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anti-national - Page 806

  • ‘’Soros’’-Schwartz, défenseur et promoteur de la cause de Dame Démocratie

    Bernard Plouvier

    Le site Breizh-info du 16 août 2016 publie quelques-unes des révélations parues sur le site web « Soros DC leaks », consacré aux générosités fort ciblées de la Fondation du grand homme..

    Entre bien d’autres exemples possibles, l’étude des interventions du multimilliardaire cosmopolite (condamné en France pour délit d’initié) lors de l’année 2014 – année d’élections municipales et européennes qui virent le triomphe, en suffrages exprimés, du Front National – permet d’évaluer la conception qu’a de Dame Démocratie cet honorable requin d’affaires.

    On imagine que les textes émis par sa Fondation sont soumis à son approbation, selon l’adage : « Qui paie décide ». C’est ainsi que l’actuelle immigration-invasion africaine, moyen- et proche-orientale, à très fort relent d’islamisme – problème majeur de l’Europe - était, en 2014, considérée par lui (ou son rédacteur de messages) comme « un grand moment de démocratie transnationale ».

    Depuis l’An 2014, se sont effectivement multipliés les viols en série, les attaques contre les personnes et les biens, et – cerise sur le gâteau moisi – les attentats aussi meurtriers que spectaculaires… « Démocratie transnationale », c’est l’euphémisme à retenir, puisque c’est la formule-choc destinée à imposer à la foule des gogos le grand remplacement de populations dominantes en Europe.

    Et ça ne coûte pas très cher (du moins pour un multimilliardaire) : 50 000 $ pour le Collectif Contre l’Islamophobie en France ; 66 000 $ pour la Ligue des droits de l’Homme afin de « lutter contre l’extrême-droite » (on ne peut pas demander à un ‘’Soros’’ de connaître le terme de populisme et sa signification hautement démocratique) lors de la période électorale ; 130 000 $ pour « lutter contre l’explosion de crimes de haine en Europe »… à quand et pour qui la subvention, à gros effet symbolique, de 666 dollars ?

    Et l’on en passe (notamment le financement des ligues homosexuelles, des associations de soutien aux Roms ou de légalisation de l’usage du cannabis). Le bon apôtre arrose préférentiellement, en nos années 2015-16, les media collaborationnistes de l’immigration-invasion en France, en Italie et en Hongrie. Cet argent, après tout, c’est du fric qui entre en Europe, ce qui fait marcher le commerce et, selon ce bon Vespasien, l’argent n’a pas d’odeur, même venant d’un financier condamné par la Justice française. Toutefois, ces « dons » et leur motivation font naître quelques remarques.

    Grâce à ‘’Soros’’, l’on a désormais la certitude que la propagande antipopuliste est financée par l’étranger, de la même façon que le PCF d’illustre mémoire était financé par l’argent de Moscou, au bon temps des tsars rouges. L’anti-populisme est entretenu, soutenu, cajolé par le fric cosmopolite. De même, l’immigration-invasion, la promotion de cet islam conquérant, ravageur, barbare et rétrograde qui fait la joie de notre bon pape et de la Chancelière Merkel, sont également soutenues par ce bel argent.

    Pour ‘’Soros’’, « l’explosion de crimes de haine en Europe », ce n’est pas l’ahurissante collection de viols et d’assassinats, d’incendies volontaires et de pillages, d’attentats contre les biens et les personnes commise par les innombrables fruits pourris de l’immigration-invasion islamique. Non ! Les « crimes de haine », ce sont des slogans contre l’islam djihadiste ou l’indignation d’Européens contre les us et coutumes médiévaux et africano-orientaux de très nombreux migrants.

    La conception de la « démocratie », selon ‘’Soros’’ et ses semblables – les milliardaires de l’économie globale et de la mondialisation des vies politique et sous-culturelle -, ce n’est surtout pas de demander leur avis aux peuples européens, seuls souverains légitimes des États d’Europe. Ces chevaliers ultra-friqués de la globalo-mondialisation ne savent que trop bien ce qu’il advient quand on organise un referendum sur l’immigration-invasion !

    On le sait : Dame Démocratie est une vieille prostituée, qui s’est vendue tant de fois ces derniers siècles qu’elle en a perdu toute crédibilité, sauf chez les gogos tout juste capables de balbutier des slogans stéréotypés. Après les tant célébrées Croisades pour le Droit et la Démocratie du XXe siècle, on nous vend une Croisade pour l’islam et pour le changement de populations dominantes en Europe… en réalité, pour assurer la domination planétaire de longue durée des milliardaires de l’économie globale.

    Que des Européens prennent le fric offert par ‘’Soros’’ et ses semblables, pourquoi pas. Mais il faut dissocier les dollars de ces beaux messieurs de leurs arguments grotesques, qui n’ont pour finalité que de métisser les Nations européennes et de détruire l’élite occidentale, trop peu sensible aux charmes du crétinisme mondialiste.

     
  • COMMUNISME, NAZISME, SOCIALISME, ISLAMISME : LES AVATARS D’UNE MÊME FAMILLE (par l’Imprécateur)

    Il est fréquent de lire des articles faisant un rapprochement entre le nazisme et l’islamisme qui ont en effet des points communs. Mais on peut étendre la comparaison à d’autres idéologies comme le communisme et son frère ennemi, mais de sang, le socialisme.

    « Il est inutile de tenter le dialogue car on ne discute pas avec les islamistes » écrit Lydia Guirous, porte-parole des Républicains et essayiste dans Valeurs Actuelles. Inutile aussi de tenter de les dé-radicaliser, c’est voué à l’échec à de rares exceptions près. De nombreux exemples actuels montrent ce qu’il en est, il suffit de regarder l’état social des pays où l’islamisme cohabite avec l’islam : Afghanistan avec les talibans, Somalie avec les chebabs, Nigeria avec Boko Haram, Algérie avec le GIA (Groupe Islamique Armé), Egypte avec les Frères musulmans, Palestine avec le Hamas, etc. Les attentats ne cessent jamais, même si les islamistes ont été sévèrement battus comme en Algérie ou en Afghanistan, même si l’Etat fait tout pour les empêcher de nuire comme en Israël.

    On le voit bien avec le « dialogue » très à la mode entre l’Eglise catholique et l’islam. Ce prétendu dialogue plait énormément au gouvernement socialiste qui l’utilise dans sa propagande pour justifier son laxisme avec l’islam. En réalité, l’islam se sert du « dialogue » pour obtenir des avantages comme des salles de prière dans des établissements catholiques, enseignement de l’islam dans les écoles chrétiennes, nourriture hallal pour les élèves des collèges où se trouve des jeunes musulmans, etc. L’Eglise, elle, cherche comment s’adapter à la présence de l’islam et pas du tout à obtenir des contreparties dans des échanges qui seraient équilibrés. Elle ne demande jamais à avoir un enseignement chrétien dans les mosquées, par exemple. Elle est clairement le dindon de la farce.

    Le nazisme d’Etat a disparu avec le suicide d’Hitler dans son bunker le 30 avril 1945 et ne survit que dans des groupuscules insignifiants.

    Le communisme d’Etat a disparu avec la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989, qui a entrainé l’effondrement de l’URSS. Il ne survit dans son entièreté idéologique, politique et économique qu’en Corée du nord, et politiquement en Chine en cohabitation avec le capitalisme et le libéralisme, ailleurs par des partis croupions, comme en France où, avec ses ennemis trotskistes il sert de caution de gauche au parti socialiste à la veille de chaque élection.

    Le socialisme, partout incapable d’assurer la prospérité et la sécurité des peuples, survit dans des formes politiques bavardes mais inefficaces, la social-démocratie, le social-libéralisme, l’écologie politique et quelques autres de moindre importance comme le radicalisme de gauche.

    L’islamisme est au contraire en expansion rapide et gangrène de plus en plus de pays avec la collaboration de nombreux gouvernements tétanisés par sa violence et le poids électoral potentiel des musulmans.

    Ces quatre idéologies ont plusieurs points en communs qui permettent de les classer dans une même famille, celle des faiseurs d’un homme nouveau. C’est ce point commun et crucial qui les rend mortifères ou, pour utiliser un mot savant aux racines grecques, « thanatophores », porteuses de mort.

    Le communisme voulait créer l’homme parfait vivant en communauté, travaillant pour la communauté dirigée par une équipe réduite de décideurs se cooptant. Les phalanstères du XIXème siècle ; version politico-religieuse écolo-indoue, les ashrams ; plus moderne, le Comité central du parti, avec à son service une administration gigantesque. Les réfractaires étaient soient supprimés (les Ukrainiens par la famine), soit déportés (le Goulag) parfois c’était des peuples entiers (Tatars, Tchéthcènes, Juifs russes), soit, s’il s’agissait d’intellectuels, déclarés fous et enfermés dans des asiles psychiatriques-mouroirs, ou, dans le cas des politiques, exécutés après un procès truqué. Une armée énorme assurait la stabilité du régime et l’ordre communiste. Le communisme : environ 100 millions de morts.

    Le national-socialisme, ou nazisme, voulait créer l’aryen socialiste parfait par des croisements génétiques et l’élimination de toutes les races « inférieures ». Mêmes procédés : exécutions, déportations, stérilisations, génocide des Juifs et des Roms, camps d’extermination, etc. L’armée, énorme elle aussi, assurant l’exécution du programme de purification de la race. Le nazisme : environ quarante millions de morts.

    Le socialisme veut créer le socialiste multi-ethnique parfait, obéissant à des « valeurs » (changeantes au fil du temps et rarement définies). L’élimination des opposants ne se fait qu’exceptionnellement par la mort, la suppression de la peine de mort étant l’une des valeurs du socialisme. Mais le socialisme a d’autres moyens d’éliminer ses opposants : en les appauvrissant, en les « tuant » professionnellement ou socialement, en les salissant par l’usage de mots comme fasciste, réactionnaire, bourgeois, complotiste… Le socialisme politique et économique aboutit sans exception à la misère du peuple et à son découragement et produit fréquemment une diminution de l’espérance de vie. Excepté pour la nomenklatura et la bourgeoisie socialistes. Cela revient à terme à faire mourir prématurément des millions de gens, ce qui est au bout du compte plus lent mais tout aussi efficace que de les tuer tout de suite. Plusieurs pays d’Afrique se disant socialistes sont dans cette situation, le Venezuela y arrive. Généralement, le socialisme réussit à survivre à son échec en s’abâtardissant : reste le socialisme politique et l’idéologie, mais il revient à l’économie de marché, au capitalisme et au libéralisme comme en témoignent des cas récents : Suède, Danemark, etc.

    L’islamisme veut créer le musulman parfait, salafiste, c’est à dire vivant l’islam des origines tel que le décrit le prophète dans le Coran : pieux, machiste et guerrier. Il tolère la survie de ceux qui acceptent de se soumettre (islam = soumission) dans une situation de semi-esclavage, et de payer pour survivre dans une situation d’humains au statut social inférieur, les « dhimis ». L’islamisme veut exterminer tous les autres pour que ne restent sur Terre que les musulmans parfaits et riches, ainsi que leurs esclaves et leurs semi-esclaves, les dhimis. Depuis le VIIème siècle, l’islam a tué des dizaines de millions d’hommes dont environ 17 millions d’esclaves noirs et deux millions d’esclaves blancs, souvent émasculés pour qu’ils ne puissent avoir d’enfants.

    Il y a d’autres points de ressemblance entre les quatre idéologies mortifères :

    Chaque fois, une race de seigneurs richissimes (même chez les socialistes) domine un peuple misérable, écrasé d’impôts.

    Chaque fois, elles ne tiennent que par la force armée et une police politique et-ou religieuse, et tuent la démocratie en imposant la façon politiquement et-ou religieusement correcte de penser.

    Chaque fois, elles ne respectent pas leurs promesses de paix ou de « vivre ensemble »; elles ne les tiennent que le temps qui les arrange. Dès que ces quatre idéologies n’y trouvent plus leur intérêt, c’est-à-dire dès quelles sont suffisamment fortes, elles les rompent. C’est Hollande qui promet de baisser les impôts ou de rétablir la sécurité publique quand le peuple gronde un peu fort, mais revient à ses pratiques oppressives, liberticides et confiscatoires dès qu’il remonte un peu dans les sondages ; ce sont les communistes et les nazis qui s’accordent de 1939 à 1941 quand cela leur permet de chasser en bande pour s’approprier des territoires de l’Europe et se les partager, comme la Pologne ; ce sont les musulmans qui sont tolérants, conviviaux et pacifiques quand ils sont minoritaires ou opprimés par un pouvoir colonial, mais redeviennent tueurs dès qu’ils le peuvent parce que leur livre saint et leur dieu le leur ordonnent.

    Chaque fois, elles accusent les autres, et notamment leur opposition, des crimes qu’elles commettent. Juifs, capitalistes, journalistes, religieux, intellectuels… peu importe, l’ennemi a toujours tort. Avec l’islam, cela prend des proportions ahurissantes. Libération vient d’en donner un exemple saisissant de stupidité et de malhonnêteté dans un article intitulé Actes islamophobes en France depuis le 14 juillet (2016). Une vingtaine au total et d’une gravité inouïe, jugez-en : des lardons dans la boite aux lettres d’une mosquée ; une tête de cochon ; un paroissien qui, intrigué par le comportement d’un franco-marocain dans une église, a téléphoné à la gendarmerie ; des jeunes qui ont écrasé, en voulant l’examiner, le gâteau qu’une musulmane voilée transportait dans un carton, pensant qu’il s’agissait peut-être d’explosifs ; un promeneur qui, sur la Promenade des Anglais, a osé dire à un musulman que l’islam n’était pas compatible avec la République ; des tags… et un musulman bousculé à Rouen sans conséquence physique autre que la peur et la vexation qu’il en a ressenti, le lendemain de l’égorgement du prêtre.

    Pas un mot sur les 194 attaques islamiques commises pendant la même période (juillet 2016) dans 24 pays et qui ont fait 1 671 morts et plus de 5 000 blessés. Principalement des musulmans c’est vrai, ce qui démontre que la haine des autres et l’islamophobie sont solidement implantées dans l’islam lui même. En oubliant aussi de mentionner les plus de 30 000 attentats commis au nom de l’islam depuis 2001 en quinze ans, soit 2 000 par an en moyenne, 6 par jour, avec chaque fois des morts. Mais tous ces crimes sont imputés à l’Occident qui opprimerait économiquement et socialement les musulmans (mais alors pourquoi viennent-ils s’y réfugier ?) et les a colonisés pendant quelques décennies au début du siècle dernier.

    Encore un point commun, pour terminer sur une note d’espoir : deux de ces quatre idéologies mortifères ont disparu (le nazisme et le communisme), une est moribonde (le socialisme), seul l’islam est en voie de retour, mais gangrené par l’islamisme qui pourrait bien le faire imploser prochainement.

    L’Imprécateur

    http://www.minurne.org/

  • UNE DEPUTEE PS, CONDAMNEE, BAGUEE ET PAYEE ...

    On en parle sur les réseaux sociaux, dans les courriels échangés ... 

    Cette brave (et très belle) femme s’appelle Sylvie ANDRIEUX… PS  Elle a été élue en tant que député  à l’assemblée Nationale.

    Cette députée de la REPUBLIQUE FRANCAISE a été CONDAMNEE à QUATRE ANS de prison pour détournement de fonds

    (Peine confirmée et même aggravée en appel)

    Tenez-vous bien, elle est encore AUJOURD’HUI députée, en poste à l’Assemblée Nationale, elle vote les lois , et surtout encaisse ses indemnités….

    Rappel de ce que coûte à l'Etat un parlementaire (payé avec nos impôts): Salaire : 5 189 EUR par mois Frais de mandat :  5 771 EUR par mois

    Rémunération des collaborateurs : 9 138 EUR par mois + billets d’avion, de train 1ére classe, et de métro; le tout gratuit + bureau, timbres, téléphone, informatique et bien sûr voiture avec chauffeur et repas pratiquement gratuit avec un chef 3 étoiles…

    (Coût pour le budget de l'Etat..... disons 23 000 euros/mois « à la louche »)

    Cerise sur le gâteau, la réponse de son PARTI s'est limitée à lui demander son retrait du groupe, mais en aucun cas son départ des bancs de l'assemblée……. Mais oui…. !

    Un petit détail croustillant :  Quand elle se rend à l'Assemblée Nationale (quand elle y va...)  et vote les lois, c'est avec un BRACELET ELECTRONIQUE à la cheville ... comme un vulgaire TRUAND; aucune honte ! Elle n'est pas belle la vie ?

    Mais, se dit-on, si tous les députés qui le méritent portaient un bracelet électronique, ce serait impossible à gérer... 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le FN menacé : Que fait le « Régime de Paris » ?

    Il semblerait que la nouvelle cible de DA’ECH soit désormais le… FN.

    En effet, Dans le dernier numéro de son magazine Dar al-Islam, l’organisation takfirî  menace… le Front national. Les militants du parti de droite nationale étant désormais qualifiés d’« idolâtres » et présentés comme « des cibles de premier choix ».

    Les fervents républicains que nous sommes attendent donc les réactions et les actes (protection accrue notamment) visant à rassurer de la part de l’État (dit) de droit la formation politique républicaine, reconnue et légale qu’est le FN.

    Le manque de réaction tendrait, a contrario, à accréditer l’idée que le « régime de Paris », pour caler notre langage sur celui de la presse-caniveau parisienne lorsqu’elle évoque laRépublique Arabe Syrienne sœur en guerre contre le takfirisme, ne fait que peu de cas de la sécurité de nos concitoyens.

    Ce qui, entre nous, ne serait pas vraiment la surprise du quinquennat…

    http://www.voxnr.com/668/fn-menace-regime-de-paris

  • Déjà 30.000 attentats au nom de l’islam depuis septembre 2001 !

    Cette guerre est maintenant en voie d’implantation sur le sol français. 

    Pouvait-il en être autrement d’un journal comme Libération(Observatoire des actes islamophobes), qui nous libère essentiellement de notre bonne humeur, pour dresser un tableau des « actes islamophobes en France depuis le 14 juillet » (au moins 20, rendez-vous compte !) sous l’intitulé « Racisme » ? Nous compatissons donc avec les musulmans, et espérons que les catholiques, protestants, bouddhistes ou autres manifesteront la même solidarité à l’égard de la religion musulmane que celle-ci n’en manifesta à leur égard lors des divers massacres commis à Nice ou au Bataclan au nom de cette théologie. Notons, sur ces 20 « actes », une seule agression physique, à laquelle survécut sans trop de problèmes l’infortuné représentant de la communauté musulmane, contrairement aux 32 morts des attentats de Bruxelles (mars 2016), des 130 morts des attentats de Paris (novembre 2015) ou encore des 85 morts de Nice (juillet 2016).

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  • L’imposture Trévidic : Le gauchisme judiciaire, allié objectif de l’offensive islamique

    C’est probablement l’une des boursoufflures les plus prisées du moment par la presse progressiste. “L’expert” indispensable qui permet aux doctrinaires de l’irénisme de continuer à s’enfoncer joyeusement la tête dans le sable, quand ce n’est pas ailleurs. Je veux parler du “juge” antiterroriste Marc Trévidic. Il est partout. Il parle. Il a surtout l’air de ne pas digérer le fait de devoir passer la main.

    Dans un entretien au journal communiste L’Humanité – titre qui, au passage, n’existerait plus sans les subventions du gouvernement et du patronat -, l’intéressé livre une série de considérations personnelles sur le djihadisme et ses militants. Des propos particulièrement édifiants sur lesquels il est nécessaire de revenir.

    Premier extrait (source) :

     

    “De la matière humaine”. “Il faut faire attention”.

    Première observation : Trévidic s’est trompé de profession, il a l’âme d’une assistante sociale. Il le dit sans fard : il n’est pas au front, à combattre l’ennemi. Non, il veut sauver les bourreaux. On verra plus loin que le magistrat, usant d’un lapsus on ne peut plus révélateur, assimile d’ailleurs la fonction du juge à celle d’un “bourreau” dans une inversion masochiste de la réalité particulièrement parlante.

    Il n’y a donc pas d’ennemi. Il n’y a que des victimes, à différents degrés. Il y a “les enfants de l’immigration” selon l’expression consacrée chère aux femelles en mal de maternage.

    En somme, vous n’aviez pas regardé avec assez d’attention. Les frères Kouachi, malgré leurs AK-47 et leurs tenues de combat, étaient en fait des adolescents influençables et influencés, tombés dans le djihadisme par hasard. Pour Trévidic, les bouchers sont des victimes au même titre que les personnes exécutées en janvier 2015. Raisonnement d’autant plus commode et politiquement utile qu’il résout la question de l’ennemi comme du conflit, externalisant la cause de la crise et la résumant à une sorte de mauvais génie éthéré évoluant quelque part dans les déserts d’Afrique ou d’Orient, à l’exception notable des “Français de souche” qui semblent, eux, ne pouvoir esquiver aussi aisément les décrets d’accusation.

    Il nous le dit : en fait, nous sommes tous du même camp. Fort de ce qui ressemble à de l’autosuggestion, le magistrat se propose alors de faire dans l’humanitaire, la guerre n’existant pas, faute de combattants.

    Mais qu’en est-il de tous les “Kouachi” de banlieues, amateur de tournantes à base de blanches, de braquages, de coups de lame pour une cigarette, qui depuis 40 ans se livrent à toutes les horreurs imaginables sans jamais que tous les Trévidic de France et de Navarre ne cessent de s’émouvoir de leur sort ?

    Syndrome de Stockholm au cube.

    Autre commodité : elle évacue la question du mal. “L’homme naît bon, c’est la société qui le corrompt”. C’est du Jean-Jacques Rousseau et cela remonte à 1762. Soit 254 ans d’une absurdité convaincue de démence qui continue plus que jamais de ronger une France ravagée par la religion du messianisme socialiste.

    Si la “société” – française, autochtone – n’avait pas autant “tourmenté” ces chères victimes – les islamo-djihadistes donc – jamais ils n’auraient pris les armes contre des civils. Et quels tourments : naturalisation, égalité de droits, éducation gratuite, valorisation “culturelle” à base de rap laïc et obligatoire. Et en cas de déprédations de ces chers petits : animateurs sociaux bardés de rappels mémoriels post-coloniaux sans oublier les commissaires politiques des LICRA, MRAP, SOS Racisme et autre LDH pour servir à la louche du racisme antiblanc et anti-occidental pasteurisé “parce qu’antiraciste”.

    Rien n’y fait. Récurrence gauchiste : l’irresponsabilité le disputant au déni. Le réel ennuie les prélats du progressisme depuis qu’ils sont apparus sur terre. C’est précisément pour dépasser un réel jugé trop limitatif qu’ils sont précisément en croisade. La seule qu’ils admettent.

    Si l’homme naissait bon, la “société” – qui n’est qu’une production humaine -, le serait également. Ce mythe manichéen d’un être humain inaccessible au mal par nature et seulement diminué par la “société” – dominée par les possédants, évidemment – constitue le socle psychologique et idéologique de l’internationale victimaire européenne depuis près de trois siècles. Un poison incapacitant que distille des magistrats démocrates-chrétiens à la sauce Bayrou-Juppé, non sans le concours des incendiaires trotskistes de tous les parquets de l’Hexagone.

    On relèvera l’inévitable baratin marxisant du magistrat : la pauvreté engendre le djihadisme. Trévidic ne brille pas par son originalité : on a même le droit au pauvre nègre malien. Ce qui revient à dire que le pauvre est moralement plus enclin à la barbarie tandis que le riche, de par sa condition, serait lui forcément plus moral et imperméable au phénomène. On peine à croire qu’un juge de l’antiterrorisme évolue dans des catégories aussi molles.

    Que faire alors des innombrables diplômés de l’internationale djihadiste qui rejoignent la lutte pour l’édification du califat planétaire ? Ben Laden était-il un RMIste paumé de Vaulx-en-Velin ou un fils de milliardaires saoudiens ?

    Poussons la logique.

    Lénine était-il un raté de la banlieue de Moscou et Marx un illettré ? Staline fut-il toute sa vie limité à sa condition de petit délinquant géorgien ? Ou bien étaient-ils les tenants d’une lutte révolutionnaire assise sur une vision du monde ? Quand il évoque le “jeune de Tombouctou” (sic) qui n’aurait jamais lu le coran et ce en dépit de son engagement djihadiste, il oublie que les millions de soldats du communisme chinois ou soviétique n’avaient pas davantage lu l’œuvre entière de Karl Marx.

    Trévidic nous expliquerait sans doute, selon sa logique, que ni le “Capital” non plus que le communisme n’auraient de liens avec le bolchevisme. Et que les gardes rouges menés par Trotsky ne seraient, au fond, que des égarés errant sans but dans les plaines de Russie. Les millions d’esclaves engloutis dans les mines du Goulag se verraient soulagés d’apprendre de la bouche du brave homme que nul ne pouvait véritablement être tenu pour responsable. Que Staline, lui aussi, était une victime de quelque chose d’indéfinissable. Mis à part de la “société” tsariste, bien entendu.

    Un raisonnement si anti-historique confine à l’absurde.

    Trévidic démontre paradoxalement un profond ethnocentrisme de facture typiquement gauchiste où le monde fonctionne selon sa propre grille de lecture, laquelle prive d’autonomie le sujet allogène et extra-européen. Trévidic croit que les “enfants de l’immigration” sont à son image. Non, ils sont radicalement différents et le resteront. Eux aussi ont un imaginaire et des références, en l’occurrence archaïques et vieilles de treize siècles, qui contemplent avec un mépris amusé ce genre de bon Samaritain certifié conforme par l’église républicaine.

    Cet ethnocentrisme est également géographique, comme si le djihadisme était lié à l’intégration de populations allogènes dans l’Hexagone. Le djihadisme serait un phénomène hexagonal ? Que faire du Yémen ou de l’insurrection indonésienne en ce cas ? Abu Bakr al-Baghdadi zonait du côté des Buttes Chaumont avant de devenir le commandeur des croyants de Mésopotamie ?

    Outre la démonstration par l’intéressé de sa profonde incompréhension de l’islam au point de le confondre avec la réforme protestante – comme s’il fallait maîtriser le texte coranique pour être musulman ! – Trévidic ne connait tout simplement pas la culture dont il parle. Pas plus en termes historiques que raciaux, géographiques ou ethniques. Ce ne sont que des poncifs moraux issus des salons bourgeois du XVIIIème siècle transposés sur la planète en son entier depuis un pauvre bureau francilien.

    N’en déplaise à Trévidic, le monde ne commence pas à son pas de porte.

    Citons un autre extrait de cet entretien :

    Que pensez-vous de la déchéance de nationalité ?

    Marc Trévidic Non, mais sérieusement, quel est l’intérêt de ce truc ? La déchéance de nationalité est une peine pour faire plaisir au bourreau. Or, la philosophie de la peine doit être de punir, pas de faire plaisir à celui qui l’inflige. La déchéance de nationalité est une mesure qui vise à contenter l’opinion publique et à exorciser notre mauvaise conscience. Son sous-texte revient à dire : « C’est tellement dégueu ce qu’ils ont fait, ils ne peuvent pas être français. »Or, ils le sont. Et puis, qu’on y réfléchisse une minute, que se passera-t-il si les autres pays commencent à faire la même chose ? On commencera alors à se refiler les djihadistes d’un pays à l’autre ? Cela n’a aucun sens. C’est le complexe de Guantanamo : une fois que l’on s’engage sur cette voie, il est très difficile d’en revenir. Les débats sur cette question sont une perte de temps… La question est de savoir comment un Français peut arriver à commettre des actes de terrorisme et à tel point détester la France. Ça, c’est une question fondamentale, qu’on ne résoudra pas en disant : « C’est pas grave, il n’est plus français. » Ça n’est pas sérieux.Il faut être responsable de nos jeunes Français criminels. Poussons plus loin : un tueur en série ou un grand trafiquant de drogue n’est pas très sympathique non plus

    L’utilisation du terme “bourreau” est tellement insoutenable ici qu’il devient évident que Trévidic s’identifie au moins partiellement à la vermine dont il parle. Et on comprend pourquoi : dès lors qu’il croit religieusement en la nature fondamentalement bonne de l’être humain – et à la sienne au passage -, quelques arguties socialisantes suffiront à rendre l’empathie possible envers ces “damnés de la terre” pour reprendre la prose rouge d’antan.

    Dans cet extrait, il pousse ce raisonnement jusque dans ses applications pratiques en affirmant que les égorgeurs du Maghreb et autres subsahariens “sont français”. En fait, le terme “français” est ici parfaitement contingent. Trévidic ne raisonne pas en termes de nationalité mais selon sa conception flageolante et niaiseuse d’une humanité homogène et indivisible. Ces “français de papiers” que sont les Kouachi ou Coulibali ne sauraient être à ses yeux déchus de leur nationalité, non pas tant parce que Trévidic tient en haute estime la nationalité précitée que parce qu’il entend lui faire conserver un caractère internationaliste.  C’est pour que la nationalité française demeure une “non-nationalité”, multiraciale et ouverte à la pénétration islamique, qu’il proteste contre “ce truc” qu’est la déchéance de nationalité.

    Il va même au delà : c’est la possibilité de voir le refoulement massif de la prédation allogène qui le terrorise. Aussi l’affirme t’il : “Il faut être responsable de nos jeunes criminels français”.

    Autant dire qu’une telle stupidité est féconde de meurtres de par l’impunité qu’elle confère à l’ennemi.

    Il développe ensuite sa pensée et pointe du doigt de façon révélatrice le “véritable” coupable : “notre mauvaise conscience”. Le “nous” désignant dans sa bouche les Français de race blanche et de culture ou de confession chrétienne.

    Pour ma part, je n’ai pas mauvaise conscience. Bien au contraire.

    En réalité Trévidic, en fait de parler pour les autres, parle de lui-même et de cette gauche sidaïque qui veut nous faire crever en bloc, nous les Blancs. Il s’agit, encore une fois, de cette tyrannie du masochisme narcissique au nom duquel une serpillère occidentale use de l’autoflagellation pour s’offrir son shoot de nihilisme.

    “Il faut être sérieux”, comme dit Trévidic : les agents démoralisants comme lui constituent à ce stade un appui objectif à l’ennemi envahissant l’Europe. Trévidic a choisi son camp. Sa névrose suicidaire tente de s’articuler pompeusement en un verbiage moralisant pour légitimer ce qui ne relève, au mieux, que d’une trahison en bonne et due forme.

    Qu’un tel nuisible ait pu avoir à traiter l’avant-garde du djihad global agissant en France permet de mesurer le degré de subversion idéologique joué par les forces socialo-communistes depuis un siècle, pour ne rien dire du jacobinisme révolutionnaire.

    Ses appréhensions antiracistes démontrent aussi à quel point la guerre raciale, ethnique et religieuse et la définition du “nous” est le véritable enjeu. Définition indissociable de celle de l’ennemi.

    http://borislelay.com/

  • Manif Pour Tous le 16 octobre à Paris

    Le mouvement annonce une manifestation à Paris le 16 octobre. À la rentrée, sweat-shirts, sifflets et fanions roses et bleus vont à nouveau envahir les rues de Paris: devant la «succession d'offensives du gouvernement contre la famille», la Manif pour tous annonce une grande démonstration de force, le dimanche 16 octobre.  Ludovine de La Rochère, la présidente du mouvement, explique auFigaro :

    «La remise en cause de la filiation, les atteintes à la liberté éducative et la politique familiale: trois thématiques qui choquent nos sympathisants, trois motifs majeurs de redescendre dans la rue!».

    «Au premier rang desquelles la PMA sans père. Il y a aussi la GPA qui avance à petits pas, alors que la France vient à nouveau d'être condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour avoir refusé de retranscrire à l'état civil les actes de naissance d'enfants nés de mères porteuses en Inde. Sans parler du changement d'identité sexuelle sur simple déclaration… En matière de politique familiale - congé parental, allocations, quotient familial, prélèvement à la source en vue de l'individualisation de l'impôt -, là aussi les Français veulent dire “Stop, ça suffit!” Il faut non seulement mettre un terme à la casse sociétale, mais aussi poser les bases d'une politique de reconstruction de la famille.»

    Yvan, coordinateur adjoint du réseau national, ajoute :

    «On ne sera peut-être pas un million, mais on sent un gros ras-le-bol dans les régions. Cela fait des mois que les gens nous demandent: “Quand est-ce qu'on monte à Paris?”»

    À l'approche de la primaire de la droite, la Manif pour tous compte bien amener les différents candidats à se positionner. Selon un sondage publié en juin, 68 % des électeurs de la primaire souhaitent une réécriture de la loi Taubira pour réserver l'adoption aux couples hommes-femmes, «on va voir si les candidats comptent accorder une place réelle à la famille dans leurs programmes», souligne Ludovine de La Rochère.

    En attendant, les militants se retrouveront pour leur université d'été, les 17 et 18 septembre, à Étiolles, dans l'Essonne.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Harcèlement LGBT contre Marie-Claude Bompard

    En août 2013, Marie-Claude Bompard, maire de Bollène, avait refuser de célébrer le "mariage"  entre deux femmes car cela lui posait un douloureux problème de conscience, laissant une de ses adjointes accomplir cette parodie.  Alors qu'une enquête préliminaire pour « discrimination dans l’application de la loi en raison de l’orientation sexuelle » avait été  classée sans suite par le parquet, une association LGBT pompeusement baptisée "Mousse : les justiciers LGBT" relance cette affaire devant le tribunal correctionnel dans le but précis de s'en prendre à la liberté de conscience des maires : 

    "Aujourd’hui, l’association Mousse (qui se donne comme surnom « Les justiciers LGBT ») décide d’exercer les droits de la partie civile à l’encontre de la maire de Bollène. L’avocat de Mousse, Etienne Deshoulières, nous explique :

    On dispose de trois ans pour agir en justice. Il fallait agir avant le 23 août, autrement Marie-Claude Bompard n’aurait plus pu être jugée. Elle devait sans doute compter les jours.

    La voilà donc citée devant le Tribunal correctionnel de Carpentras « du fait de son refus de marier un couple homosexuel et de sa déclaration indiquant qu’elle ne marierait aucun couple homosexuel en sa qualité d’officier d’état civil ». L’enjeu du procès repose d’ailleurs en grande partie sur ce second point. Selon Etienne Deshoulières, « il va pousser les autres maires qui brandissent leur liberté de conscience à se demander s’ils ne commettent pas un délit qui relève du pénal ».

    Marie Claude Bompard avait justifié ses choix à l'époque via un communiqué de presse :
    "Je leur ai donc affirmé que j’étais moi-même dans l’impossibilité de procéder à cette cérémonie, et qu’il m’est également impossible de déléguer mon pouvoir et ma responsabilité à un conseiller municipal.

    Je leur ai réaffirmé mon attachement au mariage, union d’un homme et d’une femme, qui a pour première finalité l’accueil et l’éducation d’enfants, dont la conception relève, naturellement de l’altérité sexuelle des époux.

    Avec la loi Taubira, les maires réfractaires sont aujourd’hui sous la menace de sanctions lourdes, disproportionnées et illégitimes. Pourtant, la liberté de conscience est garantie par notre Constitution. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que François Hollande avait déclaré « il y a toujours la liberté de conscience », lors du congrès des maires, à l’automne 2012, porte de Versailles. C’est en ce sens que j’ai écrit, ce matin, à Manuel Valls, ministre de l’intérieur.

    Aujourd’hui, le respect de mon droit constitutionnel est bafoué. Depuis samedi dernier, les pressions se succèdent : pression médiatique, pression politique (notamment de la part du parti au pouvoir), pression administrative, pression judiciaire, puisque j’ai appris qu’une enquête préliminaire avait été ouverte, à la demande de la Chancellerie. Des gendarmes se sont d’ailleurs présentés en mairie de Bollène cette après-midi, exigeant une copie du dossier de mariage.

    Ne pouvant m’opposer à l’application de la loi sur le territoire de ma commune, j’ai, par ailleurs, demandé à monsieur le Préfet de Vaucluse, en tant que représentant de l’État, de procéder lui-même à cette cérémonie ou de désigner une personne de son choix, comme le prévoit l’article L2122-34 du Code Général des Collectivités Territoriales.

    Cette proposition a été refusée, montrant ainsi que l’État préfère que les cérémonies n’aient pas lieu, afin de mieux trainer les maires réfractaires devant les tribunaux ! Outre la destruction du mariage et de la famille, un des objectifs de la loi Taubira est clairement d’écarter les maires libres, réfractaires au Système. Nous en avons un exemple flagrant aujourd’hui, à Bollène (...)

    Pour ma part, et avec les nombreuses personnes qui m’ont soutenue, avec de nombreux élus, je continuerai à prendre une part active aux actions organisées afin que la liberté de conscience soit reconnue et mise en œuvre."

    Philippe Carhon

  • Revue de presse, un entretien avec Jean-Louis- Harouel : Pour combattre l'islamisme,en finir avec la religion des droits de l'homme

    Par Alexandre Devecchio

    FIGAROVOX

    1er aout 2016 

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Faut-il adapter l'Etat de droit pour vaincre la menace terroriste ? Dans un entretien fleuve, l'historien du droit et auteur de Les droits de l'homme contre le peuple, Jean-Louis Harouel (*) répond aux questions du FigaroVox.

    Après l'attentat de Nice qui a fait plus de 80 morts et l'assassinat sauvage d'un prêtre en pleine messe de Saint-Etienne-du-Rouvray par des islamistes, le débat politique porte désormais sur la question de l'Etat de droit. C'est justement le thème de votre livre: Les droits de l'homme contre le peuple …

    De fait, alors que les droits de l'homme sont la seule identité que nos gouvernants veuillent bien aujourd'hui revendiquer pour la France, ils sont devenus depuis quelques décennies une véritable religion séculière obsédée de non-discrimination et destructrice des nations, qui handicape mortellement notre pays dans sa confrontation avec l'islam de masse installé sur son sol. Longtemps niée par les responsables politiques au pouvoir, cette situation catastrophique est enfin reconnue sous l'effet brutal des récents massacres commis au nom de l'islam.

    Dans un entretien au Monde, Nicolas Sarkozy affirme : « Si les démocratie ne défendent pas les citoyens, les citoyens se défendront de la démocratie ». L'Etat de droit est supposé protéger les Français. Aujourd'hui paradoxalement les met-il en danger ?

    N'en déplaise à Nicolas Sarkozy, ce qui est en cause ici, ce n'est pas la démocratie, mais au contraire un déficit de démocratie, dont il est d'ailleurs lui-même largement responsable. La démocratie libérale consiste dans la souveraineté du peuple combinée avec les libertés publiques garantissant les citoyens contre d'éventuels excès d'autorité des gouvernants. Or, aujourd'hui, ce n'est plus le peuple qui est souverain, ce sont les dogmes de la religion des droits de l'homme, mortifère pour les peuples européens.

    La fonction de la démocratie est d'assurer à un peuple la maîtrise de son destin, de son territoire, de son identité, de son contenu humain, de ses grands choix de société. Or, sur tous ces points, si l'ont met à part la Grande-Bretagne, il y a belle lurette que les peuples d'Europe occidentale ne sont plus en démocratie, à la notable exception du peuple helvétique.

    De manière fallacieuse, ce que l'on baptise maintenant démocratie, c'est le règne de la religion séculière des droits de l'homme dont les diktats souvent délirants sont imposés aux peuples européens — via leurs élus et leurs gouvernants sans consistance — par la bureaucratie de Bruxelles et par les divers juges nationaux et supranationaux auto-investis d'une fonction prophétique leur permettant de «découvrir» sans cesse de nouveaux «droits fondamentaux» aux effets pro-catégoriels, destructeurs de ce qui reste de cohésion, de sécurité des personnes et des biens, et de valeurs de durée dans les sociétés européennes.

    C'est parce qu'on a traité les peuples européens en mineurs sous tutelle incapables de savoir ce qui est bon pour eux que l'on a laissé se développer une présence islamiste aussi massive, que notre arsenal juridique est aussi inadapté à la réalité et que les autorités françaises sont aujourd'hui si désemparées face au déchaînement de la violence djihadiste. En conséquence, le retour à la protection des citoyens passe par le retour à une démocratie véritable.

    Dans votre livre, vous sous-entendez que les islamistes se servent des droits de l'homme pour mieux accroître leur influence en Europe et singulièrement en France. Comment ?

    Longtemps, les droits de l'homme se sont confondus dans la pratique avec les libertés publiques des citoyens au sein des États-nations démocratiques. Avec le passage à la religion séculière des droits de l'homme, il y a eu à partir du milieu du siècle dernier un véritable changement de nature qui se marque dans la langue anglaise par l'antithèse rights of man/human rights, dont le second terme a correspondu en France à ce qu'on appelle les «droits fondamentaux», notion introduite dans les années 1970 et dont les grands bénéficiaires sont les étrangers. L'islam en a profité à plein pour installer en France, au nom des droits de l'homme et sous leur protection, la civilisation musulmane, ses mosquées et ses minarets, ses modes de vie, ses prescriptions et interdits alimentaires, ses comportements vestimentaires, voire ses règles juridiques en violation du droit français: mariage religieux sans mariage civil, polygamie, répudiation unilatérale d'une épouse par le mari, etc.

    À travers une foule de revendications identitaires téléguidées par eux, les milieux islamistes et notamment l'UOIF (Union des organisations islamiques de France) ont instrumentalisé les droits de l'homme pour appesantir leur contrôle sur les populations originaires du nord de l'Afrique et les contraindre au respect de l'ordre islamique, faisant en particulier tout leur possible pour empêcher les jeunes nés en France — auxquels nous avions commis l'erreur d'attribuer massivement la nationalité française — de devenir sociologiquement des Français.

    Dans un communiqué transmis au journal Corse Matin, le mouvement clandestin nationaliste, FLNC, menace les islamistes radicaux d' « une réponse déterminée» et estime que l'État français aurait «si un drame devait se produire chez nous (...), une part importante de responsabilité ». Que cela vous inspire-t-il ?

    Une certaine inquiétude, car des représailles privées n'arrangeraient sans doute rien, bien au contraire. En même temps, cette mise en garde montre que la force du sentiment identitaire donne à un groupe une combativité indispensable pour gagner une guerre. Or, de manière tragique pour la France, tout a été fait depuis un demi-siècle pour y détruire le sentiment identitaire, pour y interdire tout amour du pays, toute fierté d'être français. Les jeune générations n'ont entendu parler que de culpabilité de la France, de repentance, d'amour de l'autre jusqu'au mépris de soi. Notre Éducation nationale est non seulement médiocre et déculturée: elle impose sur le mode de la propagande une éducation anti-nationale.

    Tous les jeunes Français devraient savoir que l'élément fondateur de l'identité européenne a été historiquement son ancrage dans la chrétienté et son refus obstiné de basculer dans le monde islamique. L'Europe n'a pu exister et avoir le destin brillant qui fut le sien durant des siècles que grâce à son rejet farouche de l'islam. C'est ainsi qu'elle a pu s'arracher aux conceptions théocratiques — dont relève l'islam — et construire non sans peine cette disjonction du politique et du religieux qu'on appelle en France laïcité, dont l'origine se trouve dans la célèbre parole christique : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ».

    L'ancien président de la République propose d'adapter l'Etat de droit. Le risque n'est-il pas d'aller trop loin ? Comment placer le curseur entre préservation des droits individuels et nécessité de nous défendre collectivement ?

    Le problème est que nous ne sommes plus dans le cas d'un État-Nation culturellement homogène, qui est l'organisation politique d'un peuple. Il y a eu pour une part importante changement de peuple. Si bien que la «communauté nationale» dont on nous rebat les oreilles n'est plus qu'une fiction. La vérité est que trop souvent, sur le territoire de la France, nous sommes deux peuples, deux civilisations face à face. Et il est légitime que le peuple autochtone préserve sa survie en restant maître de son pays.

    Certains proposent la mise en place d'un «Guantanamo à la française». On ne peut pas dire que cela a été une réussite pour les Etats-Unis, même d'un strict point de vue sécuritaire…

    Une chose est sûre: un groupe humain ne peut pas se battre efficacement contre un ennemi implacable en tolérant dans son sein la présence d'éléments par lesquels il est en droit de craindre d'être combattu de l'intérieur. Pendant la Seconde guerre mondiale, à la suite de Pearl Harbour, les États-Unis avaient enfermés dans des camps leurs ressortissants d'origine japonaise. La chose est aujourd'hui très critiquée au nom des droits de l'homme, mais dans le contexte de l'époque, elle a paru indispensable et légitime.

    Il y a en outre d'autres pistes telles que l'incrimination de comportements hostiles, les condamnations pour intelligence avec l'ennemi, trahison, l'interdiction de séjour sur le territoire national, la déchéance de nationalité (pas seulement pour des bi-nationaux), le retour à la mort civile, l'expulsion. Il faut pour cela passer outre aux interdits de la Cour européenne des droits de l'homme qui refuse qu'on puisse faire un apatride. À quoi on peut au demeurant rétorquer que les islamistes méprisent les nations particulières et ne se réclament que de la nation musulmane mondiale: l'oumma.

    Le succès de l'islamisme, notamment auprès de jeunes qui sont nés en France, révèle une profonde crise de civilisation. Si à court terme la réponse sécuritaire peut-être une solution, sera-t-elle suffisante à long terme ? Que faire ?

    Il y a effectivement deux problèmes distincts: d'une part l'horreur spectaculaire des massacres perpétrés par des djihadistes ; et d'autre part le processus silencieux et occulté de la conquête islamiste dont je fais état dans Les droits de l'homme contre le peuple. Il ne fait pas de doute que dans le projet islamiste, l'Europe occidentale est redevenue une terre à prendre, une proie pour l'islam. Les islamistes pensent que le moment est venu pour les musulmans de reprendre une conquête de l'Europe occidentale rejetée il y a un millénaire par la vigoureuse résistance des Européens. Professeur d'histoire du Maghreb contemporain, Pierre Vermeren observe que de nombreuses mosquées créés en France ont reçu un nom évocateur de l'idée de la conquête par l'islam.

    Face à ce processus de conquête, le premier devoir des États européens est d'y mettre enfin un coup d'arrêt. L'Europe se doit de bloquer immédiatement l'immigration et la venue de réfugiés. Le devoir des dirigeants européens est de faire savoir que l'Europe ne peut pas accueillir un seul musulman de plus, vu la dangerosité pour elle de la présence islamiste, qu'il s'agisse des attentats ou de la mécanique conquérante. Les pays européens doivent dire clairement que les réfugié musulmans ont vocation à être accueillis par des pays musulmans, que c'est à l'Arabie saoudite et autres richissimes monarchies pétrolières de les accueillir, ou à défaut de financer leur accueil par d'autres États musulmans.

    Quant aux musulmans déjà présents sur le sol européen, il faut bien qu'ils aient conscience que, malgré la liberté des cultes pratiquée en Europe, l'islam politique n'y est pas légitime. Elle n'est pas légitime car elle est un système politique et juridique qui viole la disjonction du politique et du religieux qui fonde la civilisation européenne. Et elle n'est pas légitime à cause de son refus de la liberté de pensée, de l'infériorité qu'elle inflige aux femmes et aux non-musulmans, de la caution qu'elle apporte à l'esclavage, des appels à la violence qui figurent dans ses textes saints.

    Toutes ces vérités, les dirigeants européens ne sont certes pas prêts à les dire car la religion séculière des droits de l'homme leur défend de le faire. Et pourtant, ils y seront peut-être un jour acculés par la violence djihadiste.

    Tôt ou tard, interviendra sans doute un massacre encore plus terrible commis par des islamistes. Ce sera le massacre de trop. Et alors, les dirigeants français seront bien obligés la démolition des mosquées salafistes, la dissolution des organisations de cette mouvance, l'expulsion des prédicateurs étrangers, la construction de forteresses militaires pour contrôler les quartiers dominés par l'islamisme.

    Étrangement, la monstruosité même du terrorisme dont l'islamisme flagelle aujourd'hui la France lui permettra peut-être d'inverser le processus de la conquête islamique.

    (*) Agrégé des Facultés de droit, Jean-Louis Harouel est professeur émérite d'Histoire du droit à l'Université Paris Panthéon-Assas. Il vient de publier Les Droits de l'homme contre le peuple (éd. Desclée de Brouwer, 2016).

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