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anti-national - Page 741

  • Syrie : l’imprudent Monsieur Macron

    Lafautearousseau suit avec attention le déroulement de la crise syrienne, notamment grâce aux articles réguliers, très informés, d'Antoine de Lacoste. On les retrouvera dans notre catégorie Actualité monde*. Nous partageons l'analyse que donne ici Roland Hureaux [Causeur 10.07] et tout particulièrement, en son dernier paragraphe, sa mise en garde pour ce qu'il nomme très exactement « l'engrenage des alliances ». Ce même engrenage qui a joué un si grand rôle - et si funeste - dans le déclenchement des deux guerres mondiales. L'on doit, en effet, s'en souvenir et souhaiter que la France ne s'y laisse plus jamais enfermer. Rappelons que Roland Hureaux fut l'un des participants du brillant colloque organisé à Paris par l'Action française le 7 mai 2016**   LFAR   

    On ne saurait entendre sans inquiétude le nouveau président français, Emmanuel Macron, se comparer à Jupiter quand on sait que Jupiter était maître de la foudre et qu’il l’est, lui, du feu nucléaire.

    Beaucoup d’observateurs se sont cependant trouvés rassurés par ses déclarations du 21 juin au Figaro et à sept autres journaux européens où il dit sur le Proche-Orient : « Je n’ai pas énoncé que la destitution de Bachar al-Assad était un préalable à tout. Car personne ne m’a présenté son successeur légitime ! ». Emmanuel Macron déclare en outre donner la priorité à « la lutte absolue contre tous les groupes terroristes, car ce sont eux, nos ennemis » et parce que « c’est dans cette région qu’ont été fomentés les attentats terroristes et que se nourrit l’un des foyers du terrorisme islamiste. »

    En admettant que la paix en Syrie ne signifie pas nécessairement le départ de Bachar al-Assad, le nouveau président ouvrait la porte au processus de paix. Sachant que les Russes ne lâcheront jamais le chef d’Etat syrien, la porte était fermée à toute négociation sérieuse aussi longtemps que les occidentaux faisaient de son départ le préalable à la paix. Cette  position de fermeture avait été celle de François Hollande, de Laurent Fabius et aussi celle du candidat Macron lors d’une visite qu’il avait faite au Liban pendant sa campagne. On ne saurait cependant se tenir pour pleinement rassuré par les prises de position les plus récentes du nouveau président.

    Remis en place par les anti-Bachar

    D’abord parce que le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, ne semble pas être allé aussi loin dans ce que la presse a appelé l’« aggiornamento » français. Or il n’est pas un personnage négligeable : ancien ministre de la Défense où il s’est fait connaitre – en bien – par les cercles transatlantiques qui gouvernent l’Occident, il a été jugé après l’élection d’Emmanuel Macron plus propre que d’autres à occuper le poste difficile de ministre des Affaires étrangères car plus compatible avec les engagements atlantiques pris par la France depuis Nicolas Sarkozy. Compte tenu des exigences de compétence et d’alignement, Macron avait-il vraiment la possibilité de nommer quelqu’un d’autre ?

    Peu après sa prise de position sur la Syrie, Macron a fait l’objet d’un rappel à l’ordre sous la forme d’une tribune publiée dans Libération par 100 intellectuels de gauche autoproclamés, relais zélés du militarisme nord-américain, pions infatigables et mobilisables à merci de la croisade anti-Assad.  On peut supposer que derrière cette prise de position voyante mais marginale, d’autres avertissements ont été émis de la part de tous ceux qui, en France et à l’étranger, ont soutenu Emmanuel Macron pendant sa campagne et dont aucun ne partage son nouveau point de vue sur la Syrie.

    Est-ce pour cela que l’Elysée s’est cru obligé de publier deux jours après, le 5 juillet, un communiqué pour assurer l’opposition syrienne du soutien de la France1? « L’opposition syrienne » ! Sur le terrain, des forces « démocratiques » ayant pour noms Al Qaida (aujourd’hui Fatah al-Cham) et une série d’autres mouvements islamistes, ce qui relativise singulièrement « la priorité à la lutte contre tous les groupes terroristes ».

    Macron-Trump, pieds et poings liés ?

    Entre temps, Emmanuel Macron a invité Donald Trump à assister au défilé du 14 juillet, invitation à laquelle il n’y a rien à redire, s’agissant de célébrer le 100eanniversaire de l’entrée des Etats-Unis dans la Première Guerre mondiale contre l’Allemagne aux côtés de la France. Certains se sont alors réjouis de voir la France marcher la main dans la main avec l ’Amérique. Mais il s’agit de savoir quelle Amérique.

    Peu rassurante est en effet la déclaration conjointe du 27 juin de Donald Trump et Emmanuel Macron. Les deux présidents se sont dits prêts à riposter de manière coordonnée à toute nouvelle attaque chimique du régime syrien, après que les Américains ont accusé Damas de mener des préparatifs en ce sens.

    En s’associant à cette déclaration, Emmanuel Macron laisse entendre qu’il est acquis que les précédentes attaques chimiques étaient le fait de Bachar al-Assad, ce qui est très contestable, à moins de croire qu’il est complètement fou – ce qu’il n’est pas – autant que l’idée qu’il pourrait préparer de nouvelles attaques.

    Cette allégation est en effet absurde car on ne voit pas quel intérêt auraient le président syrien et son armée, à faire usage de telles armes, de peu d’effet stratégique sur le terrain, mais qui peuvent provoquer une intervention américaine. Dans un cas au moins, l’attaque de la Ghouta en août 2013, des experts au-dessus de tout soupçon2 ont démontré que ce n’était pas l’armée gouvernementale mais Al Nosra (autre nom d’Al Qaida) qui était à l’origine de cette attaque : une attaque classique sous faux pavillon en vue de déclencher des représailles.

    Tout laisse penser qu’il en a été de même dans l’attaque du 4 avril près de Khan Cheikhoun qui aurait fait 88 victimes (dont 30 enfants que les propagandistes ne manquent jamais de placer au mauvais endroit !) et qui a amené Trump à bombarder en représailles la base d’Al-Chaayrate   près de Homs, première intervention armée ouverte de Washington contre le régime de Damas. On peut en dire autant d’au moins une des deux attaques chimiques qui ont eu lieu près d’Alep.

    Souviens-toi de l’été 2013…

    Il est intéressant de rappeler le scénario de 2013 :

    Le 5 juin 2013, Barack Obama avertit solennellement le gouvernement syrien que toute attaque chimique entraînera des représailles américaines.

    Le 21 août, une attaque chimique a lieu dans le faubourg de la Ghouta près de Damas. Il fait, selon les sources, 280 à 1720 victimes, surtout civiles.

    L’ensemble des médias et des gouvernements occidentaux tend immédiatement un doigt accusateur vers Assad présenté, sans examen, comme  l’auteur de cette attaque. François Hollande et Laurent Fabius pressent Barack Obama  d’intervenir militairement (ce qui est peut-être à mettre en rapport avec l’accusation de l’ambassadeur de Syrie aux Nations-Unies selon lequel la coopération militaire française aurait apporté un appui technique à cette opération).

    Finalement Barack Obama décide de ne pas intervenir et, pour sortir de la crise, saisit au bond la proposition russe de placer sous contrôle international puis de détruire les armes chimiques des forces gouvernementales. Le Parlement britannique, méfiant sur la version officielle, refusa, quant à lui, d’autoriser une intervention britannique.

    L’engrenage des alliances contre la paix mondiale

    Le même scénario pourrait se reproduire cet été. L’avertissement américano-français à Assad, qu’aucune crainte raisonnable ne justifie, ouvre la porte à toutes les initiatives sous faux pavillon : soit celles de tel ou tel service secret américain, notamment ceux que Donald Trump a tant de mal à contrôler, soit ceux de pays comme la Turquie, soit les groupes djihadistes qui continuent de grouiller en Syrie.

    Ou bien Donald Trump et Emmanuel Macron croient vraiment que Bachar al-Assad prépare une attaque chimique et ils sont gravement désinformés, ou bien ils mijotent un sale coup (« dirty trick ») qui pourrait mettre en péril la paix mondiale.

    Qu’un haut responsable du Pentagone ait affirmé contre toute vraisemblance que Bachar el-Assad préparait une telle attaque laisse en effet penser qu’une  opération psychologique de grande ampleur est en gestation, et par là même une intervention sur le terrain. On n’est pas rassuré de voir Emmanuel Macron s’impliquer dans une telle affaire.

    Barack Obama, qui savait, comme François Hollande, que Bachar al-Assad n’était pour rien dans l’attaque de la Ghouta, avait renoncé, on l’a dit,  à mettre sa menace à exécution. Mais Donald Trump, qui le lui a vivement reproché (et voulu démontrer en ripostant le 7 avril sur la base d’Al-Chaayrate à une attaque analogue qu’il était d’une autre trempe), pourra difficilement reculer devant des représailles si une nouvelle attaque chimique est attribuée à Bachar al-Assad.

    Si l’intervention américaine était de quelque ampleur, les Russes ne pourraient pas rester inactifs et un engrenage fatal serait ainsi enclenché. On ne peut que  regretter qu’Emmanuel Macron ait d’avance apporté sa caution à  une possible attaque de la Syrie par les forces de l’OTAN.  

  • Entretien avec Lucie Choffey : L’effroyable Imposture du féminisme

    Lucie Choffey est née en 1984 près de Bourges, dans le Cher. Après des études d'ingénieur et le début de ce qui aurait pu devenir une belle carrière, elle décide de tout arrêter pour suivre, malgré les pressions et les regards désapprobateurs de son entourage, son désir propre de femme et de mère rester à la maison et s'occuper de son fils.

    Elle essaye alors de comprendre pourquoi, pendant tant d'années, elle a voulu se conformer à ce que d'autres voulaient pour elle, et en quoi le féminisme qui prétend libérer les femmes est en réalité une autre prison dans laquelle la société tout entière est en train d'être enfermée.

    Rivarol : Comment les mouvements féministes ont-ils profondément bouleversé la société, sans avoir pour autant libéré la femme ?

    Lucie Choffey : Les mouvements féministes ont d'une manière globale entraîné les femmes à rechercher le bonheur par l'argent, la séduction et l'indépendance.

    En effet, les féministes ont d'une part milité pour la liberté individuelle et sexuelle (liberté de disposer de son corps librement et multiples « droits à ») avec l’IVG et la contraception. D'autre part, le travail des femmes à l'extérieur du foyer a été largement valorisé à l'instar du travail à la maison. D'où le choix majoritaire des femmes depuis 30 ans pour une activité rémunérée afin de se garantir l'indépendance, même si cela doit nuire à leur temps passé auprès de leur famille.

    C'est pour ces raisons que les enfants sont confiés de plus en plus tôt, et souvent toute leur enfance, à des crèches, des nourrices, des baby-sitter, à l'école, au centre de loisir, à des centres de vacances ou d'animation.

    Homme et femme sont de plus en plus des individus libérés de la famille, fuyant toutes responsabilités et toutes contraintes. Nous avons ainsi vu exploser le nombre des divorces et arriver les familles monoparentales et recomposées. Les rapports homme/femme ont été bouleversés. La mère est devenue toute-puissante assumant tous les rôles à la fois. Le père a été réduit à une fonction de géniteur. L'amour et le don de soi ont été remplacés par la passion, la performance sexuelle, et la réussite sociale et financière.

    Beaucoup d'hommes se sont pris au jeu du féminisme et l'ont détourné à leur avantage en imposant à leur femme de travailler pour s'assurer un plus grand confort matériel. Le féminisme les a également libérés de leurs responsabilités. Beaucoup restent donc d'éternels ados, ingrats, fainéants et lâches. De nombreuses femmes, se revendiquant comme féministes, se plaignent : d'ailleurs de ne pas trouver d'hommes responsables. Autre conséquence sociétale, l'école s'est féminisée. Les enseignants sont majoritairement des femmes et l'école est beaucoup plus tournée vers l'éducation (avec sa dimension affective et axée vers l'épanouissement de l'enfant) que vers l'instruction (qui fait appel à l'intelligence et aux capacités rationnelles).

    Enfin, la « gay attitude » est valorisée. Les « vrais hommes », virils et responsables, sont stigmatisés comme d'immondes hommes de Cro-Magnon, toujours prêts à exploiter les femmes. Inversement, les femmes masculines semblent représenter un modèle de femmes émancipées et modernes. Étre "gay" n'est plus stigmatisé mais au contraire plébiscité comme une nouvelle forme d'humanité du futur.   

    R. : Les féministes sont-elles les idiotes utiles du libéralisme libertaire ? Quelles sont les forces occultes derrière le mouvement féministe ?

    L. C. : Oui elles sont les idiotes utiles du libéralisme libertaire puisque les mouvements féministes ont engendré des profits économiques considérables sous couvert d'égalité, d'humanisme et de liberté. Le monde de la Finance avec la société de consommation sont les grands gagnants du féminisme. À qui profite le crime ? La réponse est évidente ! « Women mean business ! » nous répond très clairement Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne de 2010 à 2014.

    En cherchant, j'ai pu trouver de nombreux arguments économiques derrière les revendications féministes. J'en détaille plusieurs dans mon livre.

    Le plus révélateur provient entre autres de Simone de Beauvoir elle-même, qui indique en 1967 que « si l'on avait besoin du travail des femmes, parce que, par exemple, la société serait différente et qu'il y aurait des possibilités économiques beaucoup plus riches ou une autre distribution du travail... à ce moment-là, on leur créerait une autre idéologie et on les persuaderait au contraire qu'une femme est d'autant plus féminine, d'autant plus attirante, d'autant plus intéressante, etc., qu'elle travaille. »

    R. : L'égalité entre tous aboutit paradoxalement à une hyper individualisation, chacun n'étant plus que le « produit » de sa propre construction ?

    L. C. : Effectivement, l'égalité entre tous est une belle excuse pour libérer tous les individus de leurs responsabilités avec le fameux « droit à ». En revanche on ne parle pas du « devoir à ». Le sens du devoir est d'ailleurs ringard, et semble issu d'un carcan social dépassé, obsolète, rendant forcément malheureux. Chacun est son propre maître et tente de faire évoluer les lois, les règles sociales en sa faveur, même si cela se fait au détriment d'autres.

    R. : La banalisation de l'IVG et l'occultation de ses conséquences psychologiques et sociales sont une des revendications des féministes les plus dures. Quelle est votre position sur la défense et l'accueil de la vie ?

    L. C. : Je suis pour la vie. Dire cela pourrait être une évidence mais malheureusement c'est loin d'être le cas. Je considère que la vie commence au moment où un nouvel individu est créé au niveau cellulaire. C'est-à-dire au moment où le spermatozoïde et l'ovule se rencontrent et forment un nouvel être humain unique et nouveau. À partir de ce moment, s'il n'y a pas de problème, la cellule va se multiplier et se développer. Elle deviendra un fœtus, puis un nouveau-né, puis un bébé, puis un enfant et enfin un adulte mais depuis le début il s'agira d'un être humain. À partir de là, je pense qu'aucun être humain ne devrait avoir l'autorisation de tuer un de ses semblables, quel que soit son âge ou son niveau de conscience. Il me semble également une évidence que l'IVG aura des conséquences psychologiques sur les personnes impliquées.

    R. : « Mariage pour tous », GPA, théorie du genre : que vous inspirent ces délires ? Pensez-vous qu'ils peuvent nous conduire à une catastrophe ?

    L. C. : Je pense que cela va fortement abîmer les générations futures en cassant tous leurs repères. Des individus égarés, sans attache, sans morale, sans identité, ne sachant plus écouter leur conscience sont des esclaves parfaits. Le genre d'esclave qui aime son état d'esclave et ne l'identifie pas comme tel. Nous arrivons rapidement vers une société comme celle décrite dans le livre le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley, une société d'esclaves heureux dont le travail profite à un très petit nombre d'esclavagistes qui se partagent les bénéfices du système.

    Je partage sur ce sujet l'avis de Monsieur Roland Hureaux, essayiste et homme politique français, dans mon livre. Son analyse suivante me semble très pertinente « Ainsi se trouve remis au goût du jour le clivage qui était celui de la société antique tardive une minorité bénéficiant des privilèges de la vie familiale "normale", de la protection du clan, d'une identité déterminée par trois noms (prénom, nom, cognomen) et une masse d'esclaves vivant dans la promiscuité de l'ergastule, séparables au gré des achats et des ventes, pauvres d'argent, pauvres de repères affectifs et moraux, mais surtout pauvres d'identité. »

    R. : Modification des rapports hommes-femmes, mépris de la maternité, travail de la femme à l'extérieur du foyer devenu une obligation économique : la cible du système est donc la famille traditionnelle ?

    L. C. : Oui car la famille est la base de la protection de l'individu. C'est le dernier rempart contre l'égoïsme et l'individualisation. faire sauter la famille c'est rendre malléable l'individu, en faire ce que l'on veut.

    R. : Dans un monde devenu fou, la famille semble être pour vous la plus sûre des bases ?

    L. C. : Bien sûr. C'est le lieu de l'Amour par excellence, de la protection, de l'entraide Lorsqu’un individu est malade, il sollicite sa famille, son époux/se, ses parents, ses frères et sœurs pour l'aider au quotidien faire ses courses faire à manger, etc. Lorsqu'un individu perd son travail, c'est pareil. La famille peut loger, dépanner, etc, sans rien attendre en retour. C’est là qu'est l'Amour avec un grand A. Celui qui ne compte pas, pardonne et répond toujours présent. Sans la famille, chacun est livré à lui-même. C'est la loi du plus fort.

    R. : Quelle est votre définition de la féminité authentique et traditionnelle ?

    L. C. : Je pense que dès lors qu'une femme devient mère, sa vie change. Ses envies, ses centres d'intérêt changent. Une mère veut pouvoir s'occuper de son/ses enfants. Priver une mère du soin donné à son enfant est un véritable déchirement. Ce n'est pas seulement une question de qui "devrait" faire quoi mais une question de qui "veut" et "peut" faire quoi. Beaucoup de femmes veulent s'occuper de manière privilégiée - voire dans certains cas de façon presque exclusive - de leur enfant. Parallèlement, et contrairement à ce que laissent penser les féministes, beaucoup de pères aident leur femme de manière spontanée et naturelle, et prennent également plaisir à s'occuper de leurs enfants.

    Ainsi, il me semble évident pour le bienfait d'une famille, qu'un des deux partenaires se dévoue à sa carrière et l'autre à sa famille. Ainsi, les enfants grandiront dans un climat d'amour et de bienfaits grâce à l'un et la famille bénéficiera de revenus décents grâce à l'autre. Il me semble que la gestion de la famille revient de manière naturelle à la femme, de par ses fonctions biologiques de mère (et son désir instinctif de s'occuper et de protéger ses enfants), et que l'homme peut tout à fait assumer un travail pour les faire vivre (femme et enfants). Concernant les tâches ménagères (ménage, cuisine, lessive...), il est normal que la personne qui est chargée du foyer assume ces tâches. En cela, le couple sera complémentaire l'homme s'occupera d'apporter l'argent en gérant sa carrière de manière optimale - se devant d'affronter le monde du travail et le stress qu'il suscite, surtout s'il a d'importantes responsabilités -, d'aider aux tâches nécessitant une force physique importante (bricolage, port de charges...) et d'éduquer ses enfants en partenariat avec sa femme.

    Cependant rien n'est figé. L'un et l'autre peuvent s'entraider selon les besoins, les possibilités et les capacités de chacun.

    R. : Des Antigones aux Caryatides, de l'action  militante  nationaliste/identitaire. Que pensez-vous de ce phénomène ?

    L. C. : Cela prouve que de nombreuses jeunes femmes ne se reconnaissent pas dans les revendications féministes et dans la société actuelle (profondément bouleversée par les actions féministes). Elles sont nombreuses à se rendre compte que le féminisme n'est qu'une imposture pour les asservir. Au contraire, donc, elles souhaitent défendre leurs particularités propres afin de devenir des femmes à part entière et être respectées pour cela.

    Pour résumer grossièrement, le féminisme a poussé les femmes à chercher le respect en singeant l'homme. Mais aujourd'hui les femmes veulent le respect pour ce qu'elles sont réellement. Et notamment pour leur rôle de mère.

    Propos recueillis par Monika Berchvok Rivarol du 18 mai 2017

    À lire : Lucie Choffey, L'Effroyable Imposture du féminisme, Editions Kontre Kulture, 241 pages, 15 euros. Disponible chez http://www.contrekulture.com. La revue Rébellion consacre un important dossier dans son numéro 61 à la question de rengagement féminin dans les mouvements militants radicaux. Il faut reconnaître que le sujet n'avait jamais vraiment été évoqué jusque-là, surtout par des militantes de notre famille de pensée.

    Le numéro 61 de la revue Rébellion est disponible contre 5 euros (frais de port compris) à l'adresse suivante : RSE BP62124 _ 31020 Toulouse Cedex 02.

  • Tyrannie française : un blogueur condamné à 6 ans de prison !

    boris_le_lay_0.jpgBoris Le Lay anime divers sites dont breizatao.com. Il vit au Japon, car recherché par la police française suite à des condamnations judiciaires. Il vient à nouveau d’être condamné, à une nouvelle peine de prison de 32 mois fermes, ce jeudi par le tribunal correctionnel de Quimper. Au total, il est condamné à près de 6 ans de prison !

    Mais pourquoi donc ? Pour « provocation à la discrimination, à la haine raciale et à la violence », « injures publiques et raciales » ou « menaces de mort » que le tribunal lui a attribuées.

    C’est-à-dire uniquement des écrits, et qui ont surtout le tort d’être considérés comme politiquement incorrects ! Les médias du Système qui ont relayé l’information se sont bien gardés de citer les propos horribles qui lui ont valu des condamnations auxquelles échappent des dealers, des agresseurs violents ou même des violeurs !

    La France s’était déjà illustrée en emprisonnant il y a quelques année un homme dont les recherches contredisaient l’« historiquement correct ». Maintenant, 6 ans fermes pour délit d’opinion ! C’est une véritable tyrannie (le terme dictature est trop gentil) qui se met en place.

    Hodie mihi, cras tibi : aujourd’hui lui est lourdement condamné pour délit d’opinion, demain cela pourra être n’importe qui, et pour moins que cela. C’est la logique totalitaire.  
    http://www.contre-info.com/ |

  • Les terroristes, déséquilibrés… climatiques, par Guy Rouvrais

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    8899-20170711.jpgOn a remarqué que, dans son discours devant le Congrès l’autre semaine, le chef de l’Etat a brièvement évoqué le « terrorisme » qui nous frappe sans préciser que celui-là est « islamique », s’inscrivant ainsi par cette abstention dans la continuité de son prédécesseur. C’est que, dans « islamique » il y a islam ce qui est désagréable quand on ne cesse de professer contre l’évidence qu’il n’y a aucun rapport entre l’adjectif et le substantif. S’il n’y a aucun lien entre eux quelle est l’origine de ce terrorisme-là et comment alors « l’éradiquer » comme le dit Emmanuel Macron ? Il y a ceux qui voient dans le terrorisme l’expression du « malaise » des banlieues et qui serait donc soluble dans l’action sociale, d’autres désignent le Moyen-Orient et le conflit israélo-palestinien ou encore le déséquilibre Nord-Sud, etc. Tout est bon qui exempte l’islam !

    Il appartenait à notre nouveau président d’ouvrir une nouvelle perspective en ces termes lors du G20 : « On ne peut pas prétendre lutter efficacement contre le terrorisme, si on n’a pas une action résolue contre le réchauffement climatique. » Celle-là, on ne nous l’avait encore pas faite !

    Cette singulière et époustouflante persuasion explique le peu d’initiatives nouvelles du ministre de l’Intérieur, comme de son collègue de la Défense, pour renforcer notre arsenal contre la terreur islamiste : celui qui en a la charge est en réalité… Nicolas Hulot, le ministre de l’écologie ! Le plan de lutte contre le terrorisme se confond donc avec son « plan climat » pour la transition énergétique présenté la semaine dernière. Grâce à lui, le réchauffement de la planète baissera de 1,5 degré en… 2040, on arrivera ainsi à une « neutralité carbone » en 2050. D’ici là, selon Macron, on ne pourra donc pas « lutter efficacement contre le terrorisme » qui a encore devant lui quelques belles décennies pour répandre le sang et la mort d’innocents.

    Quand le président se prend pour Jupiter, De Gaulle ou Jeanne d’Arc, on sourit de cette puérile mégalomanie, mais quand il profère de telles énormités, on ne sourit plus, on tremble. Avoir un chef des Armées qui veut faire reculer le terrorisme en multipliant les éoliennes et les panneaux solaires est pour le moins inquiétant. Pour justifier cette prise de position déroutante, il assure que « tout est lié », tout est dans tout et réciproquement, donc « le terrorisme et le climat » et même bien au-delà : « les grands déséquilibres de notre monde, ceux que nous sommes en train de vivre, sont liés au déséquilibre climatique ». C’est sans doute pour cela qu’on veut faire passer les terroristes pour des déséquilibrés, un déséquilibre en appelant un autre…

    Sur le terrorisme islamique et son rapport à l’écologie, nous inverserions plutôt la formule macronienne en affirmant que rien ne sert de lutter contre le réchauffement climatique si l’on n’a pas une action résolue contre le terrorisme. A quoi bon en effet respirer un air purifié de CO2 sur une planète « propre » si c’est pour s’y faire égorger par les tueurs djihadistes ? A quoi bon laisser à nos enfants une Terre à bonne température si c’est pour qu’ils y survivent sous la loi islamique ?

    Guy Rouvrais

    Article publié par Présent daté du 11 juillet 2017

    https://fr.novopress.info/206928/les-terroristes-desequilibres-climatiques-par-guy-rouvrais/

  • Israël soutient la Hongrie contre... George Soros

    George Soros, un Hongrois d'origine juive, finance de nombreuses associations humanitaires comme Human Rights Watch et des initiatives démocratiques, comme la création de l'Université d'Europe centrale (CEU) à Budapest. Le gouvernement  Viktor Orban a dénoncé à plusieurs reprises les positions des organisations financées par George Soros qu'il estime contraires à sa politique.

    Alors que le premier ministre Benjamin Netanyahu doit effectuer une visite en Hongrie, un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a estiméque les critiques hongroises contre Soros étaient légitimes car ce dernier "tente continuellement d'affaiblir les gouvernements israéliens démocratiquement élus". Selon les autorités israéliennes, George Soros et les institutions qu'il finance "diffament l'Etat juif et cherchent à nier son droit à se défendre lui-même". Israël apprécie peu les prises de positions d'Human Rights Watch sur la politique menée par les autorités israéliennes dans les territoires occupés de Cisjordanie et à l'égard des Palestiniens.

    Le gouvernement hongrois a réalisé une nouvelle campagne d’affichage, « Ne laissons pas Soros rire le dernier ! », rappelant que selon le dernier référendum « 99% rejettent l’immigration illégale ».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Sauver l’Europe de l’immigration clandestine : présentation de la mission DEFEND EUROPE

  • France 2 doute de la légalité du financement de la campagne Macron

    par Michel Janva 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/07/france-2-doute-de-la-l%C3%A9galit%C3%A9-du-financement-de-la-campagne-macron.html

  • Le véritable extrémisme n’est pas là où on le croit

    Nous sommes dans une société où l’extrémisme est de plus en plus insupportable et sans limites. Mais il n’est pas là où le Système le dit. Il faut calmement mais résolument inverser la tendance. Que ce soit dans le domaine économique, où les libertés légitimes sont bafouées, dans le domaine des mœurs ; en matière de politique étrangère où nos gouvernants se permettent d’intervenir dans la vie d’États souverains ;  ces mêmes gouvernants qui bafouent allègrement la démocratie à laquelle ils font sans cesse référence. Démocratie méprisée aussi par le contrôle des média et des instituts de sondage. Ça fait maintenant trop d’années que toute une clique s’acharne en toute impunité à déconstruire la France. Idéologie du genre, immigration-invasion, préférence pour les criminels contre les honnêtes citoyens. Il faut déconstruire les déconstructeurs. Tous les citoyens doivent ouvrir les yeux, et avec courage considérer les faits et participer au relèvement de la France. La responsabilité du bien commun est la responsabilité de chacun.

    Nous sommes depuis plusieurs années dans un monde d’intérêts négatifs.  Sans aucun  respect du patrimoine,  de l’épargne et des règles élémentaires de fonctionnement de l’économie.  Le prix Nobel d’économie Maurice Allais, a montré, prouvé, expliqué, démontré, sans être jamais réfuté, les mensonges du laisser-fairisme mondialiste qui profite premièrement aux multinationales ou firmes a-nationales (comme les nomme Philippe de Villiers). Allais  a démontré la nécessité d’un protectionnisme raisonnable, ou intelligent comme le qualifie Bernard Monot, conseiller économique de Marine Le Pen. Car cette politique laisser-fairiste, sans aucunes limites, a fait qu’à partir du moment où elle a été appliquée, non seulement notre industrie a cessé de créer des emplois, en moyenne 50 000 par an, mais elle en a perdu chaque année en moyenne le même volume ! Tout ce chômage, toute cette pauvreté, toute cette souffrance au travail, tout ça pour les seuls intérêts des multinationales ?

    La situation de notre  agriculture est tellement dramatique et affligeante que nos  agriculteurs se suicident en masse…. Avec un taux multiplié par trois en 2016. Cela ne devrait-il  pas faire partie des toutes premières préoccupations d’un gouvernement ? S’assurer de la bonne santé du monde agricole qui nourrit la population. Et le partage de la valeur ajoutée dans l’entreprise ? N’y a-t-il pas là aussi une situation extrême ?

    Henry Ford, le patron américain estimait dans les années 30 que le revenu des patrons ne devait pas être plus de 40 fois celui des salariés les moins payés. C’est déjà un bel écart. En 2013 en France c’est 354 fois plus , pour les patrons du CAC 40, soutiens sans failles de toute l’oligarchie mondialiste, écart qui   pour les patrons d’entreprises de 20 à 49 salariés    est d’environ  5 fois, et pour ceux   qui ont de 50 à 249 salariés d’ environ 14 fois. C’est beaucoup, mais peut-on parler de graves excès ?

    Quant aux  politiques monétaires dites « accommodantes » ou « non-conventionnelles »… quand il va falloir payer l’addition, la note non plus ne sera pas conventionnelle ! L’argent coule à flot pour les banques,  mais il n’y a pas un centime  pour les retraités, ni pour entretenir les routes, notre patrimoine, nos ouvrages d’art. Pas un kopek pour les Français dans le besoin, mais on ouvre des châteaux pour accueillir des immigrés clandestins , l’État achète des hôtels pour les mêmes raisons. Et demain ? Eh bien, on logera ces migrants chez l’habitant avec la politique que M. Macron défend ?  Qui ignore  pourtant que  les Français sont écrasés de charges de toutes sortes, d’impôts. En 2016 nous avons travaillé 207 jours pour les payer, ce n’est qu’à partir du 26 juillet que les Français ont travaillé pour eux. Stop !

    La démocratie subit des attaques extrêmes. Jean-François  Revel, dans la « Connaissance inutile », insistait sur cette évidence : la qualité de la vie politique dépend de la qualité de l’information. Aujourd’hui, en France, 7 milliardaires contrôlent 95% de la production journalistique. Dont Patrick  Drahi qui possède, BFM-TV, RMC, l’Express etc. ; en plus certains de ces milliardaires et d’autres membres de la Caste possèdent les instituts de sondage. Comment s’étonner du traitement médiatique réservé à ceux  qui ne rentrent pas dans  le Système ? Considérez les SMS de Serge Dassault, fabriquant d’armes, (il en faut aussi…), justifiant le boycott de Dupont-Aignan par Le Figaro.

    Les mœurs : Luc Châtel a ouvert les portes de l’idéologie du genre à l’école, lors du  quinquennat Sarkozy-FillonNajat Vallaud-Belkacem  a pris la suite. Malgré l’opposition massive des Français, et de beaucoup de personnes homosexuelles, François Hollande, Manuel Valls,  Christiane Taubira ont imposé le mariage dit  « pour tous ». Pierre Bergé, un des propriétaires du Monde a déclaré : « louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras à l’usine, quelle différence ? » . Si on quitte l’usine pour  l’école, on s’aperçoit que le scandale du sexe et de la pornographie dans les livres scolaires obligatoires s’étend dans le silence des parents d’élèves, des associations de parents et des autorités religieuses. Il touche tant les écoles publiques que l’enseignement catholique. Et si on se penche sur les standards pour l’éducation sexuelle de l’OMS,  on découvre entre autres choses pourquoi il faut « commencer l’éducation sexuelle avant l’âge de quatre ans » (p. 35), que l’on doit enseigner aux enfants de 0 à 4 ans : « la reproduction » (p. 38), « la masturbation » (idem), « le plaisir lié à un contact physique », les « identités sexuelles » (p. 39). Vous ne le croyez pas ? Visitez ce site . Le mentor d’Emmanuel Macron,  Jacques Attali  est convaincu de l’avènement d’un  gouvernement mondial. Où « pour fuir la précarité, les citoyens voudront se distancier de la réalité quotidienne. Les industries de la distraction (sport, tourisme, … mais aussi commerce sexuel et drogues) sont donc promises à un bel avenir[1].» Nous sommes prévenus !

    L’État : sous couvert de lutter contre l’étatisme, ce qui est une bonne chose, ce qui est un combat nécessaire, nos gouvernants, depuis des années, travaillent à démolir l’État. Normal, les mondialistes le veulent. Mais quand il n’y aura plus d’État français pour incarner le pouvoir et défendre le bien commun des Français, que se passera-t-il ?

    Comme Bruno Gollnisch ou Marine Le Pen le remarquent, sur tous ces sujets, Macron est un danger civilisationnel. Aristote pose que pour connaitre le bonheur, l’homme doit cultiver quatre qualités :  courage, tempérance, justice, prudence, car « qui redoute jusqu’au vol des mouches dans l’air ; qui se livre à tous les excès du boire et du manger ; qui, pour le plus vil intérêt, tuerait ses meilleurs amis ; qui s’avère aussi dépourvu de raison que les enfants et les furieux » ne peut être heureux. Oui, il est temps que les Français, sortent du faux confort de la société de consommation et de ses excès  où ils se sont laissé enfermer. Qu’ils regardent et analysent avec lucidité la situation. Qu’avec courage ils prennent la décision de redresser la France. Pour qu’elle soit demain, encore plus belle qu’elle ne l’a jamais été. C’est possible. C’est notre devoir vis-à-vis des générations futures.

    Bureau de Bruno Gollnisch – Bruxelles – BV –  4 juillet 2017

    [1] Hors-série Capital – Mai 2007 – Page 114

    https://gollnisch.com/2017/07/10/veritable-extremisme-nest-on-croit/

  • A Stockholm, la délinquance organisée est sous le contrôle total des immigrés

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    Alors que la Suède était autrefois un pays paisible qui connaissait peu de délinquance, l’arrivée massive de migrants a modifié la donne et la criminalité a explosé. Une étude du quotidien Expressen montre que

    au sein de la capitale du pays, Stockholm, 94,5 % des personnes impliquées dans la délinquance organisée ont au moins un parent d’origine étrangère et 82 % ont leurs deux parents qui sont originaires d’un autre État.

    Les pays dont sont originaires ces délinquants sont avant tout l’Irak, la Somalie, la Syrie et  la Turquie.

    En Suède, 61 zones sont définies comme « vulnérables » et au sein de ces endroits, les allochtones sont massivement surreprésentés. Une responsable de la police, Linda Staaf, déclare :

    « Au sein de ces zones vulnérables règnent les criminels. Autrefois, ils tiraient dans les jambes afin d’intimider, désormais ils tirent dans la tête pour tuer. »

    Un enquête précédente, conduite par l’organe de presse Dagens Nyheter, montre que 90 % des personnes impliquées ou soupçonnées d’être impliquées dans des délits avec arme(s) à feu ont une origine étrangère, la plupart étant des hommes originaires d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. 

    Texte repris du blog de Lionel Balland

    https://fr.novopress.info/

  • Les LGTBQ remplacent les neocons

    Ex: http://www.dedefensa.org

    De grandes et profondes transformations se font sous nos yeux, à l’occasion d’événements s’entremêlant dans les “tourbillons crisiques” et développant spontanément, pour se justifier, des simulacres de situation. (Opposera-t-on, pour mieux s’en expliquer et améliorer le rangement de notre perception quelque chose que l’on pourrait baptiser “simulacres-de-situation” s’opposant aux vérités-de-situation ? Le simulacre-de-situation intégrant alors à la fois la narrative et le déterminisme-narrativiste pour atteindre le rang d’un concept fondamental et se suffisant à lui-même ? On y travaille...)

    Il est certain que l’antirussisme, cet événement psychologique et pathologique majeur, fournit un formidable champ de manœuvre pour cette sorte d’exercice de développement accéléré des situations psychologiques couplées à la puissance du système de la communication, le tout engendrant de nouvelles situations (de nouveaux “simulacres-de-situation”). Dans sa dernière chronique du 19 juin 2017, Justin Raimondo, revient sur le cas de James T. Hodgkinson, l’homme qui a attaqué des parlementaires républicains et qui en a blessé un très sérieusement avant d’être lui-même abattu. Raimondo rappelle qu’outre d’être partisan de Sanders, Hodgkinson était un fervent admirateur de Rachel Maddow, présentatrice-vedette de MSNBC, la chaîne-TV pourtant complètement intégrée dans la presseSystème, la plus radicalisée.

    Maddow elle-même, lesbienne et fervente partisane des causes LGTBQ, tient une tribune qu’on ne peut que qualifier d’antirusse selon le concept d’antirussisme par la densité et l’importance accordées au sujet. The Intercept a montré que le traitement du Russiagate sur le très important segment de Maddow sur MSNBC est largement supérieur, en temps d’antenne, au traitement de tous les autres sujets réunis. Exemple de déclaration de Maddow que signale Raimondo : « Si cette présidence est effectivement le résultat d’une opération des Russes, eh bien, si cette présidence américaine est effectivement la production d’une collusion entre des services de renseignement russes et d’une équipe de campagne présidentielle US, je veux dire que c’est quelque chose d’énorme... [NDLR : on comprend ici, dans cette intervention du 17 avril 2017, que, pour Maddow, le “si” est de pure forme] Ce n’est plus une partie de la politique américaine ; ce n’est plus, vous voyez, la bataille partisane habituelle entre Républicains et Démocrates. C’est une guerre internationale conduite contre notre pays. »

    Autour de Maddow à qui Hodgkinson a beaucoup écrit en tant qu’animatrice vedette-LGBTQ de MSNBC, et de l’acte commis par Hodgkinson et qui fut escamoté dans les émissions de Maddow, Raimondo présente une analogie qui peut surprendre à première vue, mais à première vue seulement. Maddow n’est pas une gauchiste émeutière et ultra-marxiste comme celles des années 1960-1970, non elle est d’abord et avant tout scrupuleusement progressiste et sociétale (progressiste-sociétale, selon notre rangement), c’est-à-dire d’abord enflammée pour la cause des minorités et “pseudo-déviances” sexuelles (LGTBQ) ; pourtant Raimondo insiste pour la placer exactement là où se trouvaient les fous de l’hyper-extrême-droite du début des années 1960 qui voyaient les Russes-Soviétiques partout :

    « This sort of craziness is usually reserved for the farther fringes of the American polity. Back in the 1960s, far-right groups like the Minutemen – who believed the United States government was effectively under the Kremlin’s control – armed themselves to prepare for the day when they would “liberate” America. Indeed, this sort of lunacy has traditionally been a fixture of extreme right-wing politics in this country: that it has now appeared on the left – and not the far-left, but in the “mainstream” of the Democratic party, which has taken up the Russia-gate conspiracy theory to the virtual exclusion of all else — is the proximate cause of what I call Hodgkinson’s Disease: the radicalization of formerly anodyne Democrats into a twenty-first century version of the Weathermen.

    » How did this happen? Democratic party leaders, in tandem with their journalistic camarilla, have validated an unconvincing conspiracy theory for which not a lick of definitive evidence has been provided: the idea that the Russians “stole” the election on behalf of Trump, and that the Trump campaign cooperated in this treasonous effort... »

    Nous rappelions dernièrement, sous le titre « The Russians are coming ! The Russians are coming ! » cette atmosphère des années 1960 au travers de deux films, en plus du Manchurian Candidate qui magnifiait le complot communiste, et qui fut d’ailleurs rappelé à propos de Trump (The Siberian Candidate) par rien de moins que le brillant et rationnel Prix Nobel d’Economie Paul Krugman :

    « Nous sommes désolés, ou peut-être enchantés après tout, de devoir rappeler que cette exclamation redoublée est aussi le titre d’une comédie désopilante de 1966 contant l’histoire d’un brave sous-marin soviétique en assez mauvais état et en difficulté, accostant sur une côte US pour demander de l’aide et déclenchant une panique affreuse achalandés d’un appel aux armes général chez les locaux tandis que les matelots soviétiques/russes tentent de les calmer, – tout cela, deux ans après le “Dr. Strangelove, Or How I Learned To Love The Bomb”, de Kubrick, qui nous avait instruit sur l’état de l’esprit des dirigeants du système de l’américanisme et autres membres du Deep State... »

    Comme on le lira, la colonne de Raimondo est pleine d’intérêt, mais surtout elle nous confronte indirectement, sans que Raimondo lui-même ne le souligne, avec le fait de la radicalisation et la politisation extrêmes d’un sentiment progressiste qui est au départ, ou se prétend, sociétal ; jusqu’à sa transformation en une pathologie d’une politique absolument belliciste, complotiste et jusqu’auboutiste. La différence avec la référence des Minutemen d’extrême-droite des années 1960, et aussi avec les gauchistes extrémistes jusqu’aux années 1970 (Weathermen et Black Panthers) tient en ceci que ces extrémistes disons de la gauche LGTBQ ne sont justement pas en position extrémiste dans le système de la communication. Comme on l’a dit, MSNBC et Maddow font partie de la presseSystème, ou Mainstream(MSM) aux USA. On aura ainsi remarqué que, depuis des mois sinon une ou deux années, parallèlement à la candidature évidemment à tendance féministe d’Hillary Clinton, tout se passe comme si les phalanges progressistes-sociétales les plus engagées dans le mouvement LGTBQ avaient remplacé les neocons dans leur rôle de warmongers (“fauteurs de guerre”), avec cette même position, sinon plus puissante, que celle que les neocons avaient occupée dans la presseSystème et le système de la communication. Les progressistes-sociétaux/LGTBQ ont cet avantage d’une sorte de “légitimité morale”, d’un magistère moral postmoderne placé au centre du Politically Correct (PC) qui exerce, lui, une dictature intellectuelle, et caractérisé justement par l'exercice d'une complète terreur intellectuelle, à l’intérieur du Système.

    Les neocons se sont divisés à propos de Trump et ils se trouvent aujourd’hui confrontés au désordre extrême de la politique extérieure US produit aussi bien par le président que par le Congrès, que par une multitude de contradictions qui lui donnent un aspect complètement erratique, ce que le ministre allemand des affaires étrangères a désigné comme une “trumpisation”. (Cette division des neocons est en fait apparue dès 2011 avec l’affaire libyenne où ils se sont séparés en partisans et adversaires de l’intervention ; depuis, chaque “incident” de ce genre tend à les diviser encore davantage et leur influence a fortement pâti de cette division...) Au contraire, les progressistes-sociétaux/LGTBQ se trouvent rassemblés sur une ligne de force d’une puissance extrême, notamment contre la Russie avec le Russiagate dont ils sont les principaux incendiairesPour eux, en effet, il s’agit d’une ligne de force belliciste extrêmement cohérente, aussi bien du point de vie politique (géopolitique) selon la tradition américaniste de la Guerre froide ; idéologique selon la mantra démocratique et droitdel’hommiste qu’on connaît bien ; et, surtout, ligne de force de type-PC et postmoderne, déconstructrice évidemment, complètement anti-traditionnelle et s'exercçant dans ce sens contre les Russes et Poutine qui, comme nous le rappelons souventdepuis au moins 5 ans, représentent aujourd’hui le plus puissant pôle de défense de la tradition, dans son sens le plus large, clairement explicitée et puissamment affirmé dans les termes les plus fermes.

    Cette évolution est passée par une phase intermédiaire avec le surgissement avec Obama de la tendance R2P (“Right To Intervene”), qui était une sorte de néoconservatisme de la gauche humaniste, mais dont on a rapidement perçu l’aspect LGTBQ avec l’implication de l’administration Obama et sa dimension antiraciste et féministe (il va sans dire que l’antiracisme trouve naturellement sa place au sein des LGTBQ). On se rappelle que les principales avocates du R2P était justement des femmes militantes en situation directe de pouvoir (les “harpies” d’Obama : Clinton, Rice, Power, Nuland, Flournoy) suivant et dirigeant la présence d’un affectivisme puissant dans la politique extérieure d’Obama. Parallèlement, diverses affaires médiatico-sociétales (les Pussy Riots) contribuaient à installer un antirussisme radical dans le mouvement LGTBQ. Bien entendu, ces créatures de genre féminin qui feraient croire à l’intolérance de ceux qui les mettent en cause sont totalement opposées à des femmes politiques développant une réflexion rationnelle, telle Tulsi Gabbard, ce qui montre que l’argument LGTBQ est complètement idéologisé et politisé puisque Gabbard est aussi bien, – sinon mieux, – une femme avec une conscience politique que ne l’est une Maddow. Bien entendu (suite), tout cela prétend se situer à gauche (“progressiste”) de façon à poursuivre l’usage de l’arme de communication du PC, malgré les intéressants enseignements des vérités de l’Histoire. (*) Le mouvement LGTBQ n’est ni de gauche ni de droite, il ne peut être réduit à ce rangement : dans sa forme actuelle, il est radicalement déconstructeur et, en cela, il poursuit à sa façon le rôle des homosexuels allemands dans le développement du pangermanisme et la formation du nazisme.

    dedefensa.org

    Note

    (*) Le mouvement LGTBQ, qui se veut sociétal progressiste, s’affirme donc de gauche, et notamment l’homosexualité postmoderne qui s’affiche de gauche dans la tradition (?) de Foucault et des déconstructeurs ; ce qui conduit à installer l’homosexualité masculine à gauche et à évacuer l’un des principaux mouvements homosexuels politisés de l’histoire, qui est l’homosexualité allemande du XIXème et du début du XXème siècle. Ce mouvement, comme le rappelle Robert Simonnotdans son livre Rose et Brun fut très largement impliqué dans la dynamique pangermaniste à laquelle il participa conceptuellement, et, au-delà, à la dynamique nazie avec Röhm et ses SA. Röhm est considéré par certains comme le véritable inspirateur de la doctrine nazie et de Hitler, et s’il fut liquidé avec ses SA au moment de la Nuit des Longs Couteaux de 1934, ce fut moins à cause de l’homosexualité que de la crainte de Hitler de voir Röhm prendre la direction du parti NSDAP grâce à la puissance des SA, véritable armée parallèle qui rassembla plus d’un million d’hommes à son sommet. La persécution des homosexuels qui suivit (“étoile rose”) fut un moyen pour Hitler de se gagner le soutien des conservateurs traditionnalistes allemands autant que de verrouiller cette purge à l’intérieur du parti nazi... Où l’on voit que le parallèle établi par Raimondo entre les LGTBQ et l’extrême-droite complotiste du début des années 1960 n’est pas seulement symbolique. Les “Queer” (“étrange” en anglais) du Q de LGTBQ ne sont pas si “étranges” qu’ils veulent bien le faire croire : ils ont une ascendance extrêmement significative et qui a sa place dans les grandes dynamiques politiques que ces mêmes LGTBQ vomissent aujourd’hui avec entrain. Tout cela, malgré les maquillages de fortune, se retrouve dans la logique de la postmodernité et des déconstructeurs.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2017/07/04/les-lgtbq-remplacent-les-neocons.html