ces migrants qui est très limitée. Si un pays n’a pas la capacité de donner du travail à ceux qu'il accepte, il  renforce le nombre de chômeurs, leur précarisation et le coût d'une opération supportée par l'Etat et les contribuables. 

    La désinformation est également permanente sur les statistiques des migrations, sur leurs coûts et leurs bénéfices, sur la lenteur des procédures d’asile,  sur l’inefficacité des reconduites reconnue par le Président Macron lui-même, sur l’Aide Médicale d’Etat, sur l’action des associations, sur les liens entre immigration et économie informelle…La plupart des journalistes ne lisent plus les ouvrages. Ils classent les auteurs dans une posture en faisant un copier-coller des textes récoltés sur Internet

    Je crois qu’on peut donner aux Français une connaissance de la réalité de l’immigration dans leur pays qui est plurielle, complexe, et très éloignée des slogans, des amalgames et des schématisations qu’on leur impose.

    Nous en sommes loin. Les chercheurs, et je ne suis pas le seul,  qui tentent de présenter loyalement les enjeux et les données sont accusés d’apporter de l’eau aux moulins de l’extrême droite comme je l’ai été en 2014 dans la campagne de diffamation qui a suivi la parution des Migrations pour les Nuls. Le résultat dans les medias mainstream  est immédiat. Ceux qui vous avaient donné la parole ou cité en référence  comme FR3, M6, BFM-TV, LCP, I-télé, Le Figaro, Le Monde, Libération…vous ignorent ou vous anathématisent. C’est pour cela que j’ai proposé de rétablir un Observatoire National des Migrations, indépendant et pluraliste, croisant les données locales, nationales et internationales, qui traiterait à la fois de l’immigration et de l’expatriation,  et qui remplacerait le défunt Observatoire National des Statistiques de l’Immigration et de l’intégration installé en 2004 par le Haut Conseil à l’Intégration et qui n’a jamais fonctionné (...)"

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • LE NON-LIEU TARDIF DE LA RUE COPERNIC

    1980-10-07-manif-apras-attentat-rue-copernic-2.jpg

    La Justice vient donc de prononcer un non-lieu dans l'affaire de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic survenu en octobre 1980.

    Cette affaire est emblématique du climat qui régnait alors à Paris. Sans le moindre début de preuve, s'appuyant sur une supposée revendication aux aspects pour le moins fantaisistes, toutes les polices, tous les chiens de garde du Système, journalistes, magistrats de gauche et politicards confondus, se sont rués, tels des hyènes, sur les mouvements nationalistes pour dénoncer le retour du "mal absolu"... Rappelons qu'à cette époque, l'extrême droite, toutes tendances additionnées, atteignait péniblement 1,5% lors des élections.

    Des dizaines de militants ont été arrêtés, perquisitionnés, livrés à la vindicte démocratique, des mouvements ont été dissous, des locaux saccagés, des carrières professionnelles brisées.... Plusieurs camarades ont été blessés, l'un a même été vitriolé sans que cela n'offusque les bonnes consciences de la bien-pensance institutionnalisée. Et, 37 ans après, les dernières pistes, pourtant bien éloignées des forces patriotiques, s'estompent... C'est un lamentable échec pour la Police et pour la Justice. 

    Libération, dans son édition d'aujourd'hui (voir l'article ci-dessous), peut-être pour légitimer les vils mensonges médiatiques, rappelle que cet attentat faisait suite à une série d'autres qui, eux aussi, furent précipitamment attribués aux nationalistes. Rappelons à notre tour qu'aucun d'entre eux, mise à part une exception, ne fut vraiment élucidé... L'exception ? Un fripier du Sentier qui avait incendié sa propre boutique rue d'Aboukir (après avoir peint lui-même des graffitis antisémites sur la porte), pour toucher l'assurance...

    La seule vraie question que les enquêteurs et les inquisiteurs auraient dû se poser était la suivante : MAIS À QUI DONC PROFITAIT CE CRIME ?

    Roland Hélie

    Synthèse nationale

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Un an après le démantèlement de la jungle de Calais, les migrants sont toujours là

    junglecalais-1021x580-600x341.jpg

    Plus d’un an après le démantèlement de la jungle, la ville de Calais fait toujours face à une crise migratoire, alors qu’Emmanuel Macron viendra en visite ce mardi.

    Le gouvernement a désormais annoncé qu’il ne voulait pas de point de fixation aux alentours de la ville, entraînant le démantèlement de tout camp par les force de l’ordre alors que plus de 1 000 migrants seraient toujours à la rue.

  • La loi Macron sur l’immigration sert la propagande pour un monde sans frontières

    Loi Macron Immigration Propagande Monde Frontières
    Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, le lobby de l’immigration, des LGBT spécialisés à Médecins sans frontières, construit une intense propagande en faveur d’un monde sans frontières. La polémique sur la circulaire Collomb et sur la future loi migrants en sont des éléments.
    A droite comme à gauche, on est formel : sur l’immigration, Emmanuel Macron tient « un double langage ». Le républicain Bruno Retailleau, ancien second de Philippe de Villiers, déplore que « Les faits, les actes ne suivent pas les images et les mots ». Pourquoi ? Parce que derrière la sévérité affichée contre les clandestins, les crédits prévus pour les reconduire à la frontière ne suivent pas. A l’inverse, pour Benoît Hamon, malheureux candidat du PS à la présidentielle, si Macron tient un double langage, c’est au contraire qu’il parle d’accueillir l’immigration, et qu’en fait il se « vallsise », pire : « Ce que fait Macron, Sarkozy n’a même pas osé le faire ».

    Lire la suite sur REINFORMATION.TV

  • L’Europe vue par le FN et LR: une “porosité” croissante?

    Le  8 janvier, le site atlantico  rappelait qu’ « au mois de décembre dernier, Martin Schulz, chef de file des socialistes allemand, appelait les Etats membres de l’UE à former les Etats-Unis d’Europe en adoptant une constitution commune d’ici 2025. Les pays hostiles à cette idée seraient ainsi automatiquement exclus de l’UE. Selon un sondage réalisé par Yougov Allemagne, cette idée ne recueillerait que peu de soutiens parmi les populations de 7 pays européens (Allemagne 30%, France 28%, Royaume-Uni 10%, Danemark 12%, Suède 13%, Finlande 13%, Norvège 12%).» Invité à réagir à cette enquête, Christophe Bouillaud, professeur de sciences politiques à l’Institut d’études politiques de Grenoble, spécialiste de la vie politique européenne, constate l’évidence quand il note que « les chiffres de ce sondage ne sont pas très encourageants pour l’idée d’une fédération européenne (…).  La base de départ d’une conversion fédéraliste de l’opinion européenne semble donc à ce stade très limitée. Et ce n’est là que la vision de l’opinion publique à travers les sondages : si l’on observait l’évolution des forces politiques dans chacun de ces pays, la perspective serait encore plus sombre. Rappelons qu’en Allemagne, les dernières élections ont vu la percée de l’AfD, qui correspond à une poussée radicalement anti-fédéraliste et xénophobe dans l’opinion. De même, en France, les candidats des partis réticents à l’intégration européenne ont recueilli un peu moins de la moitié des suffrages au premier tour de l’élection présidentielle du printemps 2017. »

    Quel avenir, quelles évolutions possibles et souhaitables pour l‘Union européenne bruxelloise? Christophe Bouillaud, européiste convaincu,  affirme que «la perte de légitimité de l’Union européenne va obliger à bouger. » « Globalement, chacun souhaite rester maître chez soi, et il n’existe pas de grande volonté fédéraliste dans l’opinion. Par contre, l’existence de la zone Euro, mais aussi l’existence d’un grand marché  (…) rendent la fédéralisation souhaitable pour améliorer le sort de tous. Du coup, la question devient celle de la capacité des Européens à supporter encore longtemps cette situation sous-optimale qu’ils ont eux-mêmes créée à partir des traités de l’Acte Unique et de Maastricht. Il faudra bien sortir à un moment donné de ce milieu du gué où nous nous sommes mis depuis un quart de siècle, car cette situation fait désormais de manière bien trop évidente des gagnants et des perdants sans plus aucune légitimité à ces gains et à ces pertes (…). Pourquoi accepter aussi en matière industrielle ces délocalisations qui reviennent simplement, sans aucune imagination, à déshabiller Pierre à l’ouest pour habiller Paul à l’est ?  Rien dans les deux cas, et tout cela ne pourra pas durer éternellement. »

    Cela n’est pas nouveau, certains appellent  donc à la fuite en avant pour justifier une dissolution  encore plus poussée des souverainetés nationales, gage selon eux d’une Europe de Bruxelles qui tiendrait  enfin ses promesses de prospérité et de puissance. Nous retrouvons là  le discours qui était celui des  défenseurs de feu l’Union soviétique qui nous expliquait que si le communisme ne fonctionnait pas c’est qu’il était encore trop timide  et pas assez appliqué dans toute sa rigueur. Une vision de l’Europe qui reste bien un clivage déterminant au sein de partis politiques en pleine recomposition et qui structurera  potentiellement  demain  de nouveaux rapprochements, de nouvelles alliances. Mais aussi qui réactivera de nouveaux anathèmes et autres fatwas lancés par le lobby euromondialiste contre l’opposition patriotique, les tenants d’une Europe des coopérations entre nations libres.

    L’ex ministre Dominique Bussereau, président LR du département de Charente-Maritime,  qui avait  appelé à voter PS pour faire barrage au Front National  – « le FN, c’est tout ce que j’exècre dans la vie politique » affirme-t-il-    a accordé un entretien au  JDD  qui a été publié hier.  Il annonce qu’il ne reprendra pas sa carte d’adhérent d’un parti désormais présidé par Laurent Wauquiez et  fustige la frilosité de LR sur la  question européenne qui découlerait d’une droitisation et  frontisation des espritsqu’il juge intolérable. « Je continuerai à travailler, avec Valérie Pécresse et Libres !, avec Christian Estrosi et la France audacieuse » dit-il mais « après le séisme de 2017 , les partis continuent à faire comme si rien ne s’était passé. Je ne veux pas continuer à jouer la même partition dans l’orchestre du Titanic alors que le naufrage a déjà eu lieu. (…) S’agissant de ma famille politique, nous avions avec Alain Juppé défini nos lignes rouges : aucune porosité avec le Front National, une distanciation avec Sens commun et les idéologies ultraconservatrices, et l’attachement profond, militant, à la construction européenne. Aujourd’hui, je ne peux que constater que les propos tenus par certains porte-parole des Républicains pourraient être ceux du FN (…).  L’UMP, c’était la CDU allemande : un mouvement rassemblant les différentes sensibilités de la droite et du centre. Les Républicains sont devenus la CSU, sa branche conservatrice et droitière (…). Et je ne vois plus d’amour de l’Europe. En revanche, j’entends chez certains, comme Guillaume Peltier, des appels au nationalisme et à se refermer sur nous-mêmes (…)  il n’y a plus de volonté d’être ardemment européen.»

    Pour autant, ce positionnement  de la nouvelle direction de LR que dénonce M. Bussereau, celui  de coller avec les attentes de la très grande majorité de l’électorat de droite, et plus largement des catégories populaires et des classes moyennes, est-il marqué du sceau de la sincérité?  Ou  relève-t-il de la simple tactique pour couvrir un spectre politique le plus large possible, ne pas laisser d’espace à l’opposition nationale? Bruno Gollnisch, à l’instar de Marine, mais aussi de  nombreux Français, à commencer par ceux qui ont été copieusement  cocufiés par la droite (néo) sarkozyste, accueille avec une très  grande circonspection les annonces tonitruantes de M.  Wauquiez et de ses relais, jamais suivies d’effets quand la droite fut au pouvoir 

    Sur le site des inrocks, le politologue Gaël Brustier constate  en tout cas que  « la  ligne Juppé » défendue par M. Bussereau et d’autres au sein de LR,  consiste à « s’aligner sur le centre-droit, libéral et européen. Ce qui représente peu en France en terme d’électorat. Suffisamment pour gêner, mais insuffisant pour construire. Au fond, le juppéisme c’est fait. Ils ont eu Philippe comme Premier ministre. Ils ne peuvent plus aller plus loin. »

    Or, « désormais, le problème de LR n’est pas seulement par rapport au FN (…)  mais aussi par rapport à Emmanuel Macron. Ce dernier n’est pas qu’un centriste libéral au sens classique depuis Maastricht, mais aussi un contestataire possible sur l’euro et la politique économique en Europe. C’est tout à fait nouveau et cela pose davantage de problèmes à LR qu’au FN. Puisque, avec le départ de Florian Philippot, le FN a abandonné sa ligne économique sur la sortie de l’euro qui effrayait certes les milieux économiques mais aussi les milieux populaires » pour « se concentrer sur l’identitaire, l’immigration (…).  De fait, cela favorise des convergences possibles avec LR. Notamment à la base où il y a une pression des élus locaux pour des alliances. »

    « Parallèlement ajoute-t-il, Laurent Wauquiez a fait le constat qu’il y a un énorme électorat qui s’est droitisé. Il faut donc miser sur l’efficacité pour gouverner. Personne ne nie que LR ait les moyens de gouverner. La structure est solide. Mais il y a un doute sur l’aptitude du FN à gouverner – un doute qui est réel, il serait stupide de le nier, mais que l’opposition nationale s’emploiera à lever, c’est aussi un des objectifs principaux de la Refondation! NDLR. Dès lors, on envoie des clins d’œil à l’électorat frontiste pour le ramener à LR (…) Mais entre FN et LR, la ligne eurocritique se rapproche beaucoup. Et ils vont continuer à se rapprocher sous l’impulsion de Wauquiez. Il y a un bloc de droite en France. Avec la porosité croissante, il faut voir où cela va mener. » La réponse à cette question ne tardera pas.

    https://gollnisch.com/2018/01/15/leurope-vue-fn-lr-porosite-croissante/

  • Bruno Gollnisch soutient la Marche pour la vie

    Dans cette vidéo à partir de 3mn57 :

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’INSÉCURITÉ GRANDIT EN FRANCE

    2564223-emeutes-de-villiers-le-bel-7-a-15-ans-de-prison-requis-en-appel.jpg

    Il y a quelque 48 heures, une fusillade à la kalachnikov, sur fond de trafic de stupéfiants, faisait un mort et un blessé grave dans un quartier animé du centre de Marseille. Dans le même temps, à Clermont-Ferrand, paisible ville de province, un jeune homme était sauvagement poignardé pour avoir voulu s’interposer dans une bagarre. Son pronostic vital était engagé. Au centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil, des surveillants de l’administration pénitentiaire, quant à eux, étaient agressés au couteau et blessés par un djihadiste fanatique, ancien dirigeant d’Al-Qaïda et coresponsable d’un attentat commis en Tunisie en 2002 qui avait fait 21 morts. Ces faits, survenus dans des endroits très différents, mais dans le même laps de temps, démontrent combien la sécurité se dégrade dans notre pays. En effet, sur fond d’augmentation du nombre des homicides survenus en 2016 – notamment du fait des attentats commis sur notre sol -, il apparaît que l’insécurité s’impose peu à peu dans nos villes, dans nos villages, dans nos commissariats et nos gendarmerie (cf. attaques de Limoges, Grenoble et Meylan) et même, aujourd’hui, dans nos prisons.

    À l’extérieur, la même violence touche nos soldats. Engagés sur différents fronts, trois de nos militaires viennent ainsi d’être blessés, dont un grièvement, au Mali. Ils vont s’ajouter à la déjà trop longue liste des 154 tués et des 620 blessés en opérations extérieures depuis 2007. Même le très prudent Haut Comité d’évaluation de la condition militaire, dans l’un de ses derniers rapports, jugeait ce nombre « élevé ».

    Et face à ce déferlement de violence et d’actes criminels, que font nos gouvernants ? Ils discutent, ils tergiversent, ils temporisent mais n’agissent pas. Ils ont laissé, au cours de ces dernières décennies, au nom d’un angélisme coupable, la situation sécuritaire de notre pays se détériorer comme jamais. Les effectifs dans la police, la gendarmerie et l’administration pénitentiaire ont fondu comme neige au soleil. Les matériels n’ont pas été remplacés, laissant nos forces de l’ordre et nos militaires intervenir dans les pires conditions. Et comme si cela ne suffisait pas, ils ont sanctionné ceux qui, conscients de leurs responsabilités, tiraient la sonnette d’alarme. Le général Pierre de Villiers en est l’exemple le plus récent et le plus emblématique.

    Aujourd’hui, tous les Français sont gravement en danger. Nos banlieues sont sous pression, susceptibles d’exploser à la moindre étincelle. Nos prisons peuvent, à tout moment, connaître des émeutes. Nos militaires, nos policiers et, d’une façon plus générale, tous ceux qui, en uniforme ou non, représentent l’État peuvent être agressés et assassinés à tout moment au nom d’une idéologie mais aussi à cause d’un laxisme que l’on a laissés se développer sans aucun discernement.

    Ainsi, la seule question qui vaille, désormais, n’est pas de savoir où et comment interviendra l’événement qui mettra le feu aux poudres, mais bien de savoir quand. En effet, malgré l’engagement sans faille de celles et ceux qui assurent notre sécurité intérieure et extérieure, il est maintenant acquis qu’ils ne peuvent plus que contenir le vaste mouvement d’envahissement qui menace notre pays. Trop peu de personnels, trop peu de moyens, mais surtout trop peu d’envie et un manque de vision globale de la part de politiques qui ont eu, jusqu’ici, plus à cœur de préserver leurs positions et leurs mandats que de se battre pour rétablir la paix sur notre sol.

    Face à ce renoncement, c’est donc à nos forces de l’ordre de se faire entendre par tous les moyens légaux dont ils disposent. À eux d’exiger les moyens d’exercer leurs missions, et de mettre nos politiques au pied du mur.

    http://www.bvoltaire.fr/linsecurite-grandit-france/