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anti-national - Page 794

  • Bobards d’Or : quand la réinformation dérange

    Source : Polemia – « Bobards d’Or : quand la réinformation dérange »

    Effusion, applaudissements enjôleurs, en ce 6 février 2017. Sous les élégantes loges du théâtre Marie Bell, le public a tranché : au terme d’une soirée à laquelle il a fait honneur, il a couronné l’équipe de Yann Barthès du Bobard d’Or de l’année !

    Le choix fut cornélien et les concurrents des rivaux de taille. Mais décidément, la balade d’Hugo Clément dans Molenbeek, ce paradis du multiculturalisme où il fait bon vivre, aura ravi la victoire. Réagissant aux sombres propos d’un Donald Trump trop prompt à dénoncer en ce quartier belge une zone de non-droit dans laquelle les forces de l’ordre n’osent plus paraître, le journaliste de l’équipe de Yann Barthès (Le Petit Journal) aura omis de mentionner l’état de siège dans lequel se trouvait plongé Molenbeek au lendemain des attentats du 13 novembre… Si l’ex équipe de Canal + (aujourd’hui partie chez Quotidien) n’est pas venue chercher sa récompense, Jacques Pezet (Désintox, Libération) a déploré, au détour d’un tweet, de ne pas pouvoir venir chercher une quelconque distinction à l’issue de la soirée. Le Bobard d’argent a, quant à lui, échu à Alain Marschall, qui avait, sur BFMTV, affublé le terroriste à l’origine du carnage de Nice d’un déséquilibre mental douteux et prétendu que l’attentat d’Orlando, pourtant revendiqué par l’Etat islamique, n’était pas islamique… Enfin, c’est Guillaume Auda, l’ancien journaliste d’i>Télé, parti raconter ses mensonges sur France 2, qui a remporté le Bobard de bronze, pour des tweets affabulateurs sur de pseudo-soutiens de Donald Trump (des activistes noirs déguisés en membres du Ku-Klux-Klan…).
    Les décodeurs à l’assaut de la cérémonie

    Dans les loges, les journalistes de TV5, du Monde et de Marianne se font discrets : si Aurélien Colly (Radio France) semble avoir rapidement déserté les lieux, d’autres assistent vaillamment à la cérémonie. Sourire figé, certains attendent patiemment la fin de la soirée pour interroger une assistance dont on salive à l’avance les « dérapages ». D’autres n’auront pas leur tempérance. À l’instar de Guillaume Meurice, « l’humoriste » de France Inter, plus pressé de déguster une bière au bar que de saisir les ressorts à l’origine de ce que sa bande de petits copains « décodent » toute la journée. L’homme est sans préjugés : les « réunions d’extrême droite » de ce type, ça le connaît ! Alors à quoi bon tenter de saisir, de comprendre la raison pour laquelle, pour la huitième année consécutive, c’est une salle comble et de francs éclats de rire qui accueillent cette cérémonie ; de saisir pourquoi, huit ans durant, les organisateurs des Bobards d’Or n’ont jamais reçu de plaintes à l’issue des dénonciations faites à l’encontre d’une sphère médiatique qui s’est érigée seule détentrice d’une pensée conformiste, au gré des accents supposés « humanistes » de ses chroniques. Le lendemain, Guillaume rate salement sa chronique ; plus fasciné par la binouze que par la critique qui lui est adressée, le chroniqueur aura eu quelques difficultés à retracer le déroulement de la cérémonie… Mais, courageux, il mijotera des heures durant dehors, son manque d’intérêt pour la cérémonie lui ayant valu, après de nombreux allers-retours au bar, d’être remercié. Un courage salué, par la présentatrice de la matinale de France Inter : « Merci, Guillaume, des risques que vous prenez ». A n’en pas douter, sélectionner trois anecdotes d’une soirée qu’on n’a daigné honorer de plus de quelques minutes de présence, ça c’est de la prise de risque !

    Qu’ils fussent grossiers (comme Meurice) ou plus curieux, les journalistes des grandes plateformes subventionnées auront, quoi qu’il en soit, honoré la cérémonie de leur présence. Le Décodex, la Désintox, la chasse aux « fake news », c’est « tendance » ! En créant ces armes contre la réinformation, la grande presse ne fait pourtant que conforter celle-ci dans la certitude que l’information dispensée par l’oligarchie, tantôt tronquée, tantôt censurée, en permanence orientée, a fait son temps.
    Une presse obèse

    Avec 2,3 milliards de subventions, les subsides octroyés à la presse représentent 30% du chiffre d’affaires de ce milieu… « Contre une moyenne européenne de 2% », souligne Benjamin Dormann. Au cours d’une démonstration solidement argumentée, l’auteur d’Ils ont acheté la presse (éditions Jean Picollec) a fait remarquer au public le véritable gouffre économique qu’incarne aujourd’hui la grande presse. « Aux mains de sept des onze plus gros milliardaires français, comment les grands titres des médias de l’oligarchie ne pourraient être influencés par leurs investisseurs et propriétaires ? », s’interroge encore l’ancien journaliste. Une problématique qui ne semble pas poser de cas de conscience au multimilliardaire Xaviel Niel, notamment actionnaire d’Atlantico, qui soulignait récemment « Quand les journalistes m’emmerdent, je prends une participation dans leur canard, et ensuite ils me foutent la paix ».

    Conclusion

    « Cette cérémonie vient à nouveau de le démontrer : la presse écrite subventionnée et les radios et télévisions autorisées à émettre ne sont pas des médias d’information mais des médias de propagande », conclura justement Jean-Yves le Gallou au terme de la soirée. Pour autant, face à cet état de fait, il n’est pas de désespoir permis. Car, cette année, les victoires de la réinformation ont été nombreuses : de la discréditation d’« Ali » Juppé à l’annulation du concert de Black M à Verdun, les dynamiques impulsées par les réseaux sociaux sont la preuve que le pays réel a trouvé ce canal d’expression qui lui permettra demain de faire triompher l’information factuelle sur la soupe idéologique servie dans les mangeoires quotidiennes de la presse subventionnée. « Rira bien qui rira le dernier »…

    http://fr.novopress.info/203475/bobards-dor-quand-la-reinformation-derange/

  • Krach financier et bancaire en vue ! L’Europe passive et impuissante

    L’Autorité bancaire européenne vient de reconnaître officiellement le risque très grave que représentent les créances douteuses dans les bilans des banques.

    Mais cet aveu de l’ABE n’est, en fait, que l’arbre qui cache la forêt d’un krach bancaire en vue, suivi d’un krach financier, nonobstant l’inéluctable remontée à venir des taux d’intérêt qui peut déclencher, à terme, un krach obligataire et boursier suffisant, à lui seul, pour mettre aussi au tapis toutes les banques européennes !

    Les raisons d’un krach bancaire sont multiples : montant faramineux des créances bancaires douteuses, des capitaux propres bancaires insuffisants pour faire face aux véritables risques des actifs financiers niés par les médias, la folie et l’importance démesurée des marchés des produits dérivés, la quasi-faillite de nombreuses banques avec la Deutsche Bank en tête de liste. Quant à la politique monétaire laxiste de création monétaire européenne par la BCE au rythme de 80 milliards d’euros par mois, pour faire baisser l’euro et les taux d’intérêt, elle ne pourra pas être poursuivie indéfiniment.

    Il faut, aussi, savoir que les États et l’Union européenne ont mis en place des fonds « bidon » ridicules et notoirement insuffisants pour sauver les dépôts des entreprises et des particuliers en cas de faillites bancaires. Ces fonds, de plus, ont des capitaux propres insuffisants ; leurs ressources reposent essentiellement sur des emprunts.

    On voit donc toute la fragilité du système car, in fine, ces emprunts devront aussi être remboursés par des contribuables. L’Europe fera face, un jour ou l’autre, au problème des créances douteuses dans les bilans des banques européennes, soit 47 % en Grèce, 47 % à Chypre, 20 % au Portugal, de l’ordre de 10 % dans les pays de l’Est européen, et surtout de 16 % en Italie !

    L’Irlande, que l’on pourrait croire sauvée selon les cocoricos médiatiques, en pratiquant le vol fiscal et la concurrence fiscale déloyale avec les pays du continent européen, ne l’est pas puisque son ratio de créances bancaires douteuses est de 14 %.

    Le montant des créances douteuses, en Italie, est de 360 milliards d’euros. L’État italien vient de sauver deux de ses banques les plus connues avec maintes difficultés. Il ne semble pas en mesure de sauver toutes les banques si une déflagration se produit. Le talon d’Achille de la zone euro, c’est l’Italie, avec des conséquences directes sur les créances détenues par les banques françaises !

    Seuls les contribuables nationaux seront en mesure de combler, théoriquement, les créances douteuses des banques européennes. L’Italie n’a pas respecté les règles européennes consistant à faire payer les déposants lors des derniers sauvetages bancaires car c’était, tout simplement, politiquement et moralement impossible, sous peine de voir Beppe Grillo arriver au pouvoir.

    Si l’Histoire est imprévisible, les krachs financiers et bancaires sont, eux, prévisibles, mais le Système est malin, vicieux, rusé et sait se défendre en manipulant les cours de l’or par les prêts en or des banques centrales aux banques, en utilisant tous les artifices comptables et de l’endettement public ou privé tous azimuts. Et n’oublions pas, enfin, qu’au-delà de la Grèce et de l’Europe du Sud, des États comme la France et même les États-Unis et le Japon, c’est-à-dire les derniers payeurs, le dernier recours après un krach bancaire, sont déjà en quasi-faillite ! Ce monstrueux château de carte conduira inéluctablement à une catastrophe européenne et mondiale qui sera pire qu’en 1929.

    Marc Rousset 6/02/2017

    Source : Metamag.fr

    Voir aussi : « Adieu l’argent-roi », un livre de Marc Rousset, une analyse de Pierre Le Vigan

    http://www.polemia.com/krach-financier-et-bancaire-en-vue-leurope-passive-et-impuissante/

  • Zoom - Roger Holeindre : "Le communautarisme mène à la guerre civile !"

  • Alain Juppé permet à son adjoint Marik Fetouh de rallier Emmanuel Macron

    BORDEAUX (NOVOpress avecInfos-Bordeaux: Alain Juppé ne s’en est pas formalisé… bien au contraire ? Sur son blog, Marik Fetouh, un des proches collaborateurs d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux, voit une continuité dans son nouvel engagement présidentiel : les idées d’Emmanuel Macron, explique-t-il, « sont en total accord avec mes convictions. Sur les questions sociétales, il se situe à mon sens dans la droite lignée d’Alain Juppé, qui a été le premier à être informé de ma démarche ».

    Marik Fetouh est adjoint à la mairie de Bordeaux « en charge de l’égalité et de la citoyenneté », ce qu’il traduit lui-même par cette liste à la Prévert : « droit des femmes, relations avec les cultes, lutte contre le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie, dialogue inter-culturel, et questions mémorielles notamment ».

    Fondateur du premier centre LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et Trans) à Bordeaux, il pourrait même rejoindre l’organigramme de campagne du patron d’En Marche !

    Il a expliqué dans un entretien au Figaro qu’il comptait apporter son « expertise sur la laïcité, la lutte contre les discriminations et la lutte contre la radicalisation ». Selon cet activiste, Alain Juppé  « comprend parfaitement » sa décision. Il faut dire que depuis plusieurs semaines, de nombreux juppéistes ne cachent pas se sentir plus proches d’Emmanuel Macron que de François Fillon.

    Si la nomination dans l’équipe de campagne se confirme, il est clair que le projet d’Emmanuel Macron sera très libéral sur les questions sociétales, à l’image des différentes actions, comme la Quinzaine de l’égalité, mises en place dans le fief d’Alain Juppé.

    Marik Fetouh en profite d’ailleurs pour attaquer François Fillon sur un registre inattendu :

    « Je ne pense pas que la France est un pays catholique et de race blanche. La culture française est diverse » déclare-t-il dans le même entretien au Figaro.

    Un autre façon de dire ce qu’a affirmé son nouveau grand homme le week-end dernier à Lyon : «Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France. »

    http://fr.novopress.info/

  • Le référendum d’initiative populaire pour restreindre l'avortement

    Présent revient sur l'émission « Face aux Chrétiens » avec Marion Maréchal-Le Pen, dont nous avons déjà publié quelques extraits (voir ici, et ). Le quotidien relève notamment, sur le sujet de l'euthanasie, que

    "la loi Claeys-Léonetti, relative à la fin de vie, devrait être « réformée en profondeur (…) pour revenir à l’esprit initial de la loi, qui était la première version, et qui devrait être améliorée afin que l’alimentation et le fait de donner à boire ne soient pas considérés comme un soin mais comme un besoin élémentaire ».

    Marion Maréchal-Le Pen dénonce ici avec justesse cette confusion relevée par les milieux pro-vie concernant l'assimilation de l'alimentation à un soin médical, alors qu'il s'agit d'un besoin naturel.

    Mais surtout, autre aspect intéressant, c'est l'utilisation du 5e engagement de Marine Le Pen, créant un véritable référendum d’initiative populaire, sur proposition d’au moins 500 000 électeurs, pour faire voter des lois pro-vie.

    "Quant à savoir pourquoi Marine Le Pen a ôté de son projet présidentiel la remise en cause des IVG de confort, la députée FN a expliqué que la candidate avait préféré « que ce débat se fasse (…) à travers notamment une mesure fondamentale de notre projet qui est le référendum d’initiative populaire (…). Une solution beaucoup plus saine, selon elle, plutôt que de s’enfermer dans le cadre des présidentielles sur ce sujet, qui va être l’objet de caricatures et va nous empêcher, en parallèle, de développer beaucoup d’autres choses »."

    Elle reprend ici une idée proposée par Jean-Marie Le Pen en 2007, à ceci près que le référendum était à l'initiative du gouvernement, alors qu'il est maintenant à notre initiative, charge à nous de trouver 500 000 personnes, ce qui est la moindre des choses si l'on veut gagner ensuite un référendum.

    Ce scénario référendaire a le mérite de rappeler qu'il ne s'agit pas pour les pro-vie de "prendre le pouvoir", mais de convaincre leurs compatriotes. Cela montre aussi que les citoyens attachés au respect de la vie ne doivent pas attendre des partis politiques qu'ils soient le moteur du combat pro-vie en France. Cette bataille cruciale ne sera gagnée que si un mouvement pro-vie puissant se développe en-dehors des partis.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’Émission politique. Quand Marine Le Pen fait face à des hyènes

    Belle prestation d’une femme politique, seule contre tous les représentants d’un système qui creuse sa tombe.

    Ce jeudi 9 février 2017, Marine Le Penétait l’invitée de « L’Émission politique » de France 2. Que retenir de l’intervention de Marine Le Pen, en vrac ?

    On a assisté à la prestation d’une femme de conviction, livrée en pâture à une meute de hyènes dont l’unique objectif était le lynchage. Jamais un autre candidat n’aurait eu un tel traitement. Le service public a, encore une fois, vomi sans complexe sur une partie croissante des Français qui finiront par ne plus vouloir s’acquitter de leur redevance télé.

    Sur l’immigration – le thème principal de la campagne électorale -, force est de constater qu’il n’y a pas d’autres candidats à proposer les mesures restrictives (aussi minimalistes soient-elles) que Marine Le Pen propose, pour limiter le Grand Remplacement en cours en Europe.

    Sur l’Éducation nationale, Marine Le Pen a eu, face à elle, l’ayatollah pédagogue Vallaud-Belkacem, qu’il faudrait presque songer à « déradicaliser », tellement elle semblait avoir la haine : contre l’apprentissage, contre l’école libre, contre la liberté d’instruire.

    Sur l’intervention de la chef d’entreprise spécialisée dans les peaux de vache.

    Celle-ci a parfaitement incarné le rôle que le service public attendait d’elle : féministe, individualiste et ne raisonnant qu’à partir de SA seule entreprise à la production bien spécifique. Un intérêt proche du néant, comme à chaque fois que France 2 prétend faire parler « les Français » – triés sur le volet dans un but bien précis – et que cela se situe plutôt dans le « moi je, moi je » que dans le réel débat politique.

    Sur l’intervention du maire communiste : ce dernier a été fidèle à lui-même, rien à reprocher. Le refus du réel dans toute sa splendeur.

    Sur l’économie, le programme du FN n’est pas transcendant, voire incompréhensible… mais comme tous les autres programmes économiques des partis, rédigés par des hauts fonctionnaires qui n’ont jamais mis un pied dans le monde réel de l’entreprise. Vouloir faire passer celui de Marine Le Pen pour un programme qui conduirait droit à la ruine notre pays, vu sa situation actuelle, c’est tout simplement se moquer du monde. On se demande comment François Lenglet – depuis le temps qu’il occupe les plateaux télévisés en tant qu’expert à se tromper sur tout – fait pour garder son poste.

    Enfin, concernant « l’humoriste » belge qui a terminé la soirée, cela m’a fait penser à cet individu qui dit « bip bip » dans Les Bronzés, que tout le monde ignore, et qui termine piqué par un poisson. Et dire que c’est le contribuable qui la rémunère !

    En résumé, ce jeudi soir s’est déroulée la belle prestation d’une femme politique, seule contre tous les représentants d’un système qui creuse sa tombe.

    Est-ce que les hyènes seront également de sortie lorsque Emmanuel Macron, l’ami des banques, sera sur ce même plateau ? Pas sûr.

    Mais les Français auront très prochainement l’occasion de trancher et de mettre tout le monde d’accord !

    http://www.bvoltaire.fr/yannvallerie/lemission-politique-marine-pen-face-a-hyenes,312933

  • Marion Maréchal-Le Pen souhaite que l'Eglise en France se saisisse à nouveau du combat sur l'avortement


    Marion Maréchal-Le Pen - L'Eglise de France et... by KTOTV

    Philippe Carhon

  • Malaise en banlieues, colère énorme: où va-t-on?

    Voitures incendiées, destruction de mobiliers urbains, caillassages… les manifestations de soutien à Théo cette semaine  ont très souvent viré à l’émeute, à la  haine anti flics, à la violence et à la stigmatisation du Français de souche décrit comme un Dupont-la-joie raciste. Théo c’est ce jeune d’Aulnay-sous-Bois ( Seine-Saint-Denis) auquel François Hollande a rendu visite sur son lit d’hôpital. Il s’est vu prescrire 60 jours d’ITT  après avoir été  blessé sérieusement au niveau de la zone rectale  lors de son  interpellation par quatre  policiers. Le 5 février,   la femme  juge d’instruction saisie de l’affaire annonçait que la charge de « viol avec arme en réunion » avait été retenue  contre l’un des policiers ayant procédé au contrôle du jeune homme, ses trois autres collègues étant  poursuivis pour « violences volontaires avec arme par personnes dépositaires de l’autorité publique». Or,  selon la pré-enquête, les  observations transmises à ce  juge d’instruction  par la police des polices,  l’Inspection générale de la police nationale (IGPN,) il s’agirait d’un accident. Après visionnage des images de vidéosurveillance (non visionnée par  le juge d’instruction…) , l’IGPN  évoque une  « opération qui tourne mal », une bagarre,   Théo ayant refusé de se  faire passer les menottes.  Aucun agent n’aurait baissé le pantalon de Théo pour lui introduire sa matraque. « C’est très grave, indubitablement, ça peut être des violences ayant entraîné une infirmité permanente. Mais ce n’est pas un viol » , conclut de prime abord l’IGPN.

    Invitée hier soir de L’émission politique sur France 2, Marine Le Pen a tenu à prendre de la hauteur, sans ignorer pour autant l’émotion légitime que suscite la blessure de ce jeune homme. La candidate du FN  a  déclaré que bien « évidemment on a de la compassion pour lui (Théo, NDLR) » , « ce jeune homme n’a rien fait. De surcroît il est blessé et il a appelé au calme » mais « j’appelle à la prudence. Certains politiques attaquent la police presque par principe. Ces accusation avant le début de l’enquête (de l’IGPN)] m’appairait un peu systématique. Je note que l’IGNP, qui a rendu un pré-rapport, indique que  ces faits sont accidentels. »

    Cette affaire illustre le fossé qui s’est creusé entre la police de la République et une large fraction des habitants des quartiers pluriels dans lesquels les forces de l’ordre ont de plus en plus de mal à exercer leur métier. Zones ghettoïsées, souvent contrôlées par les bandes de trafiquants, dont les habitants désormais majoritairement issus de l’immigration non européenne (elle est majoritaire dans le département de la Seine-Saint-Denis) sont aussi travaillés par les réseaux fondamentalistes qui prêchent si ce n’est la guerre sainte, du moins la non assimilation, le rejet de la France et de ses institutions. Ce sont d’ailleurs avec ce type de personnages animant différentes structures communautaristes ( écoles, mosquées, centres culturels et associatifs)  que certaines  municipalités progressistes choisissent de traiter pour acheter la paix civile…

    Preuve des tensions, les propos tenus hier soir Luc Poignant, porte-parole du syndicat Unité police SGP-FO,  sur le plateau  de C dans l’air sur France 5. Invité à réagir à un reportage dans lequel une jeune fille affirmait  que lors des contrôles de police « On se fait contrôler, on se fait traiter de bamboula, on se fait cracher dessus », le syndicaliste a révélé par sa réponse à quel point les policiers sur le terrain dans les banlieues difficiles sont à bout de nerfs,  souvent menacés nommément eux et leur famille par des tags haineux et insultants qui fleurissent sur  les murs des cités. « Peut-être que cette jeune fille affabule ? » l’ interroge la journaliste Caroline Roux. « Mais la version, j’ai la même », a dit M. Poignant. « Je vais rester poli, mais j’ai la même. Bamboula, d’accord, ça ne doit pas se dire. Mais ça reste encore à peu près convenable. » « Non »réplique alors Mme Roux . « Bah, enculé de flic  ce n’est pas convenable non plus » , rétorque Luc Poignant. Ce dernier, devant l’émotion suscitée par ses propos sur les réseaux sociaux -un pseudopode du PS comme sos racisme a  exigé une  « sanction immédiate » contre le syndicaliste- a précisé à  france info que  « le mot convenable a été mal choisi de ma part, il ne correspond ni à ce que je suis, ni à l’esprit de mon propos. »

    Dont acte, tant il est vrai que  la police se doit d’être irréprochable dans ses rapports  avec les citoyens. Récemment  encore, et il ne s’agit pas là de jeunes des cités, certains participants aux grands rassemblements, pourtant pacifiques, de la manif pour tous, avaient été victimes  de réactions  disproportionnés de certains membres des forces de l’ordre obéissant alors aux consignes  du ministère de l’Intérieur.  Toutes choses qui ne remettent pas en cause le professionnalisme, le  caractère le plus souvent exemplaire des personnels, CRS, policiers et gendarmes mobiles chargés du maintien de l’ordre dans notre pays. Ils  ont tout le soutien plein et entier  du Front National rappelle Bruno Gollnisch. 

    Le ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, a lui aussi condamné  jeudi soir les propos de M. Poignant. « En toutes circonstances, l’exemplarité, l’éthique, le respect des personnes et celui des valeurs de la République, doivent guider l’action et le comportement des forces de l’ordre. Le lien de confiance entre les Français et les policiers et les gendarmes chargés de les protéger doit reposer sur une exigence absolue de respect mutuel ». C’est en effet une évidence.

    Ce qui l’est beaucoup moins, c’est l’honnêteté de M. Le Roux qui présentait en début de mois le bilan des actes  antisémites et antimusulmans, en chute libre  entre 2015 et 2016 (-59%). Un communiqué de l‘Agrif relève  à notre avis très justement qu’il y a beaucoup de malignité   de la part du gouvernement  « à s’attribuer les mérites de cette baisse  ce  grand plan d’action à 100 millions d’euros  contre le racisme lancé en avril 2015 et au rôle de l’inénarrable Gilles Clavreul, préfet en charge de la DILCRAH (Délégation interministérielle contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, sic) ». « Loin de prouver la moindre efficacité, l’inventaire des nouvelles mesures répressives que déroule le ministre Le Roux démontre seulement l’aggravation de la répression de la police de la pensée, organisée sur les principes idéologiques pervers du nihilisme dit antiraciste qui interdit toujours plus la liberté de pensée, de parole et de critique et protège toujours plus les catégories intouchables, ces « minorités » (immigrés, musulmans, LGBT, etc.) que le néo-gauchisme sous toutes ses formes a érigé en force de subversion chargé de faire table-rase du passé européen honni.»

    Surtout, « les chrétiens n’ont pas le  privilège de faire partie de ces minorités. Bruno Le Roux n’a pu faire autrement que de reconnaître l’ampleur écrasante des actes antichrétiens en France, en l’occurrence ceux dirigés contre les lieux de cultes : Il y a donc une vigilance toute particulière à avoir sur les sites chrétiens, lesquels représentent 90% du total de 2016 (soit 949 atteintes). Surtout que si l’on prend un peu de recul dans le temps, l’on observe qu’entre 2008 et 2016, ces actes antichrétiens ont augmenté de + 245%. 245% de hausse en huit ans, et l’on a jamais vu les ministres de l’Intérieur successifs faire le déplacement et clamer leur indignation  sur les lieux des profanations les plus horribles (…). »

    Et l’AGRIF de citer un article de La Croix consacré à l’analyse de cette déclaration (Comment les actes antireligieux sont recensés, 01/02/17), qui indique que  « les atteintes aux lieux de cultes chrétiens mises à part, les actes antichrétiens ne sont pas comptabilisés comme les actes antisémites et antimusulmans (injures, menaces, coups, tracts, gestes, etc., constatés par les forces de l’ordre via une plainte ou une main courante). Et pourquoi cela ?  Dans ce comptage où les communautés collaborent étroitement avec la Place Beauvau, les responsables chrétiens n’ont jamais, à ce jour, introduit une telle demande auprès de l’État.  On en déduit donc que les responsables chrétiens, par aveuglement ou lâcheté, participent directement à l’occultation, à la négation des actes antichrétiens en France quand leurs homologues juifs ou musulmans n’hésitent pas à exercer une pression maximale sur le ministère, aux fins, supposera-t-on, de  défense de leur communauté . On les comprend d’ailleurs. L’immense majorité des chrétiens déplore cette tiédeur de ses défenseurs naturels

    Une tiédeur  dans le défense de notre identité française, au sens large,  que plus largement le  peuple de droite rejette aujourd’hui avec force, rejet qui inquiète François Fillon. Le site de BFMTV rapportait ,les propos de ce dernier, inquiet de son éventuelle non qualification pour le second tour de la présidentielle: « Vous pensez que Macron l’emportera contre Marine Le Pen si je ne peux pas être candidat? Bien sûr que non. Mes électeurs passeront vers Marine Le Pen. Il y a une colère énorme du peuple de droite qui se retrouverait privé de son candidat. »

    Et Philippe Carhon sur Le salon beige  de poser la question qui fâche:  « Se sentant sans doute déjà battu, François Fillon envisagerait-il une union des droites pour le second tour ? Même si tout le monde sait que ce raisonnement n’est pas le sien, François Fillon reconnait néanmoins implicitement la proximité idéologique entre les électeurs LR et les électeurs FN, qui, pour la plupart, veulent la même chose… ». 

    https://gollnisch.com/2017/02/10/malaise-banlieues-colere-enorme-va-t-on/

  • Le délit d'entrave à l'avortement le 14 février au Sénat

    Le 14 février, le Sénat doit à nouveau se prononcer sur la proposition de loi qui aggrave considérablement le champ d’application du délit d’entrave à l’IVG (2 ans de prison et 30 000 € d’amende). La version actuelle du texte porte une atteinte redoutable à la liberté d’expression et à la liberté d’information des femmes, concernant « les caractéristiques et les conséquences médicales » d’une IVG.

    Alliance VITA demande aux sénateurs de refuser ce texte liberticide.

    Pour faire entendre votre voix, Alliance VITA met à votre disposition un outil dédié et vous invite à interpeller personnellement vos sénateurs sur cette grave question.

    Si le Sénat rejette ce texte ou vote un texte différent de celui adopté, la proposition retournera à l'Assemblée, probablement le 16 février pour son adoption finale (avant recours devant le Conseil constitutionnel).

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le compte à rebours?

    La question européenne, et plus précisément celle de notre assujettissement aux instances supranationales de l’UE,  est bien au cœur de la campagne présidentielle française, même si la candidate du FN est, de loin, celle qui lui donne le plus d’importance. Certes, un François Fillon ou  un Benoit Hamon ont amodié (tactiquement, à la marge) leurs convictions européistes pour tenter de séduire les Français les plus rétifs et/ou les plus touchés par les effets ravageurs de la potion bruxelloise.  Le champion le plus assumé d’un  euromondialisme libéral-libertaire débridé est bien Emmanuel Macron dont Régis de Castelnau brosse un portrait sans aménité  sur le site de Causeur. Il  le décrit comme un « télévangéliste » , « une savonnette politique dont le lancement s’est opéré en utilisant toute la puissance et les codes de communication du système »,   par le biais  d’une « propagande furieuse dont il a bénéficié dans tous les médias nationaux ». «  On nous a fabriqué à partir de rien une fausse vedette, à la culture et à l’intelligence soi-disant supérieures, qui fut pourtant un très médiocre ministre, et jusqu’à présent n’a rien produit de notable sur le plan intellectuel. Qu’a-t-il écrit ou dit d’intéressant depuis qu’il est sorti de l’ENA ? Qualificatif que ne méritent ni le triste  livre  intitulé sans peur du ridicule, Révolution (!), ni les enfilages de banalités que sont ses discours. Lesquels commencent d’ailleurs de plus en plus à ressembler à des sketches (…).»

    «Emmanuel Macron n’est là que parce qu’il sert de roue de secours à un système aux abois, qui rassemble des grands intérêts économiques et financiers, auxquels se joignent tous ces serviteurs de l’oligarchie qui profitent depuis des années d’un capital financier et symbolique qu’ils souhaitent à tout prix conserver. Il y a là quelques grands industriels mais surtout des banquiers, des politiciens de la fausse gauche qui appréhendent les conséquences de la catastrophe Hollande, des hauts fonctionnaires sans morale, une caste médiatique qui ne veut rien lâcher, et la petite collection d’imposteurs baby-boomers qui nous pourrissent la vie depuis près de cinquante ans. »  « Ce n’est pas un hasard » , poursuit Régis de Castelnau, « si la troupe des insupportables, Kouchner, Cohn-Bendit, Minc, Attali, BHL, Bergé se sont précipités au soutien du Justin Bieber de la politique, le chéquier probablement ouvert pour ceux qui en ont les moyens. Alors, ces élites au bord de l’effondrement ne lésinent pas sur les méthodes, même si incontestablement Macron a rencontré un public, celui des jeunes des couches moyennes supérieures, qui vont bien, qui souhaitent que ça dure et qui se désintéressent complètement de la France d’en bas, dont ils n’ont en général aucune idée des conditions de vie et de la colère. »

    A contrario de ces élites française faillies, reconnaissons au moins au Premier ministre Theresa May et aux élus britanniques  leur souci de respecter les vœux de leur peuple. Hier, la chambre des communes a ainsi donné son accord à Mme May pour enclencher le Brexit, la sortie du Royaume-Uni de l’UE avant le 31 mars, malgré  les manœuvres d’entraves de quelques députés pro-bruxellois. Une Union européenne qui n’a plus le soutien de Washington et dont les jours seraient donc comptés si l’on en croit Ted Malloch, ambassadeur pressenti des Etats-Unis  auprès de l’UE, dans  l’entretien  qu’il a accordé le 28 janvier  à James Delingpole ( BreitbartNews), et dont Philippe Grasset sur Voxnr  reprend des extraits.

    « On assiste à une révolution et je pense que même ceux d’entre nous qui soutiennent Trump et le Brexit sont surpris par la rapidité du changement. Rappelez-vous que l’Union européenne a été en partie la création des États-Unis, qui ont vu cela comme un moyen de maintenir la paix en Europe en utilisant la France comme contrepoids à l’Allemagne, avec une Angleterre qui jouait à contrecœur les intermédiaires. C’est pourquoi les présidents successifs des États-Unis ont tous soutenu cette institution corrompue, inefficace et antidémocratique. Et voilà que tout à coup, tout change. » « L’UE est finie et le nouveau président des États-Unis fait de son mieux pour accélérer sa fin » affirme encore M. Malloch.

    M. Grasset conclut son article en affirmant que «la première rencontre internationale de Trump (avec Theresa May)» « fut aussi une façon, également symbolique mais à notre avis extrêmement significative, de déclarer la guerre à l’UE et d’afficher cette intention de tout faire pour parvenir à la destruction de cette infrastructure supranationale, – parce que Trump est un ennemi acharné de cette sorte de structures, comme il l’est de la globalisation dont elles sont les garantes. »

    Le Parlement européen lui, se veut officiellement garant et respectueux des droits des minorités politiques.  C’est pourquoi Bruno Gollnisch a interpellé  mardi lors d’une audition  Emily O’Reilly. Mme O’Reilly médiatrice européenne, chargée depuis 2013 de veiller sur la transparence des institutions européennes, a donc été interrogé par le parlementaire frontiste  au sujet des persécutions judiciaires (au travers notamment de l’affaire dite des assistants parlementaires) dont sont victimes des députés européens FN. Bruno Gollnisch a rappelé que « l’exercice d’une fonction militante  de manière bénévole  par son assistant parlementaire ne lui semblait pas être un conflit d’intérêts,  c’est le cas des assistants-parlementaires toute formation politique confondue ».

    « J’ai bien l’intention de saisir la médiatrice européenne, car je crois que les procédures internes au Parlement européen sont de la compétence du médiateur, car nous sommes des citoyens européens comme les autres ». « La politisation de l’administration du Parlement européen, et ses agissements répétés à l’égard de l’ensemble des membres de la minorité, en particulier depuis le Brexit, est un problème qui requière l’attention de la médiatrice », a encore déclaré Bruno Gollnisch.

    Aussitôt précise le site Euractiv,  « la médiatrice a répondu  n’avoir pas de rôle à à jouer dans la sphère politique des parlementaires , sans laisser entendre qu’elle comptait donner suite aux demandes de (Bruno Gollnisch). De son côté, la présidente de la commission des affaires européennes, Danielle Auroi, a pointé du doigt que ce genre de demande ne relevait pas du mandat de la médiatrice. » Il y a des minorités certainement plus dignes d’intérêts  que d’autres au yeux des vertueux démocrates des instances bruxelloises… dont l’attitude dans cette affaire notamment donne un écho certain aux jugements d’un Donald Trump, d’un Vladimir Poutine ou d’une Marine Le Pen…

    https://gollnisch.com/2017/02/09/compte-a-rebours/